jeudi 30 juin 2011

Joe Nieuwendyk, un joueur avec de la classe...




Avec l'intronisation de Joe Nieuwendyk et Doug Gilmour, ils sont maintenant cinq de cette méchante équipe de 1989 des Flames de Calgary qui a battu mes Canadiens en finale au Temple de la Renommée...

Mais contrairement à Doug Gilmour, j'ai toujours aimé Joe Nieuwendyk. Ce grand joueur avec un casque Cooper qui lui allait à merveille. J'ai toujours trouvé qu'il avait un regard intense que seul un pur race peut posséder...

Travailleur acharné, joueur instinctif, leader unique, personnalité généreuse... Nommez-les les qualités que l'on donne depuis toujours à Joe Nieuwendyk...

J'ai déjà entendu parler de son éthique de travail, des heures passées en compagnie d'Al MacInnis à se pratiquer à dévier les boulets de canon de cet autre grand joueur des Flames... Comme on dit, la perfection n'est approchable qu'avec la répétition. On ne marque pas plus de 500 buts en carrière dont plus de 100 à ses deux premières saisons sans une éthique de travail implacable... Joe Nieuwendyk l'avait, cette éthique du champion...

Leader incontesté? Sans aucun doute. Très rapidement, Nieuwendyk s'est retrouvé capitaine des Flames très jeune et a su très bien exercer son leadership sur et hors glace, on lui a d'ailleurs remis le trophée King Clancy pour son implication hors glace en 1995, sa dernière année avec les Flames...

Le meilleur exemple de la grandeur de Nieuwendyk reste sans aucun doute son implication avec les Stars. Il s'agit en quelque sorte de la décision qui a fait de Bob Gainey un bon directeur général. En faisant l'acquisition de Nieuwendyk, Gainey a payé un fort prix, il a remis aux Flames le joueur qui allait devenir le prochain grand capitaine de l'équipe, Jarome Iginla... Nieuwendyk a su répondre comme vous le savez en exerçant son leadership et son expérience lors de la très contestée Coupe Stanley de 1999. Non seulement il remporta sa deuxième Coupe Stanley en carrière, mais il remporta le Conn Smythe... C'est peut-être toujours un peu sous-estimé la valeur d'un Conn Smythe mais ça veut dire beaucoup. Vous savez, vous faites partie de cette bande de guerrier qui a remporté ce trophée qui est reconnu comme un des plus difficile à remporter mais vous êtes connus comme ayant été le meilleur joueur de cette conquête (et parfois de la non-conquête).

Le pari prit par Bob Gainey 4 ans plus tôt était un bon, il avait un des meilleurs élément pour se rendre à la Coupe Stanley en Joe Nieuwendyk... Il avait payé cher, mais cet ancien capitaine du Canadien, ce guerrier, savait reconnaître un autre de sa race...



À nouveau, sous les ordres de Pat Burns, ce grand coach qui aurait dû entrer avec lui au Temple l'an dernier, Joe Nieuwendyk a mis la main sur sa troisième Coupe Stanley en carrière en 2003, un an après avoir remporté l'or à Salt Lake City avec le Canada. Ça sonne comme si c'était naturel pour lui d'être un champion...

Joe Nieuwendyk était un de ces joueurs qui ont des auras, dont personne ne parlera en mal, même si ils ont porté les couleurs des Leafs... Les chiffres, les récompenses, la renomée... Tout est là...

C'est donc normal de voir entrer Joe Nieuwendyk parmi les plus grands, il en fut un...


(Heureusement pour nous, il n'a pas ramené la Coupe à Toronto)

mercredi 29 juin 2011

Doug Gilmour n'est pas un Canadien...


Voici le légendaire vestiaire du Canadien, en fait, c'est le vestiaire 2.0, le vrai ayant été celui du Forum. Enfin, ce n'était pas nécessaire de le préciser... Vous savez également que les visages de tous les joueurs du Canadien intronisés au Temple de la Renommée y sont représentés pour signifier que "Nos bras meurtris vous tendent le flambeau, à vous de le porter bien haut." Cette devise que les joueurs du Canadien oublient trop souvent... Les anciens Canadiens ayant été intronisés au Temple de le Renommée sont également honorés dans les hauteurs du Centre Bell dans ce qu'on appelle un "anneau d'honneur".

Quand j'ai entendu que Doug Gilmour allait être intronisé au Temple de la Renommée, je me suis posé des questions sur le passage de ce joueur à Montréal. Je me demandais en particulier si Doug Gilmour allait être honoré comme un immortel du Canadien, après tout, Rod Langway et Denis Savard ont bien été reconnus comme des grands Canadiens...

Et bien un lecteur du blogue m'a répondu que Gilmour risque de ne pas se faire reconnaître comme un des grands joueurs du Canadien selon la "clause Claude Mouton". Apparemment, je n'ai pas trouvé trop d'information à ce propos, le joueur doit avoir joué au moins 210 matchs ou avoir remporté la Coupe Stanley avec le Canadien. C'est pourquoi Rod Langway et Denis Savard sont considérés comme des grands Canadiens et que Doug GIlmour, qui n'a joué que 131 matchs avec le Canadien avant d'être échangé aux Leafs lors de la date limite des échanges de 2003, n'y sera pas. Il ne joua ensuite qu'un seul match à Toronto, entrant en collision avec Dave Lowry, ce qui mit définitivement un terme à sa carrière...

Donc Doug Gilmour n'est pas un Canadien...

J'avoue que la nomination de Gilmour au Temple de la Renommée est comme peut-être une évidence pour les fans des Leafs ou des Flames, mais personnellement, je la trouve exagérée... On ne peut pas aimer tout le monde et Doug Gilmour est un joueur que je n'ai jamais vraiment aimé. La plupart de la carrière de Gilmour ayant été dans l'Ouest, nous n'avons jamais vraiment eu l'occasion de voir ce joueur, je parle pour moi. J'ai toujours trouvé que Gilmour était un joueur qui n'était pas élégant avec sa maudite face ténébreuse et son chandail rentré dans ses culottes et je ne m'y suis jamais vraiment intéressé. Les seules choses que j'ai aimées dans ma jeunesses de lui (et que j'aime toujours) sont ses coups de salauds dans les cassettes de Don Cherry, qui pour sa part l'aimait beaucoup...

J'ai bien certainement trouvé étrange de voir le chandail de Gilmour "honoré" par les Leafs l'an dernier en ce que selon les standards très stricts du Canadien de Montréal ou des Red Wings, il n'y aurait pas eu droit... Mais bon, on ne peut pas être d'accord avec tout et j'avoue que j'ai un préjugé négatif envers Doug Gilmour...

Mais bon, pour beaucoup, Doug Gilmour a été un grand capitaine ainsi qu'un joueur complet... On n'entre pas au Temple de la Renommée au hasard, on doit être reconnu comme un grand joueur pour n'être que considéré, alors y être admis est une forte reconnaissance...

Malheureusement pour nous, il a porté le CH trop tard dans sa carrière et à une période pas trop recommandable pour le porter et c'est une des raisons pourquoi j'ai une mauvaise opinion de ce joueur...

Que voulez-vous, on est pas parfait...




Trêve de hockey #41 : John Forzani






Voici un texte pour souligner le début de la saison de football.

Le 9 mai dernier, Canadian Tire a fait part de son intention d’acquérir le Groupe Forzani, qui opère plusieurs bannières de magasins d’équipements de sports, dont Sport Experts, Hockey Experts et InterSport. Le montant offert est de 771 millions.

Le but de la transaction est évidemment d’augmenter son pouvoir d’achat, mais aussi d’éviter qu’une entreprise américaine se serve de Forzani pour entrer dans le marché canadien. D’un point de vue marketing, Canadian Tire vend beaucoup d’équipements de débutant, mais elle semble perdre sa clientèle lorsqu’elle se raffine et veut de l’équipement plus spécialisé. Elle entend la récupérer avec Forzani.

Mais saviez-vous qu’à la base, le plus important détaillant d’équipements de sport au Canada (1,5 milliard de vente, 534 points de vente) a été fondé par un ex-joueur de ligne offensive des Stampeders de Calgary? John Forzani a profité de son passage à l’Université Utah State, en plus de jouer au football, pour compléter un bacc en administration. Diplôme dont il se servira plus tard.

Il alla ensuite rejoindre son frère Joe, qui jouait déjà pour l’équipe de leur ville natale. (Leur frère Tom suivra en 1973.) Il fera partie de l’équipe gagnante de la Coupe Grey de 1971 et y jouera jusqu’en 1976.

C’est toutefois en 1974 qu’il ouvrira avec trois coéquipiers (ses deux frères et l’ex-Alouette Basil Bark) un petit magasin de 1200 pi2 spécialisé dans les chaussures de sport nommé « Forzani’s Locker Room ». L’entreprise a ensuite commencé à vendre des vêtements. Elle prendra ensuite de l’expansion et fera de nombreuses acquisitions, dont Sport Chek en 1991 et Sports Experts en 1994. Aujourd’hui, c’est elle qui est la cible d’une acquisition.

John Forzani prit sa retraite de la haute direction en 2007, mais à ce jour, il demeure président du conseil. Il fait partie depuis 2005 du groupe de propriétaires des Stampeders.

Son neveu, Johnny (le fils de Tom), a débuté sa carrière avec les Stampeders en 2010. Le numéro 22 de Tom a été retiré par l’équipe.

Sources : cyberpresse.ca, forzanigroup.com, wikipedia.org, cflapedia.com


mardi 28 juin 2011

Mark Howe, un excellent choix!


J'avoue avoir été surpris par la nomination de Mark Howe pour etre intronisé au Temple de la Renommée cette année. Les autre nominations ne m'ont pas impressionnées, j'y reviendrai plus tard, mais celle de Mark Howe ne m'a pas seulement impressionné, mais m'a ravie... Mark Howe sera toujours le fils de son papa, et ce, jusqu'à la fin des temps, mais il fut un superbe défenseur qui a, à une certaine époque, dominé la NHL à sa position...

Dans les années 80, il y avait les Coffey, les Bourque, les Rod Langway, etc. C'était une période de défenseurs assez exceptionnels comme à peu près toutes les époques, et on a reconnu le talent de la plupart des meilleurs joueurs de cette époque en les nommant au Temple de la Renommée. Mark Howe était peut-être perdu dans une équipe où il n'était pas le joueur dominant comme pour Raymond Bourque ou Rod Langway ou encore le flamboyant comme Paul Coffey ou Al McInnis, mais il fut certes un grand défenseur et on n'avait jamais assez reconnu son talent... Si j'ai nommé ces autres défenseurs des années 80, c'est que ces quatre autres joueurs sont les seuls dans les années où évoluaient Howe qui ont été nommé plus d'une fois sur les premières équipes d'étoiles d'après saison de la NHL et ils furent tous intronisés.

Pourquoi j'insiste sur ce fait? C'est que selon moi ce titre est l'un des meilleurs marqueurs afin de reconnaître la qualité d'un joueur à une certaine époque. Le fait d'être nommé à une équipe d'étoile d'après-saison est le fait d'être reconnu comme étant le meilleur joueur de cette saison à une position donnée. Donc en étant nommé sur l'équipe d'après-saison un des deux meilleurs défenseur, on reconnaît fortement leur importance, donc imaginez le remporter plus d'une fois. Ce qui est intéressant pour le poste de défenseur parce qu'on ne peut pas quantifier le poste en termes de points, donc le titre de défenseur de la première équipe d'étoile reconnaît l'apport d'un défenseur. Donc Mark Howe a été nommé trois fois un des deux meilleur défenseur de la NHL, chose que bien des joueurs au Temple de la Renommée n'ont pas connu... Ça fait souvent sortir les qualités de ce joueur de l'ombre de n'être que le simple fils de Gordie Howe...



Une autre chose qui a peut-être gêné de Mark Howe à son entrée au Temple de la Renommée est peut-être son passage dans la WHA. Depuis fort longtemps, les bonzes de la NHL ont boudé les joueurs ayant brillé dans la WHA lorsque fut le temps de les introniser au Temple de la Renommée. Certainement que des joueurs comme Dave Keon, Bobby Hull ou encore Wayne Gretzky ont connu des carrières dans la NHL trop fortes pour être ignoré du temple, mais ce ne fut pas le cas de tous. C'est le cas d'un joueur important dans la WHA comme Jean-Claude Tremblay dont on boude selon moi stupidement du Temple en raison de sa défection vers la WHA. (J.C. a d'ailleurs été nommé une fois en première équipe d'étoile de la NHL à une époque où le titre étant réservé à un seul défenseur, Bobby Orr étant constamment nommé l'autre défenseur... Il fut également nommé trois fois sur la première équipe d'étoile de la WHA) J'ai toujours eu l'impression qu'on a pas assez reconnu la carrière de Mark Howe pour ses prouesses dans la WHA. À cette époque, Mark Howe, alors attaquant, était le meilleur joueur de cette ligue et probablement un des meilleurs au monde comme en fait foi cette vidéo :




En plus, il y a André Lacroix dans le vidéo!!!

Donc en plus d'être un joueur très réservé dans l'ombre de son père, un des plus grands, Mark Howe est marqué du sceau de la WHA et probablement que des décideurs très conservateurs du hockey ont refuser la reconnaissance du talent de ce dernier et de son importance dans le hockey de son époque à ses premières années avec les Aeros de Houston et les Whalers de la Nouvelle-Angleterre. Si on passe maintenant par dessus ce fait, c'est un bon signe parce qu'on reconnaît l'importance de la WHA dans l'histoire du hockey et sérieusement, peu de joueurs bénéficieront de cette ouverture. Selon moi on reconnaîtra cette importance à titre de complément à sa carrière de joueur de la NHL et sincèrement, le seul qui n'a pas été reconnu de la sorte, c'est Jean-Claude Tremblay... Mais Mark Howe était un fort joueur de la WHA qui a été un des meilleurs de la NHL par la suite...

Mais Mark Howe était un pur race, le fils d'une véritable légende qui a grandit avec la pression d'être le fils d'un Dieu. Nommez-les ces joueurs qui ont su non seulement marcher dans les pas de leur papa, mais qui l'ont fait à leur manière à se retrouver au Temple de la Renommée? (On peut être plus cynique en se demandant où sont les fils des (nommez un grand joueur)?)

Nommez-les ces joueurs qui ont eu du succès à l'avant et à la défense?

Mark Howe était un grand et il est selon moi celui qui mérite le plus d'être intronisé au Temple de la Renommée parmi ceux intronisés cette année...


lundi 27 juin 2011

Cartes de hockey pee-wee 1992 - Part 3

Voici encore plus de cartes de cette série de cartes du Tournois international Pee-Wee de Québec 1992, cette fois avec une saveur plus internationale :

Tobias Zappe - Baden-Würtenberg


Bon, il va me falloir un convertisseur en système impérial pour celle-ci. Tobias mesure 1,49, c'est 4 pieds 10 pouces et 37 kg c'est 81 livres... Ça fait pas gros de viande pour aller brasser des joueurs de pee-wee qui parfois font déjà 6 pieds à l'âge de cette catégorie... Mais ça pourra bien vous impressionner, mais Tobias Zappe a évolué dans la deuxième division allemande quelques années et il mesurait 5 pieds 10 pouces et pesait 176 livres selon hockeydb... C'est 129 livres de plus qu'à son âge Pee-Wee...


Elvis Clavien - Suisse Romande


Rien de plus cool qu'un suisse qui se nomme Elvis. Son nom ne battra jamais le légendaire Barry Cade, mais il est certainement dans mon top nom de joueur pee-wee...

Tout comme Tobias Zappe, Elvis a connu une carrière en deuxième division dans son pays, c'est ce que hockeydb nous dit...


Parlant de noms étrange quand on demeure au Saguenay et qu'on a 12 ans en 1992...

Luis Bobadilla - Kings de Los Angeles


Imaginez à quel point on peut trouver étrange qu'un joueur né à Mexico puisse non seulement représenter les Kings de Los Angeles au Tournois Pee-Wee de Québec. C'était quand même avant Raffi Torres ou Scott Gomez, donc on était pas très habitués aux latinos au hockey... Désolé, je viens du Saguenay...

Luis Bobadilla a également sa page sur hockeydb. Il a joué quelques matchs à la fin des années 90 avec les Indians de Soo, Sault-Ste-Marie, mais au Michigan. C'était dans la North American Hockey League, ne ligue de Junior A Tiers II étendue à la grandeur des États-Unis...

Mais son nom sonne comme du bonbon...



Et les deux dernières qui vont en quelque sorte ensemble :

Joe Nahm - Blues de St-Louis



J'adore les positions des gardiens sur ces cartes et celle-ci est particulièrement bien. Une bonne position de gardien de type pré-papillon. J'aime surtout l'insécurité qu'il possède à essayer de capter une puck en l'air pour un photo-shoot... J'imagine lors de matchs...

Par contre, pas de trace quelconque de Joe nulle part...


En tout cas, Joe Nahm possède plus d'attitude que son coéquipier :

Justin Stiehr - Blues de St-Louis


Pouvez-vous bien me dire c'est quoi cette photo? De côté en train de rusher avec une puck sur la palette. Je crois que c'est la seule fois dans l'histoire du hockey que ce type de pose a été capturé sur pellicule. Le flagrant déficit de badass-ness rend cette position fort peu attirante pour les gardiens qui veulent avoir l'air un peu badass. J'aime de loin celle que j'avais mis lors de la dernière batch de carte pee-wee que j'ai publié...

Néanmoins, on retrouve une trace de Justin Stiehr sur hockeydb. Si c'est bien lui, les dates de naissance ne concordent pas, il aurait joué quelques matchs dans la North American Hockey League la même année que Luis Bobadilla, en 1996-97. En 15 matchs avec le Sting de St-Louis, j’imagine qu'ils ne sont pas 76438654 à être des gardiens avec ce nom à St-Louis, il a accumulé une moyenne fort peut recommandable de 5,34 pour une fiche peut reluisante de 2-12-0... Étrangement, il s'agit, parmi les six gardiens qui ont évolué avec cette équipe lors de cette saison pour les Stings, du gardien ayant joué le plus de matchs. Il n'a qu'un victoire de moins que le gardien qui en a accumulé plus au sein de cette équipe de fond de cave...

Mais pour votre information, Justin est bel et bien sur Facebook...

Aussi, si vous ne l'aviez pas remarqué, on dirait qu'une autre rondelle lui fonce droit au visage... Mais je crois que c'est une plaque sur le mur...

Carte recherchée : Gilbert Dionne

Si vous avez cette carte, vous êtes chanceux... Il s'agit d'une Upper Deck 1992-93 tiré d'un sous-set All-Rookie Team...

Quelle belle carte...


dimanche 26 juin 2011

Un vidéo sur John Vanbiesbrouck

Ce que j'aime dans ce petit film c'est le gagnant à la fin...



Sérieusement, je pense que tout comme Mike Liut dont je parlais la semaine dernière, je pense qu'on sous-estime beaucoup John Vanbiesbrouck et son importance dans le développement du hockey de son époque. Il fut non seulement un gardien parmi les meilleurs de son époque, mais il fut aussi un pionnier en tant que gardien américain. Il est un des premiers grands gardiens américain et il aurait peut-être plus de reconnaissance de nos jours s'il avait gagné au bout du compte... C'est un peu la même chose que Mike Liut sauf qu'à la différence avec Liut, c'est que Vanviesbrouck est incontestablement reconnu de nos jours pour avoir été un joueur qui a transporté ses équipes...

Il n'a peut-être pas gagné, mais il mérite certainement plus de reconnaissance sur son rôle dans l'histoire du hockey...

C'est également bien poche selon moi que les Panthers n'aient pas pu maintenir la crédibilité que ce gardien leur a apporté en s'alignant avec eux à leur fondation...


Un bâton de Bobby Sheehan???

Je parlais hier de Bobby Sheehan, ce joueur s'étant beaucoup promené dans sa carrière.

Et bien un lecteur nommé Alexandre a répondu ceci sur Facebook :

J'ai acheter un bâton Louisville vraiment vieux dans un marche au puce de Plattsburgh pour décorer. Rendu chez nous je le sors de l'auto je vois que c'est inscrit au feutre Sheehan dessus, sérieux je me demande si c'est un de ses bâton.

À cela je lui ai demandé s'il pouvait me prendre des photos de ce bâton et en 5 minutes j'ai reçu ces photo... Donc on ne sait pas si c'est un bâton qui a appartenu à Bobby Sheehan, mais c'est un beau bâton vintage...

J'ai fouillé un peu sur Internet pour voir des photos de Sheehan et je n'ai pas vu de photos de lui avec un bâton Louisville. Par contre, il ne joue pas toujours avec des bâtons de la même marque. Sur des photos il a un bâton Koho et sur d'autre un Sher-Wood, donc il aurait bien pu essayer un Louisville à un moment de sa carrière...




Un gros merci à Alexandre! N'hésitez pas à m'envoyer des photos de votre stock vintage!

samedi 25 juin 2011

Bobby Sheehan 1978-79

Voici une carte étrange que j'aime bien :




Il y a bien des choses à remarquer sur cette carte. Comment passer à côté de la moustache par exemple... Mais regardez plutôt les statistiques de Sheehan. Vous voyez bien que ça passe de la saison 1971-72 à 1975-76... Durant ces années, Sheehan a joué pour les Raiders/Blades de New York de la WHA et avec les Oilers d'Edmonton de la même ligue... Il a refait le saut dans la NHL en 1975 avec les Black Hawks de Chicago qui ont acquis ses droits des Seals de la Californie en 1972... Remarquez également qu'on parle de son passage avec les Nighthawks de New Haven de l'AHL lors de la saison 1977-78. Il a également joué durant cette saison avec les Racers d'Indianapolis de la WHA... Il semble donc qu'on ne mentionnait pas les stats de la WHA sur les cartes de la NHL... On était encore en plein milieu de la "7 years wars" entre les ligues et on ne mentionnait pas l'autre même si la compagnie O-Pee-Chee produisait les cartes des deux autres ligues...

Mais j'imagine qu'à une époque où on avait que les cartes de hockey pour connaître les stats d'un joueur, ça devait être mêlant d'avoir des trous comme ça...

J'aime particulièrement la mention que "Bobby fait toujours son possible sur la glace et il est devenu très populaires auprès des spectateurs." Ça explique pas mal le cheminement assez complexe de ce joueur "amaricain" qui a débuté avec le Canadien... On se doutait pas mal de la qualité de joueurs de Sheehan mais de son endurance... Sachez que Sheehan a prit sa retraite ps mal plus tard, en 1982-83, en jouant avec les Whalers de Binghamton. Entre temps, il a joué avec les Rangers, les Rockies du Colorado et les Kings de Los Angeles.

Il n'a jamais joué pour les North Stars... Il n'a d'ailleurs jamais fait parti de l'organisation des Stars... En octobre 1978, il a signé avec les Rangers et non les North Stars... Remarquez que la photo dans de 3 saisons précédente, alors qu'il jouait avec les Blackhawks...

C'est également plate qu'il n'y ait pas une signature de Sheehan. Mais avec une photo passée date et une erreur sur la destination du joueur pour la prochaine saison, on se doute qu'obtenir son autographe n'était pas leur priorité...

Du bon O-Pee-Chee


jeudi 23 juin 2011

L'absence des Blues au repêchage de 1983








Vendredi, c'est le repêchage. Voici donc un texte sur ce thème.

En 1983, les Blues de St.Louis appartenaient à Ralston Purina, entreprise qui fait de la nourriture pour animaux et que détient maintenant l’entreprise suisse Nestlé. Ralson Purina avait acheté le club de hockey de leur ville en 1977, plus par esprit civique que par intérêt, puisque personne d’autre n’était intéressé à le faire.

Les années ont passées. Les pertes se sont accumulées, et après un changement à la direction de Ralston Purina, il a été décidé de vendre l’équipe. En janvier, il a été annoncé que le club avait été vendu à un groupe dirigé par Bill Hunter, premier propriétaire des Oilers en 1972, dans l’AMH. Ce groupe avait pour but de déménager l’équipe à Saskatoon et d’y faire construire un nouvel aréna de 18 000 places au coût de 43 millions.

Finalement, c’est le 19 avril que Ralston Purina a formellement accepté l’offre de 12 millions du groupe de Hunter. Le 2 mai, Emile Francis a demandé et obtenu la résiliation de son contrat en tant que président et directeur-général. Il a préféré accepter un poste semblable avec les Whalers de Hartford, plutôt que de diriger la nouvelle équipe de sa province natale. Peu après, la plupart du personnel restant fut congédié, à l’exception de la comptabilité, des dépisteurs et de l’entraîneur Barclay Plager. Il ne restait plus que l’approbation du Bureau des Gouverneurs de la ligue à obtenir.

L’approbation ne vint pas. De sérieux doutes furent émis quant à la viabilité du marché de Saskatoon et la motion fut défaite de façon décisive, 15-3, plus trois abstentions.

Ralston a répliqué avec une poursuite de 60 millions en vertu de la loi anti-trust contre les 18 propriétaires ayant voté contre la motion ou s’étant abstenus. De plus, le 3 juin, elle annonça qu’elle n’avait pas l’intention de rester le domaine du hockey et d’opérer l’équipe. Elle laissait les Blues à la ligue, les laissant faire ce qu’elle en voulait et s’attendait à recevoir le solde de toute disposition de cet actif.

Malgré tout, l’équipe de dépisteurs s’était préparée et avait fait le voyage à Montréal, à leurs frais, pour se rendre au repêchage. Ceci n’empêcha pas Ralston de déclarer qu’elle ne sentait pas obliger d’y envoyer des représentants et qu’elle n’y participerait pas. Donc, pour la seule fois de son histoire, une équipe de la LNH ne participa pas à l’encan amateur.



En bout de ligne, les Blues n’ont pas tout perdu, car ils avaient effectué au cours des années précédentes deux échanges qui, dans d’autres circonstances, paraîtraient plutôt ordinaires. Ils avaient échangé leur premier choix (6e au total) aux Devils, qui repêchèrent John MacLean, contre Rob Ramage. Ils avaient également échangé leur deuxième choix (27e au total) aux Canadiens contre un Guy Lapointe en fin de carrière. Montréal sélectionna Sergio Momesso. Les autres choix des Blues furent annulés.



Il y eut par la suite une contre poursuite de la LNH, mais en bout de ligne, suite à une saga interminable, c’est un investisseur basé en Californie, mais originaire d’Edmonton, Harry Ornest (qui fut aussi à un moment propriétaire des Argonauts de Toronto), qui acheta l’équipe pour 12 millions. L’aréna, quant à lui, lui coûta 5 millions. Il fut le seul à faire une proposition.

Le renouvellement de l’équipe de direction fut fait à la hâte en août. Il comprit entre autre l’embauche de Ronald Caron, dit le Prof (jusque là directeur du personnel et du recrutement à Montréal) et de Jacques Demers (ex-entraîneur des Racers d’Indianapolis de l’AMH et des Nordiques) comme entraîneur.

Demers qualifiera les Blues pour les séries dès l’année suivante, terminant 2e dans la faible division Norris (71 points). Caron laissera sa marque, entre autres, en obtenant quelques années plus tard Brett Hull (et Steve Bozek) des Flames contre ce même Rob Ramage et Rick Wamsley. Il obtiendra également Adam Oates et Paul MacLean (nouvellement nommé entraîneur des Sénateurs) des Red Wings contre un Bernie Federko sur ses derniers milles et Tony McKegney.

Quant à Harry Ornest, il parvint à vendre les Blues en 1986 pour 19 millions, et l’aréna pour 15 millions.

Source : Fahrenkrog, Jeff, The Saskatoon Blues : The Story, www.stlouisgametime.com


mercredi 22 juin 2011

Y'a pas grand monde à la messe...




Vous rappelez-vous de ce match durant les fêtes où le Canadien a affronté les Islanders durant une tempête de neige? Vous vous rappelez à quel point il n'y avait pas de monde dans les estrades et la plupart des fans portaient un chandail du Canadien... Difficile de penser qu'un match de la NHL ait pu attirer moins de monde...

Mais quelqu'un m'a parlé d'un match où avec si peu de monde que votre équipe locale de Junior A doit attirer plus de gens...

J'étais à un concert hier à la Casa Del Popolo sur St-Laurent et je jasais avec un mec qui me disait qu'il aimait collectionner les vieilles revues de hockey et compagnie quand tout à coup il m'a demandé si j'étais au courant de ce match de la NHL où il y a eu seulement 300 personnes. Ne sachant pas trop de quoi il parlait, il m'en a parlé un peu plus. Ce matin, dans ma boîte de courriel j'avais un message de sa part avec un lien vers un vieil article du Los Angeles Times qui disait ceci à propos de ce fameux match :



NHL Roundup : It Was Worth the Long Wait for New Jersey

January 23, 1987

Doug Sulliman had three goals and an assist to carry the New Jersey Devils to their first-ever home victory over the Calgary Flames, 7-5, in a game delayed nearly two hours because of a blizzard at East Rutherford, N.J.

A crowd of 11,249 paid to see the game, but only 334 showed up.

The game, scheduled to start at 7:35 p.m. EST, finally got under way at 9:22. Many New Jersey players were late in arriving because of the eight-inch snowfall that hit the area. The Flames, who played the New York Islanders Tuesday night, were staying in a nearby hotel and made it on time.

Même à l'époque où le hockey était joué dehors je doute qu'un match de la NHL ait eu une plus petit assistance... Sérieusement, 334 personnes, c'est pas gros...

Mais je suis curieux de savoir si un match a eu moins de gens dans les estrades...

mardi 21 juin 2011

Séparés à la naissance...

J'aime bien voir ces cartes de hockey une à côté de l'autre...







Elles ne sont pas une à côté de l'autre, mais bon...

Est-ce que j'étais le seul à espérer que Jarmo Myllys devienne le plus grand gardien de but du monde à une certaine époque? C'était quand même à une époque où il n'y avait pas de gardiens finlandais dans la NHL... En plus que son nom sonne comme "milice"... Ça fait assez barbare du Nord comme nom...



Malheureusement pour lui, tout comme l'autre gardien ici présent, la carrière de Milice dans la NHL fut courte... Après cette saison inaugurale désastreuse des Sharks, Myllys retourna en Europe et ne revint jamais dans la NHL, prenant le chemin de la Suède en 1992 après que ses droits furent envoyés aux Leafs. Il connut par contre une bonne carrière en Finlande et en Suède ainsi que sur la scène internationale, se retirant après la saison 2004-05 à presque 40 ans... Donc c'est peut-être une question de circonstance et d'adaptation qui ont fait de la carrière de Myllys dans la NHL un échec...

Sachez pour votre culture générale que Jarmo Myllys a marqué le premier but de l'histoire par un gardien en Elitserien, la ligue d'élite suédoise... C'était le 19 janvier 1999 dans un filet désert alors que son club de Lelea affrontait le Leksand IF dans une victoire de 4 à 2...

La carte de Jimmy Waite est belle à l'arrière...



Si je voulais que Jarmo Myllys devienne un grand gardien de la NHL, c'était pire pour Jimmy Waite... Jimmy Waite fut véritablement mon premier héro du hockey pour la seule raison que je l'ai vu joué, que je l'ai rencontré ti-cul et eu son autographe et compagnie... Bref, il était probablement meilleur que Patrick Roy dans mon cœur à une certaine époque ne serait-ce que parce que c'était le gardien vedette des Saguenéens de Cicoutimi...

J'ai déjà conté quelques histoires que j'aime bien me remémorer sur Jimmy Waite, permettez-moi de faire un petit copier-coller de ces textes comme un humoriste qui met tout ses gags du Grand Rire Bleue et de Juste Pour Rire dans son one man show... D'ailleurs je pense bientôt me starter mon propre one man show de jokes de vieux joueurs de hockey, y'a un niche à prendre et comme il y a bien des humoristes que je trouve absolument pas drôle, je crois que c'est faisable...

Anyway...

Bien qu'il ait eut, en carrière, avec l'équipe des Saguenéens Chicoutimi, une moyenne d'environ 5 buts alloués par matchs, Jimmy Waite était un gros prospect pour la NHL et un héros pour les petits-culs du hockey mineur de Ville de La Baie. À l'occasion d'un évènement spécial du hockey mineur, probablement une fête avant Noël ou à la fin de la saison, les Sags étaient venus pratiquer dans l'enceinte de notre petit aréna dédié au plus grand joueur oublié de l'histoire du hockey, Jean-Claude Tremblay. À cet effet, j'ai été capable de me tailler un chemin jusqu'au célèbre gardien pour lui demander un autographe. Le grand et gros gardien boutonneux et nerveux par l'étrangeté d'aller faire une pratique pour des kids de hockey mineur, a bien voulu me signer un autographe. Et je dis bien gros parce que je vous rappelle que j'ai probablement 7 ou 8 ans, donc un gardien de junior c'est gros. Donc sur un beau morceau de carton se retrouve un superbe "À Martin Sasseville de Jimmy Waite."

Malheureusement, je ne sais plus où est ce carton, but its legacy remains, comme le diraient si bien Spinal Tap...

Quelques temps plus tard, j'ai appris une meilleur nouvelle splendide, Jimmy Waite avait été repêché par les Blackhawks, cette équipe au si beau logo, et tôt dans le repêchage... Wow
! Jimmy n'était pas seulement un king dans notre tête maintenant parce qu'il fut le 8e choix au total des Blackhawks de Chicago. C'était un vrai bon goaler...

Un jour, durant une réunion de famille, afin de me montrer hyper-cool, j'ai dit à mon oncle que j'avais l'autographe de Jimmy Waite, le gardien des Blackhawks. Mon oncle un peu mort de rire m'a dit que Waite n'était pas le gardien des Hawks mais qu'il évoluait dans la Ligue internationale. Il avait raison, à la fin des années 80 et au début des années 90, ça poussait fort devant la cage des Hawks, Waite avait à se tailler une place en luttant avec des Dominik Hasek et des Ed Belfour afin de déloger ces Alain Chevrier, Darren Pang et autres Jacques Cloutier de Chicago. Ce qui fait qu'à cette époque, Waite brillait avec les Ice d'Indianapolis dans l'IHL.

Cependant, ne voulant pas péter ma bulle et faisant preuve d'une logique implacable, j'ai rétorqué à mon oncle que la Ligue internationale c'était plus "hot" que la Ligue nationale... Vous savez, logique implacable, International = plus gros que National. C'est là que mon oncle m'a expliqué que ça marchait pas comme ça dans le hockey...

À la défense de Jimmy Waite, il n'a peut-être pas connu une carrière béton dans la NHL, mais il a trainé sa bosse assez longtemps dans le hockey professionnel qu'on ne peut que le respecter... Il joué un match il y a deux saisons, en 2009-10, en Allemagne. C'est quand même cool pour un gardien que j'allais voir jouer quand il était dans le junior dans les années...

C'est pas pour rien que c'était mon héros...

lundi 20 juin 2011

Une petite photo pour le plaisir # 50 : Tom O'Toole



Tom O'Toole, gardien des Shamrocks de San Francisco de la Pacific Hockey League, une ligue mineur professionnelle qui n'a existé que durant deux saison, en 1977-78 et 1978-79. Elle se concentrait en Californie ainsi qu'à Phoenix avec 5 équipes lors de la première saison et est passée à 8 équipes la saison suivante avec des équipes aussi loin que Spokane et Tucson... Elle essayait de palier à la disparition de la WHL quelques années auparavant ainsi que de la WHA qui avait quitté la côte Ouest à l'époque...

Beaucoup de ces équipes ont d'ailleurs repris les couleurs et les noms des équipes de la WHA ou de l'ancienne WHL comme les Roadrunners de Phoenix, les Sharks de Long Beach, les Blades de Los Angeles et les Monarchs de Los Angeles. Les Shamrocks de San Francisco étaient également le nom d'une équipe qui a existé dans cette vieille PCHL durant les années 40.

L'équipe est disparue après 23 matchs lors de la saison 1978-79, précédant la ligue de quelques mois...

Le Temple de la Renommée pour 2011



La saison de hockey est terminée et il est maintenant temps de parler des vrais affaires, du genre, qui sera intronisé au Temple de la Renommée du hockey en 2011.

Le 28 juin prochain, les membre du comité se réuniront afin de

-James M. Gregory, vétéran administrateur de ligues et d'équipes;
-Pat Quinn, ancien joueur, entraîneur et directeur général;
-Scotty Bowman, éminence grise du hockey;
-David Branch, président de la Canadian Hockey League;
-Colin Campbell, ancien joueur et ancien entraîneur et maintenant ex-juge, jury et bourreau de la NHL;
-John Davidson, ancien joueur, ancien annonceur de télévision et présentement président des opérations hockey pour les Blues;
-Eric Duhatschek, journaliste;
-Jan-Ake Edvinsson, secrétaire général de la International Ice Hockey Federation;
-Mike Emrick, annonceur de télévision;
-Michael Farber, journaliste;
-Mike Gartner, ancien joueur;
-Igor Larionov, ancien joueur;
-Lanny McDonald, ancien joueur;
-Yvon Pedneault, porte-parole de Québécor, euh... journaliste;
-Serge Savard, ancien joueur et ancien directeur général;
-Harry Sinden, éminence grise des Bruins de Boston;
-Peter Stastny: ancien joueur;
-Bill Torrey, Ancien directeur général des Islanders.

On voit donc à la vue de ce comité qu'on ne devra certainement pas s'attendre à une révolution dans le monde du hockey. Il y a encore des personnages sortis des années 70 qui en veulent toujours aux joueurs ayant fait défection vers la WHA, donc oubliez Jean-Claude Tremblay au Temple, et de cette période où la NHL est le seul dépositaire du hockey d'élite, oubliez donc Sven Tumba ou Boris Mikhailov. Malgré le fait qu'une brèche ait été ouverte l'an dernier en intronisant Angela James ou Cammy Granato, le Temple de la Renommée demeure une institution très conservatrice et rancunière...

Si la cuvée de 2010 n'était pas surprenante, je doute encore que le seul joueur de la NHL intronisé, Dino Ciccarelli, soit un joueur si exceptionnel, remarquez que la cuvée 2011 ne sera pas meilleure... Voici les principaux joueurs admissibles à l'intronisation :

- Ed Belfour
- Trevor Linden
- Glen Wesley
- Derian Hatcher
- Stu Barnes
- Mattias Norstrom
- Dallas Drake

Encore une fois, il faut se rappeler une règle de base pour le Temple de la Renommée. Cette institution intronise des joueurs sur ce principe :

"Playing ability, sportsmanship, character and their contribution to the team or teams and to the game of hockey in general."

C'est pour ça que des intronisations comme celle de Dino Ciccarelli me pose un peu problème et elle devient un problème quand elle devient un barème. Si on prend l'intronisation de joueurs comme Clark Gillies, Dino Cicarelli ou encore Pat Lafontaine au Temple de la Renommée comme une porte d'entrée on fait selon moi une petite erreur. Le hockey devrait prendre exemple du baseball et avoir des critère plus sélectifs, quitte à ne pas introniser des joueurs lors d'une année. Un comité de 15 gérontes du hockey ne peut selon moi, malgré le respect que j'ai pour la plupart, avoir un vrai point de vue afin de reconnaître les joueurs.

Nous sommes quand même loin d'une période où des personnes comme Conn Smythe décidait de qui allait être intronisé. L'exemple le plus classique est le refus de Smythe de voir Busher Jackson intronisé parce que ce dernier était un alcoolique...

Tout ça pour dire que selon moi, personne dans cette petite liste ne peut être digne d'être au Temple de la Renommée. Le candidat le plus probable demeure certainement Ed Belfour, mais je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je ne vois pas Ed Belfour comme une légende...


J'ai un âge particulier pour avoir connu l'âge d'or d'Ed Belfour. Rappelez-vous ce gardien sorti de nulle part avec ce merveilleux masque avec un aigle qui va non seulement remporter le Calder, mais le Jennings et le Vézina en plus d'être en nomination pour le Hart (une première pour une recrue) à sa première saison... Le piédestal de Patrick Roy, alors plus grand gardien au monde, était menacé... Toutefois, j'ai l'impression que la carrière de Belfour n'a pas été assez exceptionnelle. Certes, il fut nommée deux fois au sein des premières équipes d'après-saison tout en remportant le Vézina lors de ces saisons, mais c'était au début de sa carrière. Il a mis certainement son nom sur la Coupe Stanley avec une des formations les plus controversées des récentes années, les Stars de Dallas, mais on dirait que c'est le seul de ses hauts-faits de ses années post-Black Hawks... Bref, je ne penses pas qu'Ed Belfour ait connu une carrière tant exceptionnelle pour valoir une place au Temple de la Renommée... Ça me fait penser à l'éligibilité d'Eric Lindros l'an dernier...

Reste ceux qui "attendent"...

Il y a des joueurs attendent depuis quelques années aux portes du Temple. Je ne sais pas par contre si ils méritent vraiment leur place au Temple. Il font peut-être plus parti selon moi de cette classe de joueurs au baseball comme John Olerud ou Will Clark qui connurent des carrière impressionnantes pour être reconnue comme étant assez exceptionnelle pour être au Temple de la Renommée.

Voici ces quelques joueurs qui pourraient être reconnus :

Mike Vernon : On oublie souvent que Mike Vernon fut à une certain époque un réel mur. Il a non seulement aidé les très puissants Flames à remporter la Coupe Stanley, mais il fut également assez important lors des championnats de Red Wings dans les années 90. Si il fut un bon gardien avec des bonnes équipes, reste à voir si sa carrière en tant que telle est assez mémorable pour être digne du Temple. Il fut certes le plus grand gardien de l'histoire des Flames, mais fut il un des plus grands de son époque en général?

Pavel Bure : Si vous avez mon âge, Pavel était probablement votre héros parce qu'au milieu des années 90, Pavel était le meilleur joueur au monde... Cinq saisons de 50 buts dont deux consécutives de 60 buts, c'Est assez remarquable... Sa trop courte carrière lui met probablement une épine dans le pied mais il demeure selon moi toujours un grand joueur qui mériterait sa place...




Joe Nieuwendyk : Une carrière de 564 buts, 562 passes pour un total de 1126 points en 1257 matchs. Trois Coupe Stanley dont un Conn Smythe, deux saisons de 50 buts en plus d'être reconnu comme ayant été un très grand leader, il y a par cotnre quelque chose qui fait en sorte que Nieuwendyk ne fait pas parti des plus grand. Même s'il avait un style particulier et une personnalité forte, je ne se sais pas si il fait parti de cette classe de joueurs qui ont eu beaucoup de succès mais qui ne démontrent pas des qualités exceptionnelles pour être considéré comme une légende... Il n'a par exemple jamais été nommé dans une équipe d'étoile d'après-saison, ce qui signifie qu'il ne dominait pas la NHL à une période donnée... Mais seulement pour faire de la publicité dans le marché de Dallas, Nieuwendyk semble être une option. N'oubliez pas qu'introniser des joueurs dans des petits marché semble être une bonne stratégie pour faire de la promotion

Pierre Turgeon : Pierre Turgeon est exactement l'archétype du joueur ayant connu beaucoup de succès sur glace mais ne démontrant pas assez de qualités exceptionnelles et de reconnaissances personnelles et d'équipes pouvant lui permettre d'entrer au Temple de la renommée.

Dave Andreychuk : Pour la même raison dont je n'aime pas l'intronisation de Dino Ciccarelli l'an passée ou que je ne pense pas que Pierre Turgeon devrait se retrouver au Temple. Andreychuk a beau être le vingt-septième meilleur marqueur de tous les temps, sa carrière est selon moi trop fade pour être reconnue comme étant exceptionnelle. Son impressionnant total de point est en partie due à la longévité de cette dernière. Il est présentement le 5e joueur ayant joué le plus de matchs dans la NHL. Malgré qu'il ne semble pas selon moi un bon candidat, il sera probablement intronisé un jour... Le fait qu'il fut un capitaine lors de la conquête de la Coupe Stanley d'une équipe du Sud doit aider...

Sergei Makarov : Premier des grands joueurs soviétiques à avoir évolué dans la NHL, on ne reconnaît jamais assez la carrière de ce grand joueur. Certes il ne fut pas le meilleur joueur lors de son passage dans la NHL, mais lors de ses années avec le CSKA, il fut probablement avec son coéquipier Igor Larionov (qui est sur le comité de sélection) le plus grand joueur n'évoluant pas dans la NHL. Si on est assez "open" pour reconnaître l'importance historique de Makarov en tant que premier joueur soviétique ayant eu une importance dans la NHL et de grand joueur des années 80 en URSS et au niveau international, Makarov est un sérieux candidat...

Doug Gilmour : Un autre joueur avec des statistiques totales assez impressionnantes. Tout comme Andreychuk, Gilmour a joué longtemps une carrière assez inconstante. Oui son passage avec les Leafs fut assez impressionnant, il fut même nominé pour le trophée Hart, mais en tant que fan du Canadien, on sait que la carrière de Gilmour est inconstante. Si on croit à la Toronto Connection dans la décision, il sera intronisé un jour...

Guy Carbonneau : Avant d'être un entraîneur assez ordinaire, Carbo fut sans aucun doute l'un des joueurs les plus important en son genre. On pourrait reconnaître Carbo comme ayant été un des meilleurs joueurs d'avant défensif en le nommant au Temple et il devrait l'être parce qu'il a su développer cette position et qu'on le reconnaît pour cela. Ce fait est selon moi digne d'une intronisation et je ne dis pas ça en tant que fan du Canadien et des Sags...

Phil Housley : Défenseur très efficace quoi que silencieux. Il fut très constant et efficace, des choses très appréciés. Le fait qu'il n'ait jamais fait parti d'équipes gagnante ou qu'il n'ait jamais remporté de prix individuels brouillent les pistes...

Je sais qu'il y en a d'autres comme Eric Lindros, Adam Oates ou Alexander Mogilny, mais bon...

Voici une autre bonne nomination suite à l'élection de l'an passée :

France St-Louis : Je ne veux pas entrer dans le si un tel est au Temple trop, mais si on a débuté l'intronisation de femmes au Temple de la Renommée, cette grande dame du hockey féminin devrait s'y retrouver.

Je peux y aller avec des oubliés du temple par contre :

Jean-Claude Tremblay : Légendaire défenseur saguenéen dont je défends la cause de son intronisation depuis longtemps... On a souvent déploré son départ vers la WHA comme la cause de sa non-intronisation, ce qui fait que de nos jours le Temple de la Renommée apparaît toujours comme un country club de la NHL. Tremblay fut un joueur très important aux succès du Canadien dans les années 60 et à la formation des Nordiques. Il possédait un style unique dont on fait souvent écho de par ses passes précises et spectaculaires. Bien plus que plusieurs joueurs intronisés au Temple de la Renommée, on reconnaît souvent qu'il y a un style Jean-Claude Tremblay de jouer au hockey. Injustement écarté du Temple selon moi...



Rogatien Vachon : Vachon est sans contre-doute l'un des gardiens les plus spectaculaires des années 70. Sa carrière avec le Canadien et les Kings fut remplis de sommets et de succès que l'on a jamais vraiment su reconnaître à mon avis. On oublie souvent que les Kings furent une équipe redoutable dans les années 70 dont la mémoire est embrouillée dans cette guerre idéologique entre les Flyers et le Canadien. Le succès de cette équipe fut entre autre due à Rogatien Vachon...

Gilles Meloche : Si sa carrière n'a pas rayonnée parce qu'elle a prit son envol qu'à son arrivée avec les Stars parce qu'il évoluait au sein d'une franchise faible (les Seals/Barons), il est indéniable que Meloche fut un des meilleurs gardiens de son époque. Ses statistiques ne peuvent le montrer objectivement, mais ses talents ont toujours été reconnus...

Mike Liut : Sans aucun doute l'un des meilleurs gardiens des années 80. Mais tout comme pour Gilles Meloche, Liut évoluait avec des équipes médiocres, les Blues et les Whalers par la suite. On reconnaîtrait probablement Mike Liut plus à sa juste valeur s'il avait passé sa carrière avec une bonne équipe tout comme à ses dernières années avec les Capitals. Si l'on reconnaît de nos jours Patrick Roy comme étant le pionnier de la position de gardien tel que l'on reconnaît, c'est peut-être parce que Mike Liut n'a jamais mis son nom sur la Coupe Stanley. Néanmoins, il fut incontestablement l'un des plus grands des années 80...



(De loin le gardien le plus stylé de tous les temps...)

À cette liste on peut rajouter beaucoup de noms comme Ron Ellis, Ralph Backstrom, Roger Crozier, Rick Middleton ou Reggie Leech...

Je parie qu'on va être surpris par contre...

Mais je vais essayer avec Pavel Bure, Guy Carbonneau (pourquoi pas?), Joe Nieuwendyk et Sergei Makarov pour être intronisé en 2011... Je pourrais donner Jean-Claude Tremblay, mais je vais être réaliste...

Et vous, qui voyez-vous au Temple?