mardi 31 juillet 2012

Jake Milford


Pour les plus férus de l'histoire étrange du hockey, on retiendra le nom de Jake Milford comme étant celui qui fut échangé des Indians de Springfield d'Eddie Shore aux Bisons de Buffalo en retour de deux buts usagés. Cet exemple est souvent utilisé afin de montrer à quel point Eddie Shore était un dirigeant impitoyable lorsqu'il fut à la tête des Indians de Springfield où il agissait à titre de joueur/entraîneur/propriétaire/gérant/vendeux de tickets... L'histoire par contre ne nous donne pas une bonne idée de qui était Jake Milford, un membre du Temple de la renommée...

Jake Milford est né en 1914 à Charlottetown. Il connut une carrière de hockeyeur dans les ligues mineures sans trop de feu d'artifice, évoluant notamment quelques saisons avec les fameux Barons de Cleveland de la AHL, équipe connue comme ayant été la plus glorieuse équipe de ce circuit à l'époque des 6 équipes. Il a également joué en Angleterre à l'apogée du hockey britannique, à la fin des années 30, avec les Monarch de Wembley. Il faut dire que malgré le succès du hockey dans la Grende-Bretagne de l'avant-guerre, remportant la médaille d'or Olympique en 1936, la plupart des joueurs étaient d'origine canadienne... Afin de jouer en Angleterre, Milford avait notamment refusé une offre des Red Wings et des Rangers... Gageons qu'il a peut-être regretté le tout plus tard...

Jake Milford interrompit sa carrière de joueur durant la Seconde Guerre mondiale pour se joindre à l'escadron des lions de la RCAF. Après la Guerre, il revint au hockey, évoluant notamment afin de se mettre un peu d'argent de côté afin de se partir en business. En 1948, alors qu'il évoluait avec les Texans de Dallas de la USHL, une ligue mineure du sud des USA, Milford prit le chemin de la direction, alternant les emplois d'entraîneur et de directeur général dans les ligues mineures, notamment avec les Texans de Dallas et les Wheat Kings de Brandon. C'est lui qui construisit l'équipe des Wheat Kings qui remporta trois championnats de suite, quatre en cinq ans, au début des années 60.

Milford passa près d'une quinzaine d'année dans l'organisation des Rangers avant, en 1973 de devenir le deuxième directeur-général de l'histoire des Kings. Il travailla fort à construire une équipe gagnante à Los Angeles, passant d'une équipe qui luttait pour faire les séries éliminatoires à une équipe qui était parmi l'élite de la NHL, récoltant 105 points en 1974-75, une marque qui tient toujours. C'est également sous Milford que l'un des joueurs les plus emblématiques de l'histoire des Kings, Marcel Dionne, fut acquis en retour de Terry Harper, Dan Maloney et d'un choix de 2e ronde de 1978. Avec cette acquisition, Milford fit des Kings une puissance de la NHL avec dans son alignement une super-vedette dans une ville qui aime les stars... On reprochait souvent à l'équipe de ne pas avoir de stars auparavant, les américains ayant originellement beaucoup de difficulté à considérer un gardien comme Rogatien Vachon comme une vedette pouvant vendre le hockey...

Malheureusement pour Jake Milford, sa relation avec le propriétaire de l'équipe Jake Kent Cooke. Miflord n'aimait pas le fait que le propriétaire s'ingérait dans sa manière de gérer l'équipe. Il quitta alors l'équipe pour prendre la barre des Canucks de Vancouver en 1977. Les Canucks en étaient à l'époque à leur 8e saison et n'allaient nulle part, c'était une équipe de fond de cave sans trop de direction. En seulement quelques années, Milford fit de cette équipe qui passa de la risée de la NHL à des finalistes de la Coupe Stanley en 1982. À cette époque, Milford agissait au titre de vice-président senior des Canucks.

En 1984, on reconnut en Jack Milford les talents de bâtisseur, lui qui fit de deux équipes d'expansion des équipes compétitives de la NHL, en l'intronisant au Temple de la renommée. Il est donc jusqu'à l'intronisation de Pavel Bure en décembre, le seul membre des Canucks au Temple de la renommée reconnut pour son travail avec les Canucks, contrairement aux Messier, Larionov et Neely qui ont porté les couleurs des Canucks sans être reconnu comme étant membre du Temple pour leur passage avec les Canucks...

Quelques semaine après avoir été intronisé au Temple de la renommée, à la veille de Noël 1984, Milford décéda subitement... 

Les Canucks portèrent une patch avec les initiales de Milford, "JCM", sur leur chandail pour le reste de la saison 1984-85. L'équipe tient également un tournoi de golf annuel qui porte le nom de leur célèbre directeur général depuis près de 30 ans.






lundi 30 juillet 2012

Ken Goodwin





Défenseur au style robuste, Ken Goodwin a joué quatre saisons dans la WHL.  De 1978 à 1982, il s’est amplement promené, s’alignant avec cinq équipes différentes. 

Il passa sa première saison avec les Tigers de Medecine Hat, où il eut comme coéquipier Kelly Hrudey.

Il joua ensuite pour Americans de Great Falls, où il côtoya Oren Koules, qui devint par la suite producteur de films d’horreur (la série « Saw » entre autres).  Ce même Koules connut également un bref et houleux règne en tant que co-propriétaire du Lightning de Tampa Bay, entre 2008 et 2010.

Comme les Americans connurent des problèmes et furent dissouts avant la fin de la saison, il dut terminer l’année avec les Broncos de Lethbridge.

Il retrouva ensuite Oren Koules (ainsi que Ken Daneyko) avec les Flyers de Spokane, avant de passer sa dernière année avec les Junior Oilers de Kamloops.  Au total, en 215 matchs, il accumula 113 points et 638 minutes de pénalité.



Il s’aligna par après brièvement avec les Komets de Fort Wayne de la IHL, avant de se diriger vers le calibre universitaire.  Il joua alors de 1984 à 1988 pour les Ooks de NAIT (Northern Alberta Institute of Technology), où il eut comme entraîneur Perry Pearn, qu’on a vu à Montréal aux côtés de Jacques Martin et qui a récemment été embauché par les Jets de Winnipeg.

Toutefois, depuis l’âge de quatorze ans, il avait commencé à jouer au hockey sur gazon.  Étonnamment, ce n’est pas comme défenseur qu’il le pratiquait, mais bien comme gardien de but.

Ce sport a beau avoir un certain lien de parenté avec notre sport national, il n’en demeure pas moins très distinct.  Le maniement de bâton est par exemple complètement différent.  (Un côté est plat, l’autre est rond.  On ne contrôle la balle qu’avec le côté plat.)  De plus, il est très peu pratiqué ici, à part peut être un peu par des personnes originaires du sous-continent indien.



Goodwin parvint tout de même à s’y illustrer, puisqu’il accéda à l’équipe nationale à partir de 1982.  Il participa aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984, où l’équipe canadienne obtint une dixième place, son meilleur classement à vie (qu’elle a aussi obtenu à Montréal et à Sydney).  À Séoul, en 1988, ce fut une onzième place.

Comme plusieurs puissances de ce sport (Pakistan, Inde, Australie, Grande-Bretagne, Allemagne, etc.) n’y participent pas, les résultats de l’équipe canadienne aux Jeux Panaméricains sont de beaucoup meilleurs.  Goodwin fut membre de l’équipe gagnante de la médaille d’or à Indianapolis en 1987 et de la médaille d’argent à La Havane en 1991, année où il fut capitaine de l’équipe.

Il a également participé à la Coupe du Monde en 1986 à Londres et en 1990 au Pakistan.

Il a été intronisé au Temple de la Renommée des Sports de l’Alberta en 2008.


mercredi 25 juillet 2012

Est-ce que la LHJMQ est maintenant "cursée"???


Je ne suis pas une personne qui aime les histoire de malédiction et tout, mais je trouve que ça met un peu de plus piquant. Voici une menace de malédiction qui semble planer sur la LHJMQ...

Vous vous souvenez de la Coupe Memorial de 2008? Les Chiefs de Spokane, cette légendaire équipe qui porte la "Habs Stripe" sur son chandail, ont remporté la Coupe Memorial qui tomba en morceaux lorsque Chris Bruton, le capitaine de l'équipe, donna la Coupe à son coéquipier Trevor Glass, le trophée tomba en morceau...

Depuis, aucun championnat de la WHL...

Alors est-ce que la razzia de douchebags de la Rive-Nord sur la Coupe la semaine dernière aurait levé la malédiction ou l'aurait déplacé vers la LHJMQ?

Ça reste une construction mentale, mais seul le temps nous le dira...

Les Backstreet Boys avec des chandails de hockey


Vous vous rappelez des Backstreet Boys? Quelle question idiote, je me doute bien de votre réponse. Mais vous rappelez-vous des premières années des Backstreet Boys? Vous savez quand ils ont visité plus souvent le Québec que n'importe quel pays du monde. (Apparemment qu'ils faisaient des méchants party dans les hôtels de la province.) Les Backstreet Boys étaient tellement big au Canada qu'ils ont même déjà fait des séances de photos avec des chandail de hockey. Je ne me rappelais plus pantoute de ces photos, mais mon ami Guindon me l'a rappelé ce matin alors qu'on parlait des Olympiques de Gatineau, disant que cette équipe n'était plus la même depuis qu'elle ne s'appelle plus les Olympiques de Hull...

À cela, l'ami Guindon m'a envoyé cette pochette de cartable avec cette majestueuse photo :



Vous remarquerez que Howie D porte un superbe chandail classique des Olympiques de Hull. La seule autre chose que je me pose comme question est à propos du chandail que Kevin, vous savez celui qui servait  rien, porte sur cette photo. Je vous lance la question...

EDIT : J'ai la réponse... Les défunts Thoroughblades du Kentucky, équipe qui a existé entre 1998 et 2011 qui a évolué dans la AHL... C'était le club-école des Sharks et des Islanders... Merci à Kevin Audet-Vallée...



J'espère que le geek en vous est parti chez vos parents pour fouiller dans les affaires de votre soeur pour essayer de retrouver cette pochette à papier pour ajouter à votre collection de machins de hockey... Personnellement, je suis à la recherche de cette pièce de collection...

Il existe également d'autres photos avec d'autres chandails. Remarquez les photos et dites-moi ce qui est étrange à part le fait que Kevin n'a pas l'air à avoir du fun (comme d'habitude), que Brian a l'air con sur la première et que AJ est dangereusement à la mode 2012 (avec son chandail, on s'entend)...




Avec-vous remarqué le chandail d'Howie D? Avez-vous remarqué que la barre grise dans le bas de son jersey n'es pas diagonale alors que tous les chandails "classiques" des Mighty Ducks. Si je me fies au site NHL Uniforms, les Mighty Duck n'ont jamais eu de barres horizontales dans le bas de leur chandail... Encore une fois, il est dans ma liste de chandails que je cherche, comme c'est un "Jersey Foul".

Aussi, ces chandails classiques des Senators et du Lightning sont tellement mieux que ceux qu'ils portent de nos jours, surtout celui de Tampa Bay. Comme je dis toujours, on ne change pas le chandail avec lequel on gagne la Coupe Stanley... C'est presque renier son histoire de gagnant selon moi...

Reste à savoir si ils s'intéressent ou s'intéressaient vraiment au hockey ou si c'téait une campagne pour séduire les marchés nordiques...

mardi 24 juillet 2012

Jean Pusie






Recruté par le tricolore en 1930, Jean-Baptiste Pusie a démontré assez rapidement à quel point son talent était limité.  Il prenait un temps fou à effectuer son tir et son maniement de bâton fonctionnait seulement lorsqu’il n’y avait pas d’adversaire autour de lui.



Toutefois, Pusie était un excentrique, qui semblait plus faire du théâtre que de jouer au hockey.  La performance était d’autant plus particulière lorsqu’il parlait anglais avec son énorme accent français.

Voyant ses limites, l’entraîneur Cecil Hart l’envoya donc à London pour polir son jeu.  C’est alors qu’il devint là-bas une grande vedette, mais pas nécessairement pour ses talents sportifs.

À une occasion, il eut le temps nécessaire pour son tir, qui arriva si fort sur le gant du gardien que celui-ci tomba dans le but.  Il se précipita alors dans le but, ramassa le gant et fit une révérence à son adversaire.  Il lui prit alors la main, l’éleva pour que la foule puisse voir et compta ses doigts. "Dey are all dere. You are luck-y." lui répondit-il avant de lui remettre le gant et de lui donner une tape dans le dos, au grand amusement de la foule.

À un autre moment, son équipe se vit accorder un tir de pénalité, une occasion parfaite pour mettre beaucoup de moutarde.  La foule se mit donc à réclamer Pusie et son entraîneur n’eut d’autre choix que de le désigner.

Après avoir fixé quelques secondes le gardien, Pusie s’élança à toute vitesse, pour ensuite freiner énergiquement et le couvrir de particules de glace.  Il laissa alors ses gants et son bâton sur la glace pour aller lui serrer la main.  Il retourna alors au centre, s'avança de nouveau et tira, mais rata son lancer.  Le gardien ne sachant pas trop ce qui se passait, aurait dû arrêter facilement le tir, mais étant totalement ahuri, il laissa la rondelle rouler tranquillement dans le filet.  Pusie embrassa alors le gardien sur les deux joues, qui voulut lui arracher la tête.

Il y eut aussi la fois où, alors qu’il jouait pour Régina, il avait marqué les dix-huit buts de son équipe, qui menait 18-0.  Lors d’une montée, il fit un 360 degrés et effectua un tir sur son propre but, qui marqua.  Il alla alors s’excuser à son gardien, lui disant qu’il se sentait désolé pour l’autre équipe.

Il pouvait se peigner pendant le match, parler aux spectateurs et défier la foule ou les joueurs (coéquipiers ou adversaires) à venir se battre.  Apparemment, il prenait rarement un bain.

Au-delà de tout ce spectacle, au fil des nombreuses équipes pour qui il joua, il parvint malgré tout à jouer quelques matchs dans la LNH.  Il en joua six à Montréal en 1930-31, en plus de participer aux séries et d’être membre de l’équipe championne de la Coupe Stanley.  Il en joua aussi un de plus l’année suivante.  En 1933-34, il en joua 19 avec les Rangers.  En 1934-35, il en joua quatre avec les Bruins, avant de revenir à Montréal pour 31 matchs en 1935-36.

Toutefois, il devint évident qu’il n’avait pas le talent nécessaire.  Réalisant que son théâtre était son meilleur atout pour survivre dans ce domaine, il se mit alors à en remettre.  Au lieu d’être spontané, le tout est devenu forcé et pathétique.  Il continua néanmoins de rouler sa bosse pendant un moment, avant de devenir lutteur professionnel, où son talent était tout aussi limité.  Il a aussi fait de la boxe, joué au baseball et à la crosse.

En 1946, il fut accusé d’avoir menacé d’un revolver sa petite amie. 

Il mourut en 1956 d’une crise cardiaque, à l’âge de 45 ans.

Sources :  « Hockey in a Slapstick Style » de Stan Fischler, 11 février 1963 (sportsillustrated.cnn.com), “Slam! Wrestling Canadian Hall of Fame: Jean Pusie” de Greg Oliver, avril 2001 (slam.canoe.ca), legendsofhockey.net

samedi 21 juillet 2012

Des cartes de la Série du siècle 1992...

En 1992, tout le monde croyait qu'il allait faire fortune en collectionnant des cartes de hockey. Et comme la demande était à son fort, beaucoup se sont lancés dans l'aventure de la production de cartes de hockey. De là les cartes junior majeur, les fameuses cartes pee-wee, les cartes sur les boîtes de Kraft Dinner et j'en passe... Comme on marquait, en 1992, le 20e anniversaire de la Série du siècle, une compagnie pas trop opportuniste nommée Future Trends Experience Ltd. a lancée une série de cartes de hockey à propos de ce légendaire moment de hockey. À l'époque, ça ne m'intéressait pas trop, j'étais plus occupé à trouver des cartes de recrues qui pourraient alimenter mon fond de pension dans 40 ans, alors une série à propos d'anciens joueurs ne m'intéressait pas. J'ai par contre acheté un paquet pour voir de quoi ces cartes avaient l'air. J'avais certainement plus de cartes que celles-cis et des plus dégueulasses... Je me rappelle que les cartes à propos des joueurs soviétique étaient pas mal ordinaire, des photos en action un peu vagues pour la plupart et on avait droit à des cartes décrivant des évènements un peu boboche... 

Bref, 20 ans plus tard, j'aimerais plus avoir cette série que des séries Score ou Pro Set de l'époque, mais quand on a 12 ans, on est trop con pour penser à acheter des cartes parce que dans la trentaine on allait y avoir du fun...

Remarquez d'ailleurs que les cartes sont en français, respectant ainsi le bilinguisme du pays vainqueur de la Série du siècle...

Voici donc les quelques cartes que j'ai pu retrouver...

#99 Jean-Paul Parisé - Avant d'être le papa d'un joueur multi-milionnaire sans accent aigu, JP Parisé, ce joueur industrieux qui n'a évolué presque avec des équipes d'expansion, a participé à cette légendaire série. Ce joueur à la barbe de 3 jours continuelle portait d'ailleurs de splendide favoris à l'époque...




#89 Dennis Hull - Si Bobby avait été laissé de côté de l'équipe Canada en raison de sa défection vers la nouvelle WHA (tout comme le grand joueur de ma ville natale, JC Tremblay) Dennis, son frère, participa à la Série du siècle. Il faut dire qu'à l'époque, l'oncle de Brett Hull récoltait plus de 30 buts par saison. En 1972, il était dans son prime, lui qui récolta 90 points en 78 matchs à sa première saison sans son frérot... 

J'adore particulièrement la photo derrière la carte...




#91 - Marcel Dionne - Ce que j'aime de Marcel Dionne, c'est qu'il était un petit gros... Il a terminé sa carrière en étant le 2e meilleur marqueur de l'histoire de la NHL, mais il était un petit gros... Je ne me rappelle plus trop de l'avoir vu jouer, mais j'ai toujours l'impression qu'il n'a pas le physique de l'emploi... Son surnom était d'ailleurs Little Beaver... Je trouve cette photo étrange personnellement... Je crois que c'est dans son regard... À l'époque, Dionne évoluait pour les Red Wings et venait de battre le record de points pour une recrue avec 77 points, record battu à maintes occasions depuis. Vous savez, Teemu Selanne a failli battre ce chiffre simplement avec des buts à son année recrue...

Ce que je trouve étrange de cette carte, c'est que la chose la plus importante de la Série selon lui fut son retour en avion...

À noter qu'il n'a pas joué durant la Série... Toutefois, il fut, lorsqu'il se retira en 1989, le dernier joueur ayant fait parti de cette légendaire équipe à toujours évoluer dans la NHL. Remarquez que je ne sais pas pourquoi il n'a pas joué durant la série...



À l'époque de la Série du siècle, les Bruins étaient les maîtres du hockey et Wayne Cashman était un des joueurs clés de l'équipe. Il était le dangereux grinder qui faisait le ménage aux côté des as marqueurs Ken Hodge et Phil Esposito. Comme c'était Harry Sinden, l'entraîneur des Bruins, qui a monté l'équipe, le choix de son matamore de luxe était normal... Cashman ne joua que deux matchs dans cette série, mais fut très utile...

Il joua le match numéro 2 à Toronto et aida, avec son jeu robuste qui étai presque étranger aux soviétiques, Phil Esposito à performer comme il le devait. L'équipe Canada l'emporta 4 à 1. Cashman joua également la 3e partie à Winnipeg, jouant un jeu très robuste, à la limite "cochon", qui fit en sorte d'attirer un commentaire assez acerbe de la part de l'entraîneur de soviétique Vsevolod Bobrov (le Maurice Richard soviétique) qui affirma que si le match avait été joué en Europe, Cashman aurait passé le match au complet au banc de pénalité... 

Sa contribution fut donc de deux match où il joua un style très violent qui fit peur aux soviétique...

J'aime beaucoup la photo derrière la carte et la citation...

Trivia : Savez-vous que Wayne Cashman, ce joueur dont Don Cherry voudrait voir au Temple de la renommée, fut le dernier joueur à avoir joué à l'époque des 6 équipes à avoir évolué dans la NHL. Cette expérience de l'époque des 6 équipes classique se résume toutefois à un seul match joué lors de la saison 1964-65...


jeudi 19 juillet 2012

Yanick Dupré






De 1989 à 1992, Yanick Dupré s’aligne avec Chicoutimi, Drummondville et Verdun dans la LHJMQ.  Il est repêché en 1991 au 50e rang par les Flyers.

Au cours de la saison 1991-92, il est rappelé du junior pour disputer un match avec les Flyers.  Pour les quatre saisons suivantes, il s’aligne principalement avec les Bears d’Hershey de la AHL, mais il est aussi rappelé pour quelques matchs à Philadelphie.

Au cours de la saison 1995-96, il totalise plus d’un point par match avec les Bears et participe au match des étoiles.  En fin de saison, il tombe soudainement dans le coma.  C’est là qu’on lui diagnostique une leucémie.  Malgré son talent, sa jeunesse et sa forme d’athlète, le destin frappe.  Quelques mois plus tard, les médecins le disent guéri.  Il doit toutefois prendre la saison 1996-97 pour se rétablir complètement.

En mai 1997, la maladie est de retour.  Il retombe dans le coma en août.  C’est finalement le 17 du même mois que le cancer l’emporte, à l’âge de 25 ans.


Depuis, la AHL a mis en place le Yanick Dupré Memorial Award, remis à un joueur qui fait preuve d’implication dans sa communauté.

De leur côté, les Flyers remettent le Yanick Dupré Memorial au joueur qui représente le caractère, la dignité et le respect, autant sur la glace qu’en dehors de la patinoire.



vendredi 13 juillet 2012

Urpo Ylönen


Vous ne connaissez peut-être pas Urpo Ylönen, mais il est probablement le gardien le plus important de l'histoire de la Finlande. Depuis plusieurs années, cet ancien gardien vedette dans son pays et au niveau international agit à titre d'entraîneur des gardien pour le club TPS, célèbre équipe de la SM-Liiga finlandaise basée à Turku qui a d'ailleurs déjà eu en son sein l'ancien capitaine du Canadien Saku Koivu. Depuis des années, Ylönen a développé plusieurs gardiens qui ont connus du succès dans la NHL ainsi que dans diverses ligues européennes tel que  Miikka Kiprusoff, Fredrik Norrena, Antero Niittymäki, Jani Hurme et Alexander Salak. (Pas tant une grosse liste, mais bon...) Il a donc fortement contribué à l'explosion des gardiens finlandais en Amérique du Nord. Mais avant d'être un entraîneur des gardiens fortement respecté, il fut un grand gardien lui-même, ayant été le premier joueur finlandais à avoir du succès au niveau international... 

Urpo Ylönen est né en 1943 à Käkisalmi dans une Finlande en pleine Seconde Guerre mondiale. C'est en 1965-66 qu'Ylönen débuta sa carrière avec le TuTo Turku, équipe avec lequel il évoluera jusqu'en 1975-76 alors qu'il passa à l'autre équipe de Turku, le TPS. Avec le TuTo, il fut nommé sur l'équipe d'étoile de la SM-sarja durant 4 saisons consécutives (66-67, 67-68, 68-69 et 69-70). Il connut le même titre à deux reprises lors de son arrivée avec le TPS, il aida d'ailleurs l'équipe à devenir champion de la SM-liiga dès sa première saison avec l'équipe... Ce fut son seul championnat en carrière en tant que gardien.



Au niveau international, c'est là qu'Ylönen se fit remarqué comme étant un des gardiens les plus spectaculaires d'Europe. Il représenta l'équipe nationale de Finlande à 3 Olympiades (1964, 1968 et 1976) et lors de huit championnat du monde. Quand il débuta sa carrière, la Finlande était un enfant pauvre du monde du hockey. Il aida, grâce à son talent, à faire de cette équipe, une des formations nationales les plus respectées du monde du hockey, un peu comme le légendaire Bohumil Modrý l'a fait avec la Tchécoslovaquie une vingtaine d'année auparavant. En 1967, il fut dans les buts lors de la première victoire  de son équipe nationale en championnat du monde, défaisant la Tchécoslovaquie par la marque de 3 à 1. En 1970, lors du championnat du monde se déroulant en Suède, Ylönen devint le premier joueur finlandais de tous les temps à recevoir un titre individuel au niveau international en étant nommé meilleur gardien du tournoi bien que son équipe termina en quatrième position.



En 1979, Ylönen quitta la ville de Turku pour évoluer en Allemagne où il termina sa carrière en 1982.

C'est 10 ans plus tard, lors de la saison 1992-93 qu'il revint à Turku pour devenir le célèbre entraîneur de gardien de l'équipe, poste qu'il occupe toujours... Le TPS a remporté le championnat de la SM-liiga à 6 reprises depuis qu'il est en poste, ce qui lui fait un palmarès de 7 championnats avec ce club...

Urpo Ylönen a été intronisé au Temple de la Renommée du hockey finlandais en 1988, Comme chaque intronisé porte un numéro, Ylönen porte le numéro 61.

Il fut également intronisé au Temple de la Renommée de l'IIHF en 1997.

Le trophée remis annuellement au meilleur gardien de la SM-liiga porte son nom.

Il a porté la moustache durant presque toute sa carrière et il la porte toujours...



mercredi 11 juillet 2012

Plein de cartes...

Pendant les éliminatoires, il y a plusieurs semaines, Mathieu qui fait le site Top Net! est venu écouter un match de la série entre les Flyers et les Devils chez moi. En repartant, il a oublié son sac à dos. Quand il est revenu le chercher quelques jours plus tard il m'a apporté une superbe sélection de cartes de hockey assez intéressante! J'aime toujours recevoir des cartes comme celles-cis, surtout si je n'en possède pas déjà la majorité. 

Premièrement, en voici une vieille vielle vieille comme dirait Renaud. Certainement pas la meilleure carte de Plett. J'ai déjà parlé de ma préférée, celle de la série 1982-83, une carte airbrushée, une carte que j'adore. Benoît AKA KeithActon a également déjà écrit un article à propos de ce redoutable joueur né au Paraguay. On y voyait une superbe carte où Plett était assis au banc de pénalité... On en fait plus des cartes comme ça... Mais je ne reste jamais indifférent au chandail des Flames d'Atlanta...





Quoi de mieux que le seul des "Boeufs de l'Ouest" du Canadien des années 90 qui a eu une carrière au pied d'un arbre avec des patins à roues alignées... Quand vous riez de Turner Stevenson, rappelez-vous qu'il a son nom sur la Coupe Stanley (avec les Devils en 2003) alors que vous ne l'avez probablement pas... Mais de là à qualifier ce digne porteur de la coupe Longueuil de Star Rookie... 





Je me suis toujours demandé pourquoi le bleu dans le contour des cartes des Devils dans cette légendaire série que j'affectionne particulièrement... Je vous rappelle que les Devils étaient une nouvelle équipe à l'époque, la plupart des photos ont été prises probablement lors des matchs pré-saison pour cette série, question de montrer les nouvelles couleurs au lieu de montrer celles d'une équipe défunte. La plupart des joueurs des Devils de cette série on pas mal le même niveau d'éclairage et sont en chandail blanc. D'ailleurs, je ne l'avait pas dans ma collection de cette série que j'affectionne énormément.





Voici une carte que je cherche depuis très longtemps. Étant un grand fan de Link Gaetz, je cherche cette carte depuis longtemps. Link Gaetz, poulet... J'adore sérieusement cette série sideline de la série Pinnacle...





Tant qu'à parler de Link, pourquoi pas une autre carte dans un uniforme classique des Sharks!





Oh, tiens, une carte de notre ami qui a su bénéficier du programme d'infrastructure du gouvernement libéral! Reste qu'on a perdu une bonne qualité d'analyse à RDS quand Joël est parti, quand on compare les fortes analyses en profondeur de Don Cherry et les résumés des gros jeux de RDS, on s'ennuie du beau Joël...





Une autre superbe carte Sideline!




On se rappelle tous de l'époque où Alexandre Daigle était le nouveau Wayne Gretzky. J'ai déjà parlé de l'engouement pour sa fameuse carte junior, mais quand Daigle a  eu droit à sa première carte "officielle", c'était big. Tellement big qu'Upper Deck en a fait sa checklist des cartes du Championnat du monde junior dans sa série 1993-94 si je ne me trompe pas... Les meilleurs de cette série (Pronger, Kariya et... Daigle...) étaient dans la série 2 de la série 1992-93... 




Et pour terminer, un classique... Ah, Russ Courtnall, celui qu'on a eu pour John Kordic... Reste que je me suis toujours demandé qui était le meilleur de ces deux frères... Quoi que quand on nous dit que Goeff a fait 5 équipes en 8 ans...



jeudi 5 juillet 2012

Les derniers goons mourront dans le Sud...



Tout commence avec Georges Parros... Lors de notre streaming de dimanche dernier sur 25 Stanley afin de suivre la journée de l'ouverture du marché des joueurs autonomes, une personne nous a demandé si on avait des nouvelles de Georges Parros et est-ce qu'il pourrait signer avec le Canadien...

À cela j'ai répondu qu'il était plus qu'impossible que ce joueur de ne soit dans les intérêts du Canadien et même d'aucune équipe établie... À cela m'est venu une réflexion live à propos des "goons" : sont-ils maintenant seulement des instruments de relation publiques?

J'ai donc conclu en disant que Parros devrait à la rigueur signer qu'avec une équipe du Sud, où il pourrait aider à vendre des tickets, en Floride par exemple... 

Et vlan! Quelques minutes plus tard, nous avons appris que le célèbre moustachu des Ducks allait dorénavant se joindre au Panthers, tel que je l'avais prévu...

Surpris, non... C'est parce que je me demande si de nos jours, ces joueurs aux fortes personnalités, ces gentils géants, ne sont pas seulement des vendeux de tickets... On les habille peu souvent, les paie pour se battre, par exemple jouer 3-4 minutes par match, ce qui prend une place sur l'alignement, et on les laisse faire beaucoup de relation publique...



Le meilleur exemple, Paul Bissonnette... Le fameux "Biznasty" des Coyotes de Phoenix est en quelque sorte un joueur plus utile à son équipe qu'un joueur de 3e trio, même si il ne joue pas souvent. Il est très actif sur Twitter, produit plusieurs capsules vidéos pour l'équipe et a même sa propre ligne de vêtements... Il est donc fort utile pour une équipe dans un marché peu orthodoxe pour le hockey mais ce n'est surtout pas pour ses prouesses de joueur de hockey. Remarquez d'ailleurs son descriptif sur Twitter : "Play in the NHL for the Phoenix Coyotes. Well sort of." On peut également constater le plus grand intérêt porté à la carrière de Bissonnette sur les médias sociaux qu'à sa carrière de joueur de hockey sur sa page Wikipédia.

Mais le plus surprenant là-dedans, c'est que les Coyotes garde Bissonnette dans leur alignement... Ça montre bien mon point...

Force est donc d'admettre que les derniers vrais "goons", de la NHL, ces joueurs qui ne sont là que pour se battre et rien d'autre, sont donc des animaux de foire, des personnages plus utiles en dehors de la glace que sur la glace... À cet effet, on ne les voit non seulement disparaître un à un, mais ils disparaîtront non pas à titre de joueur de hockey, mais de porte-parole d'équipe du Sud, d'équipes qui doivent faire plus de représentations auprès du public, pour remplir les estrades... Les durs à cuire de notre époque, ces Carcillo, Konopka et Prust, ont d'autres attributs que leur poings pour aller sur la glace... 

Cela dit, ON JASE, si Georges Laraque veut réellement faire un retour au jeu (ON JASE), je ne vois pas autre rôle pour lui que le rôle auquel des joueurs comme Paul Bissonnette et Georges Parros sont confinés à, celui de porte-parole d'une équipe du Sud qui a de la misère à remplir son aréna... Parce que le rôle qu'il veut faire comme il l'a avancé dans les médias (protéger Crosby...), c'est de la fabulation... (Je vous rappelle qu'on jase...)

(Dallas semble avoir de l'argent pour des vieux joueurs, est-ce que Bob Gainey s'ennuie de Georges Laraque?)

Anyway...

On annonce depuis des années la mort du métier de "goon", je crois qu'il l'est presque officiellement...