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mardi 31 décembre 2013

Développer des règlements fondamentaux et non populistes




Il y a deux sortes de sport. Il y a ces sports dont les règles sont assez claires et qui ne changent presque jamais ou sinon pour résister aux développements techniques, comme au baseball où l'on regarde presque pratiquement le même sport qu'il y a 100 ans, et il y a ces sports dont on change les règles à tout bout de champs, ce qui fait en sorte qu'on ne peut pas trop comparer les époques entres elles...

Le hockey fait malheureusement partie de la seconde catégorie. Si l'on ne peut pas comparer le hockey d'il y a 15 ans avec celui d'aujourd'hui, imaginez face à celui de l'époque de la fameuse ligne Aurèle Joliat/Howie Morenz/Johnny Gagnon...

Mais ce que je n'aime pas du changement de règles continuel au hockey, c'est que ces changements sont basés sur des désirs de corriger des erreurs lors de changements de règles précédents et/ou de désirs un peu futile de vouloir apparemment "améliorer le spectacle"... Rarement on ne se base sur la philosophie du hockey, sur ses buts et ses constituants en tant que tel, pour développer des règles afin d'améliorer le jeu.  

Il y a par contre ici et là des règles qui sont avancées par des chroniqueurs qui selon moi seraient très intéressantes et qui sont souvent basées sur des réflexions assez poussées sur la base du hockey qui devraient selon moi être appliquées au hockey et qui amélioraient fondamentalement le jeu tout en corrigeant des règles qui ont été développées de manières dites populistes...

Voici donc quelques règles qui sont, selon moi du moins, basé sur l'amélioration du hockey sur sa base fondamentale et non pour "améliorer le spectacles" : 

1. Éliminer les bagarres - Le tout va de soi... En se basant sur la philosophie fondamentale du hockey, sur le but du jeu, on devrait, bien malgré ce que peuvent en penser les Don Cherry du monde, éliminer cet archaïsme qu'est la bagarre... Après tout, se battre n'est pas fondamentalement le but du jeu... Bien certainement, on a beau dire que les gens aiment la bagarre et se lèvent quand il y en a, moi-même j'aime bien et ça me fait lever de mon siège, mais ça n'a pas sa place au hockey... L'argument de la tradition, souvent employé par les défendeurs de la bagarre est souvent un des arguments de dernière instance. Si, par exemple, il y a de plus en plus d'évidences qui pointent vers la confirmation de l'hypothèse selon laquelle les bagarres au hockey causeraient des dommages irréversibles sur la santé des joueurs, à quoi bon l'argument de la tradition si on veut enlever cette chose qui en soi n'est fondamentalement pas le but du sport et qui cause des torts aux "joueurs-pugilistes" à long terme.

Où sont ceux qui dans les années 70 étaient contre le port du casque ou dans les années 50-60 contre le port du masque pour les gardiens et est-ce que ces ajouts ont changé la nature du sport?

Est-ce que l'élimination de la bagarre, surtout ces bagarres un peu niaiseuses de style LNAH où on décide de se battre lors d'une mise en jeu, changera des choses au sport qu'est le hockey, c'est à dire un sport qui se joue à 6 contre 6 sur une patinoire où le but est de mettre une rondelle dans un filet, pour vrai?


2. Purger toute sa punition - J'entends parler ici d'abolir cette règle qui fait en sorte qu'un joueur quitte le cachot lorsqu'un but est marqué. Et pourquoi pas? Il s'agirait du coup de corriger une de ces fameuses règles que je dis populistes.  À l'origine, cette règle a été mise sur pied à une époque où le Canadien de Montréal formait une équipe redoutable pour faire diminuer la charge de buts marqués en avantage numérique par le tricolore et en quelque sorte laisser des chances aux autres équipes. Jamais n'est venue l'idée de dire aux autres équipes de se tenir tranquille sur la glace et de ne pas prendre de punitions... En fait, une punition est une punition, donc si vous avez fait quelque chose de "mal", votre équipe va payer le prix et le prix n'aurait pas à être nécessairement un seul but. Si un joueur prend trop de pénalité et coûte énormément de buts parce que son équipe n'est pas bonne pour résister durant deux minutes à une attaque, le joueur doit payer pour et subir le poids de son geste personnel auprès de son équipe... Après tout, le hockey est un sport d'équipe...

3. Refuser les dégagements en désavantage numérique - Martin Leclerc a récemment écrit une chronique où il affirmait que comme les suspensions ne fonctionnent pas à titre punitif dans la NHL, il faudrait faire payer l'équipe pour les accrocs des joueurs sur la glace-même. La règle émise précédemment fait bien certainement partie du lot mais une autre règle serait éliminée qui ferait très mal aux équipes directement sur la glace lors de punitions de joueurs, celle qui permet les dégagements en désavantage numérique. Je ne sais pas trop pourquoi on permet les dégagements lors des situations de désavantages numériques, mais selon moi, si on n'a pas le droit à 5 contre 5, je ne vois pas pourquoi on aurait le droit en infériorité numérique.

Une punition sert justement à punir un joueur pour un accroc... Si on se fie à une définition de ce qu'est une punition (je vous recommande d'ailleurs de lire Surveiller et Punir de Michel Foucault à cet effet), une punition est un acte symbolique (pas nécessairement coercitif) sur un individu ou un groupe afin premièrement de lui faire subir les conséquences d'un geste et également pour donner l'exemple au reste du groupe afin de se discipliner et ne pas agir de la sorte dans le futur. Si l'on adoucit une règle en tant que tel lors d'une punition, si on permet à l'équipe de dégager alors qu'à forces égales on ne peut pas, pourquoi donc punir? Si les joueurs sur le PK passent justement, comme le disait Leclerc, 2 minutes sans pouvoir dégager et sans pouvoir retourner à forces égales suite à un but, le joueur punit n'irait pas dans la chambre des joueurs sans se faire recommander de se tenir tranquille par le reste du groupe qui a payé le coût physiquement et probablement au niveau du score... On ferait en sorte que le hockey se disciplinerait pas mal plus si tel était le cas...

(Donc plus de job pour les Hal Gill de ce monde...)

4. Un joueur suspendu est un joueur actif - Encore une fois, à quoi bon punir si la mesure ne fait pas mal à l'équipe, au groupe? Alors pourquoi suspendre un joueur dans l'alignement si on peut faire venir un joueur des ligues mineures pour palier à son absence. Prenons le cas de Shawn Thornton qui a récemment écopé de 15 matchs qui aurait dû probablement être plus compte tenu que sa sauvage agression s'est déroulée en dehors du jeu (c'est ici mon opinion). Si, par exemple, les Bruins ont un joueur de moins dans leur alignement durant 15 matchs (environ 4 semaines), ils risquent peut-être de payer le prix si des joueurs sont moins performants ou si des joueurs se blessent. L'alignement étant limité et les chances de pouvoir aller chercher des joueurs dans les filiales, c'est l'équipe qui paie le prix pour un geste en apparence immoral de la part d'un joueur de l'équipe et poussera l'équipe à peut-être reconsidérer l'embauche de tels joueurs à l'avenir...

5. Permettre les buts avec le pied et les mains - J'ai entendu Dany Dubé récemment discuter du fait que, selon lui, les buts marqués avec les pieds et les mains en dehors du cercle du gardien devraient compter. J'avoue avoir pensé à ça longtemps, quitte à ne pas dormir la nuit, mais en y réfléchissant bien, on ne peut qu'en venir à se poser une question, What's wrong with that? Le but du hockey est bien certainement de marquer des buts, mais qu'est-ce qui fait en sorte qu'il faille absolument marquer avec un bâton? En balisant le fait qu'on ne puisse marquer avec la main ou le patin dans le cercle de mise en jeu on fait en sorte que le travail du gardien s'avère possible et que ce dernier n'a qu'à s'assurer de surveiller les bâtons ou les rondelles qui viennent de l'extérieur de ce cercle... Je ne vois aucune raison de refuser un but "kicking motion" si ce dernier vient, par exemple, du cercle de mise en jeu. Si tel est le cas, le but est sans conteste la faute du gardien...


4. Avoir le droit de contester une décision de l'arbitre - Si les arbitres peuvent avoir des doutes sur leurs décisions "arbitraires", pourquoi les équipes ne l'auraient pas? Donc si les arbitres ont le droit d'aller voir une instance extérieure pour revoir une décision, donc de demander au "War Room" de Toronto si un but est bon ou pas, pourquoi ne pas donner ce droit à l'entraîneur de l'équipe, comme au football, de faire revoir au moins une décision par match à ce fameux tribunal inquisiteur? Sinon, on devrait éliminer le droit de consulter la reprise vidéo par les arbitres et laisser l'arbitraire régner comme du temps du but d'Alain Côté... L'arbitre a refusé le but, donc il n'est pas bon, point à la ligne...

C'est peut-être ma proposition la plus contestable du lot je crois... En fait, je serais plus radical et je me dis que si personne ne peut appliquer objectivement toutes les décisions, si par exemple, malgré les reprises vidéo il y a encore des buts douteux, vaut mieux abandonner le processus et revenir à un sport  100% arbitraire, comme au soccer par exemple. Bien certainement il y aurait des débordement, des inégalités, de buts refusés et des des buts contestables, mais ça ferait en sorte que ce qui est sur la glace est décidé sur la glace, pas à l'extérieur.

Par exemple, je vais souvent voir du hockey universitaire et il n'y a pas de reprises vidéos. Ça arrive souvent par exemple qu'on voit la rondelle rentrer dans le but parfois "ostensiblement" (pour reprendre un terme à la mode), parfois subtilement, et que l'arbitre poursuive le jeu. Et selon moi, à moins de choses assez flagrantes, rappelez-vous le fameux but de l'Angleterre lors de la Coupe du Monde de 2010 au soccer, ça ne change souvent pas grand-chose à un match. Je dirais même qu'il faudrait vérifier l'incidence de buts du genre qui sont soit bons ou refusés alors qu'il n'en est réellement le cas, mais peut-être qu'on a affaire à des insignifiances statistiques. Si un but sur 100 est bon alors qu'il n'aurait pas dû l'être ou vice versa, à quoi bon se doter d'un système de révision si l'entraîneur de l'équipe n'y a pas accès à sa demande en cours de match... En statistique, 1% de marge d'erreur, c'est peu... Donc on abandonne les reprises vidéos au hockey ou on donne la chance aux équipes d'avoir accès à cette dernière, probablement avec certaines restrictions, afin d'être certain à 100% qu'un but est bon.

6. Fini les tirs de barrage - J'ai parlé souvent de cette chose qui est très fondamentalement opposée à la nature du sport. Les tirs de barrage sont en quelques sortes l'emblème-même de ce qui constitue des règlements populistes et économiques au hockey tout en faisant abstraction d'un de ses caractères fondamentaux. Le hockey est un sport d'équipe, alors pourquoi le décider de l'issue d'un match avec des "skills" individuels? Il n'y a pas toujours une fin dans la vie, alors pourquoi ne pas revenir aux matchs nuls... Je sais bien que pour le gars qui paye 150$ pour aller voir un match de hockey, il est bon d'avoir une "fin au final", mais "fondamentalement parlant", c'est contre les fondements d'un sport d'équipe de décider le tout individuellement, n'en déplaise à Lars Eller, un artiste du tir de barrage s'il en est...


Pourquoi pas un autre 5 minutes à 3 contre 3, donc en équipe, comme c'est souvent proposé, et ensuite, fuck off, c'est fini, une nulle, un point chaque? Après tout, il y a des soirs où ça ne veut tout simplement pas rentrer dans le but...

Jean Dion parlait justement des matchs nuls récemment et donnait par exemple le fameux match Canadiens/Armée Rouge du 31 décembre 1975, jugé le plus grand match à avoir été joué de l'histoire du hockey avec deux H majuscules si vous me permettez. Ce légendaire match se termina par une nulle devant l'éternel... Auriez-vous vu ce légendaire match se terminer en tirs de barrage?


7. Fini le "point baveux" - Quand on perd, on perd... Pourquoi donner un point, donc récompenser, une équipe qui perd, même en supplémentaire? Comme on dit en démagogie, poser la question, c'est y répondre...



N'hésitez pas à me soumettre vos règlements basés sur les aspects fondamentaux du hockey sur Twitter et Facebook ou à les discuter. 

lundi 30 décembre 2013

Greg Joly








En 1974, l’avenir s’annonçait prometteur pour Greg Joly.  Défenseur, il accumula 92 points avec les Pats de Régina.  L’équipe se mérita la Coupe Memorial et Joly fut nommé le joueur le plus utile du tournoi.  La suite fut des plus logiques.  Bien qu’il n’était pas un choix unanime, il fut le premier choix au repêchage.

Par contre, il se retrouva avec les Capitals de Washington, pour qui Joly constitua le premier choix de leur histoire.  Avec leur arrivée et celles de Scouts de Kansas City, la LNH passait à 18 équipes, soit le triple de ses effectifs à peine sept ans plus tôt.  La LNH voulait ainsi contrer l’expansion de sa rivale, l’AMH, et il importait de s’installer dans des marchés avant que les rivaux ne le fassent.  (voir texte du 10 janvier 2010)  Avec un total de 32 équipes pour les deux ligues réunies, le talent était à son maximum de dilution.

Joly atterrit donc au milieu de l’une des équipes des plus faibles de l’histoire.  Difficile pour un jeune défenseur offensif de faire sa marque lorsque le niveau de talent autour de lui est si faible.  L’encadrement dont il put bénéficier fut aussi déficient.  Les Caps eurent trois entraîneurs différents et terminèrent avec une horrible fiche de 8-67-5.  Joly fut blessé pendant une partie de l’année et ne put pas répondre aux énormes attentes à son endroit.  Sa production se limita à 8 points en 44 matchs, avec un affreux -68.

L’année suivante fut un peu mieux, autant niveau de l’équipe que de ses résultats, mais pas beaucoup.  Il fut encore blessé.  De plus, l’arrivée du rigide Tom McVie (voir texte du 24 mai 2012) derrière le banc des Capitals n’avantagea pas le jeu de Joly.  Il termina avec 25 points en 54 matchs.  

En 1976-77, les choses allèrent de mal en pis.  Joly ne débuta pas la saison avec Washington, mais bien dans la Ligue Américaine, avec les Indians de Springfield.  En novembre, les Capitals, pourtant toujours aussi piteux, démissionnèrent officiellement à son sujet en l’expédiant aux Red Wings, un autre club faible de cette période.  Ils obtinrent d’ailleurs bien peu en retour :  le robuste mais vieillissant Bryan Watson, dont la fiche à ce moment se limitait à 13 buts en plus de 700 matchs dans la LNH.

Joly devint d’abord un régulier chez les Wings, puis il se mit à faire la navette entre la Ligue Américaine et Détroit, jusqu’en 1982-83.  Sa fiche dans la LNH est de 21-76-97 en 365 matchs.
 
Il joua par la suite exclusivement avec les Red Wings d’Adirondack jusqu’en 1986.  Au total, il joua plus de 400 matchs dans leur uniforme et remporta la Coupe Calder à deux reprises (1981 et 1986).

On peut toujours se demander ce qui serait arrivé si Joly avait évolué dans un contexte plus avantageux. Dans des circonstances semblables, Wilfrid Paiement, le premier choix des Scouts et le deuxième au total, eut plus de succès.  Mais c’est probablement son ex-coéquipier chez les Pats, Clark Gillies, qui tomba dans un contexte plus favorable.  En étant repêché quatrième par les Islanders, il put bénéficier d’un bien meilleur encadrement, alors que ceux-ci tâchaient déjà à se construire la dynastie du début des années 1980.  Gillies put ainsi se mériter quatre Coupes Stanley et connaître une longue carrière.  On peut faire un commentaire semblable au sujet de Doug Risebrough (7e), Rick Chartraw (10e) et Mario Tremblay (12e), qui purent bénéficier de conditions favorables pour connaître du succès en étant choisis par Montréal. 

(Bien que l’encadrement soit meilleur, ce n’est pas forcément une garantie de succès, d’autant plus que le niveau de talent d’une équipe forte rend plus difficile la tâche de percer l’alignement.  Cam Connor (5e) et Gord MacTavish (15e) furent aussi repêchés par les Canadiens et connurent beaucoup moins de succès.  Oui, vous avez bien compté.  Montréal possédait cinq choix de première ronde sur dix-huit en 1974.)

À noter que le deuxième choix de l’histoire des Caps, Mike Marson, ne connut pas beaucoup plus de succès que Joly.  (voir texte du 4 février 2009)

Sources: legendsofhockey.net, wikipedia.org.

samedi 28 décembre 2013

Hasbeen dans la KHL #1 - Randy Robitaille



En faisant des recherches sur les équipes et les chandails de l'intrigante ligue qu'est la KHL, je tombe souvent sur les statistiques et les alignements de ses nombreuses équipes et c'est souvent un plaisir de retrouver certains noms familiers qui ont disparu de notre radar en tant que fans de hockey nord-américain.

J'introduis donc ici une nouvelle section sur le blog ou je vous ferai redécouvrir certains joueurs que vous avez probablement oublié qui ont trouvé une niche dans cette ligue.

Pour notre premier hasbeen en KHL, voici Randy Robitaille qui évolue pour le HC Donbass.


Quand j'ai trouvé Robitaille sur la liste des joueurs du HC Donbass, je me suis immédiatement rappelé cet ancien joueur des Predators de Nashville et je croyais qu'il avait principalement joué pour cette équipe. Mais en observant davantage son parcours, j'ai découvert qu'il avait seulement joué 2 saisons là-bas et qu'il a en fait été membre de 9 équipes de la LNH en 13 saisons, ce qui s'approche beaucoup du niveau de Mike Sillinger comme statut de joueur nomade (Sillinger détient le record de 12 équipes en 17 saisons).

N'ayant jamais été repêché, Robitaille a d'abord fait ses classes avec les Senators Jr. d'Ottawa de la ligue Junior A de l'Ontario. Il fût ensuite enrôlé par la Miami University (en Ohio et non en Floride!) où il joua 2 ans (95 à 97) en compagnie d'autres futurs joueurs de la LNH comme Dan Boyle et Kevyn Adams. Il fût par la suite signé par les Bruins de Boston qui l'envoyèrent à leur club-école à Providence où il connu deux excellentes saisons. Il connût particulièrement du succès lors de sa deuxième année avec Providence où il termina deuxième meilleur compteur de la ligue avec 102 points et gagna la Coupe Calder avec les mini-Bruins et le trophée du joueur le plus utile à son équipe.

Randy en 1999 avec les Bruins de Providence
Il ne parvint pas à se tailler une place au sein de l'alignement des Bruins, ne jouant que 9 matchs en 2 saisons (pour un total de 2 passes) et ils l'échangèrent aux Trashers d'Atlanta qui l'échangèrent à leur tour aux Predators de Nashville 2 mois plus tard. À sa première saison complète à Nashville, il joua un total de 69 matchs et ammassa 25 points. Lors de la saison 2000-2001, il joua également 69 matchs et ammassa un point de plus (26). Il joua aussi 19 matchs avec les Admirals de Milwaukee de la IHL. À la fin de la saison il ne reçut pas d'offre des Predators et signa avec les Kings de Los Angeles où il ne joua que 18 matchs et fût réclamé au ballotage par les Penguins de Pittsburgh où il connu une bonne fin de saison, ammassant 30 points en 40 matchs. La saison suivante ne fût pas aussi bonne et il fût échangé aux Islanders de New York où il termina la saison. Durant l'été suivant, il signa avec les Trashers en tant qu'agent libre pour la saison 2003-2004.

Robitaille avec les Lions de Zurich
Lors de la saison du lock-out de 2004-2005 il partit en Suisse jouer avec les Lions de Zurich où il connût une excellente saison, terminant premier compteur de la ligue et gagnant le titre du joueur le plus utile, battant au passage Joe Thornton et Rick Nash.

Robitaille avec le Wild du Minnesota
Lors du retour des activités de la LNH, il jouera pour 5 équipes en 4 ans, le Wild, les Flyers, suivi d'un retour avec les Islanders et lors de la saison 2007-2008, il commença l'année avec le Lokomotiv Yaroslavl dans la KHL avant de retourner avec les Senators pour ce qui sera sa dernière saison dans la LNH. Il retourna par la suite en Suisse jouer avec le HC Lugano où il connut deux bonnes saisons, terminant au premier rang des compteurs en 2009-2010. Cependant il ne fût pas resigné et l'année suivante il tenta un retour en Amérique du Nord avec le Rampage de San Antonio dans la AHL, mais il ne jouera que 28 matchs lors de cette saison 2010-2011 et retourna jouer dans la KHL l'année suivante. Il joua 2 saisons avec le Metallurg Novokuznetsk et l'an passé passa au HC Donbass, équipe située en Ukraine qui est maintenant à sa deuxième année dans la KHL où il joue depuis et est le plus agé de l'équipe à 38 ans.

Sa carrière de nomade dans la LNH se résume à un total de 84 buts, 172 passes pour 256 points en 531 matchs.

lundi 23 décembre 2013

Red Storey








Red Storey a surtout fait sa marque comme arbitre dans la LNH.  Il possédait toutefois plusieurs talents.  Il a joué à un niveau très compétitif à la crosse, sport qui était très populaire durant la première moitié du 20e siècle.  Il a de plus joué au baseball à un niveau suffisamment élevé pour recevoir une offre des Athletics de Philadelphie de la Ligue Américaine.  Au hockey, il s’est aligné avec le Royal de Montréal, de la Ligue Senior de Montréal.  En tant que joueur, c’est toutefois au football qu'il a eu une carrière professionnelle plus significative.  Il s’est aligné avec les Argonauts de Toronto de 1936 à 1941, comme demi offensif.
Il fut membre de l’équipe championne de la Coupe Grey en 1937, mais son principal fait d’armes est arrivé pendant la finale de 1938.  Il avait passé la majeure partie de la saison en tant que réserviste et ce match ne fit pas exception.  Alors que Toronto traînait de l’arrière 7-6 après trois quarts, l’entraîneur fit finalement appel à lui.  C’est alors qu’en douze minutes de jeu, il marqua trois touchés, menant presqu’à lui seul les Argos à la victoire.
C’est suite à une blessure qui mit fin à sa carrière qu’il se tourna vers l’arbitrage, autant à la crosse qu’au hockey et au football.  Il arbitra pendant une douzaine d’années dans ce qui devint plus tard la LCF.
Quant à la LNH, c’est en 1950 qu’il l’atteignit.  Reconnu comme l'un des meilleurs de sa profession, il officia sept finales de la Coupe Stanley consécutives, de 1952 à 1958.  En 1959, lors d’un match des séries entre Montréal et Chicago, l’entraîneur des Black Hawks accusa Storey de ne pas avoir sifflé des pénalités des Canadiens.  Le président de la ligue, Clarence Campbell, affirma alors que Storey avait gelé sur quelques décisions.  (Le match se déroulait pourtant à Chicago.)  Suite à cela, Storey démissionna immédiatement.  On lui demanda de revenir, mais il a toujours refusé.
Il a par la suite arbitré de nombreuses parties des anciens, été présent dans les médias et participé à plusieurs oeuvres de charité.
Il a été élu au Temple de la Renommée du Hockey en 1967 et au Panthéon des Sports du Canada en 1986.  Il reçut l’Ordre du Canada en 1992.

Il est décédé en 2006.

Son fils Bob a gagné la Coupe Grey en 1967 avec Hamilton et en 1970 avec Montréal.

Sources : « Storey a man of talents and tales » de Red Fisher, 16 mars 2006, Montreal Gazette (canada.com), “Hall of Fame Hockey: Roy Alvin (Red) Storey”, Touchdown!, 1999 Season, p.50, sportshall.ca.

Initialement publié sur www.bottedenvoi.blogspot.com

dimanche 22 décembre 2013

Idées cadeaux #3 - Protège pare-brise









Certains produits dérivés peuvent quand même avoir une utilité, surtout par un temps semblable...


samedi 21 décembre 2013

Metallica, le "rock de Marie-Mai" et le Monopoly...



Une de mes amies, une charmante dame qui a récemment complété un doctorat à McGillqui traitait de rien de moins que de Mötley Crüe et qui semble connaître assez bien les choses qui risquent de me sortir de mes gonds (expression utilisée ici afin d'avoir le pourcentage de hockey) a posté hier un lien pour que je puisse me procurer le nouveau jeu de Monopoly Metallica... 

Désolé, j'aime beaucoup les premiers albums de Metallica, j'aime toujours écouter Kill'Em All quand je veux faire sortir le petit poil à pinch doux qui sommeille en moi, mais je trouve que ce groupe est plus que ridicule depuis très longtemps, n'étant qu'une pâle copie de ce qu'ils sont. En fait, la seule chose que j'ai aimé de Metallica depuis 20 ans doit être le film Some Kind Of Monsters dont je me demande encore quel avantage ils avaient à lancer un film de la sorte nous montrant 3 adolescents attardés dans la peau de rockeurs millionnaires dans la quarantaine nécessitant un thérapeute pour pouvoir se parler... Personnellement, je leur aurait donné un Oscar du meilleur film, mais ce n'est cetainement pas moi qui décide...

Mais je ne pourrais jamais détester complètement le groupe qui a un jour écrit Motorbreath...


Mais parlant de groupe pâle copie d'eux-mêmes abusant du branding, je me suis alors demandé si Kiss, ce groupe qui a mené le concept de marchandising à son point grotesque ultime en lançant même un cercueil (en trois modèles) à son effigie que l'on peut avoir d'ailleurs autographié par les membres du groupe pour un supplément de plus, avaient eux aussi leur Monopoly... 


Poser la question était bien certainement inutile...



Manque juste le lance-flamme Kiss, comme le lance-flamme Spaceballs...

En faisant une petite recherche j'ai également aperçu un Monopoly d'un certain groupe australien qui a également sa marque de bières qui apparemment, et sans surprise, est archi-dégueulasse...



Et bien certainement, un autre groupe/brand qui carbure aux produits dérivés   


Et question de parler de hockey, après tout il s'agit d'un blogue de hockey, pourquoi ne pas y aller avec d'autres champions du branding...

Il y a la version "normale" :



La version édition spéciale du Centenaire :


Et d'autres comme la version Original 6 :


Bref, si vous voulez un Monopoly, vous avez le choix... Allez-y avec ce que vous aimez le plus dans la vie...

Tout ça s'avère être assez significatif de plusieurs phénomènes de notre époque qui s'imbriquent entre eux... Tout ça est quand même assez emblématique d'une société où l'individualisme s'exerce avec une certaine forme d'exacerbation. Un monde où l'individu se met au centre de tout quitte à imposer ses règles au delà des codes établis. À l'ère des médias sociaux, l'individu est maître, vous pouvez dire n'importe quoi sur les médias sociaux, vous exprimer comme vous voulez, vous êtes le centre du monde...

Tout ça est bien représenté dans une formule que je reprends souvent, le rock de Marie-Mai. Je ne sais pas si vous vous rappelez de ce reportage d'Infoman où Jean-René a posé, en marge du Gala de l'Adisq, une question un peu condescendante du genre "Marie-Mai, meilleur disque rock?" et Marie-Mai qui répond "Mais c'est mon rock à moi..." Rien à foutre de 60 ans d'histoire du rock, c'est son rock à elle, selon ses codes...

Marie-Mai qui est d'autant plus emblématique d'une société surindividualisé qu'une de ses chansons les plus connues est "C'est moi hah ha haha"...

Tout ça, pour revenir au Monopoly (parce que Marie-Mai n'a malheureusement pas son Monopoly), se marie superbement avec l'économie capitaliste. Si vous voulez fièrement montrer fortement ce que vous aimer, tout est là... Si vous voulez n'importe quel objet de votre maison à l'effigie du Canadien par exemple, vous le pouvez, la qualité de la chose ne sera peut-être pas toujours au rendez-vous, mais votre maison pourra ressembler à un temple du CH. En fait vous pouvez vous exprimer et montrer tout ce que vous voulez tant que l'on reste dans l'économie de marché... Et les compagnies à l'origine de tout ce branding le savent...

Et ne vous inquiétez pas, je ne suis pas meilleur qu'un autre, je possède beaucoup de machins pas très utiles à l'effigie du CH, mais je me suis retenu et je n'ai pas le machin pour faire des boulettes de steak haché avec un logo du CH...

Une tendance qui est également représenté dans cette abondance de sortes de Monopoly, c'est que le champ des possibilité, du moins l'exposition des possibilité, se resserre et s'amenuise...

Une bonne façon d'expliquer cela est avec l'autre grand jeu de société...


Et oui un Scrabble Beatles...

Ce qui est intéressant, c'est qu'avec un objet de branding, un jeu avec une thématique des Beatles, on place une chose qui en apparence était dans un univers ouvert dans un système fermé où l'orignalité n'est plus permise... Reste la conformité... Alors qu'à l'origine le Scrabble était un jeu où l'on devait faire valoir l'étendu de sa connaissance de la langue dans lequel on joue à ce jeu. Avec un Scrabble Beatles, on demeure dans la thématique Beatles, on se fait en apparence imposer les mots à utiliser...

L'idée du monopoly à toutes les sauces s'avère de la même chose, vous pouvez acheter le Monopoly que vous voulez selon VOS goûts personnes, tant qu'on demeure dans le monde du Monopoly. Les compagnies qui font ces choses savent pertinemment ce genre de chose, la plupart de ces éditions de Monopoly étant par exemple édition limités. Ainsi se créent des besoins superflus et une rareté programmée... (Est-ce qu'il y a des collectionneurs de Monopoly? J'ose même pas googler...)

Pourquoi attendre que les gens renouvellent leur vieille version du Monopoly dans une boîte poussiéreuse avec des jetons manquants qui croupit dans un tiroir quand on peut leur vendre une deuxième version parce qu'il est un partisan du Canadien de Montréal ou un fan de Metallica... Mais il faut qu'ils se dépêchent pour se procurer ce jeu pendant qu'il en reste...

Une bonne double leçon, laissez les gens choisir leur sorte de Monopoly selon leurs intérêts au lieu de les laisser choisir entre divers jeux de société... Nous sommes maintenant dans un monde où Walt Disney possède Marvel Comics et Star Wars... C'est un peu la même chose, aimez ce que Disney possède, peu importe ce que c'est, mais ne sortez pas du monde merveilleux de Disney...

D'ailleurs...


Assez ironique que Picsou soit à l'avant-plan...


Bref, Joyeux Noël!


(Wow, même un Monopoly A Christmas Story...)

jeudi 19 décembre 2013

Ontologie de l'odeur du hockey...





Petit essais ontologique...

Dimanche dernier, je suis allé voir le match des Stars de Montréal, équipe professionnelle féminine (au cas où vous ne le saviez pas), avec un de mes amis dans le vénérable Aréna Étienne-Desmarteau. En entrant dans l'enceinte de l'aréna, mon ami a fait remarqué que ça faisait longtemps qu'il n'avait pas mis les pied dans un aréna pour voir un match "live" (il a demeuré en France un bon bout de temps dans les dernières années) et qu'il s'ennuyait de cet ambiance... C'est resté dans ma tête et je me suis mis à réfléchir sur les odeurs du hockey...

J'aime beaucoup cet odeur que l'on retrouve dans un aréna. Je ne sais pas ce qu'elle est au fait, l'odeur des rejets de la zamboni dans un air frais émanant de la glace, je ne sais pas tant, je n'ai jamais fait de recherches. Pénétrer dans un aréna et avoir cet atmosphère me remplit toujours d'une sorte d'énergie, d'une sensation qu'on est à la bonne place, que l'on ne regrettera pas d'être venu voir un match de hockey. 

Vous n'aurez pas cette odeur dans un giga-aréna comme le Centre Bell, c'est dans ces petits arénas comme par exemple au ci-mentionné aréna Étienne-Desmarteau où on peut admirer Caroline Ouellette jouer sur la glace qui porte son nom ou dans tout autre aréna du Québec où vous pouvez vous rapprocher assez  de la glace pour sentir cet air froid pénétrer vos poumons et vous rend heureux...


Il y a d'autres odeurs aussi qu'on ne peut retirer du hockey... Il y a par exemple celui d'une rondelle neuve, cet amas de caoutchouc qui sent fort. Cette odeur s'amenuise par contre à mesure que l'on joue avec ladite rondelle jusqu'à ne presque plus rien sentir... 

Celui du "tape à palette" est tout aussi intéressant et autant sinon plus éphémère que celui de la rondelle... Texture molle et étrangement collante sur les côtés, il a une odeur assez distincte qui font des ces quelques minutes passées à se prendre pour un pro à essayer de faire un agencement de ruban sur le bout et sur la palette des plus esthétiques vous élèvent plus lorsque l'odeur tout aussi nauséabond que que rassurante du "tape à palette" entre dans vos narines... Si en plus vous sentez l'odeur de la patinoire sus-mentionnée, vous vous sentez presque aussi important qu'Alex Ovechkin ou PK Subban...

Mais il y a une odeur plus intense encore que celui de ces deux objets...

Je suis récemment allé voir un match des Redmen Hockey avec un ami français qui n'avait jamais vu de match de hockey de sa vie, on ne pas tout avoir dans la vie, déjà qu'il m'a comme ami. Je lui ai suggéré de s'asseoir très près du banc de l'équipe adverse, non seulement pour avoir une bonne vu sur ce qui se trame sur le banc mais pour une plus value de plus, il aurait peut-être la chance de sentir l'odeur unique d'un équipement de hockey...


Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je crois que tout le monde qui joue au hockey devient résiliant et en vient un jour à trouver cette odeur rassurante. Depuis que la série 24/7 mettant en vedette les Penguins et les Capitals nous a appris que même dans la NHL, même dans une équipe comme les Penguins avec le meilleur joueur au monde, l'équipement de hockey sent pas bon, on sait maintenant que l'odeur de l'équipement fait parti de la culture du hockey. Il faut donc vivre avec, du MAHG à la NHL. J'en soupçonne même avec qui j'ai joué depuis quelques années de tirer profit de cette odeur. On ne tournoie pas toujours avec aisance autour d'un gardien qui sent le vieux fromage qui sent les pieds... Il n'y a vraiment rien de sexy au hockey, on sent mauvais, on le sait et on vit avec...

Je vais me confesser, j'aime beaucoup cette odeur, je ne sais pas, ça me rappelle peut-être ma jeunesse ou je ne sais quoi... Remarquez que je ne ma suis pas rendu au niveau où on peut se faire mettre un beau gros gant gluant et puant dans le visage, j'aurais peut-être une autre opinion... 

Mais il y a une odeur de hockey que l'on ne peut pas, ou presque pas, reproduire de nos jours qui représente notre jeunesse, vous savez, un genre de paradis perdu du hockey...


Je crois que la journée où les cartes de hockey ont cessé d'avoir ces paquets cirés qui venaient coller sur certaines cartes et ce bâtonnet de "gomme balloune"(sic) farinée qui se répandait tout autant que la cire du paquet sur les carte et leur donnait une odeur particulière, il était évident que le monde de la carte de hockey n'avait plus sa raison d'être et .tait passé à autre chose. On était passé d'un plaisir pour enfant, d'un attrait ludique à un objet de collection, une chose auquel on ne peut plus toucher pour le plaisir de tâter, d'épingler sur un tableau, de coller dans un livre, de faire des matchs imaginaires où Guy Lafleur pouvait jouer avec Mats Näslund et Stéphane Richer sur le même trio vers un monde fini... 

Les cartes de hockey étaient dorénavant un musée personnel, une chose arrêtée où il était bien défendu de tirer plaisir de la chose à la manière d'un gamin... On ne jouait plus avec les cartes, on classait et mettait dans des cahier, devait ardemment garder en bonne condition parce que ça allait faire perdre de la valeur à la chose. On agissait dorénavant en cherchant la carte rare en ne sachant pas encore que ce qui fait ladite valeur d'une chose, c'est sa rareté, et une rareté non simulée... Parmi ce que les ti-culs s'amusaient à détruire parce que la carte de hockey avait son aspect ludique, peu sont demeurées intactes, passé le temps et gagné de la valeur... 

Selon moi, aucunes cartes de hockey avec un morceau de chandail et/ou un autographe ne pourra accoter une carte recrue de Mike Foligno pas scrap selon moi, surtout avec une superbe photo sombre de la sorte... 



C'est la même chose pour les jouets de collection, parce qu'ils n'ont pas été fait pour que les jeunes jouent avec, à quoi bon les collectionner... Mais restera de cette époque dans ma tête une odeur que jamais, justement à moins d'allonger l'oseille, je 

On a peut-être enlevé l'odeur de la friture des casse-croûtes d'aréna d'antan, on a peut-être mis au rancard ces carte de hockey cirées et farinées, mais heureusement, reste toujours l'odeur de l'aréna, l'odeur d'une puck neuve, d'un rouleau de tape à palette mais surtout l'odeur de l'équipement de hockey pour nous faire sentir que le sport qui a fait partie de nos vies...

On ne se doute jamais à quel point l'odorat peut être important dans le monde du hockey...

mercredi 18 décembre 2013

Idées cadeaux #2 - Prendre un numéro









Pour Joey Saputo et Nick De Santis.  À mettre à l'entrée de leur bureau pour leurs futurs entraîneurs.

Si la tendance se maintient, ils pourront l'utiliser à un moment ou à un autre en 2014.


lundi 16 décembre 2013

Mike Crombeen









Les équipes qui parviennent à atteindre des sommets sont habituellement habiles au repêchage.  Bien qu’il soit possible d’utiliser d’autres voies, l’encan du mois de juin demeure un incontournable.  À l’inverse, une équipe qui repêche mal court souvent à sa perte.  L’exemple des Barons de Cleveland va dans ce sens.
Après avoir connu beaucoup de problèmes et d’instabilité, les Golden Seals de la Californie déménagèrent en 1976 pour devenir les Barons de Cleveland.  Se faisant, ils prenaient la suite de l’équipe qui avait offert sur un plateau d’argent Guy Lafleur aux Canadiens (voir texte du 15 juin 2012) et qui malgré ses difficultés, n’avait pas eu de choix de première ronde en 1971, 1972 et 1973.  En fait, en neuf ans d’existence, aucun de leur choix de première ronde (incluant trois troisièmes choix au total) n’a amassé plus de 76 points dans leur uniforme.  Ce n’est pas en déménageant à Cleveland que les choses allaient changer…
En 1976, avec le 5e choix au total, les Barons choisirent Björn Johansson (voir texte du 20 septembre 2011), dont la carrière dans la Ligue Nationale s’est limitée à 15 matchs.
Pour leur deuxième (et dernier) repêchage de leur histoire, en 1977, les Barons possédaient la cinquième sélection.  Leur choix se porta sur Mike Crombeen, un ailier qui avait montré de belles statistiques avec les Canadians de Kingston, de la Ligue de l’Ontario.
Crombeen parvint à faire l’équipe immédiatement et malgré des passages dans les mineures, il joua 48 matchs avec les Barons.  Par contre, ses résultats furent assez ordinaires : 3 buts, 4 passes.  À la fin de la saison, l’équipe fut amalgamée avec les North Stars.  L’équipe résultante, basée au Minnesota, était détenue par les frères Gund, les propriétaires des défunts Barons.  Les North Stars se retrouvèrent alors avec un surplus d’effectif, mais logiquement le cinquième choix du repêchage précédent aurait dû représenter une acquisition intéressante.  Pourtant non.  Même en l’obtenant gratuitement, les North Stars, une équipe par ailleurs très faible, n’en voulurent pas.  Crombeen fut laissé sans protection. 
Il se retrouva alors à St-Louis, jusqu’en 1983.  Il y connut sa meilleure saison en 1981-82, avec 19 buts et 27 points.  Par la suite, il passa deux saisons à Hartford, après avoir été réclamé au ballotage.  Au total, il a joué 475 matchs et montre une fiche de 55-68-123.  Il a donc connu une carrière honnête, mais qui n’a rien en commun avec celle de celui qui a été repêché immédiatement après lui, Doug Wilson.  (voir texte du 10 mai 2012)  Par ailleurs, parmi les autres joueurs sélectionnés en première ronde cette même année, on retrouvait Mark Napier, Ron Duguay (voir texte du 1er novembre 2012) et… Mike Bossy. 

Son fils B.J. est aussi parvenu à se rendre à la Ligue Nationale.  Il joue présentement à Tampa Bay et montre des statistiques semblables à celles de son père.
Sources: legendsofhockey.net, wikipedia.org.

samedi 14 décembre 2013

Des "Histoires Cochonnes" sur Henri Richard

(photo via virtualmuseum.ca)

J'aime bien les disques d'humour des années 60. Ce que je trouve intéressant avec ces disques, ce n'est pas tant que ce soit drôles, en fait, les farces sont souvent archi-nulles, mais les manières dont elles sont racontés et les manières de se rendre au punch des farces sont souvent plus drôle parce qu'il se dit souvent des choses qui de nos jours feraient scandales... 

Comme ce disque nommé "Histoire C......nes" comme il est écrit sur l'étiquette du vinyle... Je ne sais pas qui est Stéphano, mais on se rend bien compte qu'on a affaire à bien plus gras que les Cyniques ou Yvon Deschamps. Il s'agit plus d'un raconteur de blagues de cabaret. Et bien en plein milieu du disque, le "comique" se fait à faire des jokes à caractère sexuel à propos d'Henri Richard... 

Et comme je veux votre bien et comme c'était du stuff qui se mélange bien au contenu du blogue, j'ai fait un transfert mono de ma table tournante vers mon laptop pour que vous puissiez savourer le tout...

Je vous avertis par contre, c'est assez en dessous de la ceinture et c'est pas très politically correct comme vision du monde... J'ai d'ailleurs laissé quelques farces de plus pour que vous puissiez "savourer" le moment... Vous êtes donc avertis...
 



Je ne sais pas si Henri a déjà entendu...


mercredi 11 décembre 2013

Le #4 d'Aurèle Joliat (1ère partie)







Aurèle Joliat fut une figure majeure des premières décennies de l’histoire des Canadiens.  Originaire d’Ottawa, il débuta sa carrière avec le tricolore en 1922.  Il y sera jusqu’en 1938 et laissera sa marque.  Ayant commencé sa carrière pendant une période où les saisons ne comptaient que 24 matchs (et 48 à sa dernière), il en disputa au total 654, tous dans l’uniforme tricolore.  Il y amassa 270 buts et 190 passes, pour un total de 460 points.  À sa retraite, il détenait le troisième total de buts de l’histoire de la ligue.  Encore aujourd’hui, il s’agit du neuvième total des Canadiens, alors que les huit joueurs qui le devancent ont joué au minimum 112 matchs de plus que lui.

En 1924-25, lui et Howie Morenz comptèrent 56 des 93 buts de l’équipe, soit 60% de la production offensive.


En 1927-28, il fut le deuxième buteur et le deuxième pointeur de la LNH, derrière Morenz.  Il fut aussi choisi sur la première équipe d’étoiles inaugurale, en 1930-31, en plus d’être choisi sur la deuxième à trois reprises.  En 1933-34, il reçut le Trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe. 

Quant à la Coupe Stanley, il la souleva en 1924, 1930 et 1931.

Bien que de petit gabarit (5’7’’ 136 lbs), il ne se laissait pas intimider et ne reculait devant rien.  Également en 1924-25, « The Little Giant » amassa 85 minutes de pénalité en 24 matchs, le deuxième total de la ligue.   

Affecté par le décès de son coéquipier et ami Morenz en 1937, il prit sa retraite l’année suivante.

Il est devenu membre du Temple de la Renommée en 1947.

Le 12 janvier 1985, il fut invité pour le dévoilement de l’équipe de rêve, dans le cadre du 75e anniversaire du club.  À ce moment âgé de 83 ans, il était le dernier joueur vivant ayant joué le premier match des Canadiens au Forum.  Il enfila alors les patins (et fit deux chutes) et porta la petite casquette qu’il utilisa la majeure partie de sa carrière.

Il est décédé en 1986.

Lors du déménagement au Centre Molson / Bell, des bannières ont été hissées au plafond pour honorer les joueurs dont le numéro avait été retiré.  Malheureusement, Aurèle Joliat a été oublié.  En effet, lors de la soirée du 9 octobre 1971, le numéro 4 a été retiré pour Jean Béliveau ET Aurèle Joliat.



L’extrait ci-haut du journal The Gazette du 9 octobre 1971 le mentionne clairement.  Le site internet du Temple de la Renommée du Hockey en fait également mention dans la biographie de Monsieur Joliat, tout comme le livre « Les Canadiens de Montréal, une dynastie du hockey », écrit par Claude Mouton en collaboration avec Camil Desroches, et publié en 1981.  Considérant les rôles privilégiés que Messieurs Mouton (annonceur et directeur des relations publiques pendant 25 ans) et Desroches (parmi plusieurs rôles, relationniste, secrétaire de route, conseiller pendant 55 ans) ont joués dans l’histoire des Canadiens, il est difficile d’avoir plus crédible comme source.

Biographie d'Aurèle Joliat, site du Temple de la Renommée du hockey (legendsofhockey.net)


Extrait du livre "Les Canadiens de Montréal, une dynastie du hockey" de Claude Mouton

Une omission semblable avait aussi été faite pour le 16 d’Elmer Lach (qui avait été retiré pour lui ET Henri Richard), mais heureusement, celle-ci a été corrigée lors des célébrations du centenaire des Canadiens. Il serait donc important de corriger celle-ci également, d’autant plus qu’à part Howie Morenz, le début de l’histoire de l’équipe n’est pas très bien représenté dans cette liste d’immortels. En plus de corriger une erreur, elle rééquilibrerait jusqu’à un certain point la situation.

Et puis, je ne peux pas concevoir que les Canadiens fassent comme les Red Wings et reprennent un honneur qu'ils avaient rendu à une de leurs légendes. (voir texte du 24 mai 2013)

Voir la 2e partie