tag:blogger.com,1999:blog-3085542894348611110.post8245176467008054600..comments2024-03-26T18:22:54.991-04:00Comments on La vie est une puck: Antonio "Tony" DemersMartin ITFORhttp://www.blogger.com/profile/11671025765952011595noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-3085542894348611110.post-71545683585249841112014-12-11T20:30:31.250-05:002014-12-11T20:30:31.250-05:00Salut j.p martel je boss si tu va voir mon message...Salut j.p martel je boss si tu va voir mon message mais tony Demers etais mon grand-père et je voulais savoir si tu avais plusieurs reportages et des journal qui parle de lui si oui je voudrais savoir si cetais possible d'en avoir des photo copis tu peut venir me parler sur Facebook niky gourd . Je vien de lavaltrie merci<br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3085542894348611110.post-26588003339535190342009-03-07T14:50:00.000-05:002009-03-07T14:50:00.000-05:00Oh là là, merci beaucoup de ces précisions!Oh là là, merci beaucoup de ces précisions!Martin ITFORhttps://www.blogger.com/profile/11671025765952011595noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3085542894348611110.post-67299051074864804532009-02-17T20:54:00.000-05:002009-02-17T20:54:00.000-05:00Bonjour et félicitations pour cette excellente chr...Bonjour et félicitations pour cette excellente chronique sur Demers.<BR/><BR/>Tony Demers est né dans la ville où j’habite (Chambly), pas loin d’où j’ai passé ma jeunesse (Marieville). Mon père se rappelle l’avoir vu jouer à Marieville quand il était adolescent. Cela m’a intéressé et j’ai moi aussi, il y a quelque temps, fait quelques recherches sur Demers. Voici donc quelques commentaires, corrections et informations supplémentaires.<BR/><BR/>>> Il débuta sa carrière professionnelle à l'aile droite pour les Eagles de New Haven à la saison 1937-38<BR/><BR/>En fait, avant cela, il a joué une saison dans la Ligue Nationale anglaise. Celle-ci avait, au début de la saison 1936-37, deux équipes à Paris : les Français Volants et le Rapide de Paris. Au bout de quelques semaines, le franc français s’est écroulé, et les équipes n’avaient plus les moyens de se maintenir en championnat anglais. Les Français Volants ont déménagé à Southampton, devenant les Vikings (pour pouvoir utiliser les mêmes chandails, qui avaient déjà un « V »), et le Rapide a déménagé à Manchester, devenant les « Rapids ». J’ai quelques photos de Demers dans l’uniforme des Français Volants.<BR/><BR/>Je pense que la Ligue Nationale anglaise était « officiellement » amateur, mais il est clair que les joueurs étaient payés.<BR/><BR/>>> L'année suivante, il revint à l'automne avec le Canadien où il allait faire équipe avec deux légendes du CH, Elmer Lach et le jeune Maurice Richard.<BR/><BR/>Le premier point en carrière de Maurice Richard fut une passe sur un but de Demers. Richard avait d’ailleurs dû retourner à l’aile gauche (où il avait commencé sa carrière), car la place d’ailier droit était occupée par Demers. Toutefois, Demers, appelé pour « instruction militaire » en octobre 1942, choisit de s’enrôler, et quitta l’équipe le 28 novembre. Terry Reardon fit la même chose trois semaines plus tard (le 17 décembre) et les deux jouèrent pour l’équipe de l’Armée basée à Montréal (Ligue de hockey senior du Québec).<BR/><BR/>>> À la saison 1943-44, Demers fut échangé aux Rangers contre le futur coach de cette même équipe, Phil Watson.<BR/><BR/>L’échange fut beaucoup plus compliqué que cela. Lors de la saison 1943-44, Watson ne pouvait pas obtenir le droit de voyager aux États-Unis. Les Rangers cédèrent ses droits au Canadien pour la saison en cours (seulement), en échange de Charlie Sands et Fern Gauthier, mais Watson n’avait le droit que de jouer les matches au Canada (à Montréal et Toronto). Plus tard, Watson reçut finalement ses papiers, et le Canadien céda Dutch Hiller et John Mahaffy pour avoir le droit d’utiliser Watson lors des matches aux États-Unis, mais pas contre les Rangers. Finalement, en décembre, les Rangers acceptèrent que Watson puisse jouer contre eux, à New York, en échange des droits sur Demers, quand celui-ci serait libéré de ses obligations militaires.<BR/><BR/>La saison suivante, Demers fut disponible et se rapporta à Providence en cours de saison. L’idée était de le ramener à la forme et de le faire graduer avec les Rangers la saison suivante. Toutefois, après un départ très lent, Demers se mit à connaître des matches de deux ou trois buts, et les Rangers le rappelèrent plus tôt que prévu. Il joua un match (à Chicago) et à son retour, il prit un taxi et rentra à Montréal (une course de 80$ à l’époque!). Les raisons exactes de sa désertion sont nébuleuses. Il a déclaré à Jean-Paul Sarault quelque chose comme « Je ne pouvais pas le supporter » (je cite de mémoire).<BR/><BR/>>> Cet évènement peut nous faire penser que si au dire de beaucoup de joueurs des années 40 et 50 ce n'était pas très payant de jouer dans la NHL, j'imagine que jouer dans une ligue professionnelle mineure du Québec ne devait pas être tellement payant.<BR/><BR/>En fait, je pense que c’était assez comparable, mais en 1945, Demers ne trouva un poste permanent qu’au début de la saison 1945-46, à St-Hyacinthe.<BR/><BR/>>> Il évolua par la suite quelques saisons avec diverses équipes de Sherbrooke avant d'aboutir avec le Saint-François de la même ville<BR/><BR/>Non. À ma connaissance, il a joué trois saisons avec la même équipe, le Saint-François, avant que sa carrière ne se termine abruptement.<BR/><BR/>>> À la fin de la saison 1948-49, Demers se fit prendre à gager une bonne somme d'argent.<BR/><BR/>Pas tout à fait. Il se fit prendre à jouer (ou plutôt essayer de jouer) un match sous un faux nom (B. Taylor) pour une équipe intermédiaire « B » de Dorion, mais l’arbitre l’a tout de suite reconnu. On peut toutefois supposer qu’il y avait de nombreux paris sur le match.<BR/><BR/>>> Il réussit à convaincre la ligue qu'il croyait qu'il avait gagé sur un match hors concours mais en vain.<BR/><BR/>Il a prétendu qu’il croyait qu’il s’agissait d’un match hors concours, mais je doute que l’on ne l’ait cru.<BR/><BR/>>> Le jury donna à Demers une peine moins sévère que prévue que ce qu'il aurait dû prendre pour homicide, il reçut une sentence de 15 ans de prison...<BR/><BR/>Le jury ne rendit qu’un verdict (de culpabilité). La sentence étant la responsabilité du juge. Le juge considérait au départ qu’il méritait la peine capitale. Toutefois, le jury le trouva coupable d’homicide involontaire (plutôt que prémédité) et dit au juge qu’il « implorait sa clémence ». À lire les comptes-rendus du procès, il semble clair que Demers a commis une épouvantable et irréparable erreur, causée par un très sérieux problème d’alcoolisme, mais qu’il n’avait jamais eu d’intention criminelle. Il n’est pas non plus inutile de savoir que cinq médecins ont témoigné que l’hôpital avait très mal soigné Mme Robert, et qu’avec des soins appropriés, elle aurait probablement survécu. Le médecin de garde ne s’est d’ailleurs pas défendu sur le fond, se contentant d’affirmer qu’il était facile de critiquer après coup.<BR/><BR/>Demers fut un prisonnier « modèle » et prit la responsabilité de l’organisation des loisirs en prison (Bordeaux). Il ne purgea pas la totalité de sa peine, loin de là. J’ignore exactement quand il sortit, mais j’ai une coupure de journal de février 1955 où le chroniqueur dit l’avoir rencontré. Il n’aurait donc pas purgé plus d’environ cinq ans. Il gagna sa vie à vendre des produits fabriqués en « cuir repoussé » (une technique qu’il avait apprise en prison). Il a aussi été gérant d’un « driving range » (le nom français ne me revient pas), et il a vendu de la publicité pour un hebdomadaire, « Sports illustrés », je crois. Il a aussi été entraîneur d’une équipe de hockey, le club Ste-Thérèse de la Ligue des Mille-Îles, lors de la saison 1960-61. Il fut nommé entraîneur du Rosemont de la Ligue Métropolitaine junior la saison suivante, mais abandonna le poste très tôt. Finalement, il fut embauché par Sifto (le sel) et devint contremaître trois ans plus tard, poste qu’il occupa pendant quatorze ans jusqu’à sa retraite. Il se remaria (il était divorcé au moment de l’homicide) et eut quatre filles en tout. À son décès, il était depuis plusieurs années trésorier des Chevaliers de Colomb de sa région. Je pense réellement qu’il a essayé de vivre de façon exemplaire après cette terrible affaire.<BR/><BR/>Pour ce qui est de son tir du poignet, je vous signale que l’ancien arbitre Red Storey a déjà publié son autobiographie : « Red’s Story ». À la fin du livre, il offre quelques classements du type « les dix meilleurs » : meilleurs marqueurs, meilleurs patineurs, etc. Dans la catégorie « meilleurs tireurs », Bobby Hull est classé deuxième, derrière… Tony Demers. Demers avait semble-t-il une force herculéenne et était parfois surnommé, dans les journaux de l’époque de sa carrière le « petit Hercule ».<BR/><BR/>J.P. Martel<BR/>Société internationale de recherche sur le hockey<BR/>www.sihrhockey.orgAnonymousnoreply@blogger.com