(Maudit qu'il était laid le chandail des Nordiques avec le logo blanc...)
Doté de plusieurs talents, Michel Dion a joué à de hauts niveaux au hockey et au baseball. En 1970, il choisit définitivement le baseball et s’aligna avec les Expos de West Palm Beach comme receveur. Toutefois, après deux ans, il se rend bien compte que le réseau de filiales des Expos comprend un autre espoir comme receveur qui n’est pas mauvais du tout : Gary Carter, futur membre du Temple de la Renommée. Considérant que ses chances d’accéder au niveau professionnel y sont probablement meilleures, il retourne au hockey, avec le Bleu Blanc Rouge de Montréal de la LHJMQ.
Il est ensuite repêché par les Racers d’Indianapolis de l’AMH. En 1975-76, il se joint à eux pour la deuxième moitié de la saison. Son jeu impressionne au point de lui mériter le trophée Ben Hatskin, comme meilleur gardien de la ligue. En 1977, il se joint aux Stingers de Cincinnati. Il y joue jusqu’à la dissolution de l’équipe en 1979, alors que les Stingers ne font pas partie des quatre équipes de l’AMH (Edmonton, Hartford, Québec et Winnipeg) à se joindre à la LNH.
Faisant partie du repêchage de dispersion, il est repêché par les Nordiques et est devant leur cage pour le premier match Canadiens-Nordiques (qu’on peut d'ailleurs voir dans la section archives de radio-canada.ca). Il joue une cinquantaine de matchs et se tire bien d’affaires, malgré la faiblesse de l’équipe devant lui.
Son début de saison 1980-81 fut toutefois pénible. Puis, le 10 décembre, au Colisée, après avoir accordé quatre buts aux Bruins, il abandonne son filet de son propre chef après huit minutes en deuxième période. Il se dirige alors vers le vestiaire en lançant son équipement. Michel Bergeron est furieux de le voir quitter ainsi et affirme qu’il ne veut plus le voir avec son club. Il sera échangé peu de temps après aux Jets de Winnipeg pour presque rien. Il termine l’année avec eux, qui sont d’une très grande médiocrité cette année-là, avant d’être laissé aller.
Il signe donc comme agent libre avec les Penguins de Pittsburgh pour la saison 1981-82. Il y joue 62 matchs et se distingue suffisamment pour être invité au match des étoiles. Il y reste jusqu’en 1984-85, sa dernière saison dans la LNH (et la première de Mario Lemieux avec l’équipe).
Étant toujours un athlète accompli et polyvalent, il tente par la suite de se qualifier pour le PGA Tour. Il s’en approche mais n’y parvient pas. Il habite maintenant en Caroline du Sud, où il est instructeur de golf.
Sources : greatesthockeylegends.com, « Please meet Michel Dion » de Rich McGowan, 17 mai 2010 (savannahnow.com).
C'était tout un gardien, en avance sur son temps côté style (peut-être dû au fait qu'il jouait également à la position de receveur au baseball) et très spectaculaire!
RépondreSupprimerEt que dire de ses masques!? Simples mais oh! combien WOW! Ça avait d'la gueule! Rien à voir avec les masques d'aujourd'hui qui sont plus des oeuvres d'art qu'autre chose: Peut-être plus léchés mais bien banals...
Son masque avec les Racers était cool aussi, une genre de bulle comme Corrado Micalef...
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