mercredi 29 septembre 2010

Ian Laperrière il y a 20 ans

J'ai appris comme tout le monde aujourd'hui que la carrière du redoutable Ian Laperrière était probablement terminée en raison de l'incident survenu lors des dernières séries éliminatoires qui lui a dorénavant valu d'être considéré comme étant un pur Flyers. C'est son retour précipité en finale qui aurait aggravé le tout. Laperrière a avoué avoir menti à son équipe afin de pouvoir avoir la chance de jouer dans la finale de la Coupe Stanley. Le tout n'ayant pas aggravé sa condition, il aurait encore des symptômes de ce coup. Cela lui coûtera peut-être sa carrière. C'est triste parce que ce joueur en est un que j'adore et depuis longtemps.

Voici d'ailleurs, provenant de ma collection de carte de hockey de jeunesse une carte 7th Inning Sketch 1990-91 de Ian Laperrière alors qu'il évoluait avec les Voltigeurs de Drummundville :



Voici également le derrière de la carte :



Rappelez-vous de ces cartes. L'idée était quand même assez cool, faire une série des trois ligues junior majeures du Canada. La série comportait même des cartes des arénas et des coachs, ce qui faisait en plus des joueurs des séries de cartes de hockey assez volumineuses. Si on pouvait ramasser les cartes de joueurs qui se sont rendus loin, je me rappelle avoir eu celles de Félix Potvin et de Patrice Brisebois par exemple (mais j'en ai d'autres, stay tuned), le contraire, les joueurs qui ont terminé leur parcours dans le junior majeur, est plus fréquent... Mais dans cette série, vous pouvez avoir des Eric Lindros dans le set de l'OHL, Martin Brodeur dans lui du Québec et Scott Niedermayer dans celui de l'Ouest. À noter qu'une série plus petite avait été faite la saison suivante, donc la plupart n'étaient pas des cartes recrues... La série précédente avait d'ailleurs fait une tonne de cartes d'Eric Lindros un an avant que Score abuse du concept...

Néanmoins, vous pouvez voir des choses très intéressantes comme ces immondes casques à visières complètes qui donnait à la LHJMQ un style plus peureux que les deux autres circuits, n'en déplaise aux ennemis de Don Cherry... Sur la carte de Lapperrière, on peut voir le superbe jersey des Voltigeurs de Drummondville. À cette époque, la plupart des équipes de la LHJMQ avaient d'horribles jersey, rappelez les Lynx de St-Jean en style Ranger de New York avec un pas très cool Lynx au lieu du Ranger ou encore les Harfang de Beauport et leur chandail de style Penguins avec leur logo qui n'était quand même pas si laid... Les Sags (bien sur!) et les Voltigeurs étaient les seuls àavoir des jerseys selon moi qui étaient vraiment cool. Jene sais pas, j'aime beaucoup ce chandail très simple et efficace... Dommage qu'ils l'aient changé...

J'aime également beaucoup l'éclairage de cette carte, très sombre. La plupart des cartes de la série du Québec sont comme celle-ci avec l'éclairage de chez le yâble...

Ah oui! Parlant du yâble... La série de la WHL comprenait la carte de Graham James, connu pour avoir abusé sexuellement de plusieurs de ses jeunes joueurs comme Sheldon Kennedy et un de mes préféré de tous les temps : Theoren Fleury...




Désolé de faire allusion à un connard de la sorte dans un texte en hommage à Ian Laperrière... Voici un peu de Lappy pour me faire pardonner :

Contre un autre de mes meilleurs, son futur coéquipier à l'époque, Scott Hartnell :



Contre un autre de mes meilleurs, Sean Avery, avec qui il a joué chez les Kings précédemment :



Et répondant de son geste envers Niklas Lidstrom par Steve Downey (avec des buts contre Théo en boni) :



Et contre un autre de mes meilleurs, Ryan Getzlaf :




Salut Ian Laperrière!

mardi 28 septembre 2010

Le premier match de Don Edwards





Don Edwards connut une carrière fort respectable dans la LNH qui dura environ une dizaine de saisons, notamment avec les Sabres et les Flames. Dans l'uniforme des Sabres, il a représenté l'équipe lors de deux matchs des étoiles en plus de remporter le trophée Vézina en compagnie de Bob Sauvé en 1980. Ce gardien aida les Sabres à être une équipe compétitive à la fin des années 70.

Mais l'évènement dont je veux vous parler s'est déroulé lors du premier match d'Edwards dans la LNH, le 13 février 1977. Edwards avait été rappelé pour remplacer le gardien régulier Gerry Desjardins qui venait de se faire blesser à l’œil, blessure qui lui coûta sa carrière. Alors qu'il arriva d'Hershey pour jouer avec les Sabres, Edwards se prépara à jouer son premier match avec les Sabres sur le banc, prêt à appuyer le gardien Al Smith, ancien des Maple Leafs, qui fut l'un gardiens vedettes de la WHA avec les Whalers de la Nouvelle-Angleterre.

Quelques temps avant ce match du 13 février 1977 contre les North Stars du Minnesota, Edwards souhaita bonne chance à Smith quand ce dernier lui répondit quelque chose comme : "Quoi? Tu ne sais pas que c'est toi qui est dans les buts ce soir?"

Punch Imlach, le directeur général des Sabres, avait exigé à son entraîneur Floyd Smith de faire jouer Edwards, même si Smith avait fait les échauffements et non Edwards. Ainsi Edwards, aussi confus qu'il puisse être par cette décision surprise, prit le chemin du filet pour son premier départ dans la NHL... Après les hymnes nationaux, Al Smith sauta sur la glace, fit quelques coups de patin et regarda vers le propriétaire des Sabres, Seymour Knox, et lui lança un "So long, Seymour" avant de quitter la patinoire.

Don Edwards, à son premier match dans la Ligue Nationale eut dont à affronter les North Stars à lui seul. Malgré cet incident étrange, il vainquit les North Stars 6 à 2.

Al Smith ne revint pas avec les Sabres, il retourna avec les Whalers la saison suivante.

Pour sa part, Don Edwards termina la saison 1976-77 avec les Sabres, terminant avec une fiche raisonnable de 16-7-2 en 25 match en apprenant à jouer sur le tas.  La saison suivante, il joua 72 des 80 matchs des Sabres en terminant premier au chapitre des victoires pour un gardien avec 38, une de plus que Ken Dryden…


lundi 27 septembre 2010

Les trésors de Simon #10 : Kari Eloranta

Je viens de réparer mon ordi avec un scanner alors pourquoi pas un petit scan d'une carte de mon ami Simon.

Voici donc la carte 1984-85 de Kari Eloranta



Jusqu'ici, on a droit à une carte qui a un joli charme. Un grand défenseur finlandais avec une moustache et un de ces fameux casques Jofa. J'aime également le positionnement du gardien derrière. Il s'agit de l'excellent Don Edwards en passant. Mais ce que j'aime le plus de cette carte, c'est une chose qui est écrite à l'endos :



Qu'est-ce que ça veut dire "Rights returned by Blues"?

Notez également que l'on domme Al MacInnis Allan.

Pour l'histoire du "Rights returned by Blues", voici ce que j'ai compris de cette situation. Kari Eloranta était âgé de 25 ans lorsqu'il s'est amené avec les Flames en 1981. Avant ce temps, Eloranta évoluait avec le Leksands Idrottsförening dans la ligue de Suède. À cet époque, l'adaptation entre les ligues scandinaves et la NHL était moins évidente que de nos jours. Après avoir joué 19 matchs avec les Flames, ce défenseur ne remplit pas les attentes des Flames et fut envoyé aux Stars d'Oklahoma City dans la CHL. Alors qu'il connaissait beaucoup un certain succès avec les Stars, accumulant 30 points en 39 matchs, il intéressa d'autres équipes de la NHL. En mars 1982, Kari Eloranta fut cédé aux Blues de St-Louis pour des considérations futures...

Je m'ennuie de ce type d'échange. Imaginez si on avait envoyé Guillaume Let'sundress au Minnesota contre des considérations futures?

Dorénavant un Blues de St-Louis, Eloranta démontra un peu plus d'aisance qu'au début de la saison avec les Flames, ramassant 8 points en 12 matchs contre 5 en 19 avec les Flames. À l'été 1982, les Flames pensant probablement qu'ils avaient été trop vite à se débarrasser de ce grand défenseur finlandais firent l'acquisition à nouveau d'Eloranta en rachetant ses droits des Blues.

Et le geste fut très prolifique contre toute attente. Alros que l'arrivée d'Eloranta avait été décevante contre les espoirs qu'on avait mis en lui, le défenseur finlandais voulait montré qu'il n'était pas une erreur. Il s'entraîna durant la saison morte et avec l'intention de faire l'équipe, il voulu montrer qu'il était de taille. À cette époque, les Flames lui firent savoir qu'ils allaient le laisser prendre le chemin de l'Europe s'il ne faisait pas l'équipe. Jouant d'une manière plus relaxe, comme un vétéran, Eloranta impressionna les Flames qui lui firent une place devant une jeune recrue qui voulait se tailler une place : Al MacInnis...

À sa deuxième saison dans la NHL, Eloranta joua les 80 matchs de la saison avec les Flames et récolta pas moins de 44 points, dont 40 passes et termina avec un différentiel de +13. Il connut une saisons similaire en 1983-84, en terminant, comme on peut le voir sur la carte plus haut, avec 39 points en 79 matchs et un différentiel de +12. La saison suivante, la production d'Eloranta diminua quelque peu mais étant tout autant efficace. La saison suivante, comme la plupart des joueurs européens de cette époque, il retourna dans la ligue suédoise avec le HV 71 Jonkoping. Il sera d'ailleurs nommé meilleur joueur de la Eliteserien lors de cette saison. Fort de ces succès, il revint la saison suivante, en 1986-87, avec les Flames, mais il reprit le chemin de la Suède après 13 matchs avec l'équipe albertaine... Probablement que certain aiment mieux jouer en Suède qu'en Alberta...

Il continua d'évoluer en Europe, se promenant de la Suisse à la Suède avant de terminer sa carrière en 1996 dans la seconde division finlandaise...

Les Pelicans Lahti, équipe avec qui il termina sa carrière, ont retiré son numéro 17. C'est dans cette même ville qu'il avait débuté sa longue carrière en 1974.

Il fut d'ailleurs l'entraîneur de cette équipe de 1996 à 2002. Il a également entraîné en Suisse et en Suède. Sa dernière expérience derrière le banc fut en deuxième divisions finlandaise avec le Heinolan Kiekko...

Il fut intronisé au Temple de la renommée de Finlande, le Jääkiekkoleijona, en 1996. Comme on donne un numéro suite à une intronisation, Eloranta a le numéro 105, ce qui veut dire qu'il est le 105 intronisé à ce club sélect...

Pour votre information, notre meilleur, Esa Tikkanen, intronisé en 2004, possède le numéro 143 et Teppo Numminen sera intronisé bientôt et devrait se mériter le numéro 202...


Automne et cartes de hockey





Mon ami Sebastian Hell est je crois la seule personne qui collectionne encore les cartes de hockey et qui connait bien la business de la carte de hockey. Je lui ai donc commandé un texte parlant du monopole d'Upper Deck qui sera brisé bientôt par le retour d'autres compagnies. Voici donc la première collaboration de Sebastian Hell sur LVEUP :

Qui dit ''fin septembre'', à Montréal, dit la fin de mon mois de célébrations pour mon anniversaire, fin d'UnPop (mon festival annuel de musique indépendante), début de Pop Montréal, et début de la saison de hockey. Et, pour plusieurs gars de ma génération, le début de la saison de hockey est aussi le temps où se lancent les collections de cartes - pas qu'on s'y attarde encore beaucoup, du moins pas autant que dans notre enfance et adolescence, mais la curiosité pique.

Justement, il y a une semaine, mon ami Martin de La Vie Est Une Puck m'a demandé d'écrire un article sur les cartes de hockey Upper Deck. Pour ce faire, par contre, il faut remonter dans le temps...

Aux États-Unis, au tournant du siècle dernier, on trouvait déjà des cartes de sports - du baseball - au dos des paquets de cigarettes. Plusieurs les copièrent avec le temps. Au Canada, il faut attendre les années 50 pour en voir l'âge d'or, alors que la compagnie de bonbons O-Pee-Chee et la compagnie Parkhurst se divisent le marché. O-Pee-Chee (propriété de la confiserie américaine Topps) mettait une gomme balloune dans chaque paquet, question d'utiliser la convergence pour attirer le plus de public possible - faire en sorte que les fans de hockey mâchent leur gomme, et faire en sorte que ceux qui aiment leurs bonbons fassent d'eux un meilleur vendeur que Parkhurst.

Pour ce faire, O-Pee-Chee négociait directement avec la Ligue Nationale de Hockey pour avoir les droits de reproduire les logos et des images des joeurs, négotiations qui devaient être de courte durée puisque les deux avaient leurs sièges sociaux au centre-ville de Montréal et que leur entente a résulté en un monopole qui a duré près de 40 ans. De leur côté, Parkhurst négociait avec les équipes, une à une, ce qui fait que certaines années, la collection complète ne comportait que 50 cartes et, plus souvent qu'autrement, on y retrouvait le Canadien, les Maple Leafs de Toronto et les Red Wings de Detroit - mais rarement ceux des Rangers de New York, les Blackhawks de Chicago ou les Bruins de Boston. La loi du marché a prévalu, et Parkhust a cessé ses activités au milieu de la décennie.

Jusqu'à l'aube de la saison 1990-91, donc, il n'y eut que deux séries de cartes de hockey (à part les mini-séries dans la bouffe, tels la série Kraft, ou dans les chips, ou les céréales Post, ou chez Esso - mais aucune de ces séries n'était régulière): O-Pee-Chee au Canada, qui comportait souvent quelques 600 cartes, et Topps, la version américaine, qui n'en comportait que 300, donc à laquelle il manquait souvent les cartes des meilleurs pointeurs de chaque équipe ('Team Leaders') et de la ligue ('League Leaders), des recrues et ne s'en tenait qu'aux cartes conventionnelles. Les deux marques se trouvent dans les bons dépanneurs du Canada, autour de 30 ou 35 cents le paquet de 7 cartes (plus une gomme, et plus on achète le paquet tard dans la saison, plus la gomme est difficile à enlever de sur la première carte du paquet).

Pendant ce temps, en février 1989, Upper Deck lance sa première série de cartes de baseball: un succès net. Avec un design unique (contour blanc, grosse photo à l'avant, mais aussi une à l'arrière et souvent une des deux dans une pose décontractée), les collectionneurs se l'arrachent. En août, les stocks de la compagnie sont épuisés. En octobre, on a déjà pré-vend la totalité de la série de 1990 - avant même de l'imprimer.

Sûr de son coup, Upper Deck se lance dans la production de cartes des 3 autres sports majeurs: football de la NFL, basketball de la NBA, et hockey de la LNH dès la saison 1990-91. À 1.29$ le paquet, sans gomme.

La saison 1990-91 amena aussi les marques Score (99 cents pour 6 cartes) et Pro Set (89 cents pour 5 ou 6 cartes) au hockey, tandis que quelques années plus tard, Donruss (1.25 pour 5 cartes) et Fleer (1.35 pour 5 cartes) suivront. Le marché devenant très lucratif, et Upper Deck étant vu comme une force trop grande à affronter de manière conventionnelle, dès 1992, les autres compagnies sortiront de nouvelles marques dites '' de luxe'' (''premium'' en anglais): Pro Set ressuscita la marque Parkhurst, puis sortit Pro Set Platinum), Score a inventé Pinnacle, Fleer sort Fleer Ultra, O-Pee-Chee sort Premier et Donruss sort Leaf qui, ironiquement, au baseball est sa marque 'cheap'. Quand Pro Set fera faillite en 1994, Donruss s'accaparera du titre ''Platinum''.

À cette époque, Gary Bettman prend les rennes de la NHL, déménage ses bureaux à New York (et son personnel dit 'de match' à Toronto) - et vend de plus en plus de licences pour produire n'importe quoi à l'effigie des joueurs et des équipes de sa ligue.

Et c'est là qu'Upper Deck passe du 'bon gars' au 'méchant': alors qu'en 1996, le marché des cartes de hockey est en déroute (on peut certainement blâmer une partie de ces insuccès à un CH moribond et des ados qui trippaient fort en 1990-91 devenant de jeunes adultes au milieu des années 90 qui se foutaient des bouts de cartons à l'effigie de joueurs de hockey), que plusieurs compagnies ferment ou bien leurs portes ou bien quelques unes de leurs marques, Upper Deck se décide enfin à lancer plus de marques, dont MVP qui existe encore. Ils innondent le marché de marques qui coûtent entre 3 et 35 dollars le paquet pour aussi peu que 4 cartes; les collectionneurs se demandent si ça veut dire que leur paquet - qui contenait, mettons, Karl Dykhuis, Dan Blackburn (recrue!), Alexei Yashin et Pat Conacher (oui, c'est normal d'en connaître aucun) - vaut bien la peine de dépenser tant et si ces cartes valent bien près de 10 dollars chaque ou si c'est du vol pur et simple.

En 2002, Upper Deck s'est vu confier la série de cartes Yu-Gi-Oh! par Konami, la société qui en détenait les droits. Toutefois, Upper Deck ne s'est pas contenté de seulement faire les cartes, elle en faisait aussi des copies contrefaites qu'elle vendait (à peine) moins cher. Elle a été retrouvée coupable en 2009, après deux ans en cour.

En 2004, pendant le lock-out de la NHL (je précise bien lock-out, car certains pensent encore qu'il s'agissait d'une grève), en voyant que les joueurs - via l'association des joueurs, la NHLPA - allaient concéder sur plusieurs points, Upper Deck leur fit une offre qu'ils ne purent refuser: 25 millions répartis sur 5 ans, à condition qu'ils soint la seule compagnie qui ait droit de faire des cartes à l'effigie des joueurs de la NHL. Ensuite, se retrouvant devant un fait accompli (et devant l'impossibilité de signer avce une autre compagnie sans l'accord des joueurs), la NHL signa le même genre de contrat, qui a pris fin cet été.

Ce faisant, pendant 5 saisons, Upper Deck avait le chemin libre pour innonder le marché de leurs seules marques à eux: Upper Deck (la marque maison), The Cup, Finalist, Victory, MVP, Be A Player, Artifacts, Ice, Masks, SP, SP Authentic, SPx, Power Play, McDonald's, Bee Hive (un hommage aux cartes qu'on trouvait dans les pots de miel du même nom il y a 30 ans), Diary Of A Phenom, Fleer (qu'ils ont acheté dans la dernière décennie) et son pendant de luxe Fleer Ultra... non seulement ils se faisaient compétition eux-mêmes, mais ils ont trouvé le moyen de convaincre Topps de leur sous-traiter la marque O-Pee-Chee pendant la durée de l'exclusivité, manufacturant donc la seule vraie marque concurrente.

Heureusement, cette saison, Panini s'est aussi fait accorder une licence pour produire des cartes, ce qui augure bien puisqu'ils ont acquis Score et Donruss il y a deux ans. Enfin, de la vraie compétition.

dimanche 26 septembre 2010

Bon débarras...

J'aime beaucoup Mario Tremblay depuis qu'il est revenu à CKAC. Avec l'expérience qu'il possède en tant qu'ancien joueur ou en tant qu'entraîneur et d'assistant de Saint-Lemaire, il peut expliquer beaucoup de chose d'une manière très intéressante qui ressort du lot des gens de CKAC qui n'ont pas connu le jeu d'aussi près...

Cette semaine, une personne lui a demandé une question qui est toujours intéressante : Quel est le joueur le plus salaud que tu aies affronté dans ta carrière?

Sa réponse : Bob Gassoff

J'ai déjà écrit un article sur Bob Gassoff. Il était un défenseur redoutable des Blues de St-Louis qui est décédé à l'âge de 24 ans en faisant de la moto durant un party d'équipe des Blues en 1977...

Afin de montrer en quelque sorte comment ce joueur était redouté parce qu'il était assez salaud, Tremblay en a remis un peu. Il a expliqué que Réjean Houle et lui s'étaient parlé du décès de ce dernier en se disant "Bon débarras."

En tout cas, ça m'a quand même surpris comme commentaire...










samedi 25 septembre 2010

Carabins - Match #4 : Méfiez-vous des bons botteurs


Le football ça se joue dans la marde! Tout le monde sait ça. Et bien hier je me suis dirigé vers le CEPSUM avec mon ami Richard qui prenait la place de Simon qui ne pouvait pas aller voir les Redmen potentiellement se faire bastonguer par les Carabins... En se rendant il faisait beau et tout mais en plein milieu du deuxième quart il s'est mis à mouiller (vous savez ce mot pour décrire la pluie que les non-québécois trouvent étrange). Mais le tout est disparu dans la deuxième demie pour retourner paisiblement à la maison à pied après avoir ingurgité beaucoup de Budweiser en regardant les Carabins...

Le match des Carabins a été un peu à l'image de la température d'hier, stressante et avec une fin heureuse...

Je me rappelais que les Redmen avaient perdu leur premier match contre le Rouge et Or par un pointage assez élevé pour les méchant de Québec mais en ne se rendant pas comme les équipes de McGill des autres années... Il fallait donc peut-être voir les Redmen comme une équipe qui allait peut-être donner du fil à retordre pour les Carabins et c'est ce qui s'est passé. Bien que la toujours fiable défensive des Carabins ait toujours été fidèle, j'ai l'impression que les Redmen ont joué un peu comme les Stigners il y a deux semaines : tout était dans le botteur... Les Redmen avait également un botteur qui envoyait le ballon assez loin pour donner des maux de tête aux Carabins. Résultat, les Carabins ont donné deux touchés de sûreté à l'équipe adverse. Ce qui a fait en sorte que lorsque la pluie battait son fort, à la mi-temps, c'était 10-0 pour les Redmen...

Mais bon, il ne faut pas vendre les Bleus à la mi-temps et suite à une gaffe des Redmen, les Carabins ont prit du gallon et se sont mis à jouer. En tant que fan du Canadien de Montréal, voir son équipe préférée jouer qu'une partie du match et voler ce dernier fait partie de la routine, mais hier l'offensive des Carabins en première demie faisait pitié...

Je me rappelle quand je travaillais dans un gymnase quand j'étais au Bac, il y avait un kid qui venait s'entraîner qui jouait au football. Mec jeune homme, fils d'une femme qui travaillait avec moi, était la grosse vedette des 21 de La Baie, l'équipe de football locale. Il courait comme un Dieu et faisait gagner son équipe par ses performances uniques. Le problème avec le football, c'est que c'est un sport d'équipe, peut-être le plus pur des sports d'équipe. À la fin de la saison, les autres équipes connaissait la technique des 21, laisser leur joueur vedette voler le match par ses performance. Ils se mirent alors à sauter dessus de manière à le neutraliser, une fois notre joueur vedette éliminé, l'équipe tombait... Le jeune kid dont je parle à la fin de la saison s'est retrouvé blessé et son équipe a fait patate...

Il y a quelques semaines, j'ai écrit que les Carabins avaient une très bonne équipe et que les seuls qui pourraient les battre étaient eux-même et le Rouge et Or... Et bien le premier des ennemis mentionnés est en train de prendre un peu le dessus. L'offensive des Carabins selon moi se fie trop à leur vedette Rotrant Sené et l'autre équipe commence à le savoir. Le spectaculaire porteur de ballon des Bleus même s'il a accumulé plus de 200 verge hier se faisait un peu plus stopper que lors des autres matchs, ce qui me fait penser que si les Carabins veulent se rendre loin, ils devront diversifier leur attaque...

Mais dans l'ensemble, la deuxième demie a montré que les Carabins étaient une équipe solide et leur attaque semble s'être mis en mode "mixed nuts" avec quand même un peu plus de Rotrant que des autres pour terminer le match avec une belle victoire à l'arraché 24-11. À noter que la défensive des Carabins, supportée par une horde de fans bruyante dont je fais parti, a réussi à limiter l'attaque des hommes rouges au point de ne pas les laisser traverser la zone des buts. Aucuns touchés pour les Redmen qui ont redescendu la montagne bredouille avec une fiche de 0-4 cette saison...

C'était donc un match étrange qui a bien fini, malgré les petites peurs au pointage qui sont partis avec la pluie...

Les Carabins règnent encore sur la montagne et Rotrant Sené les gouverne...

Mais comme on disait dans Spider-Man, avec des gros pouvoir viennent des grandes responsabilités. Les Carabins ont maintenant 4 victoires et sont invaincus. Ils représentent une puissance du football universitaire québécois et devront affronter très bientôt l'ennemi de l'autre boutte de la 20 et à voir le rendement des Bleus, ne pouvant pas dominer un match au complet, on peut peut-être s'inquiéter pour ce gros match... Mais bon, peut-être que je me plains le ventre plein...

Ah oui, le 1 point que les Redmen ont réussi lors de la deuxième demie provient de ce règlement un peu cave dans le football canadien qui fait en sorte qu'on donne un point si un botté de dégagement dépasse la ligne des buts... Mais bon, si leur botteur est le meilleur joueur, il est normal qu'il procure des points à son équipe si un règlement idiot le lui permet...

On se voit dans deux semaines contre le Rouge et Or!

jeudi 23 septembre 2010

Une petite photo pour le plaisir #36...


Du plaisir tu dis! J'ai rarement aussi l'air joyeux et pas cave sur une photo...

Encore une fois du stock volé à 25stanley! Watchez bien pour une autre rencontre machiavélique entre La Vie Est Une Puck et 25Stanley dans les prochaines semaines...

mercredi 22 septembre 2010

Stock volé à vendre #4 : Halak, on t'aime


Je suis allé avec mon ami JT Utah de 25 Stanley voir le match entre le Bruins et le Canadien ce soir qui s'est terminé par la marque de 4-2 pour les nounours.

Bon, si vous voulez quelques commentaires en voici quelques-uns :

Carey Price : L'aimes-tu ton coup de pied au cul? Je t'aime, mais t'auras rien gratuitement, grandis de cette défaite...
Gabriel Dumont : Tu es ordinaire et inutile... Tu as des croûtes à manger...
Aaron Palushaj : L'AHL t'attends, il te manque une seconde ou deux de réflexe, mais tu es déjà meilleur que ce connard de Matt D'Agostini...
Frédéric St-Denis : Qui es-tu??? Chose certaine, tu n'es pas prêt pour la NHL...
Jeff Halpern : U suck
Jaroslav Spacek : Mon bouc-emissaire 2010-11... Il était bien ordinaire au début, mais à la fin il était réellement le seul défenseur...
Yanick Weber : Je te déteste toujours... Tu es bien bien bien ordinaire...
Louis Leblanc : Pas impressionnant, pas surprenant... Le Cap-Breton t'attend... Conseil mon Louis, lâche l'école... Tu n'auras jamais avantage à étudier au niveau universitaire et à jouer au hockey à un haut niveau comme tu le veux... C'est plate, mais c'est ça... T'aura jamais de bonne (réelles) notes tout en performant au hockey... J'ai hâte de te voir avec le Junior anyway...
Jared Tinordi : Tout comme le #1 avant toi, le junior (Dale Hunter) t'attend...
Curtis Sanford : Je t'aime plus qu'Alex Auld

Bon, en attendant un ami, on est tombé sur cette brique sur la Place du Centenaire pas très loin de la statue d'Howie Morenz :



Déjà en 2006-07, on rêvait de Halak...

...et malheureusement pour Carey Price, tu m'as pas fait oublier Halak ce soir...

Mais bon, ça ne comptait pas et notre Prix a le bénéfice du doute...

mardi 21 septembre 2010

Citation de la semaine

Ronald King à propos de Rotrand Sené, le porteur de ballon vedette des Carabins qui a cumulé pas moins de 505 verges avec les ballon dans les mains lors des 3 premiers matchs de la saison des Bleus. Ça, c'est de la verge en ta...

Parlant des Alouettes, ils devraient surveiller de près le porteur de ballon des Carabins de l'Université de Montréal. À sa deuxième saison, Rotrand Sené domine le football universitaire canadien aux chapitres des verges gagnées au sol et des verges gagnées par match.

Il a parcouru 505 verges en trois matchs le précieux objet dans les mains...

Et puis Rotrand Sené est peut-être, ces jours-ci, l'athlète le plus spectaculaire en ville. Il prend des remises de ballon quand les Carabins y vont d'une attaque wild cat.

Rotrand Sené vous fait bondir de votre siège... Alors, messieurs Larry Smith et autres, un porteur de ballon canadien, un p'tit gars de Montréal, ça ne vous tenterait pas?

Si vous voulez voir ce spectaculaire athlète, rendez-vous vendredi soir au CEPSUM alors que les Carabins affrontent les Redmen de McGill...

Comme McGill a 3 défaites cette saison et que UdeM a 3 victoires, ça risque de saigner sur la montagne...

lundi 20 septembre 2010

Cuisinez avec Jimmy Bonneau

Jimmy Bonneau est un matamore qui fut repêché par le Canadien en 2003 en 8e ronde. Il a évolué quelques temps avec les clubs affiliés du Canadien avant de se retrouver avec d'autre équipes de la Ligue Américaine. La saison dernière, il évoluait avec les Americans de Rochester, sous la gouverne de Benoit Groulx. Il a également joué pour les Pirates de Portland d'où ce superbe vidéo provient. Si vous voulez une nouvelle recette de la sagne, Jimmy Bonneau et Derek Whitmore vous expliquent comment en faire une.





Après deux saisons a évoluer hors de l'organisation du Canadien, Bonneau est de retour avec l'organisation du Canadien. Il évoluera probablement avec les Bulldogs d'Hamilton où il pourra casser des gueules... On le verra peut-être un jour dans la LNAH, qui sait?




dimanche 19 septembre 2010

Walt Buswell




Ce n'est qu'un question de jours avant qu'on ait la connaisse le nom du nouveau capitaine du Canadien qui sera probablement Brian Gionta. Il deviendra donc le 28e capitaine de la célèbre équipe montréalaise, dans la lignée de Jean Béliveau, Butch Bouchard, Bob Gainey, Toe Blake et autres grands capitaines de l'équipe. Il y eut bien sûr des capitaines plus éphémères, on se appelle de Kirk Muller et de Mike Keane comme capitaine, mais connaissez-vous Walt Buswell? Il porta le C fièrement durant une saison, succédant au redoutable Albert "Babe" Siebert suite à la retraite de ce dernier, en 1939-40.

Walter Buswell est né en 1907 à St-Eustache. Après avoir joué quelques saisons avec différents clubs amateurs de la région de Montréal, Buswell se fit engagé par une des équipes les plus controversées de son époque, les Shamrocks de Chicago, pour la saison 1931-32. Les Shamrocks avaient été fondés par James Norris, le futur propriétaire des Red Wings de Detroit (qui s'appelaient alors les Falcons de Detroit) après que la NHL lui ait refusé l'implantation d'une autre équipe à Chicago. Ce sont justement les Blackhawks de Chicago qui s'opposèrent à l'implantation de l'autre équipe, afin de ne pas voler le fanbase de la jeune équipe. À la même époque, la AHA (American Hockey Association) s'est auto-proclamée comme étant une ligue majeure de hockey voulant compétitionner la NHL, ce qui fit que Chicago allait dorénavant avoir deux équipes majeurs de hockey, ce qui mit les Blackhawks et les dirigeants de la NHL en beau fusil.

Walter Buswell se joignit aux Shamrocks à la deuxième saison de l'équipe qu'il aida à remporter le championnat de la ligue et allant lancer un défi à la NHL afin d'affronter les Maple Leafs de Toronto pour le championnat de la Coupe Stanley, chose qui leur fut refusé. La ligue voyait grand à ce niveau, mais comme nous étions en plein milieu de la Grande Dépression et qu'il n'était pas nécessairement le temps de challenger la NHL avec un circuit dans des petits marchés de hockey comme Duluth, Tulsa (les Oilers existaient déjà), Kansas City ou encore St-Louis, la menace fut plutôt temporaire et la ligue proposa à la NHL de redevenir une ligue de calibre inférieur avec des affiliations avec la NHL. La NHL accepta à condition de démanteler l'équipe de Chicago. Les Falcons avaient à cette époque beaucoup de problèmes financiers et ont dû déclarer faillite. Après restructuration, Norris les acheta l'équipe et changea son nom, devenant les Red Wings après que ses Shamrocks de Chicago furent démantelés. Norris était convaincu que l'équipe de Detroit n'allait jamais avoir de succès tant qu'elle allait porter un nom d'animal, ça n'avait pas marché en tant que Cougar et non plus en tant que Falcon... Norris apporta avec lui trois joueurs dont Walt Buswell dans la NHL avec les nouveaux Red Wings de Detroit.

Walter Buswell passa quatre saisons avec les Red Wings, les aidant à se développer afin de devenir une équipe de haut niveau. Malheureusement, un peu avant la saison qui allait couronner les Red Wings avec leur première Coupe Stanley, en 1935-36, il fut échangé aux Bruins en compagnie du légendaire Cooney Weiland qui faisait un retour avec l'équipe avec qui il avait connu ses meilleures saison. Mais Buswell ne porta jamais un gros B sur son épaule (les Bruins avaient leur logo sur le bras et le numéro à l'avant à l'époque) parce qu'il fut échangé aux Canadiens de Montréal deux jours plus tard, le 13 juillet 1935, en retour de Roger Jenkins.

Alors qu'il quittait une équipe en pleine ascension, il arriva dans une équipe en déroute. Le Canadien n'était à l'époque qu'une pâle copie de ce qu'il avait été au début de la décennie, les joueurs avaient vieillis quand ils n'avaient tout simplement pas quittés, la direction était peu dynamique et le staff d'entraîneurs avait fait fuir des vedettes comme Howie Morenz et Johnny Gagnon. Ce marasme demeura presque jusqu'à l'arrivée de vedettes canadienne-françaises comme Maurice Richard et Emile "Butch" Bouchard au début de la prochaine décennie. Il s'agit, si vous ne le savez pas, de la plus longue disette de Coupe Stanley de l'histoire du Canadien après la présente, étant 13 saisons entre 1931 et 1944 sans championnats...

C'est donc dans ces années de morosité chez le Canadien (mais pas à Montréal, les Maroons se méritant la Coupe en 1935, trois saisons avant de disparaître) que Buswell arriva à Montréal. Au sein de cette équipe plus qu'ordinaire, elle terminera au dernier rang de la NHL lors de sa première à Montréal, Buswell était plutôt brillant à la ligne bleue. Il contribua lors saisons suivantes alors que le redoutable Albert "Babe" Siebert arriva à Montréal et aida l'équipe à s'améliorer. L'ancienne vedette - slash matamore - slash leader des Maroons et des Bruins amena avec lui un leadership qui avait disparut depuis longtemps chez le Canadien. À sa première saison avec le Canadien, Siebert alla remporter le trophée Hart, ne serait-ce que pour montrer le leadership qu'il amena avec lui pour le Canadien. Et Walter Buswell prit pat activement à cette revitalisation du Canadien qui partira de la dernière position du classement général au championnat de la division canadienne la saison suivante, en 1936-37.

Walter Buswell connaîtra sa meilleure saison en 1937-38 avec 17 points en évoluant aux côté du redoutable Babe Siebert qui était le capitaine de l'équipe. On avait d'ailleurs donné à Siebert le "C" dès son arrivée avec le Canadien, alors si vous dites que Brian Gionta n'est pas un Canadien depuis assez longtemps pour se mériter le "C", repensez-y... Les Canadiens sous la gouverne du capitaine Siebert s'amélioraient quand même un peu, mais jamais assez pour compétitionner contre les Bruins, les Rangers et les Red Wings qui étaient les équipes à battre à la fin des années 30. C'est la Guerre qui aidera ces équipes à perdre de la force et à monter les Canadiens et les Maple Leafs plus tard à l'avant plan du hockey.

Lorsque Babe Siebert se retira du jeu afin de devenir le prochain entraîneur du Canadien, c'est Walter Buswell qui fut pressenti comme étant le choix logique pour le titre de capitaine du Canadien, lui qui évolua durant les saisons précédentes aux côtés de Siebert. Malheureusement, Siebert ne continua pas son travail de revitalisation de l'équipe en étant derrière le banc du Canadien. Siebert mourut tragiquement en se noyant dans le Lac Huron à l'été 1939. Durant cette morose années de deuil, le Canadien termina bon dernier dans la NHL avec seulement 10 gains en 48 matchs. Après cette triste saison en tant que capitaine, Buswell se retira de la NHL, allant évoluer avec une équipe inférieur du Québec, les Comètes de Joliette pour une saison.

C'est une jeune vedette du Canadien, son grand ailier gauche Hector "Toe" Blake, qui devint le capitaine du Canadien à la suite de Buswell. Il le sera jusqu'à son retrait du jeu en 1948, menant le Canadien à deux championnats de la Coupe Stanley, en 1944 et en 1946.

Walter Buswell est décédé en 1991.



Un aréna à St-Eustache, le Complexe Walter-Buswell, porte son nom. Je ne sais pas si par contre il est en aussi piètre condition que l'aréna à Chicoutimi qui porte le nom d'un de ses coéquipier, la Palestre Johnny-Gagnon...

samedi 18 septembre 2010

Les Maroons et le Canadien... Partie 1 - Avant les Maroons




Il y a des choses qui m'énerve dans le monde et une d'entre elle est lorsqu'une personne parle en public et fait une erreur sur ce qu'elle dit... C'est mon côté nerd... Je déteste quand une personne fait allusion à un moment histoirique et se fourvoie en public... Ça m'énerve au plus haut point et ça m'enrage... Une de ces erreurs qui me fait le plus chier est une erreur à propos de l'histoire du hockey et elle revient quand même souvent. C'est arrivé par exemple à Tout Le Monde En Parle quand Biz des Loco Locass était l'invité. Biz a dit un truc du genre "Il y avait les Maroons et là on a fait les Canadiens, une équipe de valeureux canadiens-français pour compétitionner avec eux." Bizz me pardonnera de mal le citer, mais il a dit ce qui était le plus important à citer, le fait que selon lui, les Maroons de Montréal était l'autre équipe montréalaise de hockey, celle-ci constituée d'anglophones, dont le Canadien a été fondé afin de compétitionner contre avec des joueurs francophones. Il a d'ailleurs, question de doubler son erreur, répété la semaine lors de l'émission de Jean-Charles Lajoie à CKAC commentant le commentaire ben ordinaire de Pierre Curzi sur l'orientation politique du Canadien de Montréal...

Je peux vous donner une autre idée de cette erreur très courante. Le site www.danslescoulisses.com reprenait cette même erreur courante récemment quand il disait :
"Le Canadien n’était-il pas l’équipe du peuple francophone qui avait comme mission, à la base, de concurrencer les Maroons (et les anglophones)?"

Pourquoi ça me pompe? Tout simplement parce que c'est faux. Il est absolument vrai qu'une équipe de la NHL se nommait les Maroons et qu'elle était formée principalement d'anglophones alors que le Canadien pour sa part était formé de canadiens-français. Le Canadien de Montréal a été fondé en 1909 (vous le savez ça, on se l'est fait dire assez souvent depuis 2 ans) tandis que les Maroons se sont joints à la NHL en même temps que les Bruins de Boston, soit en 1924.

L'erreur vient souvent du fait qu'il y avait bel et bien une équipe d'anglophones à l'époque de la formation du Canadien, les Wanderers. Je pourrais même dire plus, il y avait une autre équipe de canadiens-français qui était fort populaire à cet époque, le National de Montréal. Il y eut un peu avant une autre équipe avec des joueurs canadiens-français qui se nommait les Montagnards. C'est d'ailleurs les premiers partisans de cette équipe qui ont popularisé le fameux "Halte-là" qui avait pour refrain "Les Montagnards sont là". Vous voyez donc que l'idée héroïque et romantique répandue de la formation d'une équipe de canadiens-français presqu'armée de bâton de hockey à la défense du fait français est un mythe. Il y eut des équipes très populaires canadiennes-françaises avant le Canadien de Montréal...

La réalité est que lors de la formation du Canadien en 1909, la création à Montréal d'une équipe formée de canadiens-français était tout au plus une décision d'affaire. Le fondateur du Canadien, monsieur John Ambrose O'Brien voyait plutôt une occasion d'affaire pour sa nouvelle ligue, une sorte de public cible, plutôt qu'un geste proto-patriotique... Il y avait d'ailleurs à cet époque à Montréal une équipe formée uniquement de joueurs catholiques-irlandais nommée les Shamrocks... Et de toute façon, ce n'est sûrement pas avec le Canadien de Montréal qu'O'Brien voulait passer à la postérité, mais plutôt avec ses Renfrew Creamery Kings, équipe qu'il avait formé avec tous les meilleurs joueurs de l'époque en les payant très cher...

Néanmoins, avec toutes les difficultés du monde, l'équipe du Canadien de Montréal a survécut aux première très difficiles saisons de la NHA, tout comme les Wanderers, formant ainsi une sorte de rivalité ethnique entre les deux équipe dans une ligue qui comportait que quelques autres équipes comme les Bulldogs de Québec, les Arenas de Toronto, les Senators d'Ottawa et quelques autres équipes obscures de la région de Toronto comme les Tecumseh, les Ontarios et les Shamrocks. Les Wanderers avaient été, en compagnie des Silver Sevens/Senators d'Ottawa l'une des équipes d'avant-plan du hockey de la première décennie du 20e siècle. L'équipe, à l'époque où la Coupe Stanley se décidait suite à un challenge, avait conservé le précieux bol d'argent à sept reprises entre 1906 et 1910. À leur entrée dans la NHA, l'équipe était un peu moins forte qu'avant, mais tout autant compétitive...

Lors de la formation de la NHL en 1917, les Wanderers furent l'une des 4 équipes à entrer dans ce nouveau circuit. Malheureusement, l'équipe qui connaissait déjà un très mauvais début de saison, ayant une victoire et trois défaites, dut abandonner ses activités en janvier 1918 après que le Montréal Arena où se déroulaient les matchs locaux de l'équipe fut incendiée le 2 janvier 1918. En passant cet aréna était situé où est dorénavant la Place Alexis-Nihon, pas très loins de l'ancien Forum. Cet aréna fut le premier aréna intérieur au monde à avoir été construit uniquement pour le hockey, en 1898. Alors que le Canadien, qui jouait également dans cet aréna, retrouva son ancien aréna Jubilé située dans le Centre-Sud où l'équipe jouait lors de ses premières saisons, les Wanderers ne se trouvèrent pas un nouveau domicile tout en refusant de déménager l'équipe à Hamilton. Après avoir déclaré forfait deux fois faute d'arénas pour une fiche de 1-5, s'en était fini de cette équipe qui avait été formée en 1903... Il fallu attendre 6 ans avant qu'un des anciens propriétaire des Wanderers durant ses années de gloires de la première décennie du XXe siècle, James Strachan, fonda une nouvelle équipe anglophone dans la NHL, les Maroons...


De redoutables joueurs comme Sprague Cleghorn et Joe Hall qui allaient se joindre au Canadien après la disparition des Wanderers jouèrent justement avec cette équipe. Le futur dirigeant des Bruins Art Ross (la photo) fut l'une des premières superstars du hockey en évoluant avec les Wanderers. Ross a d'ailleurs prit sa retraite suite à la disparition de l'équipe en 1918. Le fameux Ernie "Moose" Johnson a également port les couleurs des Wanderers. Ce dernier est reconnu comme le joueur ayant évolué dans le hockey de haut niveau ayant joué avec le plus long long bâton de hockey de l'histoire... Son hockey mesurait à ce que j'ai lu pas moins que 99 pouces, c'est environ 4 mètres... Inutile de dire que c'était très bien comme bâton pour arrêter les rondelles...

En tout, 15 joueurs ayant porté les couleurs des Wanderers de Montréal ont été intronisé au Temple de la Renommée...


vendredi 17 septembre 2010

Citation de la semaine...


Greg Of Montréal à propos de la réaction de Pat Burns quand il a apprit sa mort :

I'd be pissed too if I had been battling cancer for 7 years only to hear that i'm dead.


On souhaite le mieux à Pat Burns!


Les meilleurs et les pires masques de 2010-11



Je dois être conservateur, mais voici mes deux masques préféré pour la prochaine saison :

Le nouveau masque de Martin Biron est mon coup de coeur. Il possède encore le plus beau de la NHL pour la seconde année, après son superbe masque à la Billy Smith...




Style classique, pas de cochonneries comme la plupart des masques, avec des visages mal faits, des patentes et des grements... Simplement les couleurs de son équipe dont l'horrible logo de la fin des années 90... Encore une fois, Biron y va dans la simplicité. On voit que Biron a grandit dans un monde où le masque ne démontrait pas nécessairement que vous avez un manque de goût! Remarquez les armoiries du Québec sur le menton... Il me rappelle un peu le fameux masque de Mike Richter ou l'ancien d'Henrik Lundqvist, vous savez ce gardien qui est apparemment bon...

Voici mon deuxième coup de coeur, le nouveau masque de Chris Mason avec les Thrashers :





Pas compliqué, les couleurs de l'équipe, le logo classique mais laid des Thrashers... Bravo!

Voici maintenant quelques prix poubelle :

Le nouveau masque de Jimmy Howard. Vous comprenez, Dr. Octopus, pieuvre, Detroit...



Il n'est pas le seul a avoir des personnages de Marvel, Mike Smith en a un également de style Lightning...




Et mon prix poubelle ultime, celui de Jaroslav Halak de style Lucky Luke... Pourquoi, Jaro? POURQUOI???





On l'aime bien Jaroslav, mais ce manque de goût devrait le conduire en prison... C'est presque criminel selon moi d'avoir un masque aussi laid. C'est certain que le mec qui a fait ce masque devait s'en foutre de faire un masque laid, tant que ça paye... Mais c'est laid! Déjà que je trouve les masques avec des anciens joueurs de hockey laid, imaginez avec Lucky Luke et l'autre patente de l'autre côté...

Sérieusement, qui sont les gens qui font les brushing sur des masques? C'est certain que ces gars là ne refusent pas de contrats, mais le style est souvent assez affreux au final, je sais que faire du airbrushing c'est compliqué, mais c'est pas nécessairement du grand art...

Regardez par exemple le dessin de Terry Sawchuck, ça mérite un "Esti que c'est laid":


C'est du blasphème pour l'une des photos de hockey les plus intense...









Vivement les masque conservateurs...

C'était mon deux cennes...

jeudi 16 septembre 2010

Question comme ça?


Je parlais de la Nation Nordique récemment et depuis le mouvement a pris un peu d'ampleur. Je me pose la question : Etes-vous membre de la Nordiques Nation?

Voilà!

Moi je me suis abonné (#25441) même si je suis un farouche fan du Canadien depuis toujours et j'ai identifié Jean-Claude Tremblay, le grand joueur de ma ville natale, comme mon Nordique préféré... Désolé Dale Hunter... Et je tiens encore à dire que le nom fait pas mal colonisé...



Des pubs des Nordiques et des Expos


On s'ennuie du temps où on avait des pubs de 50...





Pouvez-vous me dire comment l'annonceur classique du Saguenay que l'on retrouve dans une des premières annonces des Expos s'appelle?


En attendant, personnalisez votre chandail des Nordiques :


mercredi 15 septembre 2010

Bonne fête, Joel Quenneville!!!


Hey, oui, toi, l'étudiant qui aime fêter parce que le mercredi est presque la même chose que le vendredi, l'artiste pour qui tous les jours sont samedi ou le travailleur qui aime casser sa semaine en deux avec une grosse mol, voici une raison pour boire en ce mercredi : C'est l'anniversaire de nul autre que Joel Quenneville, le célèbre entraîneur des Blackhawks de Chicago! Un p'tit shooter pour un homme qui n'a jamais abandonné son trophée de chasse sous le nez!

Et oui, Joel est né le 15 septembre 1958 à Windsor en Ontario et non pas sur à Rivière-du-Moulin, célèbre quartier de Chicoutimi, comme Claude Quenneville! Ce défenseur efficace dans la fabrication de jeu a joué son junior dans sa ville natale et se fit repêcher par les Maple Leafs de Toronto en 1978. Quenneville évolua deux saisons dans l'uniforme des Leafs avant d'être un des dommages collatéraux les plus idiots de l'histoire de la période d'Harold Ballard à la tête de l'équipe : l'échange de Lanny McDonald. Il passa donc en décembre 1979, en compagnie d'un autre moustachu fort plus populaire que lui, au Rockies du Colorado en retour de Pat Hickey (non, pas le mec qui écrit dans The Gazette) et le légendaire Wilf Paiement. Comme il est arrivé dans un trou de bouette du hockey de cette époque, Paiement connu peu de succès dans le superbe uniforme des Rockies...

Lorsque les Rockies déménagèrent au New Jersey en 1982, Quenneville fit ses valises pour le Garden State avec l'équipe pour seulement une saison... Il fut échangé en compagnie de Steve Tambellini aux Flames de Calgary en retour de Phil Russell et Mel Bridgman le 20 juin 1983. Mais il ne déménagea jamais dans l'Ouest mais une couple d'États plus haut que le New Jersey, chez les Whalers de Hartford, qui l'aquiérirent en compagnie de Richie Dunn en retour de Mickey Volcan. Inutile de dire que la plupart des noms que je viens de nommer ont une carte 1983-84 airbrushées.

Si voulez savoir des choses fuckées pour discuter autour de votre bière, vous pourrez discuter de quelques trucs qui se sont déroulé pendant que Joel Quenneville a appartenu aux Flames :

-Les Grateful Dead jouèrent au Merriweather Post Pavilion situé à Columbia au Maryland le 20 juin 1983. (Spectacle téléchargeable ici)

-Les Grateful Dead jouèrent au Merriweather Post Pavilion situé à Columbia au Maryland le 21 juin 1983. (spectacle téléchargeable ici)

-Les Grateful Dead jouèrent au City Island de Harrisburgh en Pennsylvanie le 22 juin 1983.(spectacle téléchargeable ici)

-Les Grateful Dead jouèrent au Dane County Coliseum situé à Madison au Wisconsin le 24 juin 1983. (spectacle téléchargeable ici)

-Les Grateful Dead jouèrent au Civic Center situé à St-Paul au Minnesotta le 25 juin 1983. (spectacle téléchargeable ici)

-Les Grateful Dead jouèrent au Poplar Creek Music Theater situé à Hoffman Estates Illinois le 27 juin 1983. (spectacle téléchargeable ici)

-Les Grateful Dead jouèrent au Poplar Creek Music Theater situé à Hoffman Estates Illinois le 28 juin 1983. (spectacle téléchargeable ici)

-Les Grateful Dead terminèrent leur tournée au Ventura County Playground situé à Ventura en Californie le 30 juin 1983.  (spectacle téléchargeable ici)

Bonne écoute!


Ah oui, Joel Quenneville a passé 8 saisons avec les Whalers d'Hartford où il connut ses meilleures années, étant même nommé meilleur défenseur de l'équipe en 1983-84 et en 1984-85. Après avoir été nommé joueur préféré des médias couvrant les Whalers en 1989-90, il joua une dernière saison dans la NHL avec les Capitals de Washington. Il évolua par la suite quelques saisons dans l'AHL, terminant sa carrière en 1991-92 avec l'organisation qui l'avait repêché en évoluant avec les Maple Leafs de St-John's. La saison suivante il débuta sa carrière d'entraîneur avec la même équipe. Il débuta dans la NHL en tant qu'assistant-entraîneur des Nordiques en 1994. Il remporta sa première coupe Stanley à ce poste en 1996 avec l'Avalanche du Colorado.

En 1997, il devint l'entraîneur-chef des Blues de St-Louis avec qui il remporta le trophée Jack-Adams en 2000 lors de la plus glorieuse saison de la franchise, où l'équipe remporta le championnat de la saison régulière. Quelques temps avant la fin de la saison 2003-04, il se fit virer par ces mêmes Blues. Au retour du lock-out, Quenneville se fit embaucher par l'Avalanche du Colorado qu'il dirigea durant 3 saisons. En octobre 2008, il prit la place de Denis Savard à la barre des Blackhawks. Quelques mois plus tard, il remporta sa 500e victoire dans la NHL...

Pis là, ben, y'a gagné la coupe Stanley au printemps et il est toujours à la barre d'une équipe très mutilée de la formation qui a remporté la coupe Stanley...



Bonne fête Joel! Roule-toi en un gros en écoutant du Grateful Dead, question de vivre un dernier trip avant que la saison débute!

mardi 14 septembre 2010

Si tu patinais comme Patrick Bourgeois...

...et que tu drummais avec des patins comme François Jean...


Voici un petit intermède musical en attendant la saison :







Merci à Chi

dimanche 12 septembre 2010

2 saisons des Indians de Springfield



Springfield est l'un des bastion les plus établis de l'AHL, c'est d'ailleurs dans cette ville du "Western Mass" que les bureaux de l'AHL sont situés. L'équipe se nomme de nos jours les Falcons et est le club affilié des Blue Jackets de Columbus. Ils joueront par contre un match avec un chandail vintage (photo du haut) lors du premier match de la saison contre les Bruins de Providence qui porteront également un chandail vintage des défunts Reds de Providence. C'est donc à l'occasion de la célébration de la 75e saison de l'AHL que ces deux équipes feront revivre ces anciens clubs de l'AHL.

J'ai déjà parlé un peu des Indians de Springfield sous la gouverne d'Eddie Shore, comment jouer pour cette équipe était pénible. Radin comme pas un et exigeant comme 37, Eddie Shore a dirigé cette équipe avec peu de budget et beaucoup de discipline pour imposer sa vision du hockey. Être échangé à Sprinfield était, dans les années 50 et 60, un vrai enfer... C'est en 1968 que Shore vendit l'équipe aux jeunes Kings de Los Angeles qui les renommèrent les Kings de Springfield. En 1974, les Kings redevinrent les Indians jusqu'à la disparition de l'équipe en 1994... Les Falcons furent fondés lorsque la franchise des Indians, l'une des plus vieille de l'AHL, déménagea à Worcester pour devenir les IceCats...

Où je veux en venir avec ça...

Voici une anecdote savoureuse de type affiliation d'équipe... En 1989-90, les Indians, alors une équipe affiliée aux Islanders de New York, avec notamment un gardien nommé Jeff Hackett dans les buts. Les Islanders étaient encore une équipe qui avait alors un peu de mordant, donc beaucoup de joueurs attendaient toujours leur chance d'aller dans la NHL. L'équipe était donc très bien composée. D'ailleurs, l'ancien coéquipier junior de Luc Robitalle, Guy Rouleau, faisait parti de l'équipe. Les Indians avec force remportèrent la Coupe Calder, la sixième de son histoire. C'est peu de temps après que les fans furent flabergastés d'apprendre que leur champions allait complètement prendre une autre configuration la saison suivante, les Indians n'étant plus affiliés aux Islanders mais avec les Whalers d'Hartford. Le S avec un indien allait dorénavant porter le vert Whalers...

Avec une équipe de jeunes Whalers devant eux, la foule dan était très exigeante, après tout, ils sont les fans des champions de la saison précédente... Étrangement, je ne sais pas si c'est le désir de maintenir une tradition d'excellence, les nouveaux Indians de Springfield dominèrent l'AHL tout comme l'année précédente, mais avec d'autres joueurs, allant même jusqu'à remporter à nouveau la Coupe Calder à nouveau en 1991...

Et oui, les Indians de Sprinfield ont remporté la Coupe Calder consécutivement en 1990 et en 1991 avec des joueurs différents... À ce que je sache, ça ne s'est jamais reproduit...

Et Snoop Dogg porte un chandail des Indians de Sprifield fans le clip de Gin and juice...


Carabins - Match #2 : Deux Molson Ex s'il-vous plaît?


Nous, ma femme et moi, nous sommes dirigés hier dans le fin fond de Notre-Dame de Grâce pour aller voir les Carabins affronter les Stingner de Concordia au stade de Loyola après avoir traversé 23 ventes de garage dans l'arrondissement Hampstead qui sépare ce petit coin de Montréal de notre coquet Côte-des-Neiges. Le stade de Loyola est pas mal plus petit que celui des Carabins et l'ambiance est pas mal moins déchaînée... Pas de tailgate de fou comme aux matchs des Carabins au Cepsum et ceux du Rouge et Or à Laval, en fait, ce petit coin très anglo-saxon de Montréal (traverser Hapstead nous avait préparé...) semble assez reluctant au plaisir. Du moins, c'était leur match d'ouverture à domicile et les fans des Stingers étaient pas trop sur l go comme lors des matchs inauguraux des Carabins (LE match à ne pas manquer anuellement)

J'ai réussi à passer la "sécurité" avec ma bière dans mon sac mais il me fallait un verre alors j'ai dû aller m'acheter une bière, question d'avoir un verre de plastique... Je suis arrivé à la table où ils vendaient de la bière et j'ai dit un superbe "Deux Molson Ex s'il-vous-plaît?" et la fille ne m'a pas compris... Rien de trop grave, mais mon "Two Molson Ex Please" ne semblait pas trop différent et a fonctionné... Étrange...

Mais bon, un belle après-midi au soleil bien arrosée (pas mal même) dont les coups de soleil valent la peine. Ce fameux coup de soleil est dans mon cou du côté gauche seulement...

Si vous voulez un résumé exhaustif, allez sur l'excellent blogue allezlesbleus.ca, je vais donner quelques commentaires personnels sur le match...

Sur le match :
1- Il semblait que les Carabins étaient allergiques aux points. Même si ils ont gagné 29-8, ils auraient pu effectuer un massacre si un touché qu'ils ont marqué aurait été accordé et si ils n'avais pas zigonné autour de leur ligne des buts à certaines occasions...

2- Le botteur des Stingers était réellement le meilleur joueur du match. Au football canadien, un botteur étant un joueur clé dans l'équipe parce qu'on botte souvent, en avoir un excellent peu faire une différence. Les Carabins auraient pu massacrer les Stingners sans l'efficacité de ce botteur... Et en passant, c'est quoi la règle qui fait qu'un botté de dégagement donne un point? Je l'ai jamais compris celle-là

3- Les Carabins ont définitivement un bonne petite équipe cette saison malgré le départ de gros joueurs de l'an derneir. Probablement que le seul vrai test sera contre le Rouge et Or et contre eux-mêmes à un certain point!

Quelques commentaires généraux :

1- Si vous êtes des fans douchebag des Carabins, ne riez pas comme des caves des gens avec des chandails de Concordia dans l'autobus... Non seulement vous avez l'air colons, mais les gens vont probablement comprendre ce que vos dites, ce n'est pas parce qu'ils vont dans une université anglophone qu'ils ne comprenne pas le français. Laissez votre attitude de colon qui est jamais venu en ville chez vous...

2- Est-ce qu'il vendaient des moitiés-moitiés pour les fans des Carabins et d'autres pour les fans des Stigners? J'espère dire ça en niaisant parce que nos billets étaient bleus et le billet gagnant était beige. Ont-ils vendus des moitiés moitiés bleus dans la section des fans des Carabins pour ne pas les faire gagner? Mystère...

3- J'aime définitivement les gens de la "section 6", ils mettent beaucoup d'ambiance avec des cris comme :
"Moins de U2, plus de Bon Jovi"
"Les Stinger devraient aller aller à l'UQAM" (sur l'air de Yellow Submarine dans le sens que l'UQAM n'a pas d'équipe... Ne riez pas de mon Alma Mater!)
et aux cheerleaders des Stingers "Moins de pom-pom, plus de pyramides" en anglais... Ça n'a pas passé, elles n'ont pas fait de pyramide...

4- Un des avantage de Concordia : la Molson Ex au lieu de la Budweiser... Mais j'avais ma Grolsch anyway...

5- Oubliez pas votre crème solaire la prochaine fois que vous allez voir du sport extérieur, même en automne, je suis un vrai redneck ce matin...

6- Il est as très winner l'habit blanc des Carabins... Tout blanc comme ça, ça fait pas très méchant...

7- La mascotte des Stigners devrait être réparée, la personne qui la faisait hier tenait toujours le menton de la mascotte parce qu'elle allait toujours vers l'avant...

Ça vaut donc véritablement la peine d'aller voir un match des Carabins à "l'étranger." Il y aura un match au Stade Molson en octobre... Merci à ceux qui m'ont convaincus de m'y rendre!

On se voit le 24 contre McGill au Cepsum!