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jeudi 30 octobre 2014

Les Canadiens et les Leafs, version crosse









Le 14 décembre prochain, la crosse professionnelle intérieure fera un retour à Montréal, alors que le Rock de Toronto jouera un match contre les Knighthawks de Rochester.

En 2002, il y a eu l’Express de Montréal, qui jouait, tout comme Toronto et Rochester, dans la National Lacrosse League (NLL).

Auparavant, en 1974 et en 1975, il y a eu les Québécois (et les Caribous de Québec) qui jouaient dans une première version de la NLL.  (voir texte du 11 février 2012)

Mais avant ça, il y a eu une autre version.  En 1931, une première ligue intéreure professionnelle fut formée.  (Il y en avait eu d’autres, très populaires, mais en version extérieure, voir texte du 26 mars 2012.)

Derrière ce projet, il y avait les équipes de la LNH, qui désiraient occuper leurs arénas pendant l’été.  On y retrouvait les Canadiens et les Maroons à Montréal, les Maple Leafs à Toronto, auxquels on ajouta les Colts de Cornwall.

Comme on peut le voir dans le film qui suit, les équipes portaient les mêmes chandails que les équipes de hockey.
https://www.youtube.com/watch?v=KUcMtXmf11M

On peut aussi voir que le jeu était plutôt violent…

Nate Penny, des Maroons
Dans ces années 1930 où, suite à la Grande dépression, même les équipes de hockey avaient de la difficulté à survivre (les Senators d’Ottawa disparurent en 1934, les Maroons en 1938).  Dans ce contexte, l’International Professional Lacrosse League ne dura que deux ans.

Sources : wampsbibleoflacrosse.com, wikipedia.org.

mercredi 29 octobre 2014

Les "One-game wonders"






Peu de joueurs de hockey ont pu réaliser leur rêve de jouer un jour dans la LNH. Si certains ont pu y jouer de longues années, plusieurs autres ont dû se contenter d'une poignée de matchs et évoluer davantage dans les rangs mineurs ou encore en europe. Malgré tout, le fait d'avoir pu jouer un seul match dans la LNH est un grand accomplissement en soi dont le commun des mortels ne peut que rêver. Le site hockeydb.com contient une section nommée "One-game wonders" qui est consacrée exclusivement à ces joueurs ayant joué qu'une seule partie dans la LNH.



Parmi cette liste, on retrouve quelques joueurs qui nous sommes familiers dont Olivier Michaud, ce gardien de but qui fit les manchettes après avoir joué une période en relève à Mathieu Garon contre les Oilers en 2001, devenant par le fait même le plus jeune gardien de l'histoire de l'équipe à 18 ans.

J'ai également pu retrouver le nom de Martti Jarventie, défenseur finlandais dont j'espérais de grandes choses mais qui ne joua finalement qu'un seul match avec le CH en 2002. Le coloré Don Cherry y est également, lui qui ne joua qu'un seul match avec les Bruins en 1955 et qui passa le reste de sa carrière à se promener dans les rangs mineurs de l'amérique du nord. Le gardien Mathieu Chouinard, celui qui fut repêché 2 fois plutôt qu'une par les Sénateurs y est également.

Parmi tous ces "one-game wonders", bien peu d'entre eux eurent la chance de récolter beaucoup de points. On retrouve quelques joueurs ayant réussi à amasser une passe ici et là mais parmi les 360 joueurs de cette liste, seulement 3 d'entre eux ont réussi à marquer un but dans leur seul et unique match. Ces trois joueurs méritent qu'on raconte leur histoire.


Maple Leaf Garden - Toronto - 1930

Le premier à avoir marqué à son seul match dans la LNH fut Roland "Rolly" Huard. Huard était un joueur de centre régulier dans la International American Hockey League (IAHL), l'ancètre de la currente AHL. Il joua notamment pour les Hornets de Windsor et les Bisons de Buffalo de 1926 à 1931. Le 14 décembre 1930, il fut appelé pour un remplacement d'urgence chez les Maple Leafs de Toronto durant lequel il connut un fort match et marqua son fameux but. Mais les Maple Leafs ne s'attendaient pas à plus de sa part et il retourna chez les Bisons pour terminer la saison. Il joua deux autres saisons dans la IAHL avant de finir sa carrière en 1934 avec les Flyers de St.Louis dans la American Hockey Association (AHA).



On dut attendre 60 ans avant de revoir un nouveau joueur marquer à son seul match dans la ligue lorsque le défenseur Dean Morton fut repêché par les Red Wings en 1986. Il joua pour la filiale des Red Wings d'Adirondack pendant deux saisons et fut rappelé par le grand club lors de la saison 1989-90. Il marqua lors de ce rappel d'un seul match et fut ensuite renvoyé dans la AHL. Sa carrière alla en descendant par la suite. Il termina la saison avec Adirondack mais fut rétrogradé à la IHL et la ECHL pour enfin terminer dans la Colonial Hockey League (CoHL) en 1993. Il revint toutefois à la LNH durant la saison 2000-01 en tant qu'arbitre, poste qu'il occupe toujours.




Le dernier des trois joueurs à avoir marqué à son seul match est l'ex défenseur Brad Fast avec les Hurricanes de la Caroline en 2004. Il fut repêché par les Hurricanes en 1999 et joua ensuite 4 ans avec l'Université du Michigan. Il signa avec les Hurricanes en 2003 et joua la saison avec leur club-école, les Lock Monsters de Lowell. Lors de la saison 2003-04, il fut rappelé pour le dernier match de la saison des Hurricanes contre les Panthers de la Floride et marqua le but égalisateur qui porta la marque à 6-6. Son seul et unique but dans la LNH a la disctinction d'être le dernier but égalisateur de l'histoire de la LNH. Après la saison annulée de 2004-05, la ligue instaura la fusillade et élimina par le fait même les matchs nuls et les buts égalisateurs. Cette saison annulée dut d'ailleurs lui nuire dans son développement alors qu'il fut rétrogradé de la AHL à la ECHL. Lors du retour de la LNH en 2005-06, il quitta les Hurricanes et signa avec les Kings. Il passa la saison avec leur club-école des Monarchs de Manchester et quitta pour l'europe la saison suivante. Il joua dans plusieurs ligues d'europe jusqu'à sa retraite en 2011.

Ce sont donc les 3 seuls joueurs à avoir marqué un but dans leur seul match dans la LNH. Plusieurs autres joueurs ont récolté une passe mais encore aucun n'a la disctinction d'avoir ammassé 2 points dans leur seul et unique match. Je crois que si tu récoltes 2 points lors de ton premier match tu mérites d'en jouer un deuxième, mais dans le cas de Huard, Morton et Fast, un but ne fut pas suffisant...

lundi 27 octobre 2014

Howie Meeker









Howie Meeker a connu du succès au niveau junior, mais sa carrière aurait bien pu s’arrêter à ce niveau.  En raison de la guerre, il se retrouva dans l’armée et fut blessé sérieusement par une grenade. 

Il parvint malgré tout à se rétablir, suffisamment pour faire ses débuts avec les Maple Leafs en 1946-47.  Sa fiche de 27-18-45 en 55 matchs lui permit de se voir décerner le Trophée Calder (recrue de l’année).  C’est 33 points de plus qu’une autre recrue des Red Wings, un certain Gordie Howe.  Lors d’un match de janvier contre Chicago, Meeker marqua cinq buts.  Cette même année, Toronto remporta la première de trois Coupes Stanley consécutives.

Les saisons suivantes furent moins productives, incluant quelques-unes marquées par des blessures.

En 1951, suite à sa participation à une quatrième victoire de la Coupe Stanley, il se porta candidat à une élection partielle dans Waterloo Sud.  Élu sous la bannière progressiste-conservatrice, il siégea pendant sa carrière de joueur, comme le fera plus tard Red Kelly. (voir texte du 24 août 2012)  On peut par contre supposer qu’il était difficile de partager son temps entre Waterloo, Ottawa et Toronto (en plus des voyages sur la route).  Il ne fut pas candidat à sa réélection en 1953.

Il cessa de jouer après quelques matchs en 1953-54.  Il devint ensuite entraîneur des Hornets de Pittsburgh de la Ligue américaine, qu’il mena à une victoire de la Coupe Calder en 1954-55.

En 1956, il fut embauché comme entraîneur-chef des Leafs.  Toutefois, les résultats ne furent pas au rendez-vous.  Les Leafs ratèrent les séries pour une rare fois pendant la période des "Original Six" et après une seule saison, Meeker fut congédié.  Par la suite, il continua de jouer au niveau senior pendant une quinzaine d’années.

Meeker refit surface au début des années 1970 lorsqu’il devint analyse à  Hockey Night in Canada.  Il se fit remarqué, malgré une voix pas nécessairement des plus appropriées pour la télévision, en poussant son analyse à un niveau supérieur à ce qui avait été vu auparavant.




De 1973 à 1976, il participa à une deuxième émission à la CBC, Howie Meeker‘s Hockey School, où ils recevaient des jeunes qui apprenaient à polir certains aspects du jeu.  On peut donc dire que Meeker était un mélange de Gilles Tremblay (voir texte du 9 décembre 2013) et de Joël Bouchard…  Meeker voulait ainsi souligner que l’enseignement du hockey laissait souvent à désirer.


En 1987, il se joignit à l’équipe de TSN, avec qui il resta jusqu’à sa retraite en 1998.  À ce moment, il fut élu au Temple de la renommée du hockey dans la catégorie médias, en plus de recevoir le prix Foster-Hewitt.

Il habite aujourd’hui en Colombie-Britannique.

Sources :  legendsofhockey.net, wikipedia.org.

lundi 20 octobre 2014

Greg Neeld









Greg Neeld était un défenseur prometteur, qui jouait avec les Marlboros de Toronto de la Ligue junior de l’Ontario.  Il avait même été identifié comme étant le 11e plus bel espoir junior.

Le 7 décembre 1973, sa carrière a pris un tournant triste et inattendu.  Le bâton de Dave Maloney (qui a plus connu plus tard une belle carrière avec les Rangers) s’est retrouvé dans son œil, et il en a perdu l’usage.  On dut même lui retirer.

Neeld a fini par reprendre le jeu, mais avec une visière faite par CCM, le premier à jouer à ce niveau avec cette pièce d’équipement.  Cette dernière avait par contre le grand inconvénient de s’embuer.  Devant la difficulté de jouer avec celle-ci, Neeld et son père en mirent une au point qui n’avait pas ce problème.  Ils tentèrent d’en vendre le brevet aux fabricants d’équipement de l’époque, mais sans succès.  Selon Neeld, ils se sont par contre inspirés de leur invention par la suite, une situation qui lui a laissé une certaine amertume.

Au repêchage de 1975, malgré son handicap, les Sabres ont décidé d’en faire leur choix de quatrième ronde, le 71e au total.  Parmi ceux à qui Buffalo l’a préféré, on note des joueurs qui ont connu de belles carrières dans la Ligue nationale comme Willi Plett (voir texte du 29 août 2011), Paul Holmgren et Dave Taylor.  Du côté de l’AMH, il fut le choix de troisième ronde (40e au total) des Fighting Saints du Minnesota.
Par contre, un règlement empêchait un joueur qui avait perdu l’usage d’un œil de se joindre à la LNH.  Un vote fut repris et les gouverneurs confirmèrent la décision par une marge de 13-3 (avec deux abstentions).  La ligue jugeait les coûts d’assurance prohibitifs, puisqu’une autre blessure à l’œil le rendrait complètement aveugle, entraînant des dédommagements supérieurs.

Puisque l’AMH n’avait pas cette restriction, Neeld se tourna vers la ligue rivale.  Mais comme les Saints disparurent avant la fin de la saison, Neeld se retrouva plutôt avec les Toros de Toronto.  Il joua 17 matchs et amassa une passe dans leur uniforme.  Par contre, il poursuivit la Ligue nationale.

Neeld passa trois autres saisons dans les mineures.  Il ne rejoua plus au niveau majeur, ni dans l’AMH, ni dans la LNH.

En octobre 1979, Neeld s’entendit avec la LNH pour un montant de 100 000$.

Ironiquement, Neeld est depuis devenu directeur-général d’une petite société minière transigée à la Bourse de croissance TSX qui se nomme Hawkeye Gold & Diamond.

Sources :  “Neeld settles case for $100,000”, AP, Montreal Gazette, 11 octobre 1979, p.24, “Hockey visors: Meet Greg Neeld, the first hockey player to wear one” de Kevin McGran, 14 juin 2013, Toronto Star (thestar.com), “First Visor Wearer Remains Advocate” de Jeff Z. Klein, 22 mars 2013, New York Times (nytimes.com). hockeydraftcentral.com.

dimanche 19 octobre 2014

Les rejetons Chelios




Vous rappelez-vous des derniers jours de la carrière de Chris Chelios alors que ce grand défenseur étirait la sauce en évoluant avec les Wolves de Chicag avant d'être rappelé par les Thrashers d'Atlanta? Il deviendra plus tard le seul joueur des Thrashers à se ramasser au Temple de la renommée du hockey.

D'ailleurs, petite parenthèse, je trouve que le Canadien de Montréal a été très ingrat envers Chris Chelios en ne l'honorant pas avec une cérémonie d'avant-match ou quelque chose du genre l'an dernier. Je peux comprendre que Doug Gilmour n'était pas un vrai joueur du Canadien, d'ailleurs il n'a pas plus sa place au Temple de la Renommée selon moi, mais Chris Chelios a connu une importante partie de sa carrière avec le Canadien, remportant un Norris et une Coupe Stanley en plus d'avoir été un court moment co-capitaine. Donc que le Canadien ne l'ait pas honoré, j'ai trouvé ça assez ordinaire de la part d'une équipe qui a une cérémonite aigüe...

Pour revenir à notre ami avec les Wolves...

Si on se rappelle bien les raisons qui motivaient l'ancien numéro 24 du Canadien, l'une d'elle était de pouvoir jouer avec ses rejetons. Et bien, Chelios, bien qu'il ait été le deuxième joueur ayant eu le plus longue carrière dans la NHL, Chelios n'a pas pu jouer avec ses fils. En fait, deux de ses kids ont atteint au printemps dernier, après un passage au hockey universitaire, le hockey professionnel. Il aurait donc fallu trois saisons de plus à Chelios afin de pouvoir jouer avec ses fils qui ont tous les deux atteint le monde du hockey professionnel en même temps avec la même équipe...

Dean Chelios est le plus vieux des enfants Chelios. Il est né en 1989 alors que papa était un Canadien. Dean serait né ici à Montréal, mais a grandit à Bloomfield Hills au Michigan. Au printemps dernier, après 4 saisons avec les Spartans de Michigan State, Dean s'est retrouvé avec les Walleyes de Toledo dans la ECHL. L'attaquant de 6 pieds deux pouces s'alignera cette saison avec une toute nouvelle équipe de la ECHL, le Fuel d'Indy. Ouais, vous voyez, les petits comiques qui dirigent cette équipe ont décidé de donner le nominatif géographique Indy au lieu d'Indianapolis... J'en veux toujours aux Sagenéens de Chicoutimi de ne pas avoir nommé les Saguenéens de Chicoutte quand ils ont fondé l'équipe... Et question d'être lié avec le passé de son père, le Fuel d'Indy est la filiale de la ECHL des Blackhawks...

L'autre fils de Chris Chelios, Jake, bien que deux ans plus jeune que son grand frère, a suivi un parcours similaire en tout point. Il a évolué en même temps avec son frère au sein du Steel de Chicago de la USHL pour ensuite évoluer avec les Spartans de Michigan State. Pour faire changement, il prit également le chemin en compagnie de son frère des Walleyes de Toledo de la ECHL la saison dernière après la saison universitaire. Mais après quelques semaines, il fut invité avec les Wolves de Chicago, l'ancienne équipe de son papa... Le jeune défenseur se retrouvera à nouveau avec les Wolves cette saison...

Une troisième Chelios, Caley, évolue présentement avec Northwestern University. Il a une autre fille nommée Tara...


jeudi 16 octobre 2014

Le monument funéraire de Steve Stavro












Il y a quelques semaines, alors que les Carabins jouaient dans les maritimes, je suis allé dans la Ville-Reine, question d'aller voir les Blue Jays lors de leur dernier week-end et pour aller y voir de très bons amis. Mon épouse étant impliquée dans le domaine du patrimoine funéraire, s'impliquant notamment au sein de Patrimoine Funéraire Montréal, nous avons pris soins d'aller visiter le cimetière Mount Pleasant de Toronto. J'aime beaucoup me promener dans les cimetières, demeurant d'ailleurs à quelques pas du cimetière Notre-Dame-des-Neiges. 

Je n'avais pas trop fait de recherche avant d'aller à ce cimetière afin de savoir qui en fait était enterré à cet endroit. J'aurais donc pu savoir que des joueurs de hockey comme Pat Conacher, Billy Burch et Igor Korolev ainsi que de célèbres entraîneurs comme Punch Imlach et Dick Irvin en plus du grand Glen Gould ont été porté en terre à cet endroit. J'ai par contre vu la tombe de Mackenzie-King célèbre premier ministre du Canada. Et de plus, car c'est difficile de le manquer, j'ai vu le monument funéraire de l'ancien propriétaire des Maple Leafs de Toronto, Steve Stavro...

Je dis difficile de le manquer parce qu'il s'agit d'un immense monument sachant marier sculptures gréco-romaines et architecture de parvenu... 



La statue représenterait Alexandre le Grand. Stavro étant macédonien d'origine, comme Alexandre...






Si vous voyez bien, dans le haut, il y a pleins de logos, celui de la mairie de Toronto, de Soccer Canada et, comme je vous le montre ici, des Maple Leafs :



Et à côté de ce logo placé pour l'éternité rappelant que sous son règne, les Leafs n'ont pas fait grand'chose, on retrouve une silhouette du Air Canada Center, qu'il a aidé à bâtir, et des Raptors...


On peut se compter chanceux qu'il n'ait pas été propriétaire d'une compagnie de...

Comme nous rappelait le grand sociologue Pierre Bourdieu, être propriétaire de capital financier ne garanti pas le fait d'avoir beaucoup de capital culturel...

lundi 13 octobre 2014

Réal Cloutier








Au début des années 1970, les Remparts de Québec ont eu beaucoup de succès et ont vu défiler plusieurs joueurs de talent dans leur uniforme.  Parmi eux, on retrouve Guy Chouinard, Jacques Richard (voir texte du 1er octobre 2010), André Savard et bien sûr, Guy Lafleur.

En 1972-73, un autre jeune prodige s’est ajouté, Réal Cloutier, originaire de Saint-Émile (aujourd’hui fusionnée à Québec).
Cloutier n’a pas mis de temps à s’illustrer avec les Remparts.  Dès sa première année, il amassa 99 points dans une saison couronnée par une présence en finale de la Coupe Memorial (perdue face aux Marlboros de Toronto des frères Marty et Mark Howe, voir texte du 28 juin 2011).

La deuxième année, ce n’est pas moins de 216 points qu’il accumula.  (Non, ce ne fut pas suffisant pour remporter le championnat des compteurs.  Il termina troisième, derrière Pierre Larouche (voir texte du 12 septembre 2009) et Michel Déziel des Éperviers de Sorel, avec respectivement 251 et 226 points.)

Les Remparts se sont de nouveau rendus à la finale de la Coupe Memorial, perdue face aux Pats de Regina cette fois.
Âgé à ce moment de 18 ans, il n’était pas encore éligible au repêchage de la LNH, mais il l’était pour celui de l’AMH (Association mondiale de hockey).  Les Nordiques ne pouvaient tout de même pas laisser passer un gars du coin qui jouait dans leur cour.  Ils en firent leur premier choix, le neuvième au total.

Cloutier se laissa convaincre par le circuit maudit.  Après une saison de 53 points, il se mit véritablement en marche en 1975-76, avec 114, troisième pointeur de la ligue derrière son coéquipier Marc Tardif (voir texte du 27 novembre 2011) et Bobby Hull des Jets de Winnipeg.

Maintenant éligible au repêchage de la LNH, les Black Hawks le choisirent au neuvième rang en 1976, mais il demeura à Québec.

En 1976-77, c’est la consécration.  Jouant sur le même trio que Tardif et Christian Bordeleau (voir texte du 24 janvier 2012), Cloutier s’est mérité le championnat des compteurs de la ligue et a aidé les Nordiques à mettre la main sur la Coupe Avco.

L’année suivante, celui qu’on surnommait "Buddy" (et qui aimait bien faire la fête) termina au deuxième rang des pointeurs du circuit, derrière Tardif.

En 1978-79, la dernière année de l’AMH, Cloutier compta 75 buts en 77 matchs.  Ses 129 points lui valurent un autre Trophée Bill Hunter (championnat des compteurs).  Ses 566 points font de lui le quatrième pointeur de l’histoire de l’AMH, même s’il n’a participé qu’à cinq de ses sept saisons.

Mais en se joignant à la Ligue Nationale, les Nordiques n’eurent le droit de protéger que trois joueurs.  Les autres devaient être retournés à l’équipe de la LNH qui détenait leurs droits.  Les Nordiques firent alors des choix surprenants en sélectionnant Garry Larivière, Paul Baxter et Richard Brodeur.  Pour conserver Cloutier, ils échangèrent plutôt leur premier choix de 1980 aux Black Hawks.

Cloutier ne rata pas son entrée dans la Ligue Nationale.  Dès son premier match (et le premier des Nordiques), il marqua les trois buts de son équipe, dans une défaite de 5-3 face aux Flames d’Atlanta.  Du côté des vainqueurs, on retrouvait son ex-coéquipier chez les Remparts, Guy Chouinard (qui récolta deux passes à son retour au Colisée).

Cloutier amassa 89 points dans une saison qui s’avéra difficile pour les Fleurdelisés.  Ces derniers auraient donc dû hériter du troisième choix au total, mais suite à l’échange pour Cloutier, c’est Chicago qui s’est retrouvé avec ce privilège.  Les Hawks en profitèrent donc pour choisir Denis Savard, que les Canadiens venaient juste de laisser passer pour lui préférer Doug Wickenheiser.  (voir texte du 15 janvier 2011)  Non seulement Savard aurait pu devenir ce jour-là un Canadien, mais il aurait aussi pu devenir un Nordique…

Mais en 1980-81, la donne avait complètement changé chez à Québec.  D’abord, Cloutier passa la majeure partie de la saison sur la liste des blessés.  De plus, l’arrivée des frères Peter et Anton Stastny, combinée avec l’établissement de Michel Goulet, modifia leur attaque.  Les gloires des années de l’AMH, Cloutier et Tardif, commencèrent donc à se sentir à l’étroit.

Cloutier suivit avec des saisons de 97 et de 67 points, mais on lui reprocha son manque d’effort et ses nombreuses distractions.

En juin 1983, Cloutier fut échangé aux Sabres de Buffalo avec un choix de première ronde (qui deviendra Adam Creighton) contre Tony McKegney (voir texte du 27 octobre 2009), son ex-coéquipier chez les Remparts André Savard et Jean-François Sauvé.

Par contre, les Sabres étaient à ce moment dirigés par Scotty Bowman, un entraîneur autoritaire qui insistait que les joueurs offensifs fassent leur part en défensive.  Pas vraiment le meilleur contexte pour un joueur comme Cloutier…  Il accumula malgré tout 60 points.

En 1984-85, il ne joua que quatre matchs avec les Sabres.  Il passa le reste de la saison dans la Ligue américaine et la Ligue internationale.

Il retenta sa chance avec les Nordiques au camp d’entraînement l’année suivante, mais en mauvaise forme, il fut retranché.  Celui dont la carrière s’annonçait si prometteuse se retrouva ainsi hors du hockey à 29 ans.  Cloutier accrocha donc ses patins.

Sources: hockeydb.com, legendsofhockey.net, wikipedia.org.

mardi 7 octobre 2014

Du nouveau dans la Federal Hockey League









Quand on veut parler hockey broche à foin, quoi de mieux que de regarder ce qui se passe dans la Federal Hockey League, ligue professionnelle de niveau très inférieur du Nord-Est américain où la seule équipe canadienne fut les non-moins célèbres Warriors d'Akwesasne avec qui évoluait le célèbre Pierre Dagenais...


C'est également dans cette ligue où, il y a deux ans, une équipe de Williamsport en Pennsylvanie, les Outlaws, s'était donné pour but de jouer, faute d'aréna, ses matchs locaux à l'extérieur dans un stade de balle, voulant devenir ainsi la première équipe de hockey contemporaine à faire la chose. Malheureusement, au mois de janvier l'équipe a lancé la serviette, mais l'idée était là...


C'est aussi dans cette ligue où, l'an dernier, un combat se termina avec un hug entre deux joueurs dont l'un sortit une bière de sous son équipement et la partagea avec l'autre, ce qui donna encore plus de crédibilité à cette ligue...




Bref, si vous voulez du hockey broche à foin, la Federal Hockey League est pour vous... 

Mais je n'avais pas vu ce qui s'était passé depuis la fin de la dernière saison, étant occupé à faire plein de choses, du genre me tourner les pouces ou encore regarder les gens passer dans la rue...

Et donc nous voici à l'aube de la saison 2014-15 qui sera la cinquième saison de la ligue... À cinq ans, on peut souvent faire bien des choses, on commence normalement la maternelle, les parents jugent leurs rejetons parfois assez matures pour les inscrire à des sports ou à des cours de musique ou whatever, mais pour certains il n'est pas toujours clair que l'enfant à 5 ans est assez mature pour s'y faire. Il semble que c'est pas mal le cas de la Federal Hockey League...

Comme à la fin de toutes les saisons, des équipes sont disparues... À la fin de la dernière saison, ce sont les Privateers de Watertown, une équipe possédée, dirigée et entraînée par une femme nommée Nicole Kirnan, devenue, lorsqu'elle prit la barre, apparemment la première femme entraîneure de hockey professionnel de l'histoire... Mais bon, les Privateers ont changé de propriétaire suite à la dernière saison et se nommeront les Wolves et arboreront un logo avec un loup un peu stone...


BTW, Watertown, c'est dans la partie américaine de la région des Milles-Îles

Une autre équipe basée à Belle Vernon en Pennsylvanie va évoluer dans cette ligue et portera le nom de Magic de South West Pennsylvania, mieux connu sous le diminutif SWPA. Le logo de l'équipe est particulièrement laid...


C'est ce que l'on voit sur le site de la ligue, le site de l'équipe ne fonctionnant pas...

La ligue était donc supposée fonctionner à 5 équipes. Les autres équipes étant les Demonz de Dayton (les actuelz championz), les Whalers de Danburry au Connecticut (seule équipe originale) et les Dashers de Danville en Illinois. mais comme elle est ce qu'elle est, elle a annoncé à la dernière minute, le 8 septembre 2014, qu'une sixième équipe allait se rajouter à la ligue, le Battalion de Berkshire au Massachusetts... On imagine donc la facilité à monter une équipe de hockey avec plus ou moins un seul mois avant le début de la saison... On devrait se faire un pool à savoir quand au milieu de la saison l'équipe disparaîtra...

Le logo est pas tant pire...


Sur le chandail par contre, c'est affreux...


Bref, une nouvelle saison va commencer bientôt dans la FHL et il est fort à parier qu'une panoplies d'histoires weirds devrait survenir en cours de route...

Je vous tiens au courant!

lundi 6 octobre 2014

Frank Brimsek









Dans les années 1930-40, une période où les joueurs américains étaient rarissimes dans la LNH, il semblait y avoir quelque chose de particulier à Eveleth, au Minnesota.  C’est de cette petite ville (population aujourd’hui inférieure à 4000 habitants) dont sont originaires Mike Karakas (voir texte du 6 juin 2010), Sam LoPresti (voir texte du 8 janvier 2014) et Frank Brimsek, tous des gardiens.  On y retrouve d’ailleurs aujourd’hui le Temple de la renommée du hockey des États-Unis.
D’abord invité au camp des Red Wings, Brimsek n’eut pas une bonne impression de l’entraîneur Jack Adams.  Il se rendit alors à un autre camp, celui des Orioles de Baltimore de la Eastern Amateur Hockey League (EAHL).  Lorsqu’il ne fut pas retenu, il retourna sur le pouce au Minnesota.  Sur le chemin du retour, il rencontra par hasard le propriétaire des Yellow Jackets de Pittsburgh, John Harris.  Ayant besoin d’un gardien, Brimsek se retrouva à Pittsburgh pour la saison 1934-35.
Harris tenta ensuite de convaincre les Wings de lui donner une autre chance, mais comme ils voulaient l’assigner à leur filiale, Brimsek retourna à Pittsburgh.
Plus tard, Harris tenta à nouveau le coup et eut une réponse des Bruins.  Par contre, en ces temps où les équipes n’avaient qu’un gardien, ceux-ci étaient déjà bien pourvus devant le filet avec Tiny Thompson.  (voir texte du 7 octobre 2013)  Brimsek se retrouva donc avec les Reds de Providence, dans l’IAHL, l’ancêtre de la Ligue Américaine.  Au cours de sa seule saison complète avec les Reds, en 1937-38, Brimsek fit partie de l’équipe championne de la Coupe Calder.
L’année suivante, Thompson se blessa au camp d’entraînement et Brimsek fut appelé en renfort pour débuter la saison.  Après deux matchs, Thompson reprit sa place.  Mais l’entraîneur et directeur-gérant Art Ross avait fait son choix.  Malgré son Trophée Vézina l’année précédente, il expédia Thompson à Détroit pour faire une place à Brimsek, au grand mécontentement des partisans.
Brimsek prit alors les grands moyens pour les conquérir.  Sa fiche de 33-9-1, moyenne de 1,56 et 10 blanchissages lui valut le surnom "Mister Zero" en plus de se mériter le Vézina qu’avait gagné Thompson l’année précédente, le Trophée Calder (recrue de l’année) et la Coupe Stanley.
Il se mérita une autre Coupe en 1941 et un autre Vézina en 1942.  Il alla ensuite servir dans la Garde côtière américaine pendant la guerre, avec qui il fut stationné dans le Pacifique pendant un moment.
Il reprit sa place avec les Bruins en 1945, avec qui il joua quatre autres saisons.  Il demanda ensuite pour des raisons personnelles de passer aux Black Hawks de Chicago, dans le but de se rapprocher de chez-lui.  Après avoir émis des réserves, Art Ross finit par accommoder son vétéran.
Brimsek joua donc en 1949-50 une dernière saison avec les faibles Hawks, sa seule où il ne prit pas part aux séries.
En dix saisons dans la LNH, il fut nommé deux fois sur la première équipe d’étoiles et six fois sur la deuxième.
Son total de 252 victoires constitua un sommet pour un gardien américain jusqu’en 1994, alors que sa marque fut battue par Tom Barrasso.
En 1966, il devint le premier américain à être intronisé au Temple de la renommée du hockey.  À son ouverture dans sa ville natale en 1973, Brimsek fut bien sûr élu au Temple de la renommée du hockey des États-Unis, avec entre autres Mike Karakas et Sam LoPresti.
Malgré les performances de Thompson et de Brimsek, les Bruins sont la seule équipe des "Original Six" à ne pas avoir retiré (ou honoré dans le cas des Leafs) le numéro 1.
Frank Brimsek est décédé en 1998, à l’âge de 83 ans.
Sources : "One on One with Frank Brimsek" de Kevin Shea, 24 avril 2012 (hhof.com), wikipedia.org.

samedi 4 octobre 2014

Le hockey à Alma






Après 10 années passées à Montréal, j'ai récemment quitté la métropole pour retourner dans ma ville natale d'Alma au Lac-St-Jean. Je continuerai bien sûr de publier des articles sur La Vie Est Une Puck mais je n'aurai plus la chance d'aller voir des matchs des Canadiens à l'improviste ou bien d'aller encourager les Redmen de McGill. Je devrai donc me rabattre sur les Saguenéens de Chicoutimi ou encore sur quelque chose d'encore moins mainstream avec le hockey ou le football collégial des Jeannois du Cégep d'Alma. J'ai déjà hâte.


Centre Mario Tremblay, Alma

À l'exception du hockey mineur, on ne retrouve malheureusement pas d'autre hockey à Alma. Les plus hauts niveaux que l'on y retrouve sont le junior AA, Midget et Collégial. Le tournoi Midget provincial est d'ailleurs un événement immanquable ici. Le Centre Mario Tremblay est pourtant un très bel arèna qui est d'ailleurs en pleine cure de rajeunissement.


Jeannois du Collège d'Alma

Anyway, en honneur de mon retour au bercail, je propose ici un petit retour en arrière retraçant des vieilles équipes ainsi que quelques joueurs professionnels et semi-professionnels originaires d'Alma et des environs. J'exclue de la liste des joueurs comme Georges Vézina (Chicoutimi), Pierre Pilote (Kenogami), Jean Ratelle (Roberval) et J-C Tremblay (Bagotville) car il s'agit ici seulement de joueurs originaires d'Alma et non du Saguenay ou du reste du Lac-St-Jean... à une exception près.


Aigles d'Alma - 1946-1953

Une des seules équipes senior d'Alma que j'ai réussi à retracer furent les Aigles de St-Joseph d'Alma (le nom original de la Ville avant 1954) qui évoluèrent d'abord dans la Ligue Intermédiaire du Lac-St-Jean de 1946 à 1950. La ligue passa ensuite au niveau Senior en 1950 avant de conclure ses activités en 1953. Les Aigles étaient très compétitifs, remportant le titre en 1947, 1949 et 1953 pour la dernière année de la ligue. Difficile de savoir s'il s'agissait de la première équipe d'Alma portant le nom des "Aigles" mais le nom fut maintes fois repris par d'autres équipes par la suite.



D'autres équipes portèrent le nom des Aigles durant les décennies suivantes, dont cette autre équipe Senior au logo magnifiquement inspiré des Flames d'Atlanta. Cette équipe eut la chance de participer à une série de rencontres contre des équipes en Suisse durant les fêtes de Noel en 1979, un peu à la manière des Boys dans un de leurs films. Ils eurent une fiche de 2-1-1 durant ce court tournoi mémorable et entretiennent toujours des liens avec les anciens joueurs suisses de nos jours.



En plus du nom des Aigles au niveau senior, plusieurs autres équipes mineures eurent le sobriquet des Aiglons, qu'on retrouve au niveau Atome, Pee-Wee, Midget, etc… et ce depuis plus de 50 ans.



Cette équipe se nommait les Alouettes et évoluait au Lac-St-Jean en 1957 mais je n'arrive pas à savoir si c'était à Alma ni de quel niveau il s'agissait.



Pour ce qui est des joueurs originaires d'Alma qui se sont rendus à un niveau professionnel, impossible de commencer par nul autre que le bleuet bionique, Mario Tremblay. En plus de l'Aréna et du centre sportif qui porte son nom, Mario est aussi propriétaire du bar-restaurant Mario Tremblay au centre-ville d'Alma. Gagnant de 5 coupes Stanley dans les années 70 (et 1986) et auteur de 4 saisons de plus de 30 buts, Tremblay est souvent plus reconnu pour son règne tumultueux à la barre du club de 1995 à 1997 et surtout pour son implication dans le départ de Patrick Roy.



Un autre Tremblay qui fut repêché par les Canadiens fut Michel Tremblay qui est d'ailleurs mon cousin. Il fut capitaine des Cataractes de Shawinigan avec qui il joua de 1995 à 1999. Il fut repêché par les Canadiens en 9ème ronde du repêchage de 1996. Je me rappelle même avoir vu un vidéo de lui et Mario Tremblay se serrant la main lors de ce repêchage. Moment quelque peu surréaliste quand on y pense. Il ne se rendit toutefois pas au niveau professionnel. Après son parcours dans le junior, il joua au hockey universitaire avec Concordia où il fut également capitaine. Sur la photo ici, on le voit soulever la coupe Corey en 2002, le trophée annuel remis au gagnant du match McGill-Concordia.



Michel Harvey joua plus de 11 saisons dans la ligue américaine de 1959 à 1971 avec les As de Québec et ensuite les Bears de Hershey avec qui il gagna la coupe Calder en 1969. Il joua par la suite avec les Nordiques de Québec lors de leur saison inaugurale dans l'AMH en 1972-73. Il termina sa carrière en 1974 avec le club-école des Nordiques dans le Maine. Il joua plus tard avec l'équipe senior des Aigles d'Alma qui allèrent jouer en Suisse. Il est d'ailleurs sur la photo des Aigles plus haut.



Jean-Paul Lamirande, originaire de l'ancienne ville d'Isle-Malignes (maintenant un quartier d'Alma), joua 49 parties dans la LNH avec les Rangers de 1946 à 1950, mais joua principalement avec leurs clubs-école. Il retourna ensuite au hockey senior au Québec avec les Saguenéens de Chicoutimi et les As de Québec. Il jouera plus tard un seul autre match dans la LNH avec les Canadiens en 1955. Il gagna plus tard la Allan Cup avec les Dunlups de Whitby en 1958 et 1959.



Yanick Jean joua son hockey junior avec Chicoutimi et fut repêché par les Capitals de Washington en 5ème ronde en 1994. Il joua 4 ans dans la ECHL avec les Sea Wolves du Mississippi, les Mystics de Mobile et le Grrrowl de Greenville. Il revint au Québec en 2000 avec les Condors de Jonquière dans la ligue semi-pro et joua ensuite 2 saisons avec le Garaga de St-Georges de Beauce. Il est présentement entraineur chef des Tigres de Victoriaville, poste qu'il occupe depuis 2006.



Guillaume Desbiens était un matamore dans la LHJMQ avec les Huskies de Rouyn-Noranda au début des années 2000. Il fut repêché par les Thrashers d'Atlanta en 4ème ronde en 2003. Il évolua par la suite avec le club école des Thrashers à Chicago avant de passer aux Canucks. Il joua 3 saisons avec le Moose du Manitoba tout en jouant quelques parties avec les Canucks en 2010-2011. Il joua plus tard 10 matchs avec les Flames avant de retourner dans la ligue américaine. Il est présentement membre des Monsters de Lake Erie. En 23 matchs dans la LNH, il n'a toujours pas récolté de points.



Christian Ouellet joue dans la ECHL depuis 2012 après 4 ans avec les Olympiques de Gatineau et les Saguenéens. Il connait le parcours typique d'un joueur de la ECHL en étant présentement membre de sa 4ème équipe en 2 saisons. Il commença sa première saison avec les Gladiators de Gwinnett avant d'être échangé aux Bulls de San Francisco. Lors de la dernière saison, les Bulls l'échangèrent aux Jackals d'Elmira et il termina la saison avec les Komets de Fort Wayne. Ah la East Coast…



Yannick Tremblay commença son stage junior avec les Saguenéens mais passa aux Faucons de Sherbrooke avec qui il joua 4 saisons. Il termina sa carrière junior en 1998 avec l'Océanic de Rimouski. Par la suite il joua 4 années avec l'Université de Moncton. Il passa les années 2002 à 2005 à se promener dans diverses ligues avant d'entamer sa carrière dans la LNAH. Il joua de 2004 à 2011 avec le St.François de Sherbrooke avant de jouer une saison avec le Wild de Windsor en 2011-2012. Il termina sa carrière dans la LNAH en beauté en remportant le championnat avec le Marquis de Jonquière en 2013.



Pour terminer, le joueur actuel le plus prometteur provenant d'Alma est Charles Hudon, repêché par les Canadiens en 5ème ronde en 2012. Pour l'instant, son parcours professionnel se résume à 9 matchs passés avec les Bulldogs d'Hamilton à la fin de la saison 2012-2013 où il amassa 1 buts et 2 passes. Il jouait auparavant avec les Sags qui l'échangèrent toutefois au Drakkar de Baie-Comeau l'an passé lors de sa dernière année junior. Il commencera l'année à Hamilton.


BONUS


Le gardien de but Frederic Chabot est originaire du village d'Hebertville, à quelques 15 minutes d'Alma. Je l'inclus donc quand même dans ma liste. Je croyais qu'il avait été repêché par les Canadiens mais ce sont en fait les Devils du New Jersey qui le repêchèrent en 10ème ronde en 1986. Il ne joua cependant jamais pour les Devils, qui le cédèrent aux Canadiens en 1990. Il passa la majeure partie des années 90 à se promener d'équipe en équipe dans les ligues mineures et à être réclamé ici et là au ballotage. Après 4 matchs avec les Flyers en 1994, il dut attendre jusqu'en 1998 pour retourner dans la LNH, avec les Kings de Los Angeles où il joua son plus grand total de matchs en une saison avec 12 matchs lors de la saison 97-98. Il retourna plus tard avec les Canadiens où il participa à 11 matchs en 98-99. Il termina sa carrière en Allemagne où il joua 5 saisons avant de prendre sa retraite en 2006. Il est présentement entraineur des gardiens avec les Oilers d'Edmonton où il doit avoir beaucoup de travail...

sources:
Planetehockey.com
Legends of hockey
Le Courrier de Portneuf
Journal Lac-St-Jean
Société d'histoire du Lac-St-Jean