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lundi 31 octobre 2011

Le lien entre les Varsity Blues de Toronto et les Maple Leafs




Sur la photo ci-dessus, le joueur à droite joue pour les Varsity Blues de la University of Toronto. Cette équipe affrontera les Redmen de McGill vendredi soir à 19h au McConnell Arena. Vous ne remarquez pas que l'uniforme de cette équipe vous fait penser à une autre équipe de Toronto?

Ce n'est pas un hasard...

Les Varsity Blues de Toronto sont une des plus vieilles équipes de hockey au monde. Ils furent fondés en 1891. À titre comparatif, les Redmen furent fondés en 1877 et forment la plus vieille équipe toujours active. Il s'agit donc d'une très vieille équipe qui a une longue tradition. L'équipe a d'ailleurs représenté le Canada aux Olympiques de 1928, remportant l'or. Considérée comme étant une équipe senior durant les années 20, l'équipe a remporté la Coupe Allan, trophée remis à la meilleure équipe senior au Canada, en 1921 et 1927.

Et pour la connexion avec les Maple Leafs...

Au début des années 1910, un jeune homme nommé Conn Smythe, alors étudiant en ingénierie, s'aligna avec l'équipe à la position de centre... Il aida l'équipe à se rendre à la finale de la Ontario Hockey Association en 1914 et à remporter le championnat l'année suivante. En 1915 d'ailleurs, l'entraîneur de l'équipe adverse, les Union Jacks de Berlin (ville qui sera renommée Kitchener) fut nul autre que Frank J. Selke, son futur adjoint. Quelque temps après avoir remporté ce championnat de 1915, Conn Smythe s'enrôla pour l'armée afin de se battre sous les drapeaux...

Au début des années 1920, Smythe termina ses études à University of Toronto où il put notamment toucher pour la première fois au métier de coach... Vous connaissez peut-être la suite... Mais pour résumer, à la fin des années 1920, Smythe se porta acquéreur des St.Pats de Toronto. Il renomma ainsi les St.-Pats Maple Leafs, voulant donner un nom plus canadien que celui de l'autre équipe qui sonnait plus irlandais et catholique... C'est alors que désirant changer les couleurs vertes de l'équipe, il décida d'utiliser le bleu et blanc de son alma mater.

C'est donc la raison pourquoi les Maple Leafs et les Varsity Blues ont les mêmes couleurs...

À noter également que Conn Smythe possédait une compagnie de gravier et de sable dont les camions avaient les mêmes couleurs...

Donc les Varsity Blues de University of Toronto seront au McConnell Arena vendredi pour affronter les Redmen... Je risque d'y être...

L'autre Michel Bergeron








Nous connaissons tous Michel Bergeron, l’ancien entraîneur des Nordiques et des Rangers, toujours omniprésent dans les médias sportifs, plus de vingt ans après la fin de sa carrière derrière le banc.

Ce Michel Bergeron n’a toutefois jamais joué dans la Ligue Nationale. Il y en a un qui y est parvenu, mais ce n’est pas le même. Celui-ci est natif de Chicoutimi et a joué son hockey junior avec les Éperviers de Sorel de 1971 à 1974 (donc avant que l’autre ne devienne entraîneur des Draveurs de Trois-Rivières).

À sa dernière année junior, il avait accumulé des statistiques offensives impressionnantes, avec une fiche de 62-81-143. Pourtant, ça ne lui valut que le quatrième rang des meilleurs compteurs de l’équipe, puisque Pierre Larouche, Michel Déziel et Jacques Cossette avaient accumulé plus de 200 points chacun (voir texte du 12 septembre 2009). Pierre Mondou n’était pas très loin derrière avec sa fiche de 62-57-119 (texte du 20 septembre 2009).

Sa fiche lui vaudra d’être repêché au 63e rang (4 rangs derrière Harold Snepsts, texte du 6 octobre 2009) en 1974 par les Red Wings de Détroit, équipe médiocre des années 1970.

Après un bref stage dans la AHL, il accèdera au club dès février 1975. La saison suivante, il manquera 32 buts (en plus d’ajouter 27 passes), ce qui constituait à l’époque un record d’équipe pour une recrue. Néanmoins, ceci n’empêchera pas l’équipe de rater les séries pour une dixième fois en onze ans. Ses compagnons de trio étaient principalement Dennis Hextall (le fils de Bryan, le frère de Bryan Jr. et l’oncle de Ron, voir texte du 14 janvier 2009) et Nick Libett.




L’année suivante, il comptera 21 buts et amassera 12 passes avec une équipe particulièrement mauvaise. Détroit se contentera de 41 points, malgré la présence de la légende des Red Wings, Alex Delvecchio, derrière le banc pour une partie de la saison.

C’est au cours de l’année suivante, en 1977-78, qu’il pourra finalement jouer pour une équipe gagnante, en étant échangé aux Islanders contre André St-Laurent. Il ne jouera toutefois que 28 matchs au total, étant ralenti par une blessure. Il ne participera pas aux séries. Ironiquement, il s’agit d’une des rares saisons de cette période où les Red Wings accéderont aux séries éliminatoires.





Son séjour avec une équipe gagnante ne durera pas longtemps. Il sera échangé pour la saison 1978-79 aux Capitals de Washington, une autre équipe constamment mauvaise des années 1970, contre un deuxième choix au repêchage qui deviendra Tomas Jonsson.

Il signera en 1979 avec Montréal, mais il ne s’alignera jamais avec le grand club, passant du temps avec les Voyageurs de la Nouvelle-Écosse de la AHL. Il se dirigera ensuite vers la IHL, où il jouera avec Milwaukee et Kalamazoo jusqu’en 1982.

Sa fiche totale dans la LNH est de 80-58-138 en 229 matchs.

Sources: legendsofhockey.net, hockeydraftcentral.com, hockeydb.com

samedi 29 octobre 2011

La réponse de KeithActon sur le joueur le plus laid...

Hier, j'ai osé traiter Mike Ricci de plus laid joueur de tous les temps... Qu'à cela ne tienne, Benoît AKA KeithActon m'a envoyé un courriel pour me contredire :

Salut Martin,

Pour faire suite à ton billet d'aujourd'hui, si tu trouves que Mike Ricci est le joueur le plus laid de l'histoire de la LNH, personnellement, je vote pour ce gars-là.

(...)

Salut, Benoit (keithacton)



Je ne sais pas si vous avez d'autres recommandations...

vendredi 28 octobre 2011

Des cartes Kraft Dinner 1991

Voici plusieurs cartes tirées de la collection de cartes que mon ami Simon m'a donnée l'an dernier. C'est donc lui dans sa jeunesse qui a sélectionné les cartes sur les boîtes de Kraft Dinner, c'est pourquoi il y a beaucoup de Nordiques, et c'est lui qui les a coupées...

Le design est assez moche, on dirait une version ordinaire des bonnes vieilles cartes Vachon...

Ça donne ça :

#41 - Joe Sakic
J'ai pas grand chose à dire sur cette carte outre le fait que tout bon fan des Nordiques devait prendre cette carte d'une manière prioritaire...





#55 - Owen Nolan
Qu'il était cool Owen Nolan dans ses bonnes années avec les Nordiques. Pas que je l'aurais prit premier au total dans un repêchage, devant Jaromir Jagr, Martin Brodeur ou bien sûr, Turner Stevenson, mais quel joueur...




#4 - Mats Sundin
Étant un fan inconditionnel du Canadien, je n'ai connu la Mats Sundin-mania que par les maudits fatiguants qui prenaient pour les Nordiques. Mais force est d'admettre que Sundin avec les Nordiques était tout un joueur. Je me demande même encore pourquoi ils l'ont échangé contre Wendell Clark à l'époque. Imaginez si Sundin avait été un joueur de l'Avalanche...






#27 - Mike Gartner
Ahhhh... Mike Gartner... Remarquez le très ordinaire chandail "vintage" des Rangers pour la saison 1991-92, saison du 75e anniversaire de la NHL... C'est certain que quand l'équipe n'a jamais vraiment changé de chandail durant son histoire c'est difficile de faire un chandail "vintage", mais quand le lettrage et le col sont les seuls changements, c'est pas mal ordinaire... Remarquez aussi la pub de Provigo sur la bande du Forum... J'aime bien aussi le mec qui a un chandail rouge qui fait dos au jeu... Remarquez aussi la personne chauve...





#2 - Mark Recchi
Mark Recchi lors de la seconde conquête des Penguins, celle où il fut échangé aux Flyers contre Rick Tocchet... Remarquez qu'il y a une faute de frappe à l'arrière. On sait qu'il a joué longtemps, mais de là à dire qu'il fut repêché en 1982...



#52 - Mike Ricci
Tiens, le joueur le plus laid de l'histoire de la NHL... Mais sur cette carte, c'est plus Guy Carbonneau qui fait le show avec sa langue sortie... Même si Ricci fait assez laid avec ses dents serrées, c'est rien comparé à Carbo...



#29 - Shayne Corson
Oh yeah! Shayne Corson avec un chandail vintage. Si celui des Rangers était ordinaire, celui du Canadien l'était tout autant... Col blanc et logo sur la manche... Il faut dire que c'était les premiers chandails vintages, c'est normal qu'il y en ait eu des un peu moins réussis que d'autres...





#3 - Jaromir Jagr
Jaromir dans sa prime jeunesse, tout en joues rouges et en cheveux longs...





#31 - Craig Janney
Craig Janney fut certainement un des joueurs les plus sous-estimés de cette époque. Parmi les chandails vintage de 1991-92, celui des Bruins est un des plus réussis. Il représente le chandail que portait l'équipe dans les années 30, dans les grosses années d'Eddie Shore.



mardi 25 octobre 2011

Pour ou contre, le chandail des Carabins de hockey féminin


Comme vous le savez probablement, je suis un gros fans de l'équipe de football des Carabins de l'Université de Montréal dont je rate rarement un match local. Tout ça pour dire ici que j'aime bien le look de l'équipe. Je trouve splendide le logo et l'uniforme de l'équipe... Le logo en particulier, est pas mal plus design que les logo des autres équipes sportives universitaire du Québec. Je me suis déjà demandé qu'est-ce que ça ferait sur un chandail de hockey... C'était oublier comme un tata que l'UdeM a une équipe de hockey féminin qui porte le même nom et le même logo...

Ça donne à peu près ceci :

Ce chandail blanc aux aires de Rangers de New York n'est pas si pire. Je n'aime pas tellement le numéro à l'avant, mais on peut faire avec. Il est souvent rare d'avoir des beaux chandails blanc alors disons que celui-ci est bien...




C'est le chandail de couleur qui est un problème...


Premièrement, je ne sais pas si c'est un effet de caméra, mais le bleu semble plus mauve, donc on a pas droit au bleu vif que l'équipe de foot ball, mais si c'était juste ça... Qu'est-ce que c'est que ce petit carré avec un rayé de style Sags? C'est absolument laid, mais même sans cela, le mal serait fait... Je n'aime pas le trop de noir sur les bras, ce genre de ligne qui délimite les épaules et le numéro en avant qui est vraiment de trop... Comme l'uniforme des Carabins au football est tout de bleu, je trouve qu'il y a non seulement trop de noir, mais j'aimerais voir les pantalons en bleu. Il faudrait ne serait-ce qu'en laissant une grosse barre blanche dans le bas du chandail pour délimiter le chandail et les pantalons... Mais ça c'est peut-être trop demander... Et finalement, je ne mettrais pas de noir sur les bas...

Bref, y'a trop de noir et de patentes...

Bref le blanc est beau mais le bleu est laid...

samedi 22 octobre 2011

Des Pogs de hockey...

Voici des Pogs de hockey. Je ne veut pas trop vous dire comment ça se fait que j'ai des pogs de hockey, mais vous vous doutez bien que ce n'est pas trop de mon âge. En fait, à l'époque, au milieu de mon adolescence, j'ai eu un petit regain d'intérêt pour les cartes de hockey qui a dû durer le temps de le dire et ces choses m'ont intéressé. Disons pour ne pas dire que je les subtilisées, que je n'ai pas payé pour, m'acheter des disque de hardcore étant plus intéressant quand on a 15-16 ans que s'acheter des Pogs...

Mais la chose est cool. Si vous vous rappelez bien, Pogs était un jeu un peu débile où les jeunes faisaient des piles de ce machin et essayaient de faire tomber ces dites piles en lançant un "slammer" en plastique... (Corrigez moi si je me trompe.) J'ai des cousins qui ont joué à ça un bout, mais ça n'a bien sûr pas duré... Mais les Pogs étaient de différents designs et ils ont fait des Pogs de hockey. Quand la chose a été lancée, dans les guides de cartes de hockey, la valeur était assez considérable, presque plus que les O-Pee-Chee de la première année à leur sortie. Je crois que les "slammers" étaient aux logos des équipes et qu'ils valaient cher...

Voici donc des Pogs de hockey. Je crois que mon préféré est celui de Christian Ruutu dans l'uniforme des Blackhawks. J'aimais bien ce joueur au casque Koho qui jouait avec les Sabres... Les autres sont assez ordinaires selon moi...



vendredi 21 octobre 2011

Vendredis Contributions #2 : Larry Carrière

(Voici la deuxième contribution du vendredi. Au deux semaine, je vais essayer de poster une contribution des lecteurs. Cette semaine, Mathieu Gravel m'a fait parvenir un texte et des cartes de nul autre que Larry Carrière. Je vous invite à faire comme lui et de m'envoyer des textes et/ou des scans de cartes pour les vendredis Contributions. Je le remercie bien sûr de m'avoir fait parvenir sa contribution.)


La Carrière de Larry Carrière

J'ai ramassé cette carte lors d'un voyage à Québec vers l'âge de 10 ans. J'étais chez un de mes oncles et il m'a offert de prendre quelques cartes de sa collection. J'ai pris plusieurs vielles cartes, surtout des Oilers des années 80 et autres cartes du Canadien. Pour une raison que j'ignore, j'ai aussi pris cette carte très particulière de Larry Carriere O-Pee-Chee 1978 et elle m'a toujours fascinée depuis ce temps.

Combien de fois avez-vous vu une carte avec la mention "Retired" dessus? Mais en plus de ça, il n'a même pas eu droit à une photo avec l'uniforme de sa dernière équipe, les Sabres. Lorsqu'on regarde ses statistiques, on comprend un peu pourquoi car il n'avait joué que 9 parties avec les Sabres la saison précédente avant de prendre sa "retraite". Son parcours dans la LNH m'a donc intéressé et voici donc un petit compte-rendu du "Faucon".

Larry Carriere ou Lawrence Robert Carriere de son vrai nom, est né le 30 janvier 1952 à Montréal. Il est un des rares joueurs de l'époque ayant gradué à la LNH à partir des rangs universitaires Canadiens. Après seulement une demie-saison avec les Maple Leafs de Verdun de la Ligue Junior de Hockey du Québec, il décida de s'inscrire à l'Université Loyola de Montréal. Le Loyola College était un collège Jésuite qui exista de 1896 à 1974, étant depuis incorporée à l'université Concordia. Larry Carriere y joua de 68 à 72, tout en étudiant en administration.

Les Sabres, après 2 ans d'existence décidèrent lors du repêchage de 1972 de se renflouer en défense. Avec leur premier choix, il repêchèrent le défenseur Jim Schoenfeld (le même qui plus tard passera à l'histoire en tant qu'entraineur à la suite de l'incident du "doughnout" http://www.youtube.com/watch?v=XXpcb5aTnPk )

Avec leur deuxième choix, les Sabres sélectionnèrent Larry au 25ème rang. Ni lui ni Schoenfeld pensèrent qu'ils allaient faire l'équipe à leur premier camp d’entraînement mais le directeur général Punch Imlach décida de les garder tout les deux, tout en sortant le bon vieux Tim Horton de la retraite à l'âge de 42 ans afin de lui donner le mandat de prendre les 2 jeunes défenseurs sous son aile et de cimenter la défensive de Buffalo. Horton fût le mentor de Carriere lors de ses deux premières saisons avant de décéder lors d'un accident de voiture en février 1974.

Carriere commença la saison 72-73 avec les Sabres mais fût victime d'une commotion cérébrale à la fin novembre, ce qui le mit hors de combat pour plusieurs matchs. Les Sabres décidèrent de l'envoyer dans la ligue américaine avec les Swords de Cincinnati. Il y resta jusqu'en mars, jouant 30 matchs pour les Swords. Il resta ensuite avec l'équipe jusqu'en séries, alors que les Sabres perdirent leurs premières séries 4 à 2 contre Montréal. Il passa les 2 saisons suivantes avec Buffalo, aidant même l'équipe à aller en finale de la coupe Stanley en 74-75, perdant la série contre les Flyers de Philadelphie qui remportèrent leur deuxième coupe de suite. Lors de ces 3 premières saisons, Carriere ne fût pas aussi spectaculaire en attaque que son coéquipier Schoenfeld mais était reconnu pour son excellent jeu défensif et son agressivité.

Dans l'entre saison à la suite de la participation à la finale, les Sabres perdirent un de leurs piliers en attaque, Rick Dudley, qui signa avec les Stingers de Cincinnatti de la WHA. Pour combler son départ, Imlach décida de prendre un risque en faisant un échange avec les Flames d'Atlanta. Ils échangèrent Carriere ainsi que leur premier choix en 76 et une somme d'argent en échange du flop Jacques Richard. Larry fût déçu de quitter Buffalo mais Imlach lui aurait apparemment juré que si l'occasion se présentait, il rapatrierait Carrière à Buffalo.

Il joua une saison complète avec les Flames et fut échangé la saison suivante aux Canucks de Vancouver après 25 matchs. Il termina la saison avec les Canucks mais lors de la saison 77-78, il dût faire ses valises à plusieurs reprises. Il commença la saison en jouant 7 matchs avec les Canucks qui ensuite le renvoyèrent aux Oilers de Tulsa de la CHL où il jouera seulement 6 matchs. Les Canucks l'échangèrent aux Kings de Los Angeles qui ne le firent jouer que 2 matchs avant de l'envoyer à leur équipe mineure de la AHL, les Indians de Springfield où il joua 40 matchs.

Entretemps, voyant que sa "carrière" tournait en rond, Carriere eu une opportunité d'emploi administratif à Toronto et il demanda aux Kings de le libérer. Ils acceptèrent sa demande et le placèrent au ballotage à sa demande afin de compléter le processus de retraite. Punch Imlach, voulant honorer sa promesse, réclama Carriere au ballottage, qui accepta de reporter sa retraite et de se rapporter aux Sabres. Apparemment que les Kings aurait porté plainte à la ligue mais aucune sanction n'eut lieu. Larry termina donc sa saison 77-78 mouvementée avec sa première équipe, les Sabres, où il joua les 9 derniers matchs de la saison. Il officialisa ensuite sa retraite à la conclusion de la saison.

Il travailla ensuite pour Molson Breweries à Toronto et lors du printemps de 1980, il reçût un appel de Punch Imlach (qui d'autre?) maintenant à nouveau GM des Maples Leafs de Toronto qui voulait renforcer sa ligne bleue en vue des séries. Carriere accepta l'offre de son vieil ami et joua les 2 derniers matchs de la saison ainsi que 2 des 3 matchs éliminatoires des Leafs, qui furent éliminés par Minnesota. Il se retira à nouveau par la suite à l'âge de 27 ans. Il aura joué 367 matchs dans la ligue, récoltant 16 buts, 74 passes pour 90 points et 462 minutes de pénalités.

En 1983, il fût employé par les Sabres comme recruteur pour la province du Québec pendant 8 ans et par la suite fur promu directeur du développement des joueurs et assistant au GM jusqu'en 2004. Il redevint recruteur à la suite du lock-out pour les Capitals de Washington et est depuis 2 ans assistant au GM pour le Canadien.

C'était donc la carrière de Carriere, surnommé "le Faucon". Je crois que c'est à cause de son nez.


jeudi 20 octobre 2011

Trêve de hockey #59 : Une carte Pro Set recrue de Bill Belichick

Voici une carte recrue du célèbre coach des Patriots lors de sa première saison à la barre d'une équipe de la NFL. Malheureusement pour lui, il a fait ses débuts avec les toujours mauvais Browns de Cleveland. Il est devenu entraîneur des Browns après la victoire des Giants au Super Bowl XXV en 1991 alors qu'il était le coordonnateur à la défense. Il demeura avec les Browns jusqu'à son départ en 1996 pour aller avec les Patriots où il fut assistant entraîneur durant une saison avant de passer quelques saisons avec les Jets de New York...

C'est en 2000 qu'il devint l'entraîneur de Patriots qu'il dirige encore de nos jours... Il a remporté trois fois le Super Bowl à la barre de l'équipe...

Mais il a un superbe blouson des Browns sur cette carte :


On voit à l'arrière que ça a l'air difficile d'entraîner les Browns...


mercredi 19 octobre 2011

La naissance des Blues




Comme on l’a vu dans le texte du 19 août 2011, la LNH a mis beaucoup plus de temps que les autres ligues à procéder à une expansion, elle qui était déjà au départ plus petite que les autres. Au moment où elle se décide finalement (pour la saison 1967-68), il devait donc y avoir une multitude de sites potentiels, qui ont dû être étudiés selon des critères poussés, pour finalement en arriver au choix final, n’est-ce pas? En fait, pas vraiment. Il y avait parmi les gagnantes une ville qui avait comme principal argument un vieux site défraîchi pour une exposition agricole : St-Louis.

En 1947, Arthur Wirtz et James D. Norris (fils de James E. Norris, longtemps propriétaire des Red Wings) avaient acheté le St.Louis Arena. Il s’agissait d’un immeuble bâti en 1929.

En 1966, Wirtz et Norris le possédaient toujours, mais il était dans une condition moins que passable et ils cherchaient à s’en départir. En tant que propriétaires des Black Hawks, ils ont donc eu l’idée d’utiliser l’expansion pour y parvenir. Cinq des six franchises avaient déjà été accordées, et la sixième semblait se diriger vers Baltimore. Toutefois, Wirtz et Norris ont plutôt mis de l’avant (et obtenu) que la sixième équipe soit à St-Louis. Personne n’avait fait d’application pour cette ville, mais ce n’était qu'un détail…

Un groupe de dix investisseurs ayant à leur tête Sidney Salomon Jr. et son fils Sid Salomon III ont finalement obtenu la franchise. Pour y parvenir, ils ont dû obtenir l’appui de Wirtz pour le frais d’application de 10 000$ et le frais d’expansion de 2 millions $. En échange, ils s’engageaient à acheter le St.Louis Arena de Wirtz et Norris pour 4 millions $. De plus, pour rendre la « vieille grange » (the « old barn ») potable pour du hockey (avec 14 200 places), le groupe a dû y investir un autre 2 millions $.

Les Salomon se sont malgré tout montrés comme des propriétaires impliqués et compétents (au début du moins). Ils ont d’abord embauché Lynn Patrick (le fils de Lester et le père de Craig), comme directeur-gérant, qui a à son tour engagé un jeune entraîneur prometteur de l’organisation des Canadiens, Scotty Bowman. À cette période, les Blues avaient aussi recruté un groupe de bons vétérans comme Glenn Hall, Jacques Plante et Doug Harvey.


Au début, St-Louis était plutôt froide envers ses Blues (assistance moyenne de 8 900 pour la première année), mais ils se sont rapidement distingués parmi les équipes d’expansion. Comme la ligue était divisée en deux divisions (l’est, qui comprenait les « Original Six » et l’ouest, qui comprenait les équipes d’expansion), le format des séries permit aux Blues d’atteindre la finale à leurs trois premières années (qu’ils perdirent les trois fois 4-0, contre Montréal deux fois et Boston une fois). Ils attirèrent donc beaucoup plus l’attention et l’assistance aux matchs augmenta substantiellement, justifiant même l’augmentation de la capacité de l’aréna à 18 000 (au coût additionnel de 5 millions $). De 1968-69 à 1974-75, les Blues remplirent leur aréna à pleine capacité.

De plus, les Salomon se gagnèrent la réputation à travers la ligue de « gâter » leurs joueurs avec de bons salaires, des cadeaux et des repas au restaurant lors de voyages sur la route. Les joueurs s’en réjouirent. Les autres équipes, moins.

Les choses se sont toutefois dégradées par la suite, et l’aréna en était (en partie) responsable. Il y avait bien sûr les montants considérables qui y avaient été investis. Mais malgré tout, l’aréna n’était toujours pas pleinement fonctionnel (il n’y avait pas d’air climatisé) et il ne pouvait être utilisé que sept mois par année. L’âge de l’immeuble rendait également son coût d’entretien plus élevé.

Par ailleurs, il subissait également une compétition intense (déloyale selon les Salomon) du Kiel Auditorium (un autre aréna, détenue par la ville) pour l’obtention de spectacles et de conventions. De plus, les taxes payées à la ville étaient plus élevées que ce que les autres équipes payaient. Finalement, les Salomon refusaient systématiquement de modifier le calendrier des Blues pour accommoder des cirques ou des spectacles, avec comme résultat que l’utilisation du St.Louis Arena était une des plus faibles en Amérique.

C’est pourquoi que, même si les opérations hockey étaient rentables, lorsqu’on y ajoutait l’aréna, ça ne tenait plus la route.

L’entreprise reliée au monde des assurances des Salomon aurait aussi connu certaines difficultés à ce moment, ce qui n’arrangeait évidemment rien.

Sur la glace, ça n’allait guère mieux. Sid III se plaisait bien avec son équipe de hockey et se mit à se mêler de plus en plus des opérations hockey. Entre le départ de Bowman pour cause de « différent avec le propriétaire » en 1971 et la fin du règne des Salomon en 1977, il y eut six directeurs-gérants et onze changements d’entraîneurs. Même Al Arbour (leur ex-capitaine et futur gagnant de quatre Coupes Stanley à la tête des Islanders) ne faisait pas l’affaire. Il y avait donc beaucoup de contrats à honorer pour des gens qui avaient quitté, auxquels on ajoutait des contrats à paiements différés pour d’anciens joueurs.


Les résultats sur la glace allèrent donc en déclinant. Dans ce contexte, la menace de déménager le club faite d’abord en janvier 1976 eut l’effet d’une douche froide. Les foules se mirent donc à diminuer rapidement.

En janvier 1977, plusieurs employés furent congédiés, incluant le vice-président senior Lynn Patrick, pour s’assurer que l’équipe puisse toujours honorer sa masse salariale.

Les deux Salomon furent aussi malades (crise cardiaque pour le père, maladie de Hodgkin pour le fils). Il y eut de longues négociations avec différents acheteurs et les nombreux créanciers (incluant bien sûr l’hypothèque sur l’aréna). Finalement, par pur esprit civique, à la dernière seconde et parce qu’ils étaient convaincus qu’il n’y avait pas d’autres solutions, c’est finalement Ralston-Purina, l’entreprise de nourriture pour animaux qui avait son siège social à St-Louis, qui acheta l’équipe et l’aréna pour 8,8 millions $.

Comme on a pu le voir dans le texte du 23 juin 2011, le résultat n’a guère été mieux.

Aussitôt la transaction conclue, les Salomon quittèrent la ville pour la Floride. Sidney Jr. mourut d’une autre crise cardiaque en 1986 à l’âge de 76 ans. De son côté, Sid III mourut du cancer en 1988, à l’âge de 51 ans.

Sources : “The Rise and Fall of the Salomons (Part I, II & III)” de Jeff Fahrenkrog (stlouisgametime.com)

lundi 17 octobre 2011

Trêve de hockey #58 - Sam Berger




Avocat de formation, Sam Berger avait toujours été un fan de football. À partir de 1930, alors âgé de 30 ans, il devient impliqué avec l’équipe de sa ville, les Rough Riders d’Ottawa. Au fil des années, il occupe les postes de conseiller juridique, puis président et finalement propriétaire. Pendant les neuf ans qu’il a été président, l’équipe s’est rendue sept fois à la finale de la Coupe Grey, la remportant quatre fois.

Pendant cette période, il a également été candidat à la mairie d’Ottawa en 1960 et 1962, mais sans succès.

En 1969, les Alouettes sont à la dérive sur le terrain depuis quelques années. C’est à ce moment que Berger vend les Rough Riders et donne l’argent reçu de la vente à des œuvres de charité. Il achète alors les Alouettes de Joe Atwell pour 1,2 million $ et entreprend de les reconstruire.

Après la période glorieuse des années 1950 et la période noire des années 1960, l’histoire des Alouettes entreprend un nouveau chapitre. Dès 1970, la Coupe Grey retourne à Montréal, un baume pour la population qui vient de passer à travers la Crise d’octobre. D’autres Coupes Grey suivront en 1974 et 1977, en plus d’autres matchs de finale en 1975, 1978 et 1979.

À noter que pendant cet intervalle, Sam Berger a également été propriétaire de l’Olympique de Montréal, la première équipe de la NASL à Montréal (et donc précurseur du Manic, voir texte du 26 juillet 2011) de 1971 à 1973.

Après avoir assez rapidement constaté que l’Autostade était un endroit venteux et peu accessible (texte du 24 mars 2010) et donc un boulet pour l’organisation, il a tenté un retour infructueux au Stade Molson en 1972. C’est finalement en 1976 que les Alouettes quitteront définitivement l’Autostade, déménageront au tout nouveau Stade Olympique et y attireront des foules considérables. En saison régulière, ils totaliseront une assistance moyenne de 59 525 personnes en 1977 et 54 494 personnes en 1978.

La période de Sam Berger à la tête des Alouettes peut donc certainement être considérée comme une des plus fructueuses de leur histoire, autant sur le terrain que dans les estrades. Toutefois, vers la fin, il y eut quelques critiques quant à la gestion serrée de certains postes de dépenses et des joueurs se plaindront des salaires qui leur avaient été consentis.

En 1981, maintenant âgé de 81 ans, il vend l’équipe à Nelson Skalbania (voir texte du 3 septembre 2011), une personne à la personnalité beaucoup plus flamboyante et qui lui, ne regardait pas à la dépense… et qui mènera l’équipe à la faillite.

Il est décédé en 1992, à l’âge de 92 ans.

Il est le père de David Berger, qui a été député libéral fédéral de Laurier de 1979 à 1988 et de St-Henri-Westmount de 1988 à 1994. Pendant cette période, il a aussi été secrétaire parlementaire. Il a ensuite été nommé ambassadeur.

Sources : Turbis, Pierre et Bruneau, Pierre, La grande histoire des Alouettes de Montréal, Les Éditions de l’Homme, 2007.

« MLS 101 – Le tour des propriétaires » de Matthias Van Halst, 22 août 2011 (impactmontreal.com), sportslogos.net, wikipedia.org


jeudi 13 octobre 2011

Wayne Maki



Wayne Maki fut reconnu pour avoir été l'un des joueurs les plus violents de son époque, mais pour les fans des Canucks, il fut l'une des premières vedettes de l'équipe, bien que son étoile ne brilla pas très longtemps avec cette jeune équipe de la côte-ouest canadienne...

Wayne Maki est né en 1944 à Sault-Ste-Marie. Son frêre ainé, Ronald "Chico" Maki, se joint aux Black Hawks en 1961, remportant la Coupe Stanley à sa première année. Wayne suivit les pas de son frère en s'alignant dans le système des Black Hawks, jouant son junior avec les Black Hawks de Ste-Catherines en 1964. La même année, il débuta sa carrière professionnelle avec les Braves de St-Louis de la Central Professional Hockey League. Maki devint un des joueurs préféré par un style agressif tout montrant qu'il était capable de marquer des buts. On aurait appelé ça un power forward de nos jours, mais à cette époque tous les bons joueurs étaient agressifs. C'est lorsque la NHL prit de l'expansion en 1967 que Maki eut la chance de jouer quelques matchs avec les Black Hawks dans la NHL, jouant 49 matchs en compagnie de son frère aîné.

L'année suivante, en 1968-69, Maki connut une moins grosse charge de travail avec les Black Hawks, ne jouant qu'un seul match avec l'équipe, passant la saison avec les Black Hawks de Dallas de la CHL, le nouveau club-école des Hawks après la disparition des Braves de St-Louis avec l'apparition des Blues...


C'est suite à cette saison justement que les Blues réclamèrent l'ancien joueur des Braves de l'endroit lors d'une chose qui n'existe plus de nos jours, le repêchage intra-ligue. Il s'agissait d'une sorte de repêchage où les équipes devaient protéger un nombre de joueurs précis et les autres pouvaient être sélectionnés par les autres équipes. C'était une coutume qui disparut avec la multiplication des équipes. Mais c’est comme ça par exemple que Gerry Cheevers ne fut pas protégé par les Leafs qui préféraient les vétérans Johnny Bower et Terry Sawchuk et fut repêché par les Bruins pour devenir le grand gardien de l'équipe par la suite.

On attendait donc beaucoup de Maki lors de son arrivée à St-Louis, lui dont le public connaissait le talent. Or, un malheureux incident survint le 21 septembre 1969 vint changer le cours de la carrière de ce joueur. Lors d'un match pré-saison ayant lieu à Ottawa contre les Bruins, alors une puissance en ascension, Maki en vint aux coups avec Ted Green mais d'une manière inconcevable aujourd'hui, à coups de bâton. Maki asséna un coup assez violent à Green qu'il lui fractura le crâne. Ted Green aura besoin de deux opérations au cerveau lors de sa guérison. Le "Terrible" Ted des Bruins rata l'entièreté de la saison mais reçu toutes les récompenses données aux champions de la Coupe Stanley et eut même son nom sur la Coupe. Pour sa part, le retour de Maki fut raté et il fut ultimement envoyé au club-école des Blues, les Bisons de Buffalo.

C'est à l'été 1970 que la carrière dans la NHL de Maki alla prendre un envol quand les Canucks le repêchèrent lors du repêchage d'expansion de 1970. À son arrivée avec les Canucks, Maki su saisir sa chance enfin de percer dans la NHL et devint non seulement un des joueurs préféré de la foule par son style bouillant mais également par sa production offensive. Il terminera deuxième pointeur de l'équipe derrière André Boudrias lors de la saison inaugurale et quatrième lors de la seconde saison... Les fans adoraient Maki et il savait répondre...

Malheureusement, une tragédie vint bousiller la carrière de Maki en décembre 1972 alors qu'on lui diagnostiqua une tumeur au cerveau. Il cessa alors de jouer au hockey pour se consacrer à son nouveau combat. Malheureusement pour lui, le combat fut de courte durée, il mourut de ce même cancer en mai 1974 à l'âge de 29 ans...

Pour certain il fut à l'origine d'un des gestes les plus salauds de l'histoire de la NHL, mais pour d'autres il fut l'une des belles choses que les fans d'une faible équipe d'expansion ont pu se mettre sous la dent. La mort de Maki vint marquer les fans et l'organisation des Canucks en faisant en sorte de souder l'équipe. Personne ne porta par la suite le chandail #11 porté par ce joueur jusqu'à ce que Mark Messier ne le porta. Certains lui ont reproché le geste mais il n'écouta pas... Peut-être que c'est pourquoi il ne connut pas de bonnes années à Vancouver...

Un chandail porté par Maki peut être vu à l'entrée du Rogers Arena...




mardi 11 octobre 2011

Des joueurs aux noms punchés...

Voici quatre cartes de joueurs avec des noms qui font rire...

1 - Kevin Butt - 7th Inning Sketch 1990-91 #101
Comment ne pas sourire en voyant un gardien avec un nom aussi exotique que Kevin Butt... Au cas où vous vous posez la question, Butt jouait avec les Compuware Ambassadors de Detroit de la OHL. Cette équipe ne joua que deux saison avant de devenir les Junior Red Wiings... Sachez pour l'information que cette équipe devint les Whalers de Detroit par la suite pour devenir les actuels Whalers de Plymouth... On ne m'a d'ailleurs jamais expliqué le lien entre les baleines et le Michigan... Si vous le savez, dites-moi le... Mais n'empêche que le nom Compuware Ambassadors est assez cool...

Mais voici le fameux Kevin Butt :



Le derrière est particulièrement cool avec une splendide photo symétrique avec une pose promotionnelle... Un point de plus pour une chose disparue depuis, les masques blancs... J'aime bien aussi la vertèbre de baleine sous son masque...

Disponible en 1990, Butt n'a jamais été repêché. Il a joué longtemps dans les ligues professionnelles du Midwest comme la Colonial Hockey League et la United Hockey League pendant près d'une décennie. (En fait, il s'agit de la même ligue...)



2- Eric Cool - 7th Inning Sketch 1990-91 - #128
Y'a pas grond chose de plus cool qu'avoir Cool comme nom de famille... Remarquez le chandail des Tigres de Victoriaville qui jouaient en bleu, blanc et rouge à l'époque.



Sans vouloir encore me faire crucifier à Québec, je dirais que ce chandail était atroce... Combien d'équipes ont copié celui des Penguins? Un peu trop... Le bouquet selon moi est le "Beauport" sur les pantalons... Non seulement ça a l'air sale, mais on dirait que c'est la seule chose qu'on a trouvé pour rendre le chandail différent de celui des Penguins... J'aime vraiment mieux les Remparts...

Mais je salut Eric s'il lit ce blogue!!!



3- Keli Corpse - 7th Inning Sketch 1990-91 - #55
En plus d'avoir le nom de famille Corpse, ce joueur a la particularité d'avoir été repâché par le Canadien. On retrouve même des (vagues) informations sur lui sur le site de Canadien. Vous ne serez pas surpris par le fait que Corpse, choix de deuxième ronde en 1991, n'a jamais joué dans la NHL comme la plupart des choix du Canadien de l'époque. N'empêche qu'un nom comme Corpse rend le fan de death metal en moi heureux...

La carte en plus possède une photo très violente comme plusieurs cartes 7th Inning Sketch avaient...



Si vous prêtez attention, remarquez le surplus de cheveux qui sort du casque de Corpse... Il ne lui manque plus qu'un pinch doux et il aurait pu avoir l'air d'un type fan de Cannibal Corpse de l'époque...

Savez-vous d'ailleurs, trêve de plaisanteries, que Corpse est toujours le meilleur marqueur de tous les temps des Frontenacs de Kingston avec 420 points en 265 matchs et que son numéro 88 fut retiré l'an dernier par l'équipe...



Et le meilleur :

4- Todd Kalis - Pro Set Football 1990 - #738
Non seulement ce mec se nomme Kalis, mais regardez son numéro et son collier cervical... Ce gars-là devait être une brute...



Disons en plus qu'à 269 livres et 6 pieds 3 pouces, on ne le traitera pas de câlice en pleine face...

Mais reste que sans le savoir, son nom fait sourire les québécois...