dimanche 27 juin 2010

Trêve de hockey #22 - La Maracanazo 2

Le Chili affrontera le Brésil cette semaine en huitième de finale de la Coupe du Monde. Pourquoi pas une petite histoire étrange de foot entre ces deux équipes...

Nous sommes le 3 septembre 1989. L'équipe nationale du Chili, la Roja, affronte le puissant Brésil dans le cadre de la ronde des qualifications en vue du mondial de 1990 qui se déroulera en Italie... LE chili a absolument besoin d'une victoire si elle veut faire voyage au pays qui ressemble à une fuck-me boot... Le match a eu lieu au célèbre stade Maracanã de Rio de Janeiro. C'est à cet endroit qu'en 1950 l'Uruguay surprit le Brésil hautement favoris en finale de la Coupe du Monde pour remporter les honneurs chez ces mêmes brésiliens. l'évènement est connu dorénavant sous le nom de Maracanazo.


Voilà, le Brésil menait par la marque de 1 à 0 aux dépends du Chili lorsqu'à la 67e minute de jeux un feu d'artifice lancé par une partisane brésilienne atteignit le terrain non loin du gardien Roberto "Cóndor" Rojas. Le gardien Rojas se retrouva au sol, souffrant de blessures apparentes à la tête... Devant un tel geste les joueurs chilien retirèrent leur gardien blessé du terrain et refusèrent de continuer le match. Le Chili fut donc décrété perdant par forfait. Après avoir étudié la vidéo de l'incident, la FIFA s'aperçut facilement que le gardien chilien n'avait jamais été atteint par le feu d'artifice. La blessure à la tête de Rojas fut provoquée par une coupure auto-infligée avec une lame de rasoir qui avait été cachée dans son gant. Suite à ces événements plus qu'étranges, la FIFA décida de sévir... Le Chili fut officiellement banni en vue des qualifications pour la Coupe du Monde de 1994 et le gardien Roberto Rojas fut banni à vie... Sa suspension fut toutefois levée en 2001...

l'événement est dorénavant connu sous le nom de Maracanazo par les fans du Chili...


vendredi 25 juin 2010

Où est ta cravate...

Si vous lisez ce blogue, vous savez sûrement que je raffole des histoires étrange des dirigeants des Maple Leafs de Toronto à travers l'histoire... En fait tous les dirigeants des 6 équipes classiques étaient des personnages étranges, mais ceux des Leafs se distinguaient... Il y a une méchante tradition de décisions étranges qui font en sorte qu'on ne se demande pas trop pourquoi cette équipe est une équipe bien ordinaire depuis longtemps et quand je regarde certain moves de Brian Burke comme de donner les deux prochains choix au repêchages aux Bruins, et bien je me dis que la tradition se maintient!

Voici une étrange politique qui régnait au Maple Leafs Garden à une certaine époque... Jusqu'au départ de Conn Smythe de la barre des Leafs au milieu des années 60, les détenteurs de billets de saison étaient tenus de porter la cravate et le veston pour assister aux matchs des Maple Leafs... Un entrave à ce code vestimentaire rigide pouvait entraîner un non-renouvellement des billets de saison...

Pour votre information, Conn Smythe quitta définitivement l'organisation des Maple Leafs en 1966 après avoir appris que Muhamed Ali allait se battre au Maple Leafs Garden. Fière patriote ayant combattu durant la Première et la Secodne Guerre Mondiale, Conn Smythe ne pouvait accepter qu'une personne ayant refusé de faire son service militaire et d'aller servir sous les drapeaux au Viet-Nam se batte dans le légendaire aréna que, selon lui, de fières canadiens ayant combattus fièrement sous les drapeaux ont construits et que les dirigeants de l'aréna ont mis le cash avant la classe...

Que voulez-vous, Conn Smythe était un homme de principe...


mercredi 23 juin 2010

7 morts chez Mario Marois...

Je viens d'apprendre une bien triste nouvelle. C'est avec tristesse que j'ai appris tout à l'heure que l'avion Beechcraft King Air 100 qui s'est écrasé non loin de l'aéroport Jean-Lesage emportant avec lui les deux pilotes et les passagers s'est écrasé sur le terrain où habite le fils de Mario Marois, l'ancien capitaine des Nordiques...

Mes pensées pour les proches des victimes et une petite pensée à Mario Marois!

mardi 22 juin 2010

Temple de la Renommée 2010 : Les résultats




J'avais prédit que Joe Nieuwendyk, Doug Gilmour, Sergei Makarov et Adam Oates allaient être intronisés au Temple de la Renommée et bien ça s'est avéré que j'étais royalement dans le champ. Le choix final est sorti cet après-midi et le résultat est plus que surprenant. Non seulement aucun des quatre joueurs que je favorisait furent nominés, mais les choix m'ont énormément surpris. Les joueurs que j'ai nommé n'ont peut-être pas été sélectionnés, mais aucun joueur éligible cette année comme Pierre Turgeon, Eric Lindros ou Peter Bondra. C'est dire comment la cuvée était ordinaire et pleine de discussions potentielles sur les pour et les contre de leur intronisation. Et en fait, la sélection nous laisse plutôt justement parler de ceux furent oubliés...

C'est surtout le cas de Pat Burns dont un rallye de sympathie afin de l'introniser de son vivant est quand même assez considérable. Ce groupe sur Facebook compte dorénavant 70000 personnes. Personnellement, je ne comprend pas trop le geste. Non pas de savoir que les gens qui votent pour l'intronisation ne connaissent pas Facebook, ça me semble évident, je vous rappelle que des gens comme Scotty Bowman et Pat Quinn votent, mais qu'ils ne soient pas au courant du dossier m'impressionne... Néanmoins, je suis certain qu'un jour Pat Burns sera intronisé au Temple de la Renommée du Hockey, de son vivant, et bien j'espère qu'il pourra le voir...

On a préféré Daryl “Doc” Seaman, l'ancien propriétaire des Flames de Calgary, et Jimmy Devellano, l'ancien directeur général des Red Wings de Detroit.

Pour ce qui est de la catégorie joueur, ce n'est donc pas quatre joueurs mais trois dont un seul ex joueur de la NHL qui seront intronisé au Temple de la Renommée...

J'avoue bien aimer la sélection de Dino Ciccarelli. Ce dernier n'a peut-être pas connu la carrière la plus égale ou n'a peut-être pas toujours été un exemple pour la jeunesse (je vous rappelle qu'il a déjà fait de la prison pour un coup durant un match), mais Ciccarelli était un excellent joueur. Un joueur complet qui savait autant être un fin marqueur qu'un joueur salaud. Il a d'ailleurs récolté un bon 1200 points en 1232 matchs. Mais pour les gens qui ont mon âge il est normal que cet étrange joueur
au nom de Dino qui jouait pour les North Stars qui a tant marqué les années 80 ait sa place parmi les grands... Ciccarelli deviendra d'ailleurs le cinquième North Stars à accéder au Temple, mais le premier ayant connu le gros de ses succès au Minnesota. (Les autres étant Léo Boivin, Gump Worlsey, Mike Gartner et Larry Murphy)... Il y a très longtemps que le débat Ciccarelli persistait, et bien c'est réglé... Demeure le cas Dave Andreychuk...



L'idée de nommer deux femmes au Temple de la Renommée me surprend un peu. J'ai dit dans mon texte d'hier que j'aimerais bien voir les femmes faire leur entrée au Temple, mais je ne me doutais jamais que ça allait arriver aussi vite. Ça démontre quelques faits. Premièrement que le Temple de la Renommée est un peu moins qu'avant un club sélect de la NHL tout en étant une reconnaissance de l'importance du développement récent du hockey féminin. Espérons qu'un geste comme celui-ci aidera à développer le hockey féminin à travers le monde... Et pour le choix de Cammy Granato et Angela James, je crois qu'il s'agit d'un vote logique malgré que personnellement j'aurais intronisé France Saint-Louis, chose qui se fera certainement un jour... Granato et James sont également des incontournables quand on parle de la genèse du hockey féminin organisé, le choix était plus que logique. Et en passant, si je ne me trompe pas, Angela James doit être la deuxième personne noire à entrer au Temple de la Renommée après Grant Fuhr... Espérons également que cette décision aura des suites, pour ne pas que ça fasse office de décision de mononcle...

Voilà donc le résultat d'un vote qu'on anticipait déjà depuis l'an dernier comme étant probablement bizarre. On a donc corrigé quelques erreurs du passé comme celle de ne pas avoir de femmes au Temple de la Renommée ou l'intronisation de Dino Ciccarelli, mais elle nous laisse perplexe face à l'oubli de Pat Burns... Et pour les joueurs oubliés dont la liste devient plus grosse à chaque année (devrait-on introniser les meilleurs joueurs de chaque équipe à chaque époque?), et bien c'est comme ça... Il a des excellents joueurs de hockey qui n'ont pas la trempe des immortels...

Faudra attendre pour savoir si Dave Andreychuk, Guy Carbonneau, Eric Lindros, Doug Gilmour, Pavel Bure et autres Mike McPhee sont des immortels...

Temple de la Renommée 2010???




C'est aujourd'hui que le comité qui décide de l'intronisation au Temple de la Renommée se réunit afin de nommer qui sera intronisé au Temple de la Renommée cette année. Bien que l'on vote en juin qui sera intronisé, c'est en décembre que la cérémonie aura lieu... Pour être intronisé au Temple de la Renommée il faut recevoir au moins 75% des votes des 18 personnes membres du Temple de la renommée qui siègent sur le comité. Des gens comme Scotty Bowman, Serge Savard, Lanny McDonald, Mike Gartner et Yvon Pedneault siège sur le comité. Pour être éligible, outre avoir reçu ces votes de ces légendes du hockey, il faut avoir prit sa retraite depuis 3 ans. Il y aura donc 4 nouveaux joueurs qui seront nommés au Temple de la Renommée.

Si l'an dernier la sélection fut irréprochable avec Steve Yzerman, Brett Hull, Brian Leetch et Luc Robitaille qui sont devenus éligibles lors de cette année, celle de cette année, parmi les gens éligibles, il y a plus de doutes. Parmis ceux qui sont éligibles pour la première année, on retrouve des noms comme Eric Lindros, Joe Nieuwendyk, John Leclair, Peter Bondra, Pierre Turgeon et Sean Burke. La sélection me laisse perplexe personnellement. Selon moi, un seul des joueurs dans cette liste mérite d'être au Temple de la renommée, c'est Joe Nieuwendyk.

Joe Nieuwendyk est selon moi le joueur le plus irréprochable. Le cousin de Jeff Beukeboom a démontré d'une manière constante durant sa carrière des habilités uniques qui en font un joueur remarquable. Son habilité à jouer la rondelle et ses qualité de leaders en font un joueur sérieusement inattaquable. Et dans ma tête, si des joueurs comme Pat Lafontaine, Mike Gartner ou Cam Neely siègent au Temple de la Renommée, je crois sérieusement que Joe Nieuwendyk a sa place... Avec une récole respectable de 1126 dont 564 buts en carrière, avec en poche 3 Coupes Stanley avec 3 équipes différentes (avec les Flames en 1989, avec les Stars en 1999 et les Devils en 2003) et il avec entre autre un Conn Smythe en 1999, Nieuwendyk possède un palmarès plus que respectable...

Pour les autres, c'est plus compliqué selon moi. Je crois que des joueurs comme John LeClair ou Peter Bondra furent très bons joueurs pour leur équipes respectives, mais ont-ils eu la trempe d'un immortel? Même si Pierre Turgeon a beau avoir une récolte assez impressionnante, 1327 points dont 515 buts en 1294 matchs, possède-t-il de la couenne? En dehors d'avoir été un très bon marqueur, Turgeon n'a jamais rien remporté, que ça soit à titre individuel ou à titre collectif. Quelques autres joueurs avec une plus grosse récolte en carrière et des honneurs personnels et collectifs attendent encore pour leur place au Temple, qu'on pense à Adam Oates Doug Gilmour et Dave Andreychuk...

Reste le cas douteux d'Eric Lindros...


Eric Lindros a connu de très bonnes saisons avec les Flyers de Philadelphie. Il s'est même mérité un trophée Hart en 1995... Le problème avec Lindros c'est que sa carrière fut coupée en deux. Il y a le Lindros d'avant les blessures et celui d'après. Le résultat est quand même peu impressionnant au bout du compte. Le gros Lindros a terminé sa carrière avec un bon 856 points dont 372 buts en 760 matchs. C'est quand même plus d'un point par match, mais le problème se situe lorsque d'autres joueurs ayant eu des carrières écourtés comme Pavel Bure ou Alexander Mogilny attendent également aux portes du Temple avec des productions assez élevées... L'avantage de Lindros face à ces joueurs est peut-être qu'il est canadien.

Il y a également d'autres joueurs comme Theo Fleury, Doug Gilmour, Sergei Makarov, Guy Carbonneau, Dino Ciccarelli, Tom Barrasso, Pat Verbeek, Mike Richter, Mike Vernon et Phil Housley qui peuvent espérer peut-être à entre au Temple de la Renommée. Personnellement j'aime beaucoup la sélection de Sergei Makarov et de Carbo (quand même) dans cette liste. Il y a également ces joueurs oubliés de l'histoire comme Wayne Cashman, Ron Ellis, Rogatien Vachon, Jean-Claude Tremblay ou Claude Provost qui mériteraient selon moi cet honneur. Au sein d'autres sport comme au Football où il y a une catégorie spéciale afin d'introniser des joueurs d'antan. J'aimerais beaucoup personnellement qu'on intronise Jean-Claude Tremblay, qui selon moi sera selon moi toujours oublié en raison de sa défection de la NHL pour se diriger vers la WHA à l'époque.

Il s'agit d'une des critiques les plus persistantes justement à propos du Temple de la Renommée, celle du fait qu'il s'agit d'un club privé de de la NHL. Les joueurs internationaux comme ceux qui firent parti de la redoutable équipe soviétique sont très peu représentés par exemple. On a intronisé Vladislav Tretiak et Valeri Kharlamov lorsque ces premières critiques furent apportées, mais la représentation est quand même minime. Je crois qu'une des raison également pourquoi Igor Larionov et Vyacheslav Fetisov sont membres du Temple de la Renommée, en raison de leur carrière soviétique des années 80 et on leur passage dans la NHL. Mais d'autres bons joueurs russes comme Sergei Makarov que j'ai nommé plus haut et Boris Mikhaiholov et Alexander Maltsev pourraient avoir leur place au Temple... Reste à voir le degré d'ouverture du comité qui est composé pour la plupart de canadiens. Seul Peter Stastny est d'origine européenne au sein du comité...

Reste également à savoir si un jour une femme sera intronisée. Pourquoi ne pas introniser France St-Louis? Cette femme, en des temps où le hockey féminin était un sport ombrageux, a porté son sport afin de faire respecter son sport en étant probablement la meilleure hockeyeuse de son temps. Malheureusement, on ne respecte pas encore assez le hockey féminin selon moi pour introniser une femme...

Mais voilà qu'est-ce qu'on fait avec ça?


Selon moi, il va falloir s'attendre à des choix douteux... J'ai l'impression que soit Doug Gilmour ou Eric Lindros deviendront des membres. Ça sera le "facteur Toronto" selon moi... Si il faut trancher, je crois que j'irais pour Doug Gilmour. Il est quand même le 17 meilleur marqueur de l'histoire, devant Jari Kurri, Dale Hawerchuk, Luc Robitaille et Brett Hull, tous membres du Temple de la renommée et ça ferait un membre de plus qui a joué pour le Canadien (genre encore moins reconnu que Denis Savard pour son passage à Montréal). Ça nous en fait deux avec Joe Nieuwendyk...

Devant Doug Gilmour au 16e rang des marqueurs vient Adam Oates. Pourquoi pas ce dernier? Le joueur ayant accumulé le plus de point en séries éliminatoire sans jamais gagner la Coupe Stanley a connu d'excellentes saisons tant avec les Blues à l'époque d'Hull'n'Oates, avec les Bruins et les Capitals. Encore une fois, le manque d'accomplissement durant sa carrière peut peut-être ternir sa candidature, mais je préfère Oates à Andreychuk, Pierre Turgeon ou Dino Ciccarelli.


J'irais en terminant avec un autre choix un peu douteux, celui de Sergei Makarov. Même si le meilleur de sa carrière fut en URSS durant les belles années de la ligne KLM, Makarov fut peut-être le premier joueur soviétique à avoir eu véritablement de l'impact dans la NHL, gagnant le trophée Calder lors de sa première année... La carrière de Makarov fut peut-être courte en Amérique, seulement 7 saisons où il accumula 384 points en 424 matchs, mais sa carrière soviétique est plus qu'impressionnante où il fut nommé huit fois le meilleur joueur soviétique... On peut également mentionner ses deux médailles d'or olympiques, ses huit médaille d'or de Championnat du Monde avec l'URSS ainsi que onze championnat d'URSS avec le CSKA. En 145 matchs avec l'uniforme de l'URSS de 1978 à 1991, Makarov récolta 172 points dont 86 buts. Ça vous donne un peu l'envergure de l'impact de Makarov sur le hockey soviétique des années 80. Si son coéquipier Igor Laronov est au Temple de la Renommée, Sergei Makarov a certainement sa place...

Donc je vote pour Joe Nieuwendyk, Sergei Makarov, Adam Oates et Doug Gilmour pour l'intronisation au Temple de la Renommée.

Remarquez que mon coeur mettrait peut-être plus France St-Louis, Guy Carbonneau et Jean-Claude Tremblay en plus de Sergei Makarov qui me semble le meilleur choix, mais il faut y aller avec une certaine logique et un détachement...

Nous saurons bien assez tôt si j'ai raison...

lundi 21 juin 2010

Mondial 2010 : Ma théorie sur le succès des pays d'Amérique du Sud...


Je suis pas mal sùr que vous avez entendu parler de cette "controverse" du Mondial de Foot 2010 que cet annonceur semble faire état de. Oui, si vous suivez bien le Mondial, vous savez que les équipes sud-américaine, le Brésil, l'Uruguay, le Paraguay, le Chili et l'Argentine, siègent toutes les cinq en tête de leur groupe respectifs après deux matchs. Quel scandale! On ne doutera pas que ces pays sont des contrées où le foot est plus important que n'importe quoi, oèu l'ont peut déclarer des guerres après un match de foot, mais j'ai une petite théorie sur le succès des pays sud-américain. Pourquoi est-ce que ces équipes n'auraient pas de succès en raison du fait que ces pays sont situés dans l'Hémisphère Sud et qu'ils sont peut-être mieux adaptés au climat hivernal de l'Afrique du Sud... Je lance ma théorie comme ça... On verra ce que ça va donner, mais gageons qu'en raison du fait que le climat n'ira pas en s'améliorant, probablement que les sud-américains risquent de perdre leur cadence... Ça reste à voir...

Mais pour ce qui est des vuvuzelas, si on se fit au Carnaval de Québec, le froid n'arrête pas ces satanées trompette...

Trêve de hockey #21 - Le Brésil n'est pas de taille face à la Corée du Nord...

Oubliez le 7 à 0 que la Corée du Nord s'est fait infliger faceau Portugal ce matin, on vous ment... Le Brésil n'a jamais été de taille face à la Corée du Nord, voici la vérité!

Big Brother vous ment...

Trêve de hockey #20 - Alain Finkielkraut et l'équipe de France

Je ne sais pas si vous connaissez le philosophe français Alain Finkielkraut. Il est un des philosophes les plus connus dans son pays. Il est un tantinet conservateur, surtout lorsqu'il parle d'éducation. Il s'insurge souvent contre la perte de la fermeté des éducateurs et incidemment d'une perte de valeurs dans la transmission du savoir être ensemble en société... Et bien Alain s'est insurgé face aux récents évènements de l'équipe de France dans une analyse assez globale, de ce que peut assez bien représenter les déboires de la sélection française dans notre société... Il "charrie" peut-être un peu mais la démonstration est quand même foudroyante... J'aime particulièrement son passage de l'esprit de la cité d'inspiration aristotélicienne au passage à l'esprit des cité... Une des plus grosse critiques de Finkielkraut dans son œuvre est notamment la faillite du système d'éducation français qui a résulté dans la marginalisation des jeunes issus de l'immigration... C'est ce qui représente "l'esprit des cités" qui a pris selon lui le dessus sur "l'esprit de LA cité"...

Quand les philosphes se mêlent de cette histoire, c'est que l'histoire est devenue une tragédie nationale...

Ça manque véritablement de philosophe de cette manière qui parle de hockey... Pourquoi pas une analyse des frères Kostitsyn et l'esprit des cités...





dimanche 20 juin 2010

Roller Derby : Les Contrabanditas attaquent...


Comme je l'expliquait il y a deux semaines, j'anticipait beaucoup l'affrontement de Roller Derby de cette semaine alors qu'il s'agissait du premier match entre les équipes de Montréal après avoir vu les équipes montréalaises démolir celles provenant de l'extérieur depuis le début de la saison... Et la chose anticipée s'est réalisée... Nous avons eu droit à un affrontement musclé hier alors que les Contrabantitas affrontaient les championnes en titre, les Filles du Roi. Le jeu était très égal et l'affrontement fut disputé à très haute intensité. Intensité qui a peut-être coûté le match aux Filles du Roi qui ont été punies (oui, il y a des pénalités lorsque les filles sont trop vilaines) plus souvent qu'à leur tour et qui ont payé pour cela. Les Contrabanditas qui sont en feu depuis le début de la saison se sont accroché fort et ont réussi ce qui aurait pu être incroyable il y a quelques années, battre les Filles du Roi. Le match s'est terminé avec un score plus que serré, 104 à 103, et les Contrabanditas ont célébré en faisant une grosse pile humaine, question de se faire plus de bleus... Un match corsé qui se termine avec un score plus que serré, quoi demander de mieux...

Ma femme a décidé après la redoutable performance des Contrabanditas de supporter cette équipe pour le championnat de Roller Derby de Montréal... Chose certaine, en défaisant les Filles du Roi, les Contrabanditas se donnent une option pour la finale...

Ça ne peut qu'être prometteur pour les prochaines semaines... Le prochain match aura lieu le 3 juillet prochain alors que les Contrabanditas, toujours en mission, affronteront La Racaille et leur redoutable superstar Iron Wrench...

samedi 19 juin 2010

Les joueurs danois, une nouvelle tendance?


Je ne veux pas revenir sur l'échange de Jaroslav Halak, de toute façon, vous n'avez qu'à prendre l'autobus ou aller acheter une bière au dépanneur pour avoir l'opinion de monsieur tout le monde. D'ailleurs c'est en sortant de l'horripilant match de la France où j'ai vu le visage de mes amis français fondre à mesure que le match se déroulait qu'une personne m'a accostée sur Beaubien pour m'annoncer la nouvelle. Ce n'est pas parce que je suis une célébrité qu'on m'a accosté dans la rue, mais bel et bien parce que j'avais un t-shirt bleu du Canadien... Genre, supportons le tricolore... Bleu blanc rouge... Donc non seulement un étranger m'accoste dans la rue pour me dire que Jaroslav Halak avait été échangé, mais il m'apprend également contre qui Halak fut échangé... J'ai donc volé chez moi pour me mettre plus au courant...

Mais l'anecdote la plus savoureuse à propos de l'échange d'Halak est survenue alors que j'allais m'acheter de la bière plus tard en soirée dans un dépanneur du Mile-End qui vend beaucoup de bières microbrassées. Le propriétaire du dépanneur qui semblait véritablement "en christ" face à cet échange me lance un truc du genre "Je pense que je vais arrêter de vendre des produits Molson icitte calisse, tant que Timmins, Gauthier et Boivin vont être là. Chu écœuré en calisse de ces estis là". Ça m'a bien fait comprendre la réaction générale...

Mais bon, tout ça pour en arriver à parler de Lars Eller... Non je ne connais pas grand chose de plus que vous sur ce dernier mais un fait à propos de ses origines. Est-ce qu'en faisant l'acquisition de Lars Eller le Canadien de Montréal est-il ouvert à une nouvelle tendance, l'arrivée des joueurs danois dans la NHL?

J'ai déjà parlé ailleurs de Poul Popiel, joueur né au Danemark ayant grandi en Ontario mais depuis quelques années quelques joueurs d'origine danoise apparaissent dans la NHL. L'apparition de joueurs provenant de pays comme la Norvège, la Suisse et le Danemark dans la NHL nous montre que le hockey s'internationalise. Certains penseront que si le hockey se développe aux États-Unis c'est que notre sport se fait "voler" par des étranger, ce sport qui fut toujours la fierté du Canada au grand complet, la seule chose qui rassemble vraiment d'un océan à l'autre. Mais le succès d'un sport passe par le développement à l'étranger et voir apparaître de nouvelles équipes nationales fortes c'est que le sport se développe un peu partout.

Avez-vous par exemple vu la performance de l'Allemagne cette année lors des championnats du Monde? J'imagine que non, le Canadien jouait encore... Mais ils sont passé à un cheveu de battre une équipe de Russie un peu brouillonne en demi-finale avant de s'incliner par la marque de 2 à 1 avec un but russe très tard en troisième. Pourquoi le hockey allemand ne pourrait-il pas se développer? Et ainsi, pourquoi est-ce que le hockey au Danemark ne pourrait pas se développer?

Un fait très intéressant à propos des joueurs danois est qu'ils sont pour la plupart formés en ligue suédoise, tout comme les joueurs norvégiens d'ailleurs. Pour l'instant, à l'instar de l'Allemagne qui possède un système de hockey de très haute qualité, le championnat national du Danemark n'est pas très développé. Même si la première ligue danoise, la AL-Bank Ligaen, existe depuis 1954, elle n'a jamais vraiment développée de joueurs de haut niveau. La plupart des bons joueurs danois évoluent dans Eliteserien suédoise... C'est le cas d'ailleurs des joueurs danois évoluant dans la NHL...

Il y a présentement 4 joueurs danois dans la NHL, les voici :

Mikkel Bødker : Mikkel Bødker est le joueur danois qui fut repêché au plus haut rang. Il fut sélectionné au 8e rang en 2008 par les Coyotes de Phoenix. Avant d'arriver dans la NHL, Bødker évolua avec le Frölunda HC en ligue suédoise. Il a passé la majeure partie de la dernière saison avec le Rampage de San Antonio dans l'AHL. Il ne joua que 14 matchs avec les Coyotes. On compare souvent son style à celui de Marian Gaborik ou d'Henrik Zetteberg.

Jannik Hansen : Jannik Hansen évolue présentement avec les Canucks de Vacouver. Il fut en 2007 le premier danois à jouer dans un match des séries éliminatoires. Pour sa part, Hansen joua deux saisons en ligue danoise avec le Rødovre Skøjte og Ishockey Klub en plus de joueur deux saisons avec les Redhawks de Malmö en Suède avant de se retrouver avec les Canucks.

Frans Nielsen : Si on peut considérer Poul Popiel comme ayant été le premier danois à jouer dans la NHL, Frans Nielsen est le premier danois né et formé dans ce pays à avoir joué dans la NHL. après avoir passé beaucoup de temps dans la ligue suédoise avec Malmö et ensuite avec le IK Timra, Nielsen prit la route de l'Amérique en 2006 afin d'évoluer avec les Islanders de New York. Il évolue toujours avec ces mêmes Islanders avec qui il récolta 38 points dont 26 passes lors de la saison dernière.

Peter Regin : Peter Regin est peut-être le plus connu des joueurs danois pour nous les québécois en raison du fait qu'il joue pour les Senators d'Ottawa. Peter Regin est souvent appelé le "Gretzky Danois" depuis qu'il évolue dans la NHL. Il est très populaire dans son pays et il aide beaucoup au développement du hockey dans son pays natal... Avant d'arriver dans la ville que le plaisir a oublié (The City Fun Forgot), Regin évoluait avec le IK Timra en Suède avec qui il progressa de saison en saison. Lors de sa vrai première saisons dans la NHL à temps plein, Regin connut une saison assez intéressante à jouer sur les bas trios des Senators, récoltant 29 points en 75 matchs et si je me rappelle bien, quelques uns contre le Canadien... Tout porte à croire qu'il pourrait aller en s'améliorant avec les années...

Tout comme le hockey au Danemark...

Espérons seulement que Lars Eller sera le prochain dans cette liste de joueurs quand même intéressante...


vendredi 18 juin 2010

Citation de la semaine

De la part de l'usager nommé Huet sur un board que je lis :

Price is our new Brisebois. They just made it official.


mardi 15 juin 2010

Les Bears de Hershey, doubles champions de l'AHL




Les Bears de Hershey ont officiellement terminé la saison de hockey professionnelle 2009-10 hier au soir en remportant 4 à 0 le sixième match de la série qui les opposaient aux Stars du Texas, équipe qui a éliminée les Bulldogs d'Hamilton en demi-finale. Le club-école des Capitals a ainsi remporté la Coupe Calder pour une seconde saison de suite. La septième plus vieille équipe de hockey professionnelle d'Amérique du Nord (fondée en 1932 et évoluant dans l'AHL depuis 1938) a amélioré son propre record du plus de Coupe Calder remporté qu'ils ont battu l'an dernier lors qu'il a remporté la Coupe Calder en défaisant le Moose du Manitoba à Winnipeg. Cette fois, cette véritable institution du hockey professionnel mineur nord-américain a remporté à domicile le deuxième trophée en importance en Amérique du Nord... La dernière fois que les Bears remportèrent le trophée devant leur fans, c'était il y a exactement 30 ans, en 1980... Ils ont remporté le championnat de l'AHL à 4 reprises entre temps, toutes les fois à l'étranger... Donc les fans devaient être assez enjoués de voir leur équipe remporter le championnat dans la ville qui sent le chocolat. (C'est vrai!)

À noter que le vétéran Keith Aucoin a remporté le Les Cunningham Award, trophée remis au meilleur joueur des séries éliminatoires...

Avec deux championnats d'affiliés, il est encore une fois très songé de penser que les Capitals de Washington ont de la profondeur dans leur organisation...



Et comme la saison de toutes les ligues professionnelles en Amérique du Nord sont terminées, voici la liste des champions de toutes les ligues :

Niveau supérieur :
NHL - Blackhawks de Chicago

Rangs inférieurs :
Niveau Élevé (équivalent AAA)
AHL - Bears de Hershey (Filiale des Capitals de Washington - Deuxième championnat consécutif, onzième de leur histoire.)

Niveau inférieur intermédiaire (équivalent AA)
ECHL - Cyclones de Cincinnati (Filiale du Canadien de Montréal et des Predators de Nashville - deuxième championnat en 3 ans)
CHL (Central Hockey League) - Rush de Rapid City (Premier championnat - l'équipe n'existe que depuis seulement deux ans et en passant, Rapid City c'est dans le Dakota du Sud, pas très loin du Mont Rushmore. Cette équipe n'est pas affiliée)
IHL - Komets de Fort Wayne (La huitième plus vieille équipe de hockey en Amérique du Nord (fondée en 1952) a remporté pour la troisième année d'affilée la Coupe Turner remis au champion de l'International Hockey League pour un total en tout de 7.)

À noter que l'an prochain, la CHL et la IHL fusionneront l'an prochain, ça fera peut-être de la compétition pour les vénérables Komets de Fort Wayne

Niveau inférieur (équivalent A)
AAHL (All American Hockey League) - IceMen d'Evansville (Ça c'est en Indiana)
SPHL
(Southern Professional Hockey League) - Havoc de Huntsville (Premier championnat. En passant, Huntsville c'est en Alabama. Ça doit être sophistiqué comme hockey! Remarquez sur le vidéo que l'aréna est pleine à craquer...)




Huntsville Havoc SPHL Champions from Brett Haas on Vimeo.

lundi 14 juin 2010

Dion Phaneuf, capitaine des Leafs...



Les Maple Leafs ont annoncé aujourd'hui que Dion Phaneuf, le nouveau Scott Stevens, sera dorénavant celui qui les mènera jusqu'à la mort...

Si à Montréal on prend à cœur la tâche de capitaine et on croit que l'équipe prête beaucoup d'attention avant de nommer un capitaine, c'est que vous ne connaissez pas l'obsession des Maple Leafs de Toronto pour ce poste... En fait, en nommant Dion Phaneuf (en compagnie de Darryl Sittler et Wendel Clark) leur nouveau capitaine, ce dernier devenait seulement le dix-huitième à porter ce titre. En fait ce titre est réservé traditionnellement à un joueur qui a la force, le leadership et l'exemplarité de mener les Leafs et de bien représenter la tradition que ce poste nécessite afin de faire rayonner la glorieuse histoire de cette équipe... Rappelons qu'en d'autres temps, les Maple Leafs formaient une puissance de la NHL. Mais trêve de plaisanterie, je ne vous apprends rien dans ce que doit représenter un capitaine, on en est un peu sur le bord de l'obsession à Montréal depuis l'ère Koivu... Mais l'histoire des Maple Leafs est remplie de petites histoires qui nous montre que les Leafs prennent ça à cœur ou bien que ça va mal à la shop depuis un boutte dans la cabane...

-J'ai déjà expliqué ailleurs l'histoire du grand Dave Keon, dont le propriétaire des Leafs, le célèbrissime Harold Ballard, commença à mettre publiquement le blâme des insuccès de son équipe sur le dos de son capitaine. La relation alla à son paroxysme quand Keon fut officiellement informé par Ballard qu'il n'enfilerait plus jamais le chandail des Maple Leafs (et son C) à la fin de la saison 1974-75.

-Quelques temps après que Dave Keon quitta les Leafs et que le titre de capitaine fut remis à Daryl Sittler, Ron Ellis, alors âgé de 30 ans et venant de connaître sa meilleure production en carrière, se retira du jeu... On évoque souvent la déception face au choix de Sittler et non de lui à titre de capitaine des Leafs comme raison de son retrait du jeu... Il nia longtemps l'affirmation en disant qu'il n'avait simplement plus aucun intérêt pour le hockey. Il revint au jeu deux saisons plus tard...

-En 1979, après une cinglante mésentente avec le même Harold Ballard, Darryl Sittler déchira le C de son uniforme en guise de protestation, en prétextant qu'un capitaine ne peut mener une équipe dont l'organisation ne croit pas en elle... Harold Ballard vit ce geste comme une injure au même type que de brûler le drapeau canadien. Après s'être réconcilié et avoir pointé d'autres personnes responsable de cette discorde, Sittler et Ballard firent la paix l'année suivante et Sittler retrouva son C. Pourtant Ballard finit par l'échanger à Philadelphie pour deux bâtons et trois pucks scratchées durant la saison suivante, en 1981-82, dans un geste de plus de ce légendaire propriétaire qui laissa sans compréhension les fans des Leafs pour l'éternité...

-Rick Vaive s'est gentiment fait enlevé son "C" en 1986 lorsqu'il manqua une pratique. Il fut échangé quelques mois plus tard et manque de joueur avec un peu de gueule, les Maple Leafs attendirent deux saisons avant de se nommer un capitaine. Ce capitaine fut nul autre que Rob Ramage... Vous savez, attendre aussi longtemps pour terminer avec un homme qui de nos jours est en prison...

-Et vous le savez donc tous, faute de leader apparent, les Leafs passèrent les deux dernières saisons sans capitaine... Rappelons nous également que cette équipe sans capitaine n'a pas faite les séries éliminatoires lors de ces deux saisons...

Bonne chance, Dion!


dimanche 13 juin 2010

Deux records d'un coup pour deux joueurs...


Nous sommes le 30 octobre 1943. Les Maple Leafs débutent leur saison 1943-44 en affrontant les Rangers de New York. Dans l'alignement des Maple Leafs, un jeune joueur de 18 ans nommé Gus Bodnar s'apprête à disputer son premier match dans la NHL. Non seulement l'excitation à l'idée de jouer son premier match était à son comble, mais lorsque l'entraîneur Hap Day lui fit signe d'aller prendre la mise en jeu initiale du match, Bodnar devint de plus en plus anxieux face à la haute confiance que lui manifesta l'entraîneur... Il géra bien son stress, "fit un homme de lui", et prit la première mise au jeu comme il se devait. Tout de suite, il saisit la rondelle et monta directement au filet et vlan! Le but... Le premier but de la carrière de Bodnar fut marqué après seulement 15 secondes du début de cette carrière... Il s'agissait du but le plus rapide par une recrue dans l'histoire de la NHL. Le record tient toujours...

Ironiquement, le gardien dans le filet des Rangers, Ken McAuley, en était également à ses premières armes dans la NHL et accorda ce qui fut à cet époque le but accordé le plus rapidement par un gardien de but recrue... McAuley fut une solution in extremis à un gros problème face auquel les Rangers étaient confrontés durant la Seconde Guerre mondiale, c'est-à-dire la disparition de ses joueurs pour l'armée... Les Rangers étaient, au début des années 40, une des puissances de la NHL. La Guerre toutefois aura eu raison de cette puissance. En 1942-43, les Rangers emploient pas moins de 4 gardiens en une époque où les équipes employaient qu'un seul gardien. Ces quatre gardiens allaient être tous l'un et l'autre des catastrophes, ce qui ouvra la porte de la NHL à Ken McAuley, qui pour sa part avait fait son service militaire l'année suivante et reprenait sa carrière de gardien. Cette année d'absence semble avoir coûté cher au gardien en terme de jeu. Si ce gardien accorda un but face à une jeune recrue de 18 ans sur le premier tir, le reste de sa carrière dans la NHL n'alla pas mieux. Il termina la saison 1943-44 avec une moyenne de 6,24 et en deux saisons avec les Rangers, en 96 matchs, il ne connut que 17 fois la victoire. Pas de quoi appeler sa maman... Le retour de Charlie Rayner de la Guerre alla écarter ce gardien pour toujours de la NHL...

À l'opposé, Gus Bodnar remporta le trophée Calder à sa première saison, en plus de faire partie de l'équipe des Maple Leafs qui formait une redoutable équipe dans les années 40, remportant quelques Coupes Stanley avec l'équipe. Il jouera une bonne partie de sa carrière à Chicago à partir de 1947 avant de terminer cette dernière avec les Bruins au milieu des années 50. Il devint par la suite un entraîneur fort respecté au niveau junior. Il mena notamment les Marlies de Toronto à la Coupe Memorial en 1967 et connut beauccoup de succès avec les Generals d'Oshawa dans les années 70. C'est dans cette même ville qu'il mourût en 2005...

Pour sa part, Ken McAuley est décédé en 1992

samedi 12 juin 2010

Message aux annonceurs de foot de Radio-Canada

Arrêtez de dire que tel ou tel joueur serait bon avec l'Impact... On le sait tous...

jeudi 10 juin 2010

Finalement...


Mettez vos mains dans vos poches la prochaine fois que vous atteignez la finale de la Coupe Stanley, surtout si vous avez joué le match du jour de l'an dehors à domicile... L'expérience des Flyers cette saison nous laisse à croire que si vous êtes superstitieux comme un joueur de hockey, il ne vaut mieux ne pas trop pousser votre luck...

Et finalement, c'est bien de savoir que Marian Hossa porte pas malheur... Surtout au prix et pour le temps que les Blackhawks l'auront dans leur alignement... Mais avouez que Hossa avait l'air surprit de se faire donner la Coupe...

Bon...

Bravo les Blackhawks!!! Votre ville est en feu! Et gardez Dustin Byfuglien pour l'éternité...

Le match fut écouté pour ma part en très respectable compagnie et le but fut marqué au moment où je disais à mon ami G.I.N.D.O.N. que pour la postérité aux États-Unis et bien le hockey passe par Patrick Kane et un but de lui en supplémentaire... But poubelle (ou que seul Kane a vu), mais but... Hasard? Faut voir...

Voilà! Bravo les gars! Surtout Christobal (notre ami dans la victoire) et Toews (le génie)... 49 ans sans Coupe, moi j'ai 30 ans et je m'en rappelle de 2 des Canadiens... Imaginez les fans des Hawks... Profitez-en...



De toute façon, comme WD-40 jouent aux Francos vendredi et au volume d'alcool ingurgité en cette soir... J'ai changé mon drapeau, ça se devait d'être une soirée Hawks... Heh...

Il n'en restait plus gros de notre race qui écoutaient encore le hockey rendu au 9 juin... L'été arrivée, le mundial bientôt arrivé et le CH out... Nous étions peu... Place au pastis et au foot...

mardi 8 juin 2010

Trêve de hockey #19 - Fraude à l'Association canadienne de crosse?

BREAKING NEWS!!!

Une personne qui est mon amie sur Facebook a sorti ce superbe titre venant tout droit du journal Les Affaires : Fraude à l'Association canadienne de crosse.

Le petit nerd économique à l'origine de ce titre doit se trouver drôle... Et bien rions avec lui!!!

Vive la crosse et les fraudes!


dimanche 6 juin 2010

La fin de saison 1936-37 des Black Hawks de Chicago

 


Nous sommes en mars 1937 et la saison de la LNH tire à sa fin. Alors que les Black Hawks de Chicago sont officiellement écartés de la course aux séries éliminatoires, le propriétaire de l'équipe Frederic McLaughlin décida d'expérimenter avec son alignement. Un des rêves les plus chers de ce dernier est de voir un jour une équipe de hockey du calibre de la LNH remplie de joueurs d'origine américaine.

 

Donc avec peu de matchs à jouer et le peu d'importance de ces matchs pour les Hawks, McLaughlin fit appel à plusieurs joueurs d'origines américaines pour terminer la saison. En plus du gardien Mike Karakas qui évoluait déjà avec les Hawks, cinq autres joueurs américains furent engagés : les défenseurs Ernest Klingbeil et Paul Schaefer, le centre Milt Brink et les ailiers Al Suomi et Bun Laprairie. Il avait donc maintenant une formation de départ complètement américaine pour les Hawks.

Leur premier match fut contre les Bruins qui les battit par la marque de 6 à 2 à Chicago. Aucun de ces nouveaux joueurs ne marqua, mais les deux nouveaux défenseurs étaient sur la glace à chacun des 6 buts des Bruins. C'est alors que les propriétaires des autres équipes commencèrent à se plaindre de l'expérimentation de McLaughlin en raison du fait que certaines équipes qui luttaient encore dans le classement pouvaient profiter de ces matchs pour récolter davantage de points.

 

Le second match fut meilleur pour les jeunes américains que le premier. Le défenseur Ernest Klingbeil marqua même un but dans la défaite de 3 à 2 contre les Maple Leafs. Lors du troisième match, les Black Hawks connurent enfin la victoire en défaisant les Rangers par la marque de 3 à 2 devant une très faible foule au Madison Square Gardens. Mais l'avant dernier match de la saison fut le pire de cette jeune équipe alors que les Americans de New York les écrasèrent par la marque de 9 à 4. À noter que trois tours du chapeau furent enregistrés lors de ce match, les vedettes des Americans Sweeney Schriner et Nels Stewart ainsi que le marqueur des Hawks Paul Thompson marquèrent tous trois buts... La saison se termina enfin à Boston alors que les Bruins vainquirent les Hawks par la marque de 6 à 1.

Avec la fin de la saison et l'absence des Black Hawks en séries éliminatoires, l'expérimentation de Frederic McLaughlin était réellement terminée. Aucun des 5 joueurs ne joua un autre match dans la LNH. De ces joueurs, seul Ernest Klingbeil récolta des points, soit un but et deux passes en 5 matchs.

L'année suivante, les Black Hawks firent les séries éliminatoires et remportèrent la Coupe Stanley pour la seconde fois de leur histoire.

Al Suoni est toujours en vie et à 96 ans, et est présentement est le doyen des anciens joueurs de la LNH.

Mike Karakas joua encore plusieurs saisons dans la LNH. Il joua d'ailleurs 5 matchs avec le Canadien en 1940. Il fut prêté par les Hawks au Canadien (on faisait ça dans le temps...) afin de remplacer le gardien Wilf Cude, blessé... Quelques années plus tard, en 1944, il échappa une rondelle en supplémentaire lors du 4e match de la finale de la Coupe Stanley sur un lancer de Toe Blake et ce but scella la victoire des Canadiens en 4... Mike Karakas fut l'un des premiers joueurs d'origine américaine à avoir un certain impact dans la NHL et cela lui vaudra l'honneur d'être un des premiers joueurs intronisés au Temple de la Renommée américain du hockey en 1973...

 





Roller Derby : Une boucherie...

Petite soirée tranquille hier à l'aréna St-Louis... On peut voir la tranquillité de la soirée par la grosseur des pyramides de cannettes de bières vides autour du rink... Il n'y en avait pas beaucoup, comparativement à la semaine dernière... Le programme d'hier avait peut-être un peu de potentiel alors qu'une équipe formée de plusieurs joueuses des équipes de Toronto, Kitchener et Hamilton affrontaient les redoutables Filles du Roi, championne du Montréal Roller Derby 2009. Le tout avait potentiellement de l'allure simplement sur papier... Je suis arrivé un peu en retard, grâce à une interruption de service sur la ligne verte et un traffic très dense sur St-Laurent. Je suis donc arrivé et la moitié de la première période de 30 minutes (il y en a deux) était jouée... Après être allé m'acheter une bière, je regarde le score et si ma mémoire est bonne, c'était genre 75 à 20 pour les Filles du Roi... Après avoir nettoyé mes yeux et réalisé que c'était bien le score, j'ai retrouvé ma tendre épouse qui m'a si bien résumé le début...

C'était un massacre en règle...

Non seulement les Filles du Roi étaient en feu, mais l'autre équipe semblait ne pas savoir comment jouer... Elles revolaient un peu partout à grand coup de coude alors que les "jammeuses" des Filles du Roi marquaient des points en quantité industrielle...

Le match s'est terminé avec une différence dans les points de plus de 175 points et une tonne de bleus pour les visiteuses...

Ma joueuse préféré du match, la numéro 202 des Filles du Roi, Nameless Whorror... Une très redoutable blockeuse qui en a fait tomber beaucoup sur le cul...

Lors des prochaines semaines, les équipes montréalaises vont finalement s'affronter. Donc s'en est fini de voir les équipes locales dégommer les étrangères... Ça va saigner dans deux semaines alors que les Contrabanditas affrontent les Filles du Roi...

Voici un petit article si vous voulez comprendre un peu mieux comment ça marche, le Roller Derby : http://reveillelepunk.wordpress.com/2010/06/04/tough-girls-on-high-wheels/

Ah et oui, un gros fuck you à la personne qui nous a volé nos bières hier... C'est cheap...

samedi 5 juin 2010

Trêve de hockey #18 - Eddie Gaedel

Pourquoi pas une petite histoire de baseball...

Nous sommes le 19 août 1951. À l'occasion des célébrations du 50e anniversaire de la Ligue Américaine, les Browns de St-Louis (qui deviendront les Orioles de Baltimore quelques années plus tard) affrontent les Tigers de Detroit à l'occasion d'un programme double qui fut annoncé comme étant un "Festival of surprises". Afin de marquer l'anniversaire de la ligue et de faire un petit coup de publicité pour cette équipe qui avait beaucoup de problèmes à remplir les estrades, le propriétaire Bill Veeck promit plusieurs surprises inattendues. Une d'elles fut d'engager une personne de petite taille (ce qu'on appelait autrefois des nains) nommé Eddie Gaedel. Gaedel faisait souvent quelques apparition ici et là comme mascotte, notamment pour la compagnie de bière Falstaf, le commanditaire officiel des Browns...

C'est au cours de la deuxième partie que Gaedel fit son apparition sur le terrain en sortant d'un gâteau géant en papier mâché. Il portait alors un uniforme des Browns avec le numéro 1/8. Non seulement Gaedel apparut sur le terrain mais il alla également au bâton, prenant la place d'un joueur nommé Frank Saucier en fin de match. Voyant le petit homme arriver au bâton, l'arbitre demanda aux gens des Browns si Gaedel avait un contrat en bonne et due forme et s'il faisait parti de l'alignement de l'équipe... La chose était réglos, un contrat avait été signé quelques jours plus tôt et le nom de Gaedel avait été ajouté à la liste des joueurs des Browns... Tout était en règle...

À l'arrivée de la personne de petite taille au bâton, le lanceur Bob Cain avait devant lui une grosse difficulté : trouver la zone des prises... Gaedel ayant reçu les instructions de ne pas s'élancer, il se retrouva au premier but en moins de temps qu'il ne fait pour l'écrire... Il se fit aussitôt remplacer par un autre joueur et sa carrière de baseballeur professionnel fut terminée...

La Ligue américaine n'entra pas le nom d'Eddie Gaedel dans ses statistiques suite au match, mais l'erreur fut corrigée l'année suivante. Cela fit de Gaedel le plus petit joueurs de l'histoire du baseball majeur avec ses trois pieds et sept pouces... Sa moyenne au bâton est donc considérée comme étant de 1.000. Seuls 5 autres joueurs dans l'histoire auraient eu un but sur balle à leur seule présence au bâton dans les Ligues Majeures...

Devenu très populaire suite à cet évènement, Gaedel demeura un porte-parole très populaire pour les équipes de Bill Veeck qui devint le propriétaire des White Sox après avoir vendu les Browns. Par exemple, en 1959, Gaedel apparut en compagnie d'autres personnes de petite taille dans un costume d'extra-terrestre lors d'un match à Chicago afin de déranger les joueurs de White Sox... Il aurait également été engagé en compagnie d'autres nains comme vendeurs pour les mêmes White Sox. La raison de l'embauche de personnes de petite taille comme vendeurs aurait été le fait qu'ils bloquaient pas la vue des spectateurs...

Eddie Gaedel mourut d'une crise cardiaque en 1961 à Chicago, sa ville natale, à l'âge de 36 ans...

En raison de sa rareté, un autographe d'Eddie Gaedel vaut plus cher qu'un de Babe Ruth...



vendredi 4 juin 2010

Les quatre as...

Le hockey ne s'est pas toujours joué de la même manière qu'aujourd'hui. Par exemple, vous n'êtes pas sans savoir qu'en d'autres temps ce sport se jouait à l'extérieur. Mais s'avez-vous qu'à cette époque la plupart des équipes possédaient très peu de joueurs qui pour leur part jouaient souvent les 60 minutes du match lorsqu'ils faisaient parti de la formation partante de l'équipe. À cet effet, la dernière fois que j'ai entendu parler d'un joueur qui aurait joué 60 minutes à un niveau professionnel serait le grand Jean-Claude Tremblay à l'époque des Nordiques, donc dans les années 70...

Alors que la plupart des joueurs jouaient les 60 minutes, les autres joueurs avait le droit d'aller dans la chambre des joueurs, au chaud, en attendant leur tour, question de ne pas se geler le cul sur le banc... Brian McFarlane, le meilleur historien du hockey selon moi, raconte une histoire très drôle à propos de cet habitude et qui implique le légendaire King Clancy...

Au début des années 1920, Clancy était alors un jeune défenseur pour les Senators d'Ottawa, alors une puissance de la ligue. Les Senators remportèrent la Coupe Stanley à 3 reprises en 4 saisons entre 1920 et 1923. Le jeune Clancy et quelques autres joueurs attendaient souvent leur tour dans la chambre des joueurs en jouant aux cartes au chaud... Lorsque l'entraîneur avait besoin d'un joueur, il "buzzait" ses réservistes qui pour leur part accouraient pour jouer quelques temps. Il faisait par exemple, un coup de buzz pour tel joueur, deux pour tel autre, etc.

McFarlane raconte un anecdote où King Clancy se fit appeler pour jouer, possédait les quatre as dans son jeu. Un peu déçu d'être appeler pour jouer alors qu'il avait les quatre as, Clancy fit son devoir et joua quelque minutes sur la glace... Alors qu'il était très content de retourner afin de finalement assommer ses coéquipier avec son splendide jeu, quelle ne fut pas sa stupéfaction de voir qu'un d'eux avait repris ses cartes et brassé à nouveau les cartes... Déception...

Quelque temps plus tard, la NHL passa un règlement afin d'obliger tous les joueurs en uniforme à passer le match sur le banc...

Une petite photo pour le plaisir #29...




The Hammer... J'ai récemment trouvé une copie très maganée et quand même assez chère pour l'état du livre "The Hammer" de Dave Schultz et Stan Fishler qui date de 1981... J'ai reçu ça cette semaine et je suis en train de le dévorer... Dave Schultz est sans contre dit le plus violent des méchants Flyers de son époque et le livre est fait quand même à froid par rapport aux "belles" années des Flyers... Par exemple, quand il "bitch" Brad Park parce qu'il jouait un style dandy avec les Rangers et qu'il dénonçait la violence alors que ça faisait bien son affaire lorsqu'il jouait à Boston et bien c'est presque de l'actualité... (Park jouait encore à l'époque) Et on dévore le livre à grand coup de "J'ai défoncé à gueule à ce gars là, je savais qu'il était pas de taille, mais bon, quand il est allé au banc, sa serviette blanche est automatiquement devenu rouge..." et autres superbes envolées lyriques de la sorte...

Dites-vous que le livre commence comme ça :
"This can't be me."
I would look in the mirror and repeat these words.
Here I was in the fourth year of my big-league career and I had become a distortion of the person I had been for the most of my life. It was 1975 and "Dave Schultz" had emerged as a household word for goonery in the National Hockey League."

Imaginez vous le reste des 206 autres pages... Vous voulez lire ça...

Tout ça pour dire...

Go Flyers...

(Ah oui... Je vous reviendrai sur la conclusion "How To Make Hockey Better" quand je l'aurai lu... Ça promet...)

mercredi 2 juin 2010

Les trésors de Simon #7 : Chris Kotsopoulos

(Message mis à jour suite aux commentaires, merci...)

Voici une des célèbres cartes O-Pee-Chee "airbrushé" qui est selon moi une des moins bien réussies, celle de Chris Kotsopoulos de 1989-90... J'aime quand même le fait que par souci du détail on ait bien reproduit le logo Cooper sur son casque... J'aime également la luminosité et les ombrages sur ce casque qui en font un réel chef d'oeuvre des cartes "airbrushées"... On dirait que Kotsopoulos sort directement du film Tron...


Sachez également que ce travail de moine afin de camoufler le fait que Kostopoulos était dorénavant un Red Wing et non pas un Maple Leaf fut très très pertinente, ce joueur ne joua que 2 matchs cet uniforme en tout avant de se retrouver avec les Red Wings d'Adirondack et de se retirer du jeu durant cette même saison 1989-90...

Imaginez de nos jours le nombre de carte airbrushées qu'O-Pee-Chee pourrait faire avec le nombre de joueurs qui changent d'équipe durant l'été...

Vous avez bien vu, aucun but gagnant en 1988-89... D'ailleurs, pourquoi les cartes de hockey donnaient ces statistiques plus qu'inutiles?

À noter que Chris Kotsopoulos ne s'écrit pas comme Tom Non-Stopoulos en passant... Toutefois, sachez que Non-Stopoulos a un frère qui se nomme Chris et qui est présentement l'entraîneur des Colonials de l'université Robert-Morris. C'est en Pennsylvanie...

Le surnom de Chris Kotsopoulos était "Kotsy" et il a dorénavant un blogue nommé Kotsy's Korner et on apprend sur son blogue que "once a Ranger, always a Ranger"... Ah bon...