mercredi 30 septembre 2009

Tant qu'à parler de Satan...



Petit mot pour vous rappeler le fait qu'en remportant la Coupe Stanley au printemps, les Penguins ont finalement inscrit le nom de notre maître à tous, Satan, sur le précieux trophée!

Ça aura pris 116 ans, mais Satan a enfin son nom sur le précieux trophée...

Pourquoi pas un clip de Morbid Angel pour célébrer cela!



Ce que vous devez savoir sur Jere Lehtinen!



Il est un gros fan de Slayer...

Sur la page Wikipedia de Jere Lehtinen, on peut y lire ceci : Jere is a huge Slayer fan and has attended five of their concerts: two in USA, three in Finland.

Comment maintenant peut-on détester ce joueur finlandais??

Et en fouillant un peu plus sur le net, j'ai trouvé ce texte sur le site des Stars. On y apprend que Janne Niinimaa aime aussi Slayer... Merde, pourquoi est-ce qu'on l'a pas su avant? Je l'aurais bien amené voir un show de metal au Medley si ça avait fait un meilleur joueur pour le Canadiens... Anyway, moi j'aime beaucoup Lehtinen et ça me le fait aimer encore plus. En passant, je vous recommande la lecture d'un livre qui a été écrit sur l'album Reign In Blood dans la série 33 1/3 écrit par un mec nommé DX Ferris. C'est sérieusement impressionnant comme livre à propos d'un album tout aussi impressionnant...

http://www.amazon.com/Slayers-Reign-Blood-33-3/dp/0826429092/

Bon, voici le texte :

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My Night With Slayer

Friday, 08.31.2007
Dallas Stars
By Jere Lehtinen

A
s you know, I am a hockey player and not a writer so bear with me as I tell you about my night with the band Slayer. About a month ago the National Hockey League gave me a call in Finland and asked me if I would like to attend a Slayer concert at Nokia Theater in Grand Prairie on August 30. They told me that I would meet the band and the league would do a big feature on it, sending a camera crew and production staff. Since Slayer is one of my favorite bands, I could not pass it up.

Of course, it was a great night because I had the chance to see Slayer once again. I have seen them six other times so this was my seventh chance to go to their concert. This time was totally different though. I’ve been twice before in Dallas and the other four times were in Europe, where they are absolutely huge. I actually met the band in Finland back in 2002, but there were six other guys and it was just a quick hello and then we were out of there (former Dallas Star Janne Niinimaa was the one who set that meeting up). This meeting was much more meaningful to me.

We arrived at Nokia Theater at about 5 p.m. and met Slayer’s management team. They couldn’t have been nicer to all of us. They gave us “All-Access, VIP Passes” and told us to go anywhere we wanted…anywhere, except for in the dressing room for Marilyn Manson, who was set to play after Slayer.

Shortly after arriving, Slayer’s managers took us into their dressing room. I was pretty excited because I knew the band was coming in next. After about 10 minutes, the door opened up and guitarist and co-founder of Slayer Jeff Hanneman walked in. He was a great guy to talk to, as we talked about the band’s future plans, who is going to be good in the NHL next season and why he loves hockey so much. I was surprised at how big of hockey fan he was. He talked about the similarities in what he does and hockey. He compared the speed of Slayer and the NHL, as well as the intensity and the rush you get. It was very interesting to listen to him. We ended up chatting for about 10 or 15 minutes.

When Hanneman left, he came back with the other three guys in the moment I was waiting for. It was funny because the anticipation of waiting for them in the dressing room made me a little nervous. However, once they got in and we began to talk, it ended up being a moment I will never forget.

I also had the opportunity to present all four of them with Dallas Stars jerseys that they seemed very pumped to get. As I spoke with the four of them – Hanneman (guitar), Tom Araya (singer), Kerry King (guitar) and Dave Lombardo (drums) – it hit me that I have been listening to these guys for over 20 years now. That’s right, 20 years! It was back in the mid 80’s that a few of my friends and I started to listen to this band from California (they’re from Huntington Beach). After we shook hands and they left, I couldn’t wait for the concert to start.

The band allowed us to watch the concert from the left side of the stage. We saw them come out and could even see which songs they were going to play because we were directly behind one of their board operators. After a few songs on the stage, I decided to venture out and go down right in front of the stage. Once I got down there, you could feel the difference in the intensity from where I stood as the band played loud, hard and with passion. They haven’t changed a bit. I saw them 10 years ago and they played with the same exact intensity that they played back then. The whole place was packed and Nokia Theater was rocking. That’s a really cool place to catch a concert. I was surprised at how loud it got in there.

Slayer closed with one of my favorite songs, “Angel of Death”, and I left a very happy man. Like I said before, this was an experience I will never forget. I’m sure I’ll be seeing them again, whether in Europe or here in Dallas, and I can’t wait for that next time!



mardi 29 septembre 2009

Tobias Enström

Pourquoi pas une fois de temps en temps parler de joueurs contemporains... J'ai bien ri cette semaine en lisant le cahier des sports de l'immense Presse du samedi en regardant les prédictions de Mathias Brunet. Brunet a fait une prédiction plus haute que la mienne concernant les Thrashers d'Atlanta. Brunet les a mis 8e dans l'Est alors que moi je les ai mis 9e. Je les ai mis à cette position parce que j'ai un faible pour leur jeune défensive. Il y a Zach Bogosian qui à 18 ans l'an passée jouait comme un fin défenseur expérimenté. Je n'ai pas hâte de le voir à l'âge de 25 ans... Et un autre joueur qui me fascine chez les les défenseurs des Thrashers est le jeune suédois Tobia Enström...

Vous savez des fois vous remarquez des joueurs comme ça parce qu'ils font preuve de détermination et qu'ils semblent se donner corps et âme sur la glace. Ils ne sont pas les meilleurs mais ils crèvent l'écran quand on les voit à la télévision. C'est le cas pour Tobias Enström. Je ne sais pas pourquoi mais je le remarque à toutes les fois qu'ils affrontent les Canadiens... Peut-être parce qu'il est minuscule. Il s'agit d'un très petit défenseur qui peut très bien se porter à l'attaque car il possède un très bon coup de patin, un très bon tir et de très bonnes habilités à passer. Bien qu'il est de petite taille et qu'il est plus souvent qu'à son tour brassé de tous bords et tous côtés, il se relève toujours et continue à se battre comme seul un vrai petit viking peut le faire...

Si vous ne le savez pas, Tobias Enström est le plus petit défenseur de la NHL. Il mesure 5"10 et pèse environ 175 livres. En raison de sa petite taille, il fut repêché en 8e ronde par les Thrashers en 2003. L'année précédente il remporta à l'âge de 18 ans il remporta le titre de recrue de l'année dans la Elitserien pour le Modo Hockey. Enström a fait parti du club depuis qu'il eut l'âge de 16 ans alors qu'il évoluait pour l'équipe junior du club. À noter que ses deux frères et sa soeur ont également déjà évolué dans diverses équipes du club Modo Hockey. Bien que repêché en 2003, Enström continua à se développer dans la ligue d'élite suédoise jusqu'à la saison 2006-07. Lors de cette saison, il a mené la ligue suédoise pour les points tout en aidant le Modo hockey à remporter le championnat de Suède.

Enström est arrivé en Amérique à la saison 2007-08 et a très bien su s'intégrer au style nord-américain. Il a totalisé un bon 38 points en 82 matchs avec les Thrashers lors de sa première saison. Il a su s'améliorer lors de la saison dernière, passant de -5 à +14 en vous rappelant qu'il évolue avec les Thrashers d'Atlanta. Il évoluait notamment avec Niclas Havelid et Mathieu Schneider avant que ces deux joueurs furent échangés. Bien qu'il se fait souvent brasser, Enström n'a pas encore manqué de matchs dans la NHL et a joué en moyenne 24,3 et 23,3 minutes par matchs à ses deux premières saisons. Il est la preuve que les défenseurs de petite taille ont une place dans le hockey contemporain.

Il s'est toutefois fait blesser lors du dernier Championnat du monde en mai dernier en Suisse :



Espérons qu'il s'en est bien remis...

Donc avec les jeunes Bogosian et Enstrom doublés de Pavel Kubina et "Hollywood" Hainsey à la ligne bleue, les Thrasher commence à avoir une bonne défensive qui selon moi ne peut que s'améliorer. Nik Antropov pourra également aider le sublime numéro 17 à l'attaque. Ne reste à cette équipe qu'à avoir un bon gardien qui ne se blesse pas... .

..Et à avoir un bel uniforme...

Les Thrashers sont peut-être la meilleure mauvaise équipe de l'Est, à la manière des Panthers de l'an dernier...

Thrashers... Suède...

lundi 28 septembre 2009

Serge Bernier

Ce que j'aime des Nordiques des années 70, c'est que l'équipe possédait tellement des joueurs québécois portant la moustache qu'on dirait une équipe constituée de travailleurs d'une usine à papier. Il n'y avait pas seulement le foreman Jean-Claude Tremblay, mais d'autres aux noms pas très exotiques (qui ne portaient pas tous des moustache...) comme François Lacombe, Jeannot Gilbert, Jean-Guy Gendron, Guy Dufour, Robert Guindon (le mononcle de Fred), Alain Caron, Renald Leclerc et j'en passe et des meilleurs comme Réjean Houle... Mais nuls ne portaient un ornement capillaire sous le nez comme Serge Bernier et peu ont eu du panache en portant le fleurdelisé dans la ligue à la rondelle bleue comme ce dernier.

Serge Bernier est né à Padoue dans la vallée de la Matapédia en 1947. Il joua son hockey junior avec les Éperviers de Sorel lors de la saison 1966-67 avec qui il accumula 83 points dont 37 buts en 33 matchs. Cette récolte impressionnante lui valu l'attention d'une nouvelle équipe de la NHL nommée les Flyers de Philadelphie qui en firent leur premier choix au repêchage de leur histoire, cinquième au total. C'est toutefois avec les As de Québec, alors filiale des Flyers de la Ligue américaine, que Bernier fit ses débuts professionnels à la saison 1967-68, saison de l'expansion. Il vécut sa première expérience dans la NHL le 27 février 1969 alors que les Flyers affrontaient les Maple Leafs. Ce fut le seul match de Bernier à la saison 1968-69. Il ne jouera qu'un seule match également lors de la saison 1969-70.

Après avoir connu des bonnes saisons avec les As de Québec, Bernier se tailla finalement une place avec les Flyers à la saison 1970-71. Il allait apporter de la robustesse à une équipe qui s'était construite avec des joueurs de petite taille. Les choses allaient changer quelques années plus tard toutefois pour les Flyers... Bernier sut quand même bien saisir sa chance dans la NHL en récoltant 51 points dont 23 buts à sa première saison. Lors de sa seconde saison avec les Flyers, il fut impliqué dans une vaste échange qui l'envoya aux Kings de Los Angeles en compagnie de Bill Lesuk et Jim Johnson en retour de Bill "Cowboy" Plett Eddie Joyal, Jean Potvin et Ross Lonsberry. Bernier connut une très bonne saison 1972-73 avec les Kings alors qu'il connut sa meilleure campagne dans la NHL avec 68 points.

Malgré ses succès avec les Kings, Bernier prit la décision d'aller vers la jeune ligue rivale en se joignant aux Nordiques de Québec lorsque son contrat arriva à sa fin. En 1972, lors du repêchage de fondation de la WHA, Bernier fut repêché par les Nationals d'Ottawa. À l'été 1973, Les Nordiques firent l'acquisition des droits de Bernier et réussirent à s'entendre avec lui. Bernier devint aussitôt un des piliers de l'équipe et l'un des joueurs les plus populaires de la part des fans. À sa première saison il fut le meilleur marqueur de l'équipe. Ses succès offensifs lui valurent une invitation à faire parti de l'équipe canadienne lors de la version WHA de la Série du siècle de 1974 que les soviétique remportèrent. En formant un trio avec Michel Parizeau et Réjean Houle lors de la saison 1974-75, il récolta 122 points dont 54 but et terminant en première position des marqueurs de l'équipe pour la seconde saison d'affilée. Les Nordiques s'inclinèrent toutefois en finale de la Coupe AVCO contre Gordie Howe et les Aeros de Houston au printemps 1975.

Lors de la saison 1976-77, les Nordiques représentaient toujours une des puissances de la ligue rebelle. Après avoir remporté le championnat de la conférence de l'Est en saison régulière, les Nordiques affamés de victoire ne voulaient rien d'autre que le championnat. Serge Bernier allait être une des piliers de l'équipe dans la route vers le championnat de la WHA que les Nordiques remportèrent au printemps 1977 en défaisant en 7 matchs une autre puissance du circuit, les Jets de Winnipeg de Bobby Hull, champion de l'année précédente et futur champion des deux prochaines saisons. Avec son impressionnante récolte de 36 points en 17 matchs, Serge Bernier fut nommé meilleur joueur des séries éliminatoires.

Serge Bernier continua à être un des joueurs les plus populaire de l'équipe jusqu'à l'entrée de l'équipe dans la Ligue nationale en 1979. Sa carrière allait par la suite aller en diminuant en raison de plusieurs blessures. Il prit sa retraite à la fin de la saison 1980-81 après deux saisons décevantes dans la NHL avec les mêmes Nordiques. Lors de la fusion avec la WHA, Bernier était (et est toujours) le 4e meilleur marquer de la ligue avec 566 points en 417 matchs à égalité avec son ancien coéquipier Réal Cloutier pour sa part l'a récolté en 369 matchs.

Son surnom était "Le Gros Tutu"...



vendredi 25 septembre 2009

Jeannot Gilbert


Chaque petit bout de pays au Canada possède ses héros locaux, ceux qui viennent d'où ils viennent et qui ont réussi dans le monde du hockey. Si vous ne le saviez pas, je suis né à La Baie au Saguenay. Le grand héros local est sans aucun doute Jean-Claude Tremblay. Il est selon moi le plus grand joueur oublié de tous les temps... Ce n'est pas par chauvinisme que je pense ça, parlez-en à tout le monde qui l'ont vu joué ou qui ont joué avec lui et ils vous en parleront en long et en large. Mais un autre joueur digne de mention vient de la même ville et a même déjà été coéquipier avec Tremblay chez les Nordiques : Jeannot Gilbert.

Ville de La Baie (maintenant un arrondissement de Saguenay) était une agglomération de 3 villes collées qui étaient grosso modo séparées par des rivières : Bagotville, Port-Alfred et Grande-Baie. Le tout fut fusionné en 1976 et nommé Ville de La Baie mais tout le monde utilisent encore les anciens termes pour nommée les endroits de la ville, même depuis la fusion avec Saguenay. Si Jean-Claude Tremblay venait de Bagotville, Jeannot Gilbert pour sa part provenait de Grande-Baie. Jean Elmourt Gilbert est donc né en 1940 dans ce qui s'appelait à l'époque Grande-Baie...

À l'époque des 6 équipes, ces dites 6 équipes possédaient un arsenal de clubs-écoles répartis à la grandeur de l'Amérique du Nord. Atteindre ne serait-ce que la Ligue américaine qui pour sa part comprenait environ 7-8 équipes était réservé aux meilleurs joueurs. Et les places au sein des 6 équipes étaient réservées à une élite qui eut en son temps à prouver au sein des systèmes de leur équipes respectives en attendant de l'équipe se libère. La plupart des joueurs avaient donc un très long parcours à suivre un peu partout en Amérique du Nord en voyageant dans des autobus un peu crados ou dans des vieux avions faiblard datant de la Seconde guerre mondiale avant de parvenir à des niveaux supérieurs.

C'est en 1959 qu'il entra dans le système de hockey junior des Bruins de Boston en se joignant aux Flyers de Barrie dans la ligue ontarienne. Il développa ses talents de marqueurs au sein de différentes organisations tels que les Fontenacs de Kingstons de la Eastern Professional Hockey League et les Comets de Clinton (centre de l'État de New York) de la Eastern Hockey League il eut droit à son premier essais avec les très faibles à l'époque Bruins de Boston à la saison 1962-63. Ce premier voyage dans la Grande Ligue s'avéra peu concluant. Gilbert ne joua que 5 matchs ne récoltant aucun point alors qu'avec les Kingston il récolta 87 points en 64 matchs.

Suite à la disparition de l'équipe de Kingston et de la ligue en générale, il passa la saison suivante (1963-64) aux sein des Bruins de Minneapolis de la Central Hockey League avec lesquels il empocha un bon 50 buts et 50 passes pour un total de 100 points, terminant au deuxième rang des marqueurs de la ligue derrière son futur coéquipier au sein des Nordiques Alain Caron. Il fut toutefois nommé meilleur joueur de la ligue. Suite à cette superbe saison avec le club-école des Bruins de la CHL, Gilbert fut invité à se joindre aux Reds de Providence de la Ligue américaine pour la saison 1964-65. C'est lors de cette saison que Gilbert connut son dernier voyage à Boston, jouant 4 matchs avec les Bruins où il récolta une seule passe. Ça sera le seul point qu'il récolta dans la NHL. Il ne retournera jamais dans la NHL. À la saison 1965-66, Jeannot Gilbert se joignit aux Bears de Hershey avec qui il évoluera durant les 8 prochaines saisons.

En 1967, à l'instar de plusieurs autres joueurs croupissant dans les ligues mineures depuis des années attendant l'appel de la grande ligue, Gilbert fut réclamé par une équipe d'expansion. Ce sont les Penguins de Pittsburgh qui firent appel à ses services. Il se rendit au camp de l'équipe d'expansion mais décida de retourner avec les Bears de Hershey quelques jours avant le début de la saison. On raconte que c'est suite à un coup derrière la jambe en match d'exhibition que Gilbert décida de retourner dans la Ligue américaine. Il demanda au directeur général Jack Riley de le retourner à Hershey, endroit où il désirait jouer. Les Penguins l'échangèrent donc aux Bears en retour d'un autre routier, Gene Ubriaco. Ce dernier pour sa part a saisi sa chance avec les Penguins, marquant 18 buts à la saison 1967-68.

Jeannot Gilbert connut sa meilleure saison en carrière avec les Bears en 1968-69, remportant le trophée John B. Sollenberger remis au meilleur marqueur de la ligue. Après avoir amassé un total de 100 points en saison régulière, Gilbert aida son équipe à remporter la Coupe Calder au printemps de 1969. Gilbert passa encore 4 autres saisons à Hershey à briller offensivement avant de quitter la Pennsylvanie pour revenir terminer sa carrière au Québec. Sa production de 650 points dans la Ligue américaine fait de lui de nos jours le 28e meilleur marqueur de l'histoire du circuit. Il est également 22e de tous les temps au chapitre des passes avec 419.

C'est à la saison 1973-74 que Jeannot Gilbert fit le saut vers la WHA en devenant un Nordiques de Québec. Gilbert connut une très bonne première saison à Quebec, terminant deuxième marqueur de l'équipe derrière Serge Bernier avec 56 points dont 17 buts. Il termina sa carrière professionnelle la saison suivante alors que les Nordiques s'inclinèrent en finale de la ligue contre Gordie Howe et ses Aeros de Houston...










Voici un article datant de 1982 à propos de Jeannot Gilbert paru dans le feuillet paroissial saguenéen nommé le Progrès-Dimanche. Ceux qui viennent de BCT vont trouver cet article assez psychotronique... Brasserie 252, Galeries de La Baie...
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Jeannot Gilbert
Et surtout... des souvenirs
Par Michel Lavoie
La Baie (ML) - Cela fait huit ans que Jeannot Gilbert a accroché ses patins "professionnels" au clou de la retraite. Huit ans déjà.
Il ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire en apportant la précision. "Les carrières sont courtes au hockey; si on pouvait jouer jusqu'à 60 ans...", me lance-t-il, encore à la blague, derrière le comptoir de la tabagie qu'il opère depuis maintenant trois ans au Galeries de La Baie.
De son aventure dans la jungle du hockey professionnel, il lui reste, aujoud'hui, un fonds de pension de la Ligue Américaine, de nombreux amis et tout un bagage de souvenirs.
Pour cause, puisque l'ami Jeannot en a bourlingué un coup, pris qu'il a souvent été entre deux valises. Il y a d'abord eu son séjour d'un an à Kingston dans la Ligue professionnelle de l'Ontario; puis son passge à Minneapolis dans la Ligue Centrale; ensuite son accession à la Ligue Américaine, tantôt à Providence et après à Hershey; enfin, la conclusion, deux ans à Québec avec les Nordiques de l'AMH.
Il retient particulièrement son association avec les Fleurdelisés et les succès rencontrés avec les Bears de Hershey.
"L'année où j'ai remporté le championnat des compteurs de la Ligue Américaine (1968-69) et où Hershey a remporté la Coupe Calder, et ma participation, avec les Nordiques, en 1973-74, à la finale de la Coupe Avco, représentent mes meilleurs souvenirs. Les Aeros de Houston nous avaient battus, mais ce fut quand même quelque chose, notamment de jouer contre les trois Howe", dit-il avec de l'éclat dans les yeux.
Avec les Bruins
Pour l'ensemble de sa carrière, il n'a joué qu'une vingtaine de parties dans la vraie Ligue Nationale, toutes avec les Bruins de Boston. Le circuit regroupait alors six clubs et ne graduait pas qui voulait.
"Les places étaient restreintes dans la Ligue nationale et plusieurs perdaient leur temps dans la Ligue Américaine. Les équipes de ce circuit valaient bien des équipes de la LNH d'aujourd'hui", se souvient Gilbert.
Il a eu sa chance malgré tout de faire son chemin dans une autre organisation que celle des Bruins. Repêché par les Penguins de Pittsburgh, lors de la première expansion de la Ligue Nationale, il n'a pu en venir à une entente contractuelle avec cette équipe qui l'a échangé aux Bears de Hershey.
"L'organisation des Penguins n'était pas la plus sérieuse et j'ai eu un litige avec le directeur-gérant. Je m'étais fait un peu arranger avec mon contrat et dans ce contexte, je n'étais pas fâché de retourner à Hershey où on était très bien traité", explique-t-il.
Aujourd'hui, il le regrette un peu. S'il avait plié, il aurait pu connaître quatre à cinq bonnes saisons dans la Ligue nationale.
S'il entretient un autre regret, c'est celui de ne pas avoir connu la Ligue nationale à 20 équipes et l'époque des salaires mirobolants. Par exemple, il aurait aimé endosser l'uniforme des Nordiques lorsqu'il était à son meilleur plutôt que sur le tard de sa carrière.
"C'était payant du moins ce l'était pour moi, de jouer au hockey pour ce temps-là parce que l'argent avait de la valeur, mais les salaires n'étaient quand même pas aussi fabuleux. J'ai bien vécu avec le hockey et c'est seulement de valeur que ca n'ait pas duré plus longtemps", mentionne-t-il.
Transition
La première année, la transition de hockeyeur actif à retraité lui a été difficile. Il s'est finalement fait à l'idée et aujourd'hui, à 41 ans, il a l'air pleinement heureux dans sa peau d'hommes d'affaires. Comme il le dit, le commerce est aussi dur qu'il l'était jadis de percer au hockey, mais il y trouve une grande satisfaction et le moyen de bien vivre en compagnie de sa femme Monique (Fortier) et de ses enfants, Richard (11 ans) et Marie-Hélène (5 ans).
Et puis le hockey continue d'avoir une place de choix dans ses loisirs. En plus de jouer à l'occasion pour l'équipe des Anciens Nordiques de Québec, il évolue régulièrement pour la "Brasserie 252" dans une Ligue intermédiaire de La Baie. Annuellement, il ne manque pas, non plus, de jouer dans plusieurs tournois régionaux.
"J'aime encore jouer au hockey et retrouver les gars. Ca te permet de relaxer et d'oublier tes petits soucis de tous les jours", avoue-t-il.
Le "bonhomme" tire encore très bien son bout.
Progrès-Dimanche, 7 Février 1982.

mercredi 23 septembre 2009

Göran Högosta



Il me semble que je ne parle jamais des joueurs de Nordiques... C'est peut-être parce que je ne sais jamais où commencer avec les Nordiques. Voilà, j'ai trouvé, pourquoi ne pas commencer avec celui qui était dans la cage de l'équipe lors de leur premier match dans la NHL : Göran Högosta.

Je me posais récemment la question dans mon article sur Hardy Åström à savoir si ce dernier fut le premier gardien de but européen à avoir évolué dans la NHL. Et bien la réponse est non, Hardy Åström ne fut pas le premier gardien né et formé en Europe à avoir évolué dans la NHL. L'honneur revient à son compatriote Göran Högosta. Ce dernier est né en 1954 à Äppelbo en Suède. Il fut dès le début des années 70 un des grands gardiens européens. Il fut notamment remarqué lors de Coupe Canada 1976 ainsi que lors du Championnat du monde de 1977 où il fut nommé meilleur gardien du tournois. Ses performances au niveau international attirèrent ainsi l'attention de l'Amérique du Nord. Il signa ainsi à titre d'agent libre avec les Islanders de New York le 19 juin 1977.

Göran Högosta fit ses débuts le premier novembre 1977 dans l'uniforme des Islanders de New York. Il défendit la cage de la redoutable jeune équipe durant 9 minutes dans un blanchissage de 9-0 qu'il partagea avec Billy Smith aux dépends des Flames d'Atlanta. Ce fut la seule présence d'Högosta à titre de gardien des Islanders, le poste étant dominé par Billy Smith et son célèbre acolyte Chico Resch. Il passa le reste de la saison 1977-78 au sein des Bears de Hershey et des Texans de Fort Worth de la Central Hockey League. Il demeura avec cette dernière équipe lors de la saison 1978-79, jouant 61 match et terminant avec une moyenne de 3,51.

C'est à l'été de 1979 que Göran Högosta devint un Nordique de Québec lorsque la nouvelle équipe de la NHL acquis ses services de la part des Islanders en retour de leur célèbre gardien de but Richard Brodeur. Comme je l'ai dit plus haut, Hogosta fit parti de l'alignement de départ du premier match des Nordiques de Québec. C'était le 10 octobre 1979 au Colisée alors alors que les Nordiques affrontaient les Flames d'Atlanta. Le futur tenancier du poste de numéro un des Nordiques Daniel Bouchard était en contrôle de la partie où son équipe prit les devants 4-0 après deux périodes. Réal Cloutier ne voulant pas rater l'entrée du fleurdelisé dans la NHL, marquant trois buts successifs. L'effort était vain, la fête fut gâchée alors que les Flames d'Atlanta l'emportèrent 5-3.

Tout comme son compatriote qui en arracha royalement devant la cage des Rockies du Colorado, Göran Högosta ne put vraiment bien s'adapter au style de la NHL. Après 21 matchs donnant une fiche de 5-12-3 et une moyenne peu reluisante de 4,17, il fut envoyé aux Firebirds de Syracuse de la Ligue américaine pour le reste de la saison.

Lors de la saison 1980-81, Göran Högosta en eut marre de l'Amérique du Nord et retourna en Suède pour jouer avec le Västra Frölunda HC de Göteborg avec qui il évoluera jusqu'à sa retraite suite à la saison 1983-84.

Göran Högosta n'aura joué que 22 matchs en tout dans la NHL, mais il a marqué à sa manière l'histoire de la ligue...




mardi 22 septembre 2009

Fred Glover

Si vous lisez ce blogue depuis un petit bout, vous connaissez ma fixation relative à cette équipe éphémère des années 70 nommée les Barons de Cleveland. Sinon, je vous invite à lire cet article où j'ai interviewé une femme qui était une fan des Barons durant leur courte histoire. Mais je ne sais pas si vous le savez, mais le nom Barons de Cleveland a eu surtout des heures de gloires à partir des années 30 jusqu'au début des années 70 dans la Ligue américaine. C'est afin de faire revivre la mémoire de cette équipe légendaire que les dirigeant des Seals de la Californie ont opté pour ce nom lors du déménagea de l'équipe de la Baie de San Francisco vers l'Ohio. Les Barons étaient jusqu'au printemps dernier l'équipe ayant à leur actif le plus de conquêtes de la Coupe Calder avec 9 lorsque les Bears de Hershey remportèrent le précieux trophée pour une dixième fois de leur longue histoire. Ça aura pris 36 ans après la disparition de l'équipe pour battre ce record...


De ces Barons de la Ligue américaine, Fred Glover est probablement le joueur le plus important de leur histoire. Glover passa 16 saisons avec les Barons dont 6 saisons à titre de joueur-entraineur. Lorsqu'il prit sa retraite à la fin de la saison 1967-68, Glover était le joueur ayant à son actif le plus de matchs joués (1,201), de buts (520), de passes (814), de points (1,334) et de minutes de pénalités (2,402) dans la Ligue américaine de hockey. Au moment de sa retraite, seul Gordie Howe et Maurice Richard avaient marqués plus de buts que lui au sein de hockey professionnel nord-américain. Tous ses records ont été éclipsés depuis et comme il a connu le gros de sa carrière dans la Ligue américaine, Glover n'aura probablement jamais la reconnaissance qu'il mérite...

Fred Glover est né en 1928 à Toronto. C'est avec les Knights d'Omaha de la USHL , alors un club-école des Red Wings de Detroit, qu'il débuta sa carrière professionnelle en 1947-48. L'équipe comptait alors dans son alignement un jeune qui deviendra une légende des Red Wings : Terry Sawchuck. La saison suivante, Glover reçut une promotion au sein de l'organisation des Red Wings lorsqu'il se joignit aux Capitals d'Indianapolis. À seulement 20 ans, Glover termina la saison 1948-49 en tête des marqueurs de son équipe, ce qui lui valut une invitation à Détroit au printemps alors qu'il évolua durant deux matchs lors des séries avec les Red Wings. La saison suivante, Glover se promena plus aléatoirement entre Detroit et Indianapolis qu'il aida au printemps à remporter la Coupe Calder. Les Red Wings du début des années 50 formaient l'une des plus redoutables équipes de tous les temps, remportant 4 Coupes Stanley en 6 saisons entre 1949 et 1955, et se tailler une place au sein de cette puissante équipe s'avérait une tâche difficile. Fred Glover réussit à finalement percer l'alignement des Red Wings en 1951-52. Lors de son plus long passage dans la NHL, Glover récolta 18 points en 54 matchs notamment en jouant avec Vic Stasiuk et termina la saison avec son nom sur la Coupe Stanley.

À l'été 1952, Fred Glover fut cédé aux Blackawks en retour de compensations financières. Glover débuta la saison 1952-53 en évoluant pour les Hawks et leur club-école des Flyers de St-Lous avant d'être échangé aux Barons de Cleveland en janvier 1953 afin de boucler une transaction entre les deux équipes qui eut lieu quelques semaines plus tôt. C'est ainsi que la carrière de Glover dans la NHL se termina et sa longue carrière en tant que membre des Barons de Cleveland débuta. En 92 matchs dans la NHL, Fred Glover récolta seulement 24 points dont 13 buts.

Glover explosa dès son arrivée avec les Barons en aida l'équipe à remporter la Coupe Calder au printemps 1953. Il mit ses talents offensifs ainsi que sa robustesse aux services de l'équipe de l'Ohio, remportant la Coupe Calder pour une seconde saison consécutive lors de la première saison complète en tant que Barons. Non seulement Glover fit une bonne figure avec 65 points en 55 matchs, mais il mena l'équipe avec 117 minutes de pénalité lors de la saison 1953-54. On l'oublie souvent, mais à cette époque les meilleurs joueurs étaient souvent les joueurs les plus robustes. On a qu'à penser à des joueurs comme Ted Lindsay et Gordie Howe...

Les talents offensifs de Glover au sein de la Ligue américaine n'allèrent par la suite qu'en s'améliorant avec les saison. Il remporta son premier championnat des marqueurs à la saison 1956-57 alors qu'il totalisa 99 points en 64 matchs. La même année, les Barons remportèrent à nouveau la Coupe Calder. En 1959-60, Glover remporta à nouveau le championnat des marqueurs de la Ligue américaine avec 107 points. Il remporta également lors de cette saison le trophée Les Cunningham remis au meilleur joueur de la ligue pour la première fois de sa carrière. Il le remporta à nouveau à la saison 1961-62 et à la saison 1963-64. C'est lors de cette saison que Glover devenu joueur-entraîneur mena l'équipe à la Coupe Calder en défaisant les As de Québec en 4 matchs. Glover remportait alors sa cinquième et dernière Coupe Calder en carrière. Ce fut également la neuvième et dernière Coupe Calder des Barons de Cleveland.

Glover se retira après la saison 1967-68 après avoir diputé 992 matchs dans l'uniforme des Barons, c'est plus de matchs avec la même équipe que n'importe quel joueur dans l'histoire de l'AHL n'en a joué à la même adresse jusqu'à ce jour. Il fut engagé aussitôt par les jeunes Seals d'Oakland pour devenir leur entraîneur-chef. Il a occupé ce poste tant bien que mal jusqu'à son congédiement au début de la saison 1971-72 après avoir commencé la saison avec une fiche de 0-2-1 et fut remplacé par son ancien coéquipier à Detroit Vic Stasiuk. Il fut aussitôt engagé par les rivaux californien des Seals, les Kings de Los Angeles, qui le remercièrent à leur tour 68 matchs plus tard alors que Glover possédait une fiche catastrophique de 18-42-08. Les Golden Seals le réembauchèrent la saison suivante suite au congédiement de l'entraîneur Gary Young après 13 matchs. Glover se retira pour de bon après la saison 1973-74. Bien que sa fiche en tant qu'entraîneur des Seals fut pitoyable autant que celle avec les Kings, Glover pouvait toutefois se vanter d'avoir été le seul entraîneur à avoir dirigé l'équipe en séries éliminatoires.

Fred Glover a également agit à titre de directeur-général des Golden Seals de décembre 1970 à octobre 1971 et à nouveau lors de son retour à titre d'entraîneur en 1972 jusqu'à sa retraite. À noter que c'est n'est pas lui qui échangea François Lacombe et le choix de première ronde des Seals de 1971 en retour d'Ernie Hicke, d'une somme d'argent et du choix de première ronde des Canadiens de Montréal. Mais c'est sous le règne de Glover que ce choix des Seals est devenu Guy Lafleur en 1971...

Son chandail numéro 9 fut retiré par les Barons de Cleveland en 1969. Le numéro fut conservé hors de la circulation de la part des deux autres équipes professionnelles de Cleveland qui portèrent le nom de Barons, l'équipe de la NHL des années 70 et celle de l'AHL des années 2000 qui était le club-école des Sharks de San Jose.

Fred Glover est décédé à l'âge de 73 ans le 16 août 2001.

Au moment de son décès, il ne détenait plus aucun des records qu'il possédait lors de sa retraite. La plupart sont de nos jours détenus par un joueur contemporain de Glover nommé Willie Marshall.

Il fut intronisé au Temple de la Renommée de la Ligue américaine de hockey en 2006.



dimanche 20 septembre 2009

Pierre Mondou


Voici une autre carte de la série O-Pee-Chee 1982-83 que j'apprécie énormément. Je ne sais pas trop ce qui s'est passé derrière la tête des gens qui ont réalisé cette carte de hockey, mais le résultat est unique. Allez savoir pourquoi tant de crainte et de stress dans le visage de Pierre Mondou? L'éclairage sombre de la photo rajoute certainement un cachet à la crainte de Mondou... Pourtant, lors de cette saison 1981-82, Moudou connu une de ses meilleurs récoltes offensives en carrière avec 68 points dont 35 buts. Pas mauvais pour un joueur voué à un rôle défensif. Il anticipait peut-être la manière brutale dont sa carière s'est terminée.

Pierre Mondou fut repêché par le Canadiens au premier tour et 15e au total en 1975 après une brillante carrière avec les Éperviers de Sorel. Les Nordiques de Québec de la rivale Ligue mondiale de hockey repêchèrent également Mondou lors de la sélection de cette ligue. Moudou choisit toutefois de s'aligner avec les Canadiens. Après deux très bonnes saisons avec les Voyageurs de la Nouvelle-Écosse qu'il aida à mener à deux Coupes Calder successives, Moudou fit le voyage vers Montréal afin de prendre part aux séries éliminatoires de 1977. Mondou remporta donc la Coupe Calder ainsi que la Coupe Stanley en 1977. Mondou remporta à nouveau la Coupe avec les Canadiens en 1978 et en 1979. Il forma d'ailleurs un trio en compagnie de Mario Tremblay et d'Yvon Lambert lors des séries de 1979 suite à la blessure de Doug Risebrough.

Pierre Moudou est devenu durant les années 80 un des joueurs les plus utiles du Canadiens. Il formait durant les dernières années de sa carrière un trio avec deux de mes joueurs préférés de tous les temps : Mario Tremblay et Mats Näslund. Tout allait bien pour lui jusqu'à ce que malheureusement sa carrière s'arrêta subitement le 9 mars 1985 alors qu'un méchant coup de la jeune recrue Ulf Samuelsson des Whalers le blessa à l'œil.

Pourquoi pas un "La Vie Est une Puck All-Star Poll" #2?


Lanny doit être fatigué d'être seul dans le panthéon des lecteurs de ce blogue. L'été s'achève et pourquoi pas se nommer une autre personne au Temple de la renommée de La Vie Est Une Puck. Donc parmi ceux que vous avez fait gagnant des sondages depuis le mois de mai, lequel se démarque assez pour pouvoir rejoindre le plus grand moustachu de l'histoire du hockey...


Voici ceux qui sont en nomination :

Martin Gélinas : Ce petit gars de Shawinigan a été voté votre québécois ayant évolué avec les Hurricanes de la Caroline préféré! 

Peter Popovic : Ce gros défenseur a été voté votre joueur suédois préféré ayant évolué avec le Canadiens depuis le départ de Mats Näslund. 

Personne : Parmi les choix de première ronde du Canadiens entre 1994 et 1999, vous avez voté pour le "choix" du Canadiens au repêchage de 1999 : aucun joueur. Le Canadiens avait échangé son choix aux Islanders qui repêchèrent un défenseur solvaque nommé Branislav Mezei. 

Ty Conklin : Cet étrange gardien qui se promène d'équipes qui se rendent loins en séries en équipes qui se rendent loins en séries depuis 2006 a été nommé votre joueur préféré natif de l'Alaska après Scott Gomez. Attention aux Blues cette saison... 

John Kordic : Vous avez nommé ce légendaire mongol à batterie votre numéro 31 préféré de l'histoire du Canadiens de Montréal. Pourquoi pas? 

Ray Emery : Entre Ray Emery et Sean Avery, vous avez préféré l'ex-gardien des Senators et de l'Atlant Mytichtchi qui s'alignera cette saison avec les méchants Flyers de Philadelphie. 

Brendan Shanahan : Ce redoutable joueur a été nommé votre deuxième choix au repêchage entre 1987 et 1992 préféré. La compétition n'était pas difficile...

And the winner is : Brendan Shanahan


C'est encore une fois sans surprise que vous avez élu Brendan Shanahan votre deuxième choix au repêchage entre 1987 et 1992. J'aurais bien du penser à mon affaire en faisant le sondage parce que les autres n'étaient pas de calibre avec Shanahan... Sans Shanahan, il y aurait peut-être eu une guerre ouverte entre Trevor Linden et Pat Falloon, mais bon, on fait tous des erreurs... J'aimerais saluer les 4 fans des Senators qui lisent ce blogue et qui ont votés pour Alexei Yashin...


Donc voici les résultats :

1987 - Brendan Shanahan (New Jersey)
99 (65%)
1988 - Trevor Linden (Vancouver)
10 (6%)
1989 - Dave Chyzowski (NY Islanders)
8 (5%)
1990 - Peter Nedved (Vancouver)
6 (3%)
1991 - Pat Falloon (San Jose)
25 (16%)
1992 - Alexei Yashin (Ottawa)
4 (2%)

Nombre de votes : 152

vendredi 18 septembre 2009

Connaissez-vous Philip Samuelsson?

Si vous êtes comme moi un ancien fan du gros Ulf Samuelsson, vous serez heureux de savoir que son fils Philip fut repêché au deuxième tour par les Penguins 61e au total cet année. Espérons que Philip est aussi intense que son gros papa. Est-ce que Cam Neely a un fils?

Le futur semble intéressant dans la NHL si le fils de Ron Hextall et le fils de Ulf Samuelsson ont des chances d'atteindre la NHL...

Savez-vous que Ulf Samuelsson est le seul européen a avoir atteint la marque des 200 minutes de pénalité en une saison?

jeudi 17 septembre 2009

Obtenir Doug Jarvis...


Doug Jarvis est le titulaire d'un des records qui sera le plus difficile à battre de l'histoire du hockey. Si vous ne le saviez pas, l'ancien assistant-coach du Canadiens joua 864 matchs d'affilé dans la NHL sans en manquer un seul. Il se retira d'ailleurs de la NHL pour aller terminer sa carrière dans la Ligue américaine le jour où son entraîneur décida de ne pas l'habiller alors qu'il évoluait pour les Whalers d'Hartford. Le tout s'est déroulé le 11 octobre 1987 alors que l'équipe affrontait les Bruins de Boston. En comptant les matchs des séries éliminatoires, Jarvis joua 1069 matchs sans arrêt. Ce record risque de tenir très longtemps...

Jarvis nous a peut-être laissé indifférents en tant qu'assistant-entraîneur récemment avec le Canadiens, mais il est indéniable que Doug Jarvis fut un élément marquant pour l'équipe en tant que joueur à la fin des années 70. Il formait par exemple avec Bob Gainey un des meilleur duo en désavantage numérique de l'histoire. Gainey et Jarvis furent d'ailleurs coéquipier dans le junior avec les Petes de Peterborough. Le "Iron Man" de la NHL fit parti de l'équipe lors de la conquête des 4 Coupes Stanley. Il joua avec le Canadiens de la saison 1975-76 jusqu'à la fin de la saison 1981-82. Il fit parti d'un des échanges les plus spectaculaires de l'histoire du Canadiens alors qu'il fut cédé aux Capitals de Washington en compagnie du futur membre du Temple de la renommée Rod Langway, le défenseur Brian Englomb et Craig Laughlin en retour de Rick Green et Ryan Walter. Cet échange fit en sorte notamment de solidifier les Capitals, ce qui leur permit à la saison 1982-83 d'atteindre les séries éliminatoires pour la première fois de leur courte histoire.

Mais bien avant cet échange, Doug Jarvis fut l'objet d'un autre échange spectaculaire, celui-là moins connu qui est à la fois un autre grand coup fumant de Sam Pollock et une erreur (on peut même dire une connerie) d'Harold Ballard. Jarvis fut repêché en 1975 24e au total par les Maple Leafs de Toronto. Les Canadiens étaient à l'époque à la recherche d'un avant défensif capable de gagner des mises au jeu. Lors d'une discussion avec Scotty Bowman, Roger Neilson, alors coach des Petes, mentionna à l'entraineur du Canadiens que le jeune Jarvis était le meilleur joueur au monde pour ce qui est d'effectuer des mises au jeu en précisant bien "au monde" et non pas seulement dans le junior. Au fait de l'information, Bowman mentionna à Sam Pollock le candidat intéressant que pourrait être Jarvis afin de solidifier l'équipe. C'est alors que Pollock se mit à réfléchir à un stratagème pour acquérir à rabais Jarvis des Maple Leafs.

Pollock lança alors un coup de fil à Harold Ballard afin de lui demander des informations à propos de ce jeune joueur de centre très bon chrétien qu'ils avaient repêché au second tour. Sam Pollock était au courant du fait que Jarvis était un bon croyant et que Ballard détestait les joueurs religieux. Le fin renard a donc fait baisser la valeur de Jarvis aux yeux du propriétaire des Leafs afin de l'avoir à rabais. Mais l'arnaque fut plus profonde encore...

Alors qu'il discutait avec Jim Gregory, le DG des Leafs, Pollock lui offrit les services d'un joueur nommé Greg Hubick, en précisant qu'il avait beaucoup de talent mais qu'il n'y avait pas de place pour lui dans l'équipe et qu'il pourrait grandement aider les Leafs. Se montrant intéressé à l'acquisition de Hubick, Gregory demanda qu'est-ce que Pollock voulait en retour de ce dernier. Pollock lui demanda de faire une liste de cinq joueurs qui gravitent dans le système de clubs-écoles des Leafs qui pourraient être une bonne monnaie d'échange pour Hubick. Pollock reçu donc une liste de cinq joueurs dont le cinquième était nul autre que Doug jarvis. Bingo, le 26 juin 1975, Jarvis devint donc un joueur du Canadiens de Montréal en retour de Greg Hubick.

Greg Hubick (posé ci-dessous) ne joua qu'une seule saison avec les Leafs, accumulant qu'un maigre 14 points dont 6 buts en 72 matchs. Il formait alors une ligne d'attaquants défensifs en compagnie de Jim McKenny et Don Ashby. La saison suivante, il fut relégué aux Black Hawks de Dallas de la CHL avec qui il évoluera jusqu'à la saison 1980-81. Durant son passage à Dallas il retourna dans la NHL durant 5 matchs peu concluants avec les Canucks de Vancouver lors de la saison 1979-80...


mercredi 16 septembre 2009

Deux histoires d'autographes avec des anciens gardiens des Saguenéens



Petite anecdote qui m'a fait rire... Un ami qui demeurait derrière chez moi au Saguenay quand j'étais jeune et qui réside maintenant à Toronto m'a fait part d'une histoire qui m'a fait pouffer de rire. Cet ami en question a nommé son fils Félix et comme son nom de famille est Potvin, le nom de son chérubin est Félix Potvin. Je vous rappelle que Félix Potvin est un véritable demi-dieu au Saguenay. Mon ami m'a raconté hier via Facebook qu'il avait croisé le plus grand héros récent de la ville de Toronto, Wendell Clark. Usant d'un vif reflex dont seul un descendant de bûcheron du Saguenay peut faire preuve, mon ami a demandé à l'ancien capitaine des Leafs de lui autographier un poster avec la mention "To Felix Potvin from Wendell Clark"...

Ça me fait penser à une autre histoire impliquant une autre légende des Saguenéens de Chicoutimi, Jimmy Waite. Bien qu'il ait en carrière avec l'équipe de Chicoutimi une moyenne d'environ 5 buts alloués par matchs, Jimmy Waite était un gros prospect pour la NHL et un héros pour les petits-culs du hockey mineur de Ville de La Baie. À l'occasion d'un évènement spécial, probablement une fête avant Noël ou à la fin de la saison, les Sags étaient venus pratiquer dans l'enceinte de notre petit aréna dédié au plus grand joueur oublié de l'histoire du hockey, Jean-Claude Tremblay. À cet effet, j'ai été capable de me tailler un chemin jusqu'au célèbre gardien pour lui demander un autographe. Donc sur un beau morceau de carton se retrouve un superbe "À Martin Sasseville de Jimmy Waite." Wow! Jimmy n'était pas seulement un king dans notre tête parce qu'il fut le 8e choix au total des Blackhawks de Chicago.

Un jour, durant une réunion de famille, afin de me montrer hyper-cool, j'ai dit à mon oncle que j'avais l'autographe de Jimmy Waite, gardien des Blackhawks. Mon oncle un peu mort de rire m'a dit que Waite n'était pas le gardien des Hawks mais qu'il évoluait dans la Ligue internationale. Il avait raison, à la fin des années 80 et au début des années 90, ça poussait fort devant la cage des Hawks, Waite avait à se tailler une place en luttant avec des Diminik Hasek et des Ed Belfour afin de déloger ces Alain Chevrier, Darren Pang et autres Jacques Cloutier de Chicago. Ce qui fait qu'à cette époque, Waite brillait avec les Ice d'Indianapolis dans l'IHL. Ne voulant pas péter ma bulle et faisant preuve d'une logique implacable, j'ai rétorqué à mon oncle que la Ligue internationale c'était plus "hot" que la Ligue nationale... Vous savez, logique implacable, International = plus gros que National. C'est là que mon oncle m'a expliqué que ça marchait pas comme ça dans le hockey...

Jimmy Waite s'est promené très longtemps entre les ligues mineures et la Ligue nationale mais n'a jamais joué plus de 20 matchs en une saison. il a porté les couleurs des Blackhawks, des Sharks et de Coyotes et de leur club écoles avant de prendre le chemin de l'Allemagne en 2001-02. L'an dernier il évoluait toujours en Europe avec le Ingolstadt ERC de la ligue d'élite allemande. Je crois qu'il est présentement sans contrat mais il joue encore au hockey. C'est quand même cool pour un gardien que j'allais voir jouer quand il était dans le junior...

Pour revenir à Félix Potvin, voici un bon petit vidéo de ce dernier impliquant aussi Wendell Clark et impliquant notre gardien de but préféré à tous :



mardi 15 septembre 2009

Mon héros!

J'aime mieux me faire traiter de Gerry Rochon que de Paul Houde...


lundi 14 septembre 2009

RIP Derek Sutton


Hey oui, j'ai le regret de vous annoncer que l'ancien capitaine des Mustangs d'Hamilton, Derek Sutton, est décédé à l'âge de 57 ans d'un cancer du pancréas. Rappelons qu'en 1986 avec l'aide de la jeune recrue Dean Youngblood, les Mustangs remportèrent le championnat de leur ligue. Sutton se fit sauvagement attaquer durant la finale et dût mettre un terme à sa carrière suite à ces blessures... Rappelons qu'il est devenu danseur quétaine par la suite avant de devenir un fantôme spécialisé dans la poterie après un passage dans un bar routier... On l'a d'ailleurs déjà soupçonné de faire des cambriolages avec un masque de président Reagan. Toutefois, ces accusations ne furent jamais confirmées faute de preuve et ce, malgré l'utilisation de policier en infiltration...





Repose en paix!

Quelques faits sur les Whalers...


-Lorsque la nouvelle WHA octroya une franchise à un groupe d'affaire de la Nouvelle-Angleterre, le but était clair, surfer sur la popularité des Bruins de Boston, alors l'équipe à abattre dans le monde du hockey professionnel. Et tant qu'à surfer sur un succès local, les Whalers adoptèrent les couleurs des redoutables Celtics de Boston, champions de la NBA à 11 reprises entre 1957 et 1969.

-Le nom de l'équipe fait directement référence au passé de chasse à la baleine de la Nouvelle-Angleterre. Cet activité redoutable est immortalisé dans le plus grand livre jamais écrit, Moby Dick, livre que je crois que tout le monde doit lire au moins une fois dans sa vie. La petite baleine blanche qui se nomme Pucky qui se retrouvait sur les épaules des jerseys des Whalers fait cette référence. Mais lorsque les propriétaires de cette équipe donnèrent le nom Whalers à cette dernière, c'était également en raison du fait que ce nom commençait par les initiales de la ligue, WHA-lers. Ça sonne quand même mieux que les Alouettes lorsqu'ils étaient à Baltimore sous le nom CFLers... En passant, la petite baleine blanche est disparue du jersey des Whalers à la fin des années 80.

-Les Whalers jouèrent d'ailleurs leurs matchs locaux dans le vieux Garden de Boston lors de leur premières saisons. Ils furent d'ailleurs les premiers récipiendaires de la coupe Avco en 1973. Ils déménagèrent à Hartford au Connecticut en 1975. De 1978 à 1980, les Whalers jouèrent leur matchs locaux à Springfield au Massachusetts en raison de la reconstruction du Civic Center d'Hartford dont le toit s'est effondré en 1978 suite à une tempête.

-Les Whalers abandonnèrent non seulement leur appellation "New England" au profit de "Hartford" lors de l'entrée de l'équipe dans la NHL en 1979, ils abandonnèrent également les lignes jaunes sur leurs uniformes et bien sûr le harpon sur le logo. Le nouveau logo allait faire plus référence à la proie qu'au prédateur... Ça peut peut-être expliquer les insuccès de l'équipe dans la NHL comparé à leur résultats dans la WHA. Je ne sais pas si vous l'avez déjà remarqué, mais l'espace libre dans le logo forme un "H"... Le logo s'est fait "argenter" lorsque l'équipe troqua le vert Celtic pour un bleu marine.

-Le seul titre que les Whalers remportèrent dans la NHL fut le titre de la division Adams lors de la saison 1986-87. J'espère avoir démystifié le fait que les Whalers étaient une équipe qui faisait les séries parce que les Nordiques ne les faisaient pas... Ces mêmes Nordiques éliminèrent les champions de la division Adams au premier tour en 6 matchs lors des séries de 1987. D'ailleurs, le seul voyage au deuxième tour des séries des Whalers a été en 1985-86 alors que les Canadiens éliminèrent les baleiniers en 7 matchs grâce au célèbre but en supplémentaire de Claude Lemieux.

-Chris Pronger, Marek Malik, Michael Nylander, Jean-Sebastien Giguere et Brendan Shanahan (?) sont les derniers joueurs actifs dans la NHL ayant porté les couleurs des Whalers de Hartford.