Le fait de gagner le Trophée Calder (recrue de l’année) a bien sûr un lien avec la performance offerte par le joueur. Mais il y a aussi un facteur circonstance. Certaines années sont plus fortes, d’autres moins.
D’excellents joueurs ne l’ont pas gagné pour toutes sortes de raisons. Trois membres du Temple de la Renommée, Guy Lafleur, Marcel Dionne et Ken Dryden, ont eu la même saison recrue, 1971-72. (C’est Dryden qui a mis la main sur le Calder.)
Denis Savard a connu une très bonne première saison en 1980-81, mais c’était au même moment où un excellent joueur cinq ans plus vieux que lui, Peter Stastny, s’est joint à la Ligue, en provenance d'Europe de l'Est. C’était également l’année recrue de Jari Kurri.
En 2005-06, être le sixième pointeur de la Ligue avec 102 points n’a pas suffi à Sidney Crosby. C’est plutôt Alexander Ovechkin (troisième pointeur avec 106) qui a raflé la palme. Sans le lockout de 2004-05, Ovechkin se serait joint à la Ligue un an plus tôt.
Mais parfois, c’est l’inverse. Des joueurs plus ou moins mémorables l’ont aussi gagné. C’est le cas entre autres d’Eric Vail, Willi Plett, Bryan Bérard, Sergei Samsonov et Andrew Raycroft. Certains l’ont gagné parce qu’ils ont eu des saisons recrues qui ont laissé entrevoir des choses qui ne se sont pas matérialisées par la suite. D'autres parce que la compétition était tout simplement faible.
Brit Selby, un ailier gauche, est dans cette catégorie.
Au début des années 1960, il passe sa carrière junior avec les Marlboros de Toronto, avec qui il gagne la Coupe Memorial en 1963-64. Il est rappelé à quelques occasions par les Maple Leafs, mais c’est en 1965-66 qu’il passe sa première année complète avec le grand club. En 61 matchs, il montre une fiche de 14-13-27. C’est néanmoins suffisant pour lui valoir le titre de recrue de l’année. Cette année-là, il y a peu de compétition pour le titre. Il s’agit bien de la première année de Bernard Parent et d’Ed Giacomin, mais ils jouent au sein d'équipes faibles et ne se démarquent pas vraiment.
Il s’agit là du plus faible total de points pour un gagnant du Trophée Calder depuis 1937-38. À ce moment, Cully Dalhstrom avait obtenu 19 points avec les Black Hawks. Le jeu était toutefois bien différent à cette époque et la saison se limitait à 48 matchs.
La saison suivante, Selby a de la difficulté, est blessé et est retourné dans les mineures, ne jouant que 6 matchs avec les Leafs.Il est ensuite laissé sans protection pour le repêchage d'expansion de 1967.
Les Flyers le sélectionnent et il connaît au sein de leur brigade sa meilleure saison dans la LNH en carrière (30 points).
Il retourne ensuite à Toronto et passe par St-Louis, avant de se retrouver à nouveau dans les mineures. Il préfère alors se diriger vers l’AMH, en 1972-73.
Il débute avec les Nordiques, mais termine l’année avec les Whalers de la Nouvelle-Angleterre, avec qui il gagne la Coupe Avco. Il reprend ensuite le chemin de Toronto, où il joue ses deux dernières saisons professionnelles avec les Toros.
Dans la LNH, il a une fiche en carrière de 55-62-117 en 350 matchs. Dans l’AMH, c’est 23-51-74 en 153 matchs. Il devient par la suite professeur et s’occupe de hockey mineur dans la région de Toronto. Il est maintenant à la retraite.
Il existe une variation très rare de la carte OPC 1970-71 de Brit Selby: Sans metion d'échange et avec le nom d'équipe Toronto Maple Leafs, comme la carte Topps.
RépondreSupprimerIci pierrot, ermite des routes
RépondreSupprimerBravo pour cet hommage à Tim Horton:)))
Dans le cadre de mon vagabondage poétique
blogues-musée pertinents mais aléatoires
pour mon oeuvre littéraire
pertinent emais aléatoire,
permettez-moi de vous offrir
une chanson dont chaque mot
a été réellement vécu
à l'hiver 2009
DE TIM HORTON EN TIM HORTON
couplet 1
De peine d'amour,
en peine d'amour, en peine d'amour
ça m'dérange pas d'souffrir
j'rëve d'une femme avec qui
j'ai l'goût d'vieillir
près de qui m'endormir
avec des larmes
de reconnaissance
belles comme celles
de l'enfance
couplet 2
De Tim Horton,
en Tim Horton, en Tim Horton
ça m'dérange pas d'souffrir
ma dernière peine d'amour
fut la pire
la fille avait mon âge
mais au bout
de trois jours
j'ai du fuir
j'ai eu peur au mirage
couplet 3
de ville en ville
de ville en ville, de ville en ville
ça m'dérange pas d'souffrir
j'marche dans neige
avec ma vieille guitare
la buée dans l'foulard
a soir l'mois d'janvier m'a blessé
pas d'endroit où coucher
couplet spécial
de jour en jour,
de jour en jour, de jour en jour,
j'avance vers Vancouver
de nuit en nuit,
de nuit en nuit, de nuit en nuit,
j'ai hâte de voir la mer
peut-être que j'verrai
un peu plus clair
mes je t'aime
ont des blessures de guerre
couplet 4
de peine d'amour
de peine d'amour, de peine d'amour,
ça m'dérange pas d'souffrir
j'rêve d'une femme avec qui
j'ai l'goût d'vieillir
près de qui m'endormir
avec des larmes
de reconnaissances
belles comme celles
de l'enfance
Pierrot
vagabond céleste
www.enracontantpierrot.blogspot.com
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www.demers.qc.ca
chansons de pierrot
paroles et musique
sur google,
Simon Gauthier, conteur, video vagabond celeste
merci:)))
Pierrot ermite des routes