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samedi 30 octobre 2010

La statue de Bobby Orr

J'ai passé quelques jours dans la très jolie ville de Boston en août dernier, question de sortir de Montréal en compagnie de mon épouse à l'occasion de nos vacances. Et en tant que geek de hockey, j'ai cru bon aller voir le temple des nounours afin de voir qu'est-ce qu'il s'y tramait au mois d'août...

J'habitais durant quelques jours chez un ami qui demeure dans la banlieue sud de Boston, à Rolsindale. Donc pour aller au TD Garden, j'avais toute la ville à traverser dans un métro qui brasse pas mal plus que celui de Montréal. Si vous n'êtes jamais allé, le Garden est situé au nord de la ville, tout près d'un très joli pont qui fut construit très récemment. Ce fut l'un des gros projet récent dans la ville de Boston. Les autorités ont décidé de prendre un gros autoroute en hauteur aussi sexy que le Métropolitain et de le foutre sous terre. Ça a pris près de 15 ans à faire, mais le résultat est splendide. Partout où il y avait autrefois des dessous d'autoroute, il y a maintenant des petits parcs. Ça donne un côté plus vert à cette splendide ville...




Donc voici le TD Banknorth Garden, demeure des nounours depuis 1995. Comme je suis allé en tant que fan du Canadien et dans ma vision montréalaise du hockey, je m'attendais à ce que la présence de cette équipe, ennemis les plus redoutables de mon équipe préférée soit marquée. Je crois que je n'étais pas le seul en cette très chaude journée d'août car les seuls qui poireautaient autour de l'aréna parlaient la langue de Molière...

À l'intérieur il y a une gare de train, l'aréna est au niveau supérieur. La seule chose, outre des pubs des Bruins, qu'on retrouve à ce niveau est le magasin des Bruins et des Celtics, autre équipe légendaire de Boston qui partage le même édifice avec les nounours. Comme je l'ai dit tout à l'heure, il n'y avait que des québécois autour et ce fut la même chose à l'intérieur, doù une joke que j'ai dit à un mec : "Coudonc y vendent pas à rabais les chandails de Bégin?" Quel farceur que je suis...

En fait la seule chose vraiment intéressante à voir si on est un geek de hockey et de monuments est cette statue de Bobby Orr qui fut inaugurée au printemps dernier dont vous me voyez ici en train de contempler :


Encore une fois, seuls des québécois, dont un avec un chandails des Penguins, prenaient des photos de la statue représentant "LE BUT".

Voici donc une autre photo de moi en train d'essayer pitoyablement d'imiter la mimique de Bobby Orr :


Et cette casquette des Expos en passant m'a attirée un genre de sarcasme pendant que je regardait la statue de la part d'un passant qui m'a demandé si j'avais amené les nuages avec moi du nord... Expos + Hockey = Frog for sure probablement...

En fait, outre cette statue, la seule chose qu'on peut voir est ce logo des Bruins sur une colonne à laquelle un logo des Celtics joint l'autre côté du signe à droite...


Bref, si vous allez à Boston l'été ne perdez pas votre temps à aller voir le TD Banknorth Garden et faites quelque chose d'autre comme aller à Fenway... Il n'y a pas grand chose à voir comme autour du Centre Bell...

Mais le trip hockey le plus surnaturel que j'ai eu fut de la colloc de mon ami Egan qui est une die hard fans des Bruins. Elle possède une collection de livre et de vieux chandails des Bruins plus qu'impressionnante. Elle m'a même raconter une anecdote qui m'a foutu la gueule par terre en me faisant réaliser combien à Montréal nous sommes des estis de fêlés de hockey... Cette charmante dame qui est comme je viens de le dire, une farouche fan des Bruins. Elle m'a raconté qu'elle était allée voir le septième match entre les Bruins et les Flyers, match historique s'il en est, pour la modique somme de rien pentoute... Elle a eu des billets pour ce match via un ami qui les aeu gratuitement dans un Dunkin' Donuts...

Pensez à ceci, si l'une des plus respectables et vénérables équipes de hockey aux États-Unis dans une ville qui adore ses équipes sportives donne des billets pour un septième match des séries qui allait avoir un dénouement historique, troisième fois qu'une équipe remonte un 3-0 en séries de l'histoire, imaginez quand une équipe comme Nashville ou Phoenix est en série comment l'engouement dans la ville doit être presque nulle...

Inutile de préciser en plus qu'une rivalité entre les Bruins et les Flyers existe...

Vraiment, nous sommes des fous à Montréal...

vendredi 29 octobre 2010

Est-ce que quelqu'un possède ceci?

Il y avait récemment dans ma boîte aux lettres un sympathique catalogue Avon avec que des objets de la NHL. On y retrouve plein de cossins tous un peu cheap les uns des autres dont ces grilles-pains aux couleurs de son équipe préférée :



Outre la question "Avez-vous vraiment besoin d'un grille-pain à l'effigie du Canadien?", celle que je me pose la plus est "Voyons Christ, ça grilles-tu vraiment un logo du Canadien sur ta toast?"

Il semble que oui si on se fit au slogan "Toastez votre équipe."

C'est ça qui arrivent quand on laisse les anglophones traduire en français les catalogues, ils utilisent le verbe toaster...

Si quelqu'un connais (ou est) un représentant Avon ou possède un toaster comme ça, veuillez répondre à ma curiosité...

Pour votre curiosité, ce qui est à droite sur le scan, ce sont des portes condiments... Heh...

jeudi 28 octobre 2010

Le nounours est de retour!

Oh yeah! Le nounours préféré du hockey après le nounours dans mon salon avec son chandail de Mats Naslund est de retour!



J'ai lancé l'idée récemment à mon ami JT Utah. Croyez-vous, considérant qu'il y a beaucoup de fans des Bruins au Québec, qu'il pourrait être intéressant d'organiser à Montréal des soirées pro-Bruins? Vous savez, les fans des Bruins sont tous un peu weird et je me demande si les rassembler pour regarder les matchs des Bruins genre contre les Rangers ou les Leafs, autres ennemis des Bruins, pourrait être rigolo...

Je lance l'idée comme ça, mais pensez-vous que ça pourrait marcher?

mercredi 27 octobre 2010

Le monument funéraire de Lorne Chabot

Chronique d'une ballade automnale...


Comme je le disais hier dans mon article sur le grand gardien Lorne Chabot, je me suis aperçu en faisant quelques recherches qu'il reposait éternellement dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, donc pas très loin de chez moi. Alors hier après-midi j'ai enfourché mon vélo pour aller à l'épicerie en faisant un crochet par ce cimetière afin de trouver le monument funéraire de l'ancien gardien du Canadien.

Voici donc le monument funéraire de la famille Chabot où repose Lorne Chabot :




Une chose qui est à noter, c'est qu'on peut très difficilement être plus à l'entrée du cimetière. Ce monument est situé à l'entrée au coin Queen-Mary et Decelles à droite. Vous voyez sur la photo suivante à quel point il n'est pas enfoncé dans ce vaste cimetière de 40 kilomètres carrés en apercevant le vieux pavillon du HEC sur Decelles au loin. Sur la photo du haut, le monument à droite est le premier gros monument du coins à l'entrée du cimetière... La voiture au loin est comme à la fourche à l'entrée...



Voilà, mission accomplie... Il faut dire que ce ne fut pas une longue chasse au trésor...


Je me suis fais une petite liste de pierre tombales d'anciens joueurs du Canadien. Je reviendrai avec d'autres, ça va me faire promener un peu plus souvent dans ce majestueux cimetière à quelques minutes à vélo de chez moi... Bon moyen de prendre de l'air...

mardi 26 octobre 2010

Quelques faits sur Lorne Chabot



Voici Lorne Chabot. Il est de ces joueurs qui fut dominant durant son époque dont on a complètement oublié, comme Jean-Claude Tremblay. C'est en tant que gardien des Maple Leafs qu'il connut ses meilleures saisons, aidant l'équipe à remporter la Coupe Stanley en 1932. Il joua une saison avec les Canadiens en 1933-34 après avoir été impliqué dans l'un des échanges les plus importants de cette époque, étant échangé à Montréal contre le cerbère vedette du Canadien Georges Hainsworth. En 1934, les Canadiens vendirent Chabot aux Black Hawks. Avec ces derniers, il connut une dernière bonne saison en remportant le Vézina, alors remis au gardien au gardien à la meilleur moyenne (jusqu'en 1980), avec une moyenne de 1,80.

Mais c'est avec les jeunes Rangers de New York que ce gardien montréalais débuta dans la LNH à 26 ans après une carrière très remarquée dans les ligues mineures à Port Arthur dans le nord-ouest de l'Ontario qu'il aida à mener à la Coupe Allan. Chabot arriva en trombe avec les Rangers et se tailla une place instantanément avec la nouvelle équipe, récoltant 22 victoires dont 10 blanchissages à sa première saison.

Mais comme je viens de le dire, les Rangers en étaient à leur première saison dans la LNH. Les propriétaires de l'équipe engagèrent alors une légende et grand innovateur du hockey afin de diriger l'équipe, Lester Patrick... Donc la mission était de gagner le marché new-yorkais avec une équipe implantée quelques années plus tôt, les Americans de New York.  Et jamais avide d'idées afin d'attirer les gens à l'aréna, l'équipe utilisa un stratagème afin d'intéresser les juifs new-yorkais au hockey.  Elle fit beaucoup de publicité à l'effet que leur gardien, Lorne "Chabotsky", était juif...

En fait, comme vous vous en doutez, le stratagème ne fonctionna pas. La seule manière en fait de rivaliser avec une autre équipe dans un marché local est sur la glace.  Montée par un fin stratège, les Rangers connurent des succès instantanés dans la LNH et à leur deuxième saison, ils se retrouvèrent en finale de la Coupe Stanley. Vous connaissez tous l'histoire, c'est l'une des plus connues du hockey, mais sachez, si j'en parle ici, que c'est Lorne Chabot qui est à l'origine de cette histoire...  Pendant la finale de la LNH contre les Maroons, lors du deuxième match, Chabot se blessa à l'oeil sur un coup du légendaire Nels Stuart. Rappelons que le deuxième gardien sur le banc est une invention des années 60. À court de gardien, le directeur général et entraîneur des Rangers Lester Patrick, alors âgé de 44 ans, enfila l'équipement de gardien et sauta sur la glace. Le match se termina par la marque de 2-1 en supplémentaires.

Les Rangers embauchèrent par la suite le gardien des Americans Joe Miller pour terminer la série qu'ils remportèrent.

Aucune équipe de la LNH n'a remporté la Coupe Stanley plus rapidement après leur arrivée dans la NHL que les Rangers de New York qui en firent la conquête à leur deuxième saison. Le secret est qu'ils jouaient dans une section avec seulement les équipes américaines...

À noter que la série fut jouée au complet au Forum de Montréal, le Madison Square Garden ayant été réservé durant cette période par un cirque...

Considéré comme le gardien ayant mené les Rangers en finale, Chabot ne revint jamais avec les Blue Shirts, étant échangé durant l'été aux Leafs de Toronto avec qui il connut ses meilleures années.

Il est décédé très jeune à l'âge de 46 ans en 1946 et il repose en paix pas très loin de chez moi au cimetière Notre-Dame-des-Neiges.

Il n'est toujours pas membre du Temple de la Renommée et il est fort à parier qu'il n'en fera malheureusement jamais parti, cet institution étant trop occupée à introniser des vedettes récentes...

Il est également reconnu pour avoir été le premier joueur de hockey à avoir été sur la couverture du Time en février 1935.





(Je vais essayer de trouver sa tombe, je vous reviens avec ça bientôt. Je vais aller faire une petite ballade automnale en vélo pour la trouver... Entre temps, vous pouvez lire un texte que j'ai écrit il y a un an et demi sur les monuments funéraires de Maurice Richard et Doug Harvey)

Guillaume le gardien...

Des fois on s'ennuie de Guillaume... Comme on disait hier sur le show d'avant-match sur 25stanley, la leçon à tirer de Guillaume c'est d'être patient...

Quel jeu...

lundi 25 octobre 2010

9 cartes de la WHA...

Pour la première fois de ma vie, j'ai fait un geste de geek et j'ai remporté une enchère pour 9 cartes de la saison 1974-75 O-Pee-Chee de la WHA.

J'ai toujours été curieux par ces cartes de la WHA. Quand j'étais jeune et que je lisais le Beckett, je voyais le listing de ces cartes de la WHA. J'ai toujours voulu avoir quelques-unes de ces cartes dans ma collection personnelle et maintenant qu'on peut avoir accès à à peu près n'importe quoi sur Ebay, je les regarde ici et là...

J'ai donc misé sur un superbe lot de 9 cartes pour la somme modique de 99 cent que j'ai remporté. Une chance que personne de super geek a surenchérit parce qu'en entrant la somme de 99 cents je me suis trompé en entrant 99$.

Ce sont de superbes cartes dans une condition pas très très bonnes, mais pour 99 cents pour quelques dollars de poste, ça ne me dérange pas, surtout également que j'adore les cartes maganées car elle montrent soit l'attachement de ses anciens propriétaire ou les piètres conditions dans lesquelles elles furent conservées... Les photos studios du devant donnent un joli cachet aux carte de ces joueurs jouant pour des équipes avec des chandails étranges. Derrière la carte, il y a un long texte, des stats, des infos et des faits de base sur le hockey...

Voici donc mes 9 premières cartes de la WHA :


#2 Bruce MacGregor


La carte de MacGregor nous montre des couleurs d'épaules très différentes des chandails classiques. Je ne sais pas si il a des épaulettes, mais il porte un t-shirt en dessous de son chandail.


Vous pouvez voir à l'arrière une tache noire dans le bas.Il y a également peu de choses à dire à propos de Bruce quand on dit "Bruce est un patineur très rapide et rusé" et "On peut toujours compter sur son style agressif et défensif."

Le fait de base sur le hockey : "Le gardien doit empêcher la rondelle de pénétrer dans le but."


#9 - Gerry Pinder


Vous connaissez ma fixation sur les équipes de Cleveland et bien j'étais très heureux de voir une carte d'un des Crusaders de Cleveland. La photo est prise d'assez loin pour voir le superbe jersey de l'équipe. Un des plus beaux selon moi dans l'histoire de la WHA. Je suis d'ailleurs à la recherche d'un chandail des Crusaders.


Cette carte possède également des taches dans les côtés. Il y a également une couple de petit spot dans le bas de la zone de texte. On explique le long parcours de Pinder qui semble l'avoir mené un peu partout avant de le voir retontir à Cleveland.

Le fait de base sur le hockey : "Un joueur qui cause une coupure reçoit une pénalité majeure."
J'aime particulièrement le dessin de celle-ci.


#18 - Jean-Claude Tremblay


Considérant qu'il s'agit de mes premières cartes de la WHA, il s'agit de ma première carte du plus grand joueur provenant de ma ville natale. Superbe photo souriante de ce joueur hyper-moustachu reconnu pour être un "bougonneux". J'aime particulièrement ce chandail des Nordiques blanc à épaules rouges. Cette carte est quand même pas mal magannée, remarquez la tache à côté du D de DEFENCE. Cette carte est toutefois ma préférée du lot pour des raisons évidentes...



On voit bien en regardant l'arrière les plis de la carte. Il y a un "PS" au crayon de plomb qui me font penser que le propriétaire aimait bien cette carte et ne voulait pas se la faire voler. On explique très clairement que Tremblay était une star à la ligne bleue pour le Canadien, fait qu'on oublie trop souvent. Je le répète pour une 1000e fois, Jean-Claude Tremblay est l'un des plus grands joueurs oubliés de l'histoire...

Le fait de base sur le hockey : "Le signe de l'arbitre en cas de plaquage illégal est..."


#28 - Fran Huck


Ah, un joueur des Fighting Saints du Minnesota! La photo est vraiment drôle. On dirait qu'il a une discussion assez intense avec un gars à gauche du photographe. Remarquez les tâches de marde dans le haut à gauche.

Fran Huck back

On apprend à l'endos que la carrière de Fran fut un peu cahoteuse. Sachez, for the record, qu'il a déjà joué 7 matchs à la fin des années 60 avec le Canadien. J'aime bien qu'on apprenne que "Entre les saisons, Fran pratique le droit à Winnipeg." D'ailleurs après deux saisons avec les Fighting Saints, il est retourneé quelques temps avec les Jets. Il pratiquerait de nos jours le droit à Kelowna en Colombie Britanique. Je devrais lui envoyer cette carte à son cabinet pour la faire autographier...

Le fait de base sur le hockey : "Un lancer bas est plus efficace."
On vous rappelle que très peu de gardiens se lançaient sur la glace ou faisaient le style papillon à cette époque.


#35 - Pat Stapleton


Un des meilleurs défenseur ayant joué dans la WHA, Pat Stapleton porte ici un superbe jersey jeune et vert des Cougars de Chicago. J'aime particulièrement ces chandails avec les numéros devant.


Encore une fois, quand on voit le scan de cette carte, on voit très bien les plis de cette dernière. J'aime bien qu'on donne une citation d'un de ses anciens co-équipiers des Black Hawks, le méchant Keith Magnuson.

Le fait de base sur le hockey : "La plupart des buts sont marqués à partir d'une distance de 25 pieds."
Remarquez encore une fois la différence de style entre le hockey de cette époque et celui de nos jours. Peu de joueurs marquent des buts de nos jours en faisant un tir en entrant dans la zone adverse, les gardiens sont plus techniques et les défenseurs plus gros.


#45 - Wayne Carleton


Ce que je n'aime pas de cette carte, c'est le fait qu'on ne peut pas voir le splendide logo des Whalers de la WHA. On peut par contre voir les beaux yeux bleus de Carleton.


On peut apprendre que "Entre les saisons, Wayne fait l'élevage des chevaux de course sous harnais." On y rappelle également que Carleton a remporté la Coupe Stanley avec les Bruins en 1970. Il était d'ailleurs sur la glace lors "DU" but...

Le fait de base sur le hockey : "Les joueurs doivent porter des épaulettes." (Heh!)


#52 - Michel Parizeau


Un autre Nordique. Pour votre information, il y en a 7 dans cette collection. La prise de vue de celle-ci nous montre la fleur de lys que l'on retrouvait sur l'épaule des joueurs.


Cette carte est la plus endommagée de paquet. regardez la ligne de pli avec des marqus blanches, elle plie en deux d'un rien. le coin en bas à droite est également ouvert, on peut séparer le papier glacé du carton. On y apprend à l'arrière que Parizeau a été repêché par les Rangers, c'est toutefois avec les Blues et les Flyers que Parizeau connut le hockey de la NHL avant de se joindre aux Nordiques dès la saison inaugurale de ces derniers, en 1972.

Le fait de base sur le hockey : "Une punition pour mauvaise conduite dure 10 minutes."


#54 - Wayne Connelly


Oh yeah, un autre joueur des Fighting Saint! On a droit à un vieux monsieur ici. C'est platte un peu qu'on ne puisse pas voir au complet le logo. J'aime beaucoup se coupe de cheveux année 70 et son sourire qui semble dire "heyyy".


Ce qui me fait rire avec l'endos de cette carte, c'est qu'on y mentionne que "Cette saison-ci, Wayne devrait jouer sa 700ème partie dans les ligues majeures." J'aime beaucoup le mot "ligues majeures" pour justifier en quelque sorte l'existence de la WHA...

Si vous voulez un fait sur Wayne Connelly, sachez que c'est sur un but de ce dernier que Bobby Orr enregistra un premier point en carrière... Il a également joué 3 matchs avec le Canadien en 1960-61...

Le fait de base sur le hockey : "Pour réussir le "truc du chapeau", un joueur doit marquer 3 buts en une partie."
Truc...


#57 - Paul Henderson


Après avoir soulevé le Canada au grand complet en septembre 1972, Paul Henderson est retourné avec les Maple Leafs. Après cette saison, comme plusieurs joueurs, il quitta les Leafs en raison d'une mésentente avec Harrold Ballard pour se joindre avec une équipe de la WHA. Comme Frank Mahovlich, Henderson décida de demeurer dans la Ville Reine et de se joindre à une des équipes ayant eu le nom le plus ordinaire de tous les temps, les Toros de Toronto. La chose la plus drôle à remarquer est le très inutile "Toros" sur les bandes des bras. C'est pas très joli.


La carrière d'Henderson en dehors de sa performance de septembre 1972 est tellement ordinaire qu'à part le mentionner derrière cette carte, on parle de ses hauts faits dans le junior 10 ans plus tôt et en précisant que "Henderson est rapide sur ses patins."

Le fait de base sur le hockey : "Des bons patins protègent les pieds"
Wow!

samedi 23 octobre 2010

Une petite photo pour le plaisir #37...

Un CD-Rom du Canadien...

Vous rappelez-vous à la fin des années 90 à quel point le CD-Rom était une grosse affaire. Je me rappelle lors de ma première année de cégep au Cégep de Chicoutimi à quel point la bibliothèque avait investit des sommes faramineuses afin de doter la bibliothèque d'une bonne collection de CD-Rom. Tout avait son CD-Rom pour instruire et informer d'une manière interactive... Cette technologie est devenue très vite désuète avec l'accessibilité grandissante de l'Internet et elle n'est de nos jours qu'un vague souvenir à part pour les gestionnaires qui ont passé des grosses parts de budget afin de "gréyer" leur bibliothèque avec cette technologie... Ce qui a créé donc la chute de popularité du CD-Rom, c'était le fait non seulement qu'on ne pouvait pas stocker beaucoup de choses dessus, mais en plus parce qu'il ne pouvait être utilisé que par un seul utilisateur à la fois comparativement à l'Internet qui peut être consulté simultanément à la grandeur de la planète...

Bon, où je veux en venir avec ça...


Les gens connaissent souvent mon côté geek et souvent aident à l'alimenter pour les fins de ce blogue. Souvent les gens me donnent des trucs étranges à l'effigie du Canadien ou encore des cartes de hockey ou autre patente comme ça. Et bien quand j'ai écouté le premier match de la saison avec des amis à la brasserie Laurier dans le Mile-End, mon pote Louis Rastelli était présent. Louis, que je ne vois pas très souvent, m'a apporté des choses qu'il devait me donner depuis plus d'un an et avec ces patentes il a pris soins d'inclure un DVD avec une tonne de disques de prog rock et un merveilleux CD-Rom du Canadien de Montréal qui date de 1995...

J'ai donc dû installer une vieille version de Quicktime et vlan! J'ai pu consulter ce chef d'œuvre...

On retrouve pleins d'informations sur les anciens joueurs du Canadien, sur ses moments glorieux ainsi que pleins de photos très pixelisées et des statistiques... Il y a également un quiz assez impressionnant quand on joue en mode expert...

En fait, le tout à l'époque devait être très intéressant à regarder pour s'informer à propos de l'histoire du Canadien, mais comme j'expliquais plus haut, avec l'Internet et toutes les gogosses que le Canadien a lancé depuis quelques années afin de capitaliser sur son histoire, la chose ne demeure qu'un objet de curiosité.

Si vous en voulez une copie, je peux vous en graver une si vous voulez... Vous n'avez qu'à me faire signe à cet effet!
Au centre

vendredi 22 octobre 2010

Un petit GIF pour le plaisir #3

Mon moustachu préféré

Voici une superbe carte de mon moustachu préféré de tous les temps, Denis Maruk. Comment ne pas aimer cette moustache porté par probablement le plus grand joueur des Barons de Cleveland. Lors de cette saison 1980-81, ce superbe moustachu a terrifié avec sa coquetterie de dessous de nez la NHL en scorant 50 buts lors de cette saison. Avec une équipe aussi mauvaise à l'époque, c'est du but en ta... comme dirait Moose Dupont!



Quand on voit le derrière la carte la liste des joueurs on retrouve beaucoup de joueurs obscurs. Remarquez surtout le nom de Rollie Boutin (qui?) et son 11 buts alloués en 2 matchs...




Vous pouvez également la coupure croche de la carte, un classique d'O-Pee-Chee...



mercredi 20 octobre 2010

Je l'aime Sean Avery #4

Ça fait un petit bout que j'ai pas fait un nouveau post dans la série "Je l'aime Sean Avery"...

Mais voilà...

Il y a premièrement le coup sur Komisarek! Ça sert à rien, je trouve que Sean Avery est certainement le joueur le plus intéressant de la NHL parce qu'il est hilarant sur la glace. Qu'est-ce que vous avez contre un joueur qui frappe Mike Komisarek comme il l'a fait la semaine dernière. Come on, tant qu'à avoir des coup cheap, c'est mieux de voir ceux du meilleur contre Mike Komisarek ou n'importe quel joueur des Maple Leafs... Tous les gens qui ont foutu leur chandail #8 ont probablement eu un sourire en coin en voyant ça... Et anyway, si les conneries d'Avery coûtent parfois chères au Rangers, qui va se plaindre? Et de toute façon, les fans des Rangers l'aiment...




Ce que je trouve cool c'est que non seulement il est normalement chien avec tous les joueurs que je n'aime pas comme Tim Thomas, Dion Phaneuf et Mike Komisarek mais il a de l'attitude hors glace... Vous n'avez qu'à voir sa photo sur le site de la NHL (a gauche). Comment la NHL peut se passer d'un joueur aussi fou. Ça change des joueurs ternes et peu explosifs comme Sidney Crosby. Sidney Crosby, il est bon, tout le monde l'aime,mais ça s'arrête là. Nous sommes à une ère où la célébrité peut se trouver avec du vide, n'importe quel con peut devenir célèbre pour le seul principe de l'être. Pourquoi pas admirer une superstar dont ce qui l'a mis sur la map est un entraînement d'une vie à performer, bien que ça soit d'une manière non orthodoxe, dans un sport de haut niveau. Il y a beaucoup de gens qui ont créé Sean Avery et il le rend bien en étant une superstar de type hollywoodien pour le hockey. C'est ce que j'aime chez Ovetchkin aussi. Sidney Crosby est complet, il est un joueur exemplaire, mais moi je le trouve terne...

Les gens aiment les bad boys... Sean Avery en est un très bon...

Vraiment, il est bien de voir qu'un joueur de hockey a autant de gueule...

Par exemple, qui d'autre que Sean Avery pourrait être mettre sur son blogue des photos avec une joke de juif...
http://www.seanavery.com/blog#only-in-ny


P.S. Remarquez que Gomez jouait sur le même trio qu'Avery dans le vidéo de TimThomas. Ils devaient se faire du fun sur la glace quand même...

Une bonne façon de vendre le hockey aux États-Unis

Puck Daddy parlait hier d'un superbe concept pour ouvrir la saison...

Les Mallards de Quad City de la Central Hockey League montrent d'une belle manière à quelle point leur ligue est un peu broche à foin. Pour leur match d'ouverture, l'équipe aux couleurs un peu douteuse a fait joué nul autre qu'un imitateur de Tom Petty et son band free Fallin dans leur tailgate!



Y'en a qui ont le sens du marketing! Remarquez un autre exemple, le slogan sur la photo ici lors de l'entrée de l'équipe dans la ligue : "Quack to the future..." Wow!





Et si vous êtes curieux, les Mallards se sont inclinés cotnre les Jackalopes d'Odessa par la marque de 4 à 1. C'est Sebastien Thinel, l'ancien des Tigres de Victoriaville natif de St-Jérôme qui a même cloué le cercueil des Mallards. La prochaine fois, prenez un groupe hommage à Slayer...

Et pour ceux qui ne le savent pas, Quad City c'est dans le nord-ouest de l'Illinois, à la frontière de l'Iowa...

Et encore une fois, au cas où vous ne le savez pas, la CHL est dorénavant fusionnée avec la IHL et elle compte maintenant 18 équipes de niveau AA, donc équivalent à la ECHL. Les Komets de Fort Wayne 8e plus vieille équipe de hockey en Amérique du Nord (après les 6 de la NHL et les Bears de Hershey) évoluent dans cette ligue depuis la fusion et sont dorénavant le club école des Falcons de Springfield et des Blue Jackets de Columbus...

Et si vous voulez me faire un beau cadeau de Noël, un jersey des Mallards me remplirait de bonheur!

mardi 19 octobre 2010

Bris d'égalité?

Suite à mon article de ce matin, voici une petite question sondage. Que fait-on avec les égalité après 3 périodes en saison régulière?

Les réponses :

1- Le retour des matchs nuls - Pour les nostalgiques des matchs Whalers-Canadiens à TVA
2- Périodes 20 minutes jusqu'à ce qu'il y ait un gagnant - La méthode radicale qui va faire patiner les joueurs en troisième période...
3- Statut quo - Une période de 5 minutes à 4 contre 4 et une fusillade par la suite
4- Solution Holland -Deux période de 4 minutes, une à 4 cotnre 4 et une à 3 contre 3, et une fusillade si
5- Autre chose - Si vous êtes imaginatifs, du genre on rêgle ça dans le parking ou bien avec une fight de goon de 3 rondes... Selon moi c'est aussi pertinent que la fusillade...

Pour la diminution des tirs de barrages,,,





La nouvelle serait sortie durant le Hot Stove à Hockey Night In Canada alors que Pierre Lebrun a affirmé que Ken Holland, directeur général des Red Wings de Detroit, voudrait proposer à la NHL de diminuer le nombre de tirs de barrages lors des prochaines saisons afin de privilégier une seconde période à 3 contre 3. Il aurait également comme projet de privilégier de diminuer la durée de ces supplémentaires à 4 minutes. Cela aurait pour effet de diminuer le nombre de tir de barrage, ultime bris d'égalité en cas d'égalité après la période à 3 contre 3...

Il y a dans cette nouvelle quelques choses qui m'intéresse profondément si on songe à la base du sport qu'est le hockey. On se rappelle en gros dans quelles circonstances on a introduit le tir de barrage après le lock-out qui a coûté la saison 2004-05. La ligue a introduit le tir de barrage dans le but non seulement d'éliminer le match nul, de départager rapidement entre les deux équipes, contrairement à une période de plus, ainsi que donner un côté plus spectaculaire au hockey. On était donc confronté à plusieurs considérations qui allaient en quelque sorte changer l'image du jeu.

On se rappelle tous premièrement du temps où il y avait encore des matchs nuls. Le concept n'est pas bête. Comme on apprend beaucoup à se tirer des leçons du sport, le match nul est peut-être un bon moyen d'apprendre que dans la vie il n'y a pas nécessairement de fin. On pourrait dire plus, la plupart du temps, la vie ne comporte pas de conclusion à moyen terme. La saison de hockey était alors un long fleuve tranquille avec des matchs contre les Whalers de Hartford présentés à TVA qui se terminaient par la marque de 1 à 1. Qu'à cela ne tienne, prenez votre point et on verra bien au bout de la ligne quand ça va compter... C'est plate mais c'est ça...

C'était donc une chose qui était une épine dans le pied du hockey. On essaie de vendre un sport au sein de marchés pas très traditionnels en invitant les gens à venir voir ce sport étrange sur une glace qui peut se terminer par la marque de 0-0. On voulait, en plus de décider d'un gagnant, des buts pour montrer que ce sport était spectaculaire. Quoi de mieux que d'ajouter une séance de tirs de barrage afin non seulement éliminer ces curieux matchs nuls (qui n'existent presque pas dans les autres grands sports nord-américains), mais aussi de montrer le côté spectaculaire du hockey sur glace.

Les tenanciers d'un hockey plus traditionnel n'ont probablement jamais aimé la fusillade. La preuve étant qu'on a pas introduit la fusillade "quand ça compte", en série. Jamais on a pensé à abandonner les longues périodes faisant des matchs de séries un vrai combat à finir. À ce que je sache, peu de gens de ne plaignent de ces fameux matchs qui se terminent en cinquième période, cela faisant en quelque sorte partie de la tradition du hockey. D'ailleurs, j'ai été attristé ce printemps du manque de ces matchs fleuves. Si on veut un comparatif, j'ai toujours été baveux avec les italiens pour leur victoire du Mundial de 2006 en leur disant qu'au hockey on ne décidait pas l'issue d'un sport d'équipe en tir de barrage...

C'est à ce point que je veux arriver...

Je suis contre les fusillades...

La raison? Elle n'est pas très compliquée mais elle est d'ordre assez essentialisme. Selon moi, le hockey est un sport qui comporte des particularisme et l'un d'entre eux est que le hockey est un sport d'équipe. Un match de hockey se joue selon une stratégie définie pour être faite avec 6 joueurs sur le terrain et c'est l'efficacité de l'interaction entre ces joueurs contre 6 autres joueurs qui décide du résultat. Jusque là tout va bien... Quand on insère, afin de départager l'issue d'un match, le tir de barrage, on dénature le sport. On fait en sorte de départager l'issue d'un sport d'équipe par un geste individualiste. On fait donc appel à des talents individuels pour décider d'un sport d'équipe. C'est pourquoi je suis contre les tirs de barrage au hockey,c'est selon moi la même chose que si on prenait les joueurs et on les faisait décider de l'issue d'un match en les faisant jouer au hockey cossum, on enlèverait un chose de base de ce qui constitue le sport. On a donc, pour rendre plus spectaculaire le hockey, rajouter une partie qui le dénature...

Et le tir de barrage selon moi n'est pas la même chose que le tir de pénalité. C'est un jeu d'équipe qui mène au tir de barrage.Vous pourrez dire que c'est la même chose pour le tir de barrage, le tir de pénalité ne décide pas directement et sans appel de la partie.

On se retrouve donc face selon moi à un certain débat si l'on veut respecter le fait qu'un match de saison régulière ne peut se terminer aux petites heures du matin. D'un côté il y a les bonnes vieux matchs nuls, ces soirées sans conclusion où le partisans qui paye très cher retourne à la maison avec l'impression qu'il lui manque quelque chose, je vois mal une personne qui va voir son premier match à vie, disons Panthers-Predators à Nashville, et qui retourne chez lui avec un résultat de 0-0... Je sais, au soccer ça peut arriver... Personnellement, je suis souvent revenu très déçu des matchs de l'Impact qui se terminaient avec une nulle... L'autre option c'est de départager et pour départager, il faut justement qu'il y ait un geste ultime qui permette aux fans qui travaillent le lendemain de pouvoir retourner chez eux à une heure raisonnable. On doit donc accepter ce compromis...

La fusillade en tant qu'ultime moyen de décider me semble donc ici, même si non désiré, être un mal nécessaire au hockey contemporain.

On sent quand même le dédain des décideurs du hockey envers cette dernière, le meilleur exemple est le fait que les points gagnés en tirs de barrage, ce que j'appelle le point baveux, à partir de cette saison ne compteront plus en bris d'égalité. On ne reviendra donc jamais en arrière avec les matchs nuls, Terry Sawchuk sera donc probablement à jamais le recordman du nombre de matchs nuls. Le meilleur compromis qu'on peut trouver entre maintenir la fusillade et la diminution de ces dernières me semble donc être la proposition de Ken Holland. À 3 contre 3, on joue toujours dans un sport d'équipe où la stratégie de groupe est privilégiée et comme la patinoire est plus ouverte, les stratégies offensives semblent être plus mises à l'avant plan. On risque de voir plus de jeux ouverts, donc de jeux visuellement impressionnants. Ainsi probablement que bien que maintenue, la fusillade risque de devenir plus rare et incidemment de redevenir un objet de concours d'habilité, le seul endroit selon moi où on peut valoriser les aspects individuels au hockey...

Lors d'un match, c'est en équipe qu'on doit jouer au hockey...



Ça fait rire les enfants
Ça dure jamais longtemps
Ça fait plus rire personne
Quand les enfants sont grands...

vendredi 15 octobre 2010

Rien en fin de semaine...

Non, je suis en dehors de Montréal pour la fin de semaine. Je vais vous le dire, je vais à Québec... Je vais probablement aller aux matchs du Rouge et Or dimanche, venez me voir si vous me reconnaissez... Enpassant, petit message au gars que j'ai croisé dans le métro en revenant du match de samedi dernier, j'ai pas oublié que tu m'a dis que tu allais me saouler! Je devrais être un des seul à être habillé en bleu, peut-être avec mon jersey de Rockies du Colorado... Go Carabins!

Bon, pourquoi pas en profiter de ce week-end sans publication pour retourner dans les archives de LVEUP? Vous pourrez découvrir des textes que vous n'avez pas lu comme :

-Un texte sur le légendaire "Bad"Joe Hall paru en octobre 2009. Pourquoi ne pas souligner mon passage à Québec avec un article sur l'une des premières vedettes de Québec.

-Un texte sur Kjell Dahlin paru en mai 2009. Qu'est-ce qui s'est passé avec Mikael Johansson que les Canadiens avaient signé à cet époque??? Il s'ennuyait de sa maman et est retourné en Suède?

-Un texte sur Viktor Khatulev paru en février 2010. Joueur letton qui fut le premier joueur soviétique a avoir été repêché par une équipe de la NHL, ce fait lui coûta très cher...

-Un texte sur Ed Kea paru en mars 2009. Kea jouait pour les Flames d'Atlanta, il était un fervent chrétien ayant converti un bon nombre de coéquipiers et il connut un destin tragique...

-Un texte sur Carl Brewer paru en décembre 2009. Brewer fut l'une des victimes des technique managériale des Maple Leafs qui l'ont amené un peu partout et il fut également un retoutable défenseur lors des beaux jours des Leafs des années 60.

-Un texte sur Sven "Tumba" Johansson paru en août 2009. Tumba est probablement l'équivalent suédois de Jean Béliveau. Les Bruins l'invitèrent même à leur camp d'entraînement en 1957 et il évolua même quelques matchs avec les As de Québec.

Bon, je crois que vous en avez assez...

Parlant de relire des vieux textes... Pour ce qui est du livre de La Vie Est Une Puck (projet éternel d'un recueil d'articles dé-bloguisés), j'ai moins le temps de travailler là-dessus récemment, mais ça viendra!

Et si vous voulez des vidéos, voici un vidéo d'un de mes préféré de tous les temps, Ulf Samuelsson!



Bon week-end!

mardi 12 octobre 2010

Gagner la Coupe Stanley avec 11 joueurs...




Certains ont trouvé que le move des Devils d'hier d'habiller que 15 joueurs a fait sursauter beaucoup de fans. C'est un peu normal quand on considère qu'on peut aligner plus de joueurs. Selon moi, c'est c'est dans le cas de circonstances aggravantes, les joueurs peuvent faire un peu de temps de glace pour "patcher¨ les trous dans l'alignement. J'aime souvent raconter à cet effet le fait que Jean-Claude Tremblay a déjà joué quelques matchs au complet sur la glace à l'aube des Nordiques de la WHA parce qu'il était non seulement le meilleur mais parce qu'il manquait des joueurs...

Mais une bonne histoire de hockey est la victoire des Leafs de la Coupe Stanley de 1945 avec une équipe composée de pas moins que 11 joueurs en plus le gardien. On était durant la Seconde Guerre mondial et plusieurs jeunes joueurs de hockey fringants ont quitté la mère patrie pour aller se battre contre des nazis en Europe. C'était d'ailleurs le cas d'ailleurs du directeur général, propriétaire et tortionnaire des Leafs Conn Smythe et de son célèbre gardien Turk Broda. Simplement ces deux faits, on peut en déduire que la Guerre coûtait cher aux Leafs, surtout si je vous précise qu'aucune décision ne pouvait être prise sans l'accord de Conn Smythe alors déployé en France...

Les Leafs étaient donc à cette époque tout sauf une équipe favorite pour remporter la Coupe Stanley. Heureusement pour eux, les autres équipes étaient tout autant amputées et les Leafs terminèrent 3e au classement. Ils allaient toutefois avoir à affronter les champions défendants de la Coupe Stanley, champion de la saison régulière et très certainement les favoris pour remporter le bol en argent, les Canadiens de Montréal et sa fameuse Punch Line. Le Canadien avait terminé la saison régulière de 50 matchs avec seulement 8 défaites et un total de 80 points, soit 13 de plus que l'équipe au second rang, les Red Wings de Détroit.


À la surprise générale, la troupe de Hap Day défit le Canadien par la marque de 1-0 lors du premier match, le 20 mars 1945. Plus surprenant encore, c'est une jeune recrue nommée Frank McCool qui empochât le blanchissage. Le surnom de McCool venait d'ailleurs du fait qu'il était tellement stressé qu'il avait des ulcères en jouant. Il devait d'ailleurs boire une immense quantité de lait entre les périodes pour calmer ses ulcères. Néanmoins, la pression gardait McCool dans le coup lors de ce printemps. lors du deuxième match des séries, les Leafs surprirent une seconde fois la foule du Forum en partant avec une victoire de 3-2. Les Leafs remportèrent donc les deux premier match à l'étranger contre le Canadien et ses bruyants fans. Ultimement, les Leafs remportèrent les honneurs en 6 et allaient disputer avec leur alignement de 11 patineurs et un gardien. Ils allaient donc affronter les Red Wings de Detroit en finale dans ce qui allait être une reprise de la légendaire finale de 1942.

Encore une fois, les vus comme faibles Maple Leafs avec leur jeune arme secrète Teeder Kennedy étaient perçus comme ne équipe vaincue d'avance. Les Red Wings avaient d'ailleurs une raison valable de vouloir pulvériser les Leafs. C'est cette même équipe qui trois ans auparavant avait été capable de remonter une série de 0-3 pour aller remporter la Coupe Stanley en 7. C'était donc personnel. Et à la surprise de tout le monde, les Leafs prirent l'avance dans la série 3-0 à l'issue du 3e match. Lors du 4e match, les Red Wings remportèrent les honneurs pour tenter de réellement reverser l'ordre des choses, comme une revanche pure sur ce qui arriva 3 printemps plus tard. Et la chose se fit sentir encore plus lorsque la série fut 3-3 à la sortie du 6e match. Tout était aligné pour que les Leafs goûtent à la revanche très froide des Red Wings sur la glace de l'Olympia de Detroit.

Malheureusement pour les Red Wings et sa foule en furie, ça ne s'est pas déroulé de cette manière. D'ailleurs, ce fut le premier match dans lequel Hap Day ne fit pas jouer 11 joueurs, ajoutant une troisième ligne à son attaque. Ce match très tendu était 0-0 encore en troisième période quand une première douche froide s'abattit sur les Red Wings quand Mel Hill inscrit le premier but. La marque fut égalisé quelques minutes plus tard par un dénommé Murray Armstrong qui se faufila entre les défenseurs et déjoua McCool. Le match était donc nul avec quelques minutes à jouer quand le grand Babe Pratt, gagnant l'année précédente du Hart déjoua le jeune Harry Lumley pour porter la marque à 2-1. C'est avec ce pointage que le match se termina...

Pas de revanche, les Maple Leafs n'allaient pas être humiliés comme ils l'avaient fait 3 ans plus tôt aux Red Wings. Ils remportèrent la Coupe Stanley contre tout attente en alignant 11 joueurs dans la plupart des matchs. Ce championnat fut le premier de quatre en 5 ans...

Frank "Ulcer" McCool remporta le trophée Calder en tant que recrue de l'année. L'année suivante il joua une vingtaine de matchs avant de prendre définitivement sa retraite à l'âge de 28 ans... Il mourut en 1973... D'un ulcère d'estomac... Heh...

À noter que Frank Selke à l'époque était l'assistant de Conn Smythe et entre parenthèses après son nom sur la Coupe Stanley on retrouve le diminutif d'"Assistant Manager", Ass Man...



Joke pas drôle...


Roman Hammer Lick est de retour demain...

Sérieusement, une fille que je connais veut se partir un groupe industriel avec ce nom (Roman Hammer Lick), j'ai offert de produire le premier opus...

lundi 11 octobre 2010

Carte recherchée : Mike Antonovich




Je me suis donné un défi ce matin, parler d'un joueur des Fighting Saints du Minnesota de la WHA. En fouillant sur les internets, je suis tombé sur cette carte de 1974-75 O-Pee-Chee WHA de Mike Antonovich. Remarquez le joli pinch doux et les cheveux de pwell dix ans avant que ce look ne soit celui des fans de Metallica et de pantalons de jogging...

L'histoire de Mike Antonovich est assez intéressante. Il est né en 1953 à Calumet au Minnesota. Il a joué son hockey universitaire avec les Gophers de l'University of Minnesota sous les ordres de Glen Sonmore et Herb Brooks, le célèbre entraîneur qui a fait porter une moumoute à Kurt Russel. À cet époque, les joueurs américains n'était pas légions dans la NHL et les nouvelles équipes de la NHL aux États-Unis faisaient parfois des essais avec des joueurs locaux afin de mousser l'intérêt de la population envers le hockey de la NHL. Le Minnesota est en soi un des grands berceau du hockey en Amérique du Nord, ce qui faisait en sorte que les jeunes et pas très bons North Stars avaient un cour arrière remplie de joyaux bruts. Mike Antonovich était un d'eux. Un des piliers des Gophers, les North Stars pensèrent en faire un petit héros local et le repêchèrent en 9e ronde en 1971.
Mais après ses études, Antonovich décida de poursuivre avec une autre équipe locale, les jeunes Fighting Saints du Minnesota de la WHA. En évoluant avec les Fighting Saints, Antonovich allait pouvoir arriver à jouer de manière plus régulière qu'avec les Stars. En effet, les Fighting Saints ont innové en se construisant, pour le meilleur et pour le pire, principalement avec des joueurs locaux, ce qui faisait en sorte qu'Antonovich, l'as des Gophers allait être à l'avant plan avec cette équipe. Antonovich fut donc l'un des principaux joueurs à faire parti de la campagne publicitaire des Fighting Saints. Cette équipe qui comptait 11 joueurs américains et aucune de ces fameuses vedettes signées à gros prix à la formation de la ligue réussit tant bien que mal à se qualifier pour les séries éliminatoires lors de la première saison de la WHA. Sachez que les Nordiques ne s'étaient pas qualifiées... L'équipe semblait donc avoir le vent dans les voiles...

Les Fighting Saints du Minnesota surent quand même bien tirer leur gros bout du bâton lors des trois premières saison de la WHA, atteignant le second tour des séries lors des deux saisons suivante. Pour sa part, Mike Antonovich connut de bonnes saisons, récoltant une cinquantaine de points à chaque saison. Les Fighting Saints développèrent un style notamment très violent. Les frères Carlson, surtout Jack ont porté les couleurs des Saints ainsi que le légendaire Bill Goldthorpe, celui qui inspira le personnage d'Ogie Oglethorpe. Mais après trois saison, l'équipe ne put financièrement suivre les dépense exorbitantes de la WHA, notamment le fait de voyager de Québec à San Diego, et compétitionner avec les North Stars de la NHL et les Gophers de l'University of Minnesota, multi-champions de la NCAA, dans ce marché local. Lors de la quatrième saison de l'équipe, après le 59e match de la saison, le 25 février 1976 contre les Mariners de San Diego, les Fighting Saints suspendirent leur activités. La même saison, la franchise des Spurs de Denver/Civics d'Ottawa cessèrent leurs activités plus tôt dans la saison.

Alors que son équipe disparut, Antonovich se joigna aux North Stars de la NHL, continuant ainsi sa carrière toujours au Minnesota.

La saison suivante, la saison 1976-77, l'arrivée des Barons de Cleveland fit en sorte de chasser la franchise hors de Cleveland les Crusaders de la WHA. Les Crusaders prirent ainsi le chemin de St-Paul pour faire revivre les Fighting Saints du Minnesota. La nouvelle équipe avait toutefois des couleurs différente, au lieu du mauve et jaune, ils étaient dorénavant en rouge et jaune tout en conservant leur logo. Mike Antonovich qui n'avait pas fait très grosse impression avec les North Stars, se joignit à nouveau aux Fighting Saints. Malheureusement, des problèmes financiers allaient demeurer avec le nom de l'équipe qui encore une fois suspendirent leur activités en plein milieu de la saison, après 42 matchs.

Cette fois, Mike Antonovich, pour la première fois de sa carrière, décida d'aller continuer sa carrière ailleurs qu'au Minnesota.Il se joint aux Oilers d'Edmonton pour quelques match avant d'atterir à Hartford pour terminer la saison avec les Whalers de la Nouvelle-Angleterre. Antonovich demeura durant les saisons suivantes avec les Whalers, en connaissant quelques passages dans les mineures ici et là et fit parti de l'équipe quand les Whalers devinrent les Whalers de Hartford pour entrer dans la NHL. En passant, j'ai eu ma réponse au pourquoi les Whalers sont passé de New England à Hartford à leur entrée dans la NHL. Ce sont les Bruins de Boston qui mirent un veto sur le nom New England sous prétexte qu'il portait à confusion. Si vous ne le saviez pas, les Whalers jouaient leur matchs au Garden de Boston au début et étaient une équipe faite pour compétitionner les Bruins dans leur marché... Si les Whalers avaient fait leur entrée en tant que New England Whalers, ilest fort à parier qu'ils auraient fait un déménagement plus près de la région de Boston et qu'ils seraient peut-être toujours dans la NHL. Ironiquement, de nos jours, on retrouve des objets à l'effigie des Whalers dans le magasin des Bruins au TD Banknorth de Boston...

Donc Mike Antonovich revint dans la NHL avec les Whalers de Hartford, mais il faisait plus parti des clubs écoles de cette équipe, jouant régulièrement avec les Indians de Springfield. En 1979-80, il ne porta qu'à 5 reprises l e chandail des Whalers. En 1981, Antonovich revint avec l'équipe qui l'avait repêché dix ans plus tôt, les North Stars du Minnesota. Malheureusement, il ne porta le N qu'à quelques reprises, jouant notamment avec les South Stars de Nashville de la CHL avec qui il aligna 106 points en 80 matchs. L'année suivante, il se joint à l'organisation des Devils du New Jersey mais ne put encore une fois retranscrire dans la NHL ce qu'il pouvait accomplir dans les mineurs... Il prit sa retraite officiellement après la saison 1983-84 en évoluant avec les Devils sans trop d'explosions.

Il récolta en tout 370 en 486 matchs dans la WHA et 25 points en 87 matchs dans la NHL.

Personne en très grande forme physique, Antonovich fit quelques apparitions durant les années 90. Sa dernière apparition fut avec les Mallards de Quad City de la Colonial Hockey League, la ligue qui allait devenir la International Hockey League actuelle... Il fut également assistant entraîneur des Moose du Minnesota durant la seule saison de l'équipe, devenant les Moose du Manitoba la saison suivante. Il fut également l'assistant entraîneur des Roadrunner de Phoenix de l'IHL durant une saison, en 1996-97...

Il 1997, il se joignit à l'équipe de dépisteur des Blues de St-Louis, poste qu'il occupe toujours...

Avec ses 5" 6', il était à son époque le joueur le plus petit de la NHL...