vendredi 30 juillet 2010

3 Cartes de Mark Pederson!



Voici 3 cartes Pro Set de 1990-91 de Mark Pederson. Quoi? Vous ne vous rappelez pas de Mark Pederson? À une certain époque,lui et Andrew Cassels étaient fortement pressentis comme étant l'avenir du Canadien et pour cause... Mark Pederson fut l'un des pilliers des Tigers de Medicine Hat qui remportèrent deux fois la Coupe Memorial dans les années 80, dont une fois alors que le tournois se déroulait dans mon pays natal, à Chicoutimi... Lors de la seconde conquête du trophée le plus difficile à remporter dans le hockey en 1988, Pederson empocha un total de 53 buts et 111 points en seulement 62 matchs en plus de mener la ligue de l'Ouest au chapitre des buts en séries éliminatoires.

Les Canadiens de Montréal en avaient fait leur choix de première ronde, 15e au total, en 1986. Après la victoire de la Coupe Memorial de 1988, Pederson s'est retrouvé avec les Canadiens de Sherbrooke de l'AHL où sa progression s'est continué recoltant 81 points dont 42 buts lors de sa première saison en 1988-89 ainsi que 95 points dont 53 buts lors de sa seconde saison. Ces succès lui ont d'ailleurs valu quelques premiers passages dans la ligue nationale en 1989-90. Lors de la saison 1990-91, Pederson débuta la saison avec le Canadien sans trop d'explosions... Durant cette saison, déçu de ne pas trop voir leur jeune prospect exploser, le Canadien l'envoya aux Flyers de Philadelphie en retour d'un choix au repêchage qui deviendra Jim Campbell...

Pederson connut sa meilleure saison en carrière en 1991-92 alors qu'il ammassa 40 points en 54 matchs... Mais tout comme les Canadiens, les Flyers n'eurent guère une forte impression de l'ancien gros marqueur de la WHL et de l'AHL, l'échangeant aux Sharks après quelques matchs de 1992-93 en retour d'un joueur au nom superbe, Dave Snuggerud. Le passage avec les jeunes Sharks de San Jose ne fut pas très glorieux comparé à son passage à Montréal et la carrière de la NHL de Pederson s'avéra être sur le déclin... La saison suivante il signa avec les Red Wings de Detroit. Les deux seuls matchs de Pederson avec les Wings en 1993-94 furent les derniers de Pederson dans la NHL. La même saison, il récolta 97 points en 52 matchs avec les Red Wings d'Adirondack de l'AHL. S'en était maintenant clair, Mark Pederson était un très bon joueur de hockey dont il manquait une touche pour briller dans la NHL...

Il se promena dans les circuit mineurs en Europe et en Amérique avant de prendre définitivement sa retraite en évoluant avec les Gulls de San Diego en 2004-05...

Lors des dernières saisons, Pederson fut assistant entraineur des Condors de Bakersfield de l'ECHL. En février 2009, Pederson fut suspendu indéfiniment par la direction de l'équipe... Les raisons n'ont apparemment pas été évoquées...

À part ça, je ne sais pas qu'est-ce que l'ancienne vedette des Canadiens de Sherbrooke fait...

jeudi 29 juillet 2010

Obtenir King Clancy...


Nous sommes en 1930, King Clancy évoluait alors pour les Senators d'Ottawa, une équipe qui fut une véritable force de hockey dans les premières années des années 20. Clancy fut notamment un des piliers des conquêtes de la Coupe Stanley de 1923 et de 1927 pour les Senators. Mais voilà, la crise économique commença à frapper de plein fouet les équipes de la NHL comme dans toutes les sphères de la société. La ligue avait déjà annulé ses projets d'expansion vers Cleveland et St-Louis et la franchise des Pirates de Pittsburgh déménagea à Philadelphie pour devenir les Quakers avant de disparaitre après une saison... La situation n'était pas plus belle pour les Senators d'Ottawa financièrement et afin de renflouer les coffres de l'équipe, les dirigeants décidèrent de mettre en vente leur joueur de concession King Clancy pour l'énorme somme de 35000$...

Plusieurs équipes se montrèrent intéressées à l'acquisition du célèbre joueur et voyant la fière compétition pour l'acquisition de Clancy, Conn Smythe des Maple Leafs voulait ardemment avoir ce joueur mais les propriétaires de l'équipe ne voulaient pas payer cette somme. En fait, la direction de l'équipe ne donna la permission de Conn Smythe que de donner 25000$ pour les service de la star des Senators... Qu'à celà ne tienne, rien n'allait arrêter Conn Smythe...

Joueur presque aussi compulsif que René Angélil. Par le passé, une bonne partie de sa fortune utilisée afin d'acheter des parts des St-Pats de Toronto avait été obtenue en pariant sur des matchs de football et de hockey. C'est après avoir acheté les St-Pats qu'il les nomma les Maple Leafs et les mit en bleu, question de faire moins irlandais et catholique... Néanmoins, en 1930, Smythe voulait à tout prix obtenir les 10000$ nécessaires pour se payer les services de King Clancy et décida que c'était autour d'une piste de course de chevaux qu'il les trouverait...

Smythe possédait des chevaux et décida de faire courrir l'un deux nommé Rare Jewel. Ce cheval avait une bien mauvaise réputation de bon dernier et Smythe l'avait d'ailleurs acheté pour la très modique somme de 250$. Rien ne faisait pour faire de ce cheval un top cheval de course, même le jockey avait dit à sa femme de parier contre cette bourrique. La mise était de 106 contre un et Smythe était le seul à avoir parié pour ce cheval en pariant une grosse somme...

Et comme dans un dessin animé, le cheval que personne sauf Conn Smythe attendait à la ligne d'arrivée remporta la course... L'histoire ne dit pas si Smythe et son équipe avait drogué le cheval ou quelque chose comme ça, mais Smythe quitta la piste de course avec 11000$ en poche, ce qui permit de compléter les 35000$ que les Senators d'Ottawa voulaient pour leur as marqueur...

Conn Smythe venait de faire l'acquisition de son "Rare Jewel" qui allait deux ans plus tard lui faire remporter la Coupe Stanley et un fidèle allié qui allait demeurer au sein de l'entourage l'équipe des Maple Leafs de Toronto jusqu'à sa mort en 1986, étant tour à tour entraîneur, directeur-général, adjoint et conseiller spécial avec un petit passage en tant qu'arbitre de la NHL durant les années 40.

Il fut intronisé au Temple de la Renommée en 1958 et le trophée de la NHL remis annuellement au joueur s'étant le plus impliqué dans sa communauté porte son nom...

Saku Koivu est le seul joueur du Canadien à l'avoir remporté et ce en 2007 pour ses actions auprès des enfants malades...

Pour ce qui est des Senators d'Ottawa... L'équipe fut transférée à St-Louis en 1934 pour devenir les Eagles avant de s'éteindre après une seule saison...

King Clancy joua deux saisons de plus que la franchise, prenant sa retraite en 1937 après 8 saisons avec les Maple Leafs...

lundi 26 juillet 2010

Trêve de hockey #27 - Repêcher des morts...

"Monsieur Seb" dans les commentaires du texte à propos des Schooners de l'Atlantique a fait allusion à un événement que je ne connaissait pas dans l'histoire de la CFL, le fait que par deux fois dans la même année, deux équipes ont repêché un joueur mort...

-En avril 1995, les défunts Rough Riders d'Ottawa ont sélectionné un dénommé Darrel Robertson lors du repêchage de dispersion suite à la disparition du Posse de Las Vegas. La chose que l'équipe ne savait pas, c'est que ce jeune joueur était mort dans un accident de voiture. Le pire c'est que c'est un article dans le Sports Illustrated qui informa le monde entier de la nouvelle. À cette date, les Rough Riders ne le savaient apparemment même pas...

-L'année suivante, les Alouettes ont sélectionné un certain James Eggink en cinquième ronde du repêchage amateur de 1996. Ce que les Alouettes ne savaient pas, c'est que le jeune joueur qui évoluait avec Northern Illinois University était décédé en décembre 1995 d'un cancer... Encore une fois, les autorités de la CFL n'étaient pas au courant de ce tragique événement. C'est un des entraîneur de l'époque à Concordia qui aperçu le nom de Eggink dans la liste des joueurs repêché qui avisa les Alouettes...

Disons que ces deux histoire n'ont pas augmenté la crédibilité du football canadien...

Ça me fait penser également à une vieille histoire des Sabres de Buffalo dont j'ai parlé il y a quelque temps et qui est un peu moins tragique...


dimanche 25 juillet 2010

Trêve de hockey #26 - Les Schooners de l'Atlantique





J'aime beaucoup le football canadien. Quel étrange sport... Un sport avec si peu d'équipes dont deux ont porté le même nom pendant une éternité, un sport où la finale de l'Est peut compter une équipe de la Colombie-Britannique, dont seuls les gens de Saskatchewan semble réellement ¨capoter¨, qui a solidement raté son expansion aux États-Unis (Shreveport, tabarnak! Je le sais, rien n'a encore été capable de rivaliser avec la NFL, que ce soit la USFL, WLAF, Arena football et le nouvelle patente, la United Football League...) Bref, c'est le football que les canadiens peuvent se payer...

Je me suis toujours demandé pourquoi la CFL ne s'est jamais vraiment risqué à s'étendre un peu partout au Canada. Si les Roughriders de la Saskatchewan est l'équipe la plus populaire de la CFL, la raison est fort simple, c'est le seul sport professionnel de la province... Suivant cette petite logique, on peut se demander pourquoi il n'y a pas plus d'équipes dans les villes canadiennes où il n'y a pas de hockey professionnel? Pourquoi pas quelques équipes dans différentes villes des maritimes comme à Moncton, à St-John's ou à Halifax... En fait, pour ce qui en est de la dernière ville nommée, non seulement on en discute depuis toujours d'une expansion dans cette ville, mais la CFL a passé plus que très près d'Avoir une équipe dans cette ville, les Shcooners de l'Atlantique...

Nous sommes en 1984. La CFL a décidé d'accorder à la ville d'Halifax. La personne étant à l'avant-plan afin de faire naître la franchise fut J. I. Albrecht, ancien administrateur des Alouettes durant les années 70. L'attribution de la franchise était toutefois conditionnelle à une chose, la construction d'un stade pouvant accueillir le football de la CFL... Ne pouvant recueillir les fonds nécessaires pour la construction du stade, la CFL a annulé la franchise... Ce fut le plus près qu'Halifax a été d'avoir une franchise de la CFL...

Non seulement le logo avait été créé, mais plusieurs légendes urbaines font état de l'imminence de l'arrivée de l'équipe... Une de ces histoires est relative au fait qu'Albrecht aurait acheté le tableau afficheur du stade de Foxboro et qui serait dans un garage de Dartmouth. Une autre légende atteste que le gazon pour le stade aurait été acheté et que lorsque la franchise fut annulée, il aurait été lancé à la mer...

Néanmoins, les Schooners demeurent toujours un fort élément de la culture sportive des Maritimes, un rendez-vous raté... Ces légendes urbaines en font foi...

Gageons que le nom Schooners sera utilisé si la CFL en vient un jour à s'étendre dans les Maritime


vendredi 23 juillet 2010

Une petite photo pour le plaisir #32...




Eric Melvin de NOFX avec un mec qui a un jersey assez cool... Si quelqu'un a plus d'infos sur ce jersey, je suis preneur... Est-ce qu'un équipe en Asie porte ce logo?

Merci à Guindon pour le lien...

Au cas où vous ne le saviez pas, une équipe de Suisse, le HC Fribourg-Gottéron, porte un logo étrangement ressemblant à celui de notre équipe préférée... Vous pouvez l'apercevoir sur la photo au milieu de toute le pub sur leur jersey.


mercredi 21 juillet 2010

L'origine montréalaise des Bruins...



Et non, les Bruins de Boston n'étaient pas une équipe qui évoluaient à Montréal avant de jouer dans leur splendide ville de Boston, mais sachez que le nounours a des ramifications montréalaises...

En 1924, Boston se vit accordé la première expansion de la NHL aux États-Unis. C'est un magnat de l'alimentation nommé Charles Adams, le Adams de la défunte Division Adams, qui obtint la franchise. Adams était tombé en amour durant cette même année en voyant le Canadien de Montréal contre les Tigers de Calgary en finale de la Coupe Stanley et voulait importer ce sport canadien dans sa ville. Afin de construire cette première équipe américaine, Adams engagea une ancienne légende du hockey du début du siècle, Art Ross (comme le trophée). La première grosse tâche des deux dirigeants de l'équipe fut très ardue : trouver un nom d'équipe et des couleurs pour les uniformes. Les deux hommes n'eurent pas trop de difficulté à trouver des couleurs, le brun et le doré, couleurs des épiceries de monsieurs Adams, les First National Stores... Ne restait que le nom...

En apprenant les couleurs de la future équipe, la secrétaire de monsieur Ross, une montréalaise d'origine nommée Bessie Moss, eut une idée de génie en sachant que le brun avait été sélectionné : les Bruins (un ancien mot pour l'ours brun). Étant notamment à la recherche d'un nom d'animal, Adams et Ross furent ravis du nom et l'adoptèrent...

Le brun est peut-être disparu pour devenir noir, mais ce nom trouvé par une dame originaire de Montréal demeure toujours...





Adieu Benoît...

Joueur ordinaire, commentateur médiocre...

Reste plus qu'à régler le cas du remplacement des wagons du Métro de Montréal, l'échangeur Turcot et le CHUM...




Mais pourquoi ne pas remplacer l'ancien numéro 17 du Canadien par nul autre que Serge Vleminkcx? Il est connu à RDS, il est adoré du public qui lui vout un culte et ses analyses furent toujours pertinentes... Jamais de "aie aie aie", jamais de "Enweille Guillaume, met-là dans le net!", jamais de commentaire à propos de son expérience de 13 matchs à Ottawa et de 32 matchs à Dallas (qui est j'en conviens plus que les 11 matchs de Dave Morissette avec le Canadien), non, que des analyses fines comme celle-ci :




En passant, je travaille en face du défunt Mini-Putt Versaille où fut tourné ce moment historique... Mon hypothèse c'est que ce sont les Rigolfeurs qui ont tué les Mini-Putt...

Merci à Chittakone...

mardi 20 juillet 2010

Trêve de hockey #25 - Fernando Valenzuela


Je m'excuse de parler de baseball, mais c'est l'été et j'ai moins le goût de parler de hockey... J'étais avec un de mes amis la semaine dernière à prendre de la bière sur son perron et à étudier la faune d'Hochelaga-Maisonneuve quand tout d'un coup je sort un superbe : "Je pense qu'il manque juste le baseball en bruit de fond et ça serait parfait comme soirée d'été" et on s'est mis à parler de baseball... Le gros de la discussion fut à propos du fait que j'adore les Dodgers, club qui selon moi donna ses plus beaux moments de baseball à la ville de Montréal avec son club-école des Royaux de Montréal. Pas question d'aimer les Yankees ou les Red Sox... On s'est donc mis à parler d'Éric Gagné (que j'adore!), de Darryl Strawberry et surtout de Fernando Valenzuela. Nous étions tous les deux d'accord à propos du fait que ce lanceur des Dodgers des années 80 était remarquable... Vous souvenez-vous du style de ce lanceur bedonnant qui nous rappelait que le baseball était pour tous, même ceux avec une bedaine de bière...

Fernando Valenzuela est né en 1960 à Navojoa dans l'État de Sonora au Mexique. Il est devenu pro à l'âge de 17 ans dans la Liga Mexicana de Beisbol en 1978. Déjà, ses talents furent remarqués et l'année suivante beaucoup d'équipes des Ligues Majeures qui tentèrent de faire l'acquisition du jeune lanceur mexicain. Ce sera les Dodgers qui remportèrent le derby en achetant son contrat le la Liga pour la très modique somme de 120000$...

C'est en septembre 1980 que Valenzuela fit ses débuts avec les Dodgers. Il aida les Dodgers notamment à atteindre les séries d'après-saisons. Malheureusement, ce sont les Astros de Houston qui remportèrent les honneurs dans l'ouest de la Nationale... L'année suivante, à son année recrue, ce fut littéralement l'explosion pour le jeune lanceur mexicain. Valenzuela eut la chance d'être placé en début de saison dans la liste des partants suite à la blessure du numéro un, Jerry Reuss, et à ses 8 premiers départs, il enregistra pas moins que 8 victoires. Aussitôt, ce fut le départ de la ¨Fernandomania¨. La population hispanophone de la région de Los Angeles tomba sous le charme de ce joueur d'origine mexicaine qui dominait la ligue. Malheureusement pour Valenzuela, la saison 1981 fut écourté en raison d'une grève des joueurs qui dura un peu plus d'un mois au début de la saison.

À son retour au jeu après la grève, Valenzuela ne fut pas aussi dominant qu'avant la grève, mais il s'avéra un des joueurs clé dans les succès des Dodgers lors de cette saison. Il remporta non seulement le titre de recrue de l'année 1981, mais le Cy Young pour la Nationale. Il s'agit de la seule occasion où un lanceur remporta ces deux honneurs en même temps. Les fans des Expos se rappelleront peut-être de Fernando Valenzuela parce que ce fut ce dernier qui fut au monticule le lundi 19 octobre 1981 lors du cinquième et dernier match du championnat de la Ligue Nationale qui opposa les Dodgers et les Expos... Vous savez, le coup de circuit de Rick Monday... Les Dodgers remportèrent par la suite la première Série Mondiale depuis 1965 en battant les méchants Yankees en 6 après avoir vaincu les Expos dans le match désormais connu comme Blue Monday...

Les années passèrent et la bedaine de Valenzuela le rattrapa en quelque sorte. Bien que très populaire et efficace au début des années 80, il participa 6 matchs des étoiles consécutifs entre 1981 et 1986, sa carrière n'alla qu'en baissant. Il passa au Angels de la Californie-Anaheim-Los Angeles-Walt Disney en 1991 sans trop de succès. Après ne pas avoir joué en 1993, il joua consécutivement pour les Orioles de Baltimore, les Phillies de Philadelphie, les Padres de San Diego durant trois saisons et les Cards de St-Louis avec qui il joua son dernier match le 14 juillet 1997.

De nos jours, il est commentateur à la radio pour les matchs des Dodgers en espagnol...

Il jouit toujours d'un statut particulier dans l'histoire du baseball hispanique...

En passant, la chose la plus hilarante que j'ai vue à passer une soirée sur un balcon d'Hochelaga fut un cabochon qui roulait à contre-sens dans un one-way et qui s'obstinait avec vigueur à se rendre au coin de la rue... À toutes les fois où une voiture qui était dans le bon sens le klaxonnait, on l'entendait crier Je le sais calisse que chu à l'envers sacrement. Vous savez, il semble qu'il n'était juste pas assez intelligent pour faire un U-Turn...


Stock volé à vendre #3 : Bill Ripken 1990


Le lecteur Monsieur Seb¨ m'a référé ce petit texte qu'il a pondu sur son blogue, je tenais bon de le reproduire parce que ce texte de 2009 est vraiment hilarant!

Bill Ripken n'a jamais été un grand joueur de baseball. un deuxième but respectable ayant eu une carrière de douze ans dans les majeures, il a joué 8-9 ans pour les Orioles dans l'ombre de son frère cal. pour ceux qui ne connaissent rien au baseball, Cal Ripken jr. est considéré comme un des meilleurs arrêts-courts de tous les temps, et détient le record d'avoir joué 2632 matchs consécutifs, de 1982 à 1998. les deux frères sont nés dans la région de Baltimore et étaient fiers de jouer pour les Orioles.

pendant le camp d'entraînement de la saison 1989, quand on lui a fourni son équipement, il remarqua qu'un de ses bats (il en avait douze pour commencer la saison) était plus lourd que les autres, pour une raison quelconque. il a donc décidé que ce serait son bat d'échauffement (les joueurs de baseball ont tendance à vouloir rajouter du poids à leur bat de pratique, histoire de se donner à fond. ensuite, quand vient le temps de frapper pour vrai, ils swingent comme des singes avec leur bat léger). le préposé à l'équipement des Orioles gardait le bat de pratique de chaque joueur dans un panier d'épicerie, et quand les joueurs prenaient le terrain, ils allaient chercher leur bat dans le panier pour aller se pratiquer avec. comme la plupart des joueurs écrivaient leur numéro sur le bout du bat pour le différencier, bill trouvait que son numéro 3 serait difficile à distinguer parmi les autres. il est donc allé écrire "fuck face" dessus. et avant un match préparatoire contre les Red Sox, le photographe de Fleer est venu lui demander de poser pour sa carte. et comme il ne s'en est pas rendu compte, il s'est fait prendre en photo avec son bat écrit fuck face dessus dans les mains. Quand la série est sortie quelques semaines plus tard, quelques jours se sont écoulés avant qu'on se rende compte de l'erreur, et la controverse a pris des proportions inimaginables. des 100,000 copies produites de la carte, 3000 avaient déjà atteint le marché avant qu'on puisse intervenir. les employés de Fleer ont donc tout fait pour censurer le bout du bâton de Bill Ripken, et on a retrouvé une douzaine de versions censurées différentes: une partie de la photo embrouillée, du liquid paper, barbouillé au crayon feutre noir, etc...


la version originale non-censurée avait atteint une valeur de 500$ au plus fort de la controverse, pour redescendre par la suite. la version au liquid paper demeure la plus rare de nos jours, et est donc celle qui vaut le plus cher, pouvant facilement aller chercher 100$. ce qui devait être une carte commune à 5 cennes est encore aujourd'hui la seule carte de bill ripken qui vaut plus qu'une carte de son frère.


dimanche 11 juillet 2010

Trêve de hockey #24 - La rivalité Bird-Magic




Alors que je parlais un peu de Larry Bird et de Magic Johnson dans un post récent, le leteur Monsieur Seb a parlé d'un documentaire de HBO à propos de la rivalité entre ces deux super-héros du basket. Voici le documentaire. On apprend beaucoup de choses à propos non seulement de ces deux légendes et de leur légendaire rivalité, mais également à propos du basket de la fin des années 70 et du début des années 80, années marquées par le fait que les joueurs noirs sont devenus majoritaires dans ce sport qui à l'époque était en crise la drogue, la violence et le manque de héros menaçait le sport... Magic Johnson et Larry Bird sont devenus des véritable sauveurs pour le basket professionnel. Si vous aimez les rivalités de style qui est le meilleur entre Lemieux ou Gretzky, voici la redoutable rivalité Bird-Magic...

(En passant, il manque la fin... Mais ça vaut la peine, je pense que je suis un fan de Larry Bird maintenant...)


















mercredi 7 juillet 2010

Nouvelles de la LNAH!

Bon, il fait assez chaud pour parler de hockey en rêvant à notre cul bien blottit dans un banc d'aréna à regarder du bon vieux hockey de la LNAH. Voici donc quelques nouvelles de la LNAH :




-Il y aura une nouvelle équipe lors de la prochaine saison : le GCI Environnement de Sorel-Tracy. La ville de Sorel-Tracy n'avait plus de franchise depuis deux saisons. La redoutable concession du Mission de Sorel qui existait depuis les balbutiements du hockey semi-pro avait été mis sous tutelle afin de se refaire une santé. Sorel a toujours été reconnue comme étant une ville où les fans de hockey sont les plus déchainés. Comme Sorel est maintenant la ville la plus près de Montréal dans la LNAH, vous risquez de me voir plus souvent!

Je vous entends tous, c'est quoi GCI Environnement?

Selon le site de la LNAH : "GCI environnement est un manufacturier et fait la réparation d'équipements lourds, de produits miniers et environnementaux, tels que les systèmes de levage hydraulique pour conteneurs, remorques à benne basculante et de bennes à ordures ménagères (BOM) pour chargement arrière et frontal. L'entreprise a son siège social à Varennes. Autrefois connu sous le nom LE GROUPE CHAGNON, GCI célébrera, le 11 février 2011, les 50 ans des produits Chagnon."

-En parlant de noms étranges d'équipes de la LNAH, le CRS Express de St-Georges de Beauce deviendra dans un premier temps le Cool FM 103,5 de St-Georges de Beauce. Vous voyez le très affreux logo de l'équipe... J'aimais mieux le CRS Express avec une Van comme logo que ça. Je croyais qu'on avait compris que les noms de radio c'était pas trop winner après le 98,3fm de Saguenay... Il serait peut-être temps, comme me le faisait remarqué Martin Bisaillon, que la LNAH adopte un règlement afin que les équipes "normales" avant que l'on voit arriver les "Urgel Bourgie de Longueuil, le Valentine de Pointe Saint-Charles et le Cité Rock Détente de Laval"... C'est la crédibilité de ce circuit qui est en jeu selon moi... Vivement le Marquis de Saguenay et le Saint-François de Sherbrooke pour avoir des "vrais" noms...


-Parlant de noms étranges... Le CIMT de Rivière-du-Loup, cette étrange équipe de l'Est portera dorénavant le nom de 3L de Rivière-du-Loup suite, à un changement d'actionnaires. 3L??? Et bien à ce que j'ai lu, le nom 3L était celui d'une célèbre équipe qui évoluait dans les années 80 dans une ligue qui se nommait la Ligue Républicaine de Hockey, ancienne ligue de l'est du Québec. Ça ne nous donne pas plus l'idée de qu'est-ce que ça veut dire mais tout comme les deux autres équipes ayant des noms, le Saint-François et les Marquis, il s'agit de noms traditionnellement populaires dans ces villes...

-Danslescoulisses.com annonçait ce matin que lors du repêchage de la LNAH, le Caron et Guay de Trois-Rivières a sélectionné Marc-André Bergeron et que l'Isothermic de Thetford-Mines a sélectionné nul autre que Mathieu Dandeneault. Au cas où vous ne le saviez pas, l'homme à la garnotte, Marc-André Bergeron, a déjà joué dans sa ville natale pour le Caro et Guay lors du lock-out de la saison 2004-05. On verra bien si ces joueurs iront soulever des foules dans leur province natale... Ce repêchage est fait annuellement dans la LNAH afin de départager parmi les joueurs évoluant au sein d'autres ligues professionnelles mineures ou parmi les joueurs de 20 ans du junior majeur afin de délimiter à quelle équipe ces joueurs appartiennent techniquement si ils voudraient évoluer au sein de ce circuit...

mardi 6 juillet 2010

Trêve de hockey #23 - Eric James Torpy


Je ne suis pas un gros fan de basketball. C'est une question de point de vue (ou d'intérêt), j'imagine que beaucoup de fans de basketball n'aiment pas le hockey. Mais tout comme l'histoire du hockey ou de n'importe quel sport très populaire, le basketball, bien qu'un sport organisé professionnellement plus récemment que le soccer, le hockey, le football américain ou le baseball, est remplie d'histoire un peu étrange... Et au basket, au cas où vous ne le saviez pas, ce sont les Celtics de Boston qui sont un peu l'équivalent du Canadien de Montréal ou des Yankees de New York. Ils ont remporté 17 championnats de la NBA dont 11 en 13 saisons dans les années 50 et 60. Et comme cette équipe vient de la très mouvementée ville de Boston, ses fans sont un peu cinglés, tout comme les fans des Red Sox ou des Bruins... Voici une histoire de fan cinglée des Celtics...

Pour les gens de mon âge, le basket avait 3 noms, Magic Johnson, Michael Jordan et, bien sûr, Larry Bird. Bird était la grande vedette des Celtics en compagnie de Robert Parish durant les années 80. Il était un joueur redoutable qui était reconnu en plus d'être un tireur de précision unique. Enfin, une image vaut mille mots :




Enfin, l'histoire ici n'est pas à propos de Larry Bird mais à propos d'un de ses fans les plus fou, un homme nommé Eric James Torpy... En 2005, Torpy fut condamné en Oklahoma pour utilisation d'une arme dans le but de commettre un homicide et pour vol à main armée à 30 ans de prison. Lorsqu'il reçut sa sentence, il demanda qu'elle fut allongée à 33 ans, même numéro que Larry Bird. Devant une demande aussi étrange, le juge acquiesça et étendit la sentence à 33 ans... Torpy affirma que Bird était non seulement il était un grand fan de Larry Bird et que c'était un honneur en tant que descendant d'irlandais d'avoir une sentence qui représente l'un des plus grand joueur des Celtics de Boston. Selon lui, c'était seulement 3 ans de plus, rien de trop pour un vrai fan des Celtics...
Lors des finales de 2008, année où la Nouvelle-Angleterre était tapissée de vert Celtics durant la conquête des Celtics du championnat de la NBA (je le sais j'ai tourné la Nouvelle-Angleterre à cette époque), des fans des Celtics arboraient des pancartes avec des gros "Go Torpy Go"...

Il lui reste aujourd'hui 28 ans...

C'est un peu plate pour lui que son joueur préféré n'ait pas été Robert Parish, joueur des Celtics qui portait le 00 comme numéro...


lundi 5 juillet 2010

R.E.P. Bob Probert




Je viens d'apprendre que l'un de mes joueurs préférés de ma jeunesse vient de s'éteindre. L'ancien homme fort de la NHL Bob Probert s'est effondré sur un bateau sur le lac St-Clair au Michigan et ne s'est jamais relevé malgré les tentatives de réanimation de son beau-père. Probert n'a jamais été connu pour avoir été un enfant de cœur. Il a déjà été condamné à 3 mois de prison pour possession de cocaïne aux douanes américaines à la fin des années 80 et pour conduite en état d'ébriété (alcool et cocaïne) suite à un accident de voiture en 1994. Vous voyez le genre de joueur badass auquel on avait affaire... Je me rappelle d'avoir déjà entendu parler Ron Fournier à propos de la difficulté à dealer avec un joueur comme Probert sur la glace parce qu'il était souvent dans un high de cocaïne... C'est donc pas nécessairement surprenant malheureusement d'apprendre que l'ancien homme fort des Red Wings et des Blackhawks disparaisse aujourd'hui à un si bas âge... Il était le taureau sauvage de la NHL, l'homme à abattre de la NHL et il s'est éteint aujourd'hui probablement suite aux conséquences de ses abus... Néanmoins, je me rappellerai toujours de ses combats classiques que j'écoutais sur les bonnes vieilles cassettes de bagarres de la NHL...

Repose en paix!

dimanche 4 juillet 2010

Un million pour Mahovlich





Bien avant que le marché des agents libres devienne le levier principal afin d'acquérir un joueur, les propriétaires et directeurs généraux, qui avaient le gros bout du bâton comparativement à aujourd'hui, avaient des pratiques un peu douteuses afin de faire l'acquisition d'un joueur. Souvent les directeurs généraux faisaient le ménage dans leur équipe dans des échanges qui impliquaient souvent une dizaine de joueurs. C'est comme ça qu'on se débarrassait de nos joueurs que l'on ne désirait plus. De nos jours, on pratique toujours des échanges, mais le tout n'est pas aussi spectaculaire qu'à l'époque des 6 équipes et une échange n'est plus considéré comme une sorte de désaveux de la part de son équipe... À l'époque, les équipes de la NHL pouvaient même échanger à une certaine époque avec les équipes de l'AHL qui n'étaient pas affiliées avec un club de la NHL... On vous chassait donc de la NHL... Mais une des pratiques les plus communes de la période des 6 équipes était la vente de joueurs. De nos jours, je crois qu'il est interdit de vendre un joueur à une autre équipe, mais la pratique était commune l'époque. Et une des histoires les plus spectaculaire de vente de joueur implique le grand Frank Mahovlich...

Nous sommes en octobre 1962. À l'époque, les Leafs venaient de remporter leur première de trois Coupe Stanley et les Black Hawks, équipe pitoyable dans les années 40 et 50, venaient de se monter parmi les équipes fortes de la NHL en remportant la Coupe Stanley en 1961 avec l'aide de leur jeune prodige, Bobby Hull. Lors d'une soirée bien arrosée probablement similaire aux réunions de la série Mad Men entre les nouveaux propriétaires des Leafs Harold Ballard, Stafford Smythe et John Bassett et Jim Norris, le propriétaire des Hawks, qui se déroula au Royal York Hotel de Toronto, le proprio des Hawks fit une proposition sans précédent aux Leafs. Norris proposa aux dirigeants des Leafs d'acheter Frank Mahovlich pour la modique somme d'un million de dollars. (Rappelez-vous qu'un million était une très grosse somme à l'époque.)

L'idée était splendide, amener la jeune élégante vedette des Leafs à Chigago afin de le faire évoluer aux côté du Golden Jet. Avec Mahovlich dans leur formation, les jeunes Black Hawks allaient être une équipe presque imbattable... La proposition était très risquée, mais les dirigeants des Leafs évaluèrent très brièvement la proposition et, l'alcool aidant, l'acceptèrent... Frank Mahovlich allait devenir un Black Hawks...

Le lendemain, probablement avec une grosse gueule de bois, les dirigeants de Leafs réalisèrent que le deal conclut la veille était ridicule. Ayant eu vent de cette transaction, Conn Smythe, le papa de Stafford, dit à ceux auxquels il avait vendu l'équipe que ce geste allait être mauvais pour le hockey... Après une très houleuse réunion, les dirigeants annoncèrent que Frank Mahovlich n'était pas à vendre. Entre temps, Tommy Ivan, le directeur général des Hawks était en route pour le Maple Leaf Garden avec un chèque pour conclure la transaction... Il apprit malheureusement que ceux qui avaient accepté verbalement la vente de Mahovlich la veille avaient changé d'idée après avoir désaoulé...

Frank Mahovlich fut l'un des artisans principaux de trois autres Coupes Stanley des Maple Leafs et quitta les Leafs pour aller évoluer à Detroit en mars 1968 après de longs désaccords avec la direction de l'équipe...