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samedi 28 octobre 2017

Équipe All-Star des oubliettes #2 - Bruins de Boston





Voici finalement la suite de mon palmarès sur ces joueurs très connus et mêmes légendaires qui n’ont fait que passer dans certaines équipes (normalement en bas de 100 matchs). Le genre de joueur dont on se souvient à peine qu’il ait porté le chandail de ces équipes. J’ai pris une petite pause de mes articles mais j’espère continuer plus rapidement avec cette série. Allons-y donc avec la suite et l’équipe All-Star des oubliettes des Bruins de Boston. Merci à mes collègues Kirk McLean, Pete Peeters, Martin ITFOR et keithacton pour m’avoir aidé à faire mes choix. On retrouve beaucoup de candidats avec une vieille équipe comme Boston. Comme pour mes choix pour les Ducks d'Anaheim vus précédemment en août dernier, je procède par un Top 5.



5. Guy Lapointe
(45 matchs)


Après plus de 12 saisons au sein du “Big Three” du Canadien, Lapointe fut échangé aux Blues de St.Louis en mars 1982 contre un choix de 2e ronde qui devint éventuellement Sergio Momesso. Comme lui, les deux autres membres du Big Three, Serge Savard et Larry Robinson ont aussi terminé leur glorieuse carrière ailleurs qu’à Montréal.  Lapointe joua avec les Blues jusqu’à la fin de la saison 1982-83, suite à quoi il signa comme agent libre avec les Bruins où il joua une dernière saison écourtée par les blessures en 1983-84. Il amassa en tout 2 buts et 18 points dans le chandail des Bruins. Il a gagné chèrement sa place sur cette liste car c’est avec les Bruins, l’équipe que devait le plus détester Lapointe et les Canadiens dans les années 70, qu’il a terminé sa carrière.


4. Butch Goring
(39 matchs)


Un autre membre d’une dynastie que l’on imagine pas dans un autre uniforme. Goring commença toutefois sa carrière avec les Kings de Los Angeles, où il joua pendant 10 ans avant de devenir un des piliers des Islanders et où il gagna 4 coupes Stanley d’affilée au début des années 80. On disait même qu’il était l’ingrédient manquant au succès des Islanders. On peut aussi dire que son départ coïncida avec le début de la fin de la dynastie des Islanders, car il fut placé au ballottage en janvier 1985 soit quelques mois après la dernière présence de l’équipe en finale de la Coupe Stanley.  Les Bruins le réclamèrent, mais il ne joua que 39 matchs avec eux pour terminer la saison et sa carrière comme joueur. Il devient ensuite l’entraîneur des Bruins, poste qu’il occupa pendant moins de 2 ans. Après s’être fait remercier par les Bruins, il tenta un retour en 1987 comme joueur avec les Oilers de la Nouvelle-Écosse dans la AHL mais cette expérience ne dura que 10 matchs. Il revint plus tard avec les Islanders comme entraineur en 1999 avant d’être congédié à nouveau après à peine 2 saisons.


3. Robert Lang
(3 matchs)

En voici un qui a tellement peu joué avec les Bruins que je n’ai même pas été capable de trouver de photographies de son passage. Originalement un choix des Kings en 1990, Lang prit du temps à s’établir dans la LNH, faisant plusieurs aller-retours entre L.A, la IHL et sa République Tchèque natale. Les Kings abandonnèrent dans son cas et il signa avec les Penguins en septembre 1997. L’équipe le perdit cependant au ballottage avant le début de la saison 1997-98 alors que les Bruins le réclamèrent. Après seulement 3 matchs sans point, les Bruins décidèrent qu’il ne cadrait pas non plus dans leurs plans et le replacèrent au ballottage. Les Penguins le ramenèrent alors à Pittsburgh et il parvint finalement à éclore au cours des saisons suivantes lorsqu’il fut jumelé à son compatriote, Jaromir Jagr.  Il joua plus tard pour Washington, Detroit, Chicago et Phoenix en plus d’une demi-saison comme membre des Canadiens, où il a aussi des chances de se retrouver dans l’équipe des oubliettes des Canadiens (on verra rendu là) mais ses 3 matchs en tant que Bruin lui valent une place dans ce décompte.


2. Joe Mullen
(37 matchs)


Un autre qu’on imagine surtout dans d’autres chandails que celui des Bruins. On l’imagine surtout en Penguins, en Flames ou même en Blues où il débuta sa carrière en 1980 mais son court passage à Boston demeure une anomalie, quoiqu’il s’agissait pour lui en quelque sorte d’un retour au bercail alors qu’il avait joué son hockey universitaire pour les Eagles de Boston College. Avouez que vous êtes plus habitués de le voir dans le noir et jaune de Pittsburgh et non pas celui de Boston... Il était membre des Penguins depuis 1990 et avait largement contribué aux conquêtes de 1991 et 1992 (en plus de celle de 1989 avec les Flames). L’équipe décida toutefois de ne pas le re-signer après la saison écourtée de 1995. Il signa alors avec les Bruins mais connut une saison décimée par les Blessures en 1995-96 et ne joua en tout que 37 matchs où il ne récolta que 15 points. Il décida ensuite de jouer une dernière saison en faisant un retour à Pittsburgh (probablement à rabais) en 1996-97 où il ne marqua que 7 buts, mais où il parvint à franchir le cap des 500 buts en carrière, devenant le premier américain à réussir cet exploit.


1. Mats Naslund
(34 matchs)


Comme Lapointe avant lui, il est très étrange de voir un ex-glorieux dans l’uniforme des Bruins. D'autres exemples furent des cas comme Jeff Hackett, Jacques Plante ou un cas plus ancien comme Johnny Gagnon. Dans le cas de Naslund, ce qui explique sa place au 1er rang est qu’on se souvient que très peu de son passage à Boston, encore moins que celui de Lapointe. Après 8 saisons à Montréal, le “Petit Viking” était exténué de la longueur du calendrier de la LNH. Il fut approché par le club HC Lugano en Suisse qui lui offrit le même salaire que les Canadiens pour la moitié de matchs en moins.  Il quitta donc Montréal et la LNH en 1990 et joua également dans sa Suède natale. Lors du lock-out de 1994, il participa à la tournée de matchs organisée par Wayne Gretzky en Europe.  Lui et son club (Malmö) battirent le club boosté de Gretzky lors d’un match où il obtint 2 buts et 1 passe.

J'ai même trouvé un vidéo de ce match.

Cette prestation le remit sur le radar des dirigeants de la LNH. Les Bruins lui offrirent un contrat de 400,000$ pour une saison. Il contacta ensuite les dirigeants de Montréal qui n’étaient pas prêts à lui offrir une telle somme. Il se joignit donc aux Bruins pour le reste de la saison écourtée de 1995 où il récolta un raisonnable 22 points en 34 matchs, mais il ne désirait plus continuer et prit sa retraite après la saison.


1. Paul Coffey
(18 matchs)


Je triche un peu ici car j’avais déjà écrit mes paragraphes pour mes 5 lauréats mais en revenant sur ma liste, j’ai décidé de rajouter le nom de Paul Coffey. Je ne savais pas qui éliminer pour ajouter Coffey et j’ai donc décidé de le mettre ex-aequo avec Naslund au premier rang.  D’un côté, il est vrai que Coffey connut une fin de carrière très nomade (voir texte du 1er juillet 2016) et qu’il a autant sa place dans ce décompte que dans celui des Blackhawks (10 matchs), des Whalers de Hartford (20 matchs) ou bien des Kings (60 matchs) mais j’ai décidé de l’inclure ici car non seulement sa fin de carrière en tant que Bruin fut très peu mémorable (4 passes en 18 matchs en 2000-01), il était également dans l’ombre de la non-présence de son ancien rival Raymond Bourque, qui lui avait quitté l’équipe quelques mois auparavant.  De plus, ces deux légendes portaient le même numéro (#77). Alors ne voulant certainement pas déshonorer Bourque ainsi que ses fans à Boston, Coffey opta de porter l’étrange numéro #74. Le voir ici avec ce numéro et dans cet uniforme ne fait que rajouter à la bizarrerie…


Mentions honorables:
Jacques Plante (8 matchs 1972-73)
Jaromir Jagr (11 matchs 2012-13)
Al Iafrate (12 matchs 1993-94)
Brian Propp (14 matchs 1989-90)
Sergei Gonchar (15 matchs 2003-04)
Jean-Paul Parise (21 matchs 1965-67)
Simon Gagne (23 matchs (2014-15)
Johnny Gagnon (24 matchs 1934-35)
Alexei Zhamnov (24 matchs 2005-06)
Felix Potvin (28 matchs 2003-04)
Miroslav Satan (38 matchs 2009-10)
Kevin Stevens (41 matchs 1995-96)
Bernard Parent (57 matchs 1965-67)
Brian Leetch (61 matchs 2005-06)
Dave Andreychuk (63 matchs 1999-00)
Jarome Iginla (78 matchs 2013-14)
Rogatien Vachon (91 matchs 1980-82)

Dans le prochain épisode, les Sabres de Buffalo. On devrait encore avoir plusieurs choix étranges…


Sources:
hockeydb
hockey hall of fame
http://www.journaldemontreal.com/2016/04/05/mats-naslund-un-gagnant-ne
https://www.hhof.com/graphinduct/ind04_coffey06.jpg

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