lundi 14 avril 2014

Marc Potvin









C’est alors qu’il jouait au niveau junior B que Marc Potvin fut sélectionné en neuvième ronde (169e au total) par Detroit, au repêchage de 1986. Plutôt que de suivre la voie du hockey junior majeur, le petit cousin de Denis et de Jean accepta une bourse d’études de l’Université Bowling Green, en Ohio. C’est donc quatre ans plus tard qu’il fit ses débuts professionnels, avec les Red Wings d’Adirondack de la Ligue Américaine.

Potvin dut alors changer de style et accumula beaucoup plus de minutes de pénalités que pendant sa période universitaire. En 1990-91, ses 365 minutes lui valurent d’ailleurs la première place du circuit, à égalité avec Mario Roberge des Canadiens de Fredericton. En 1992, il fit partie de l’équipe championne de la Coupe Calder, en plus de jouer quelques matchs avec le grand club.

Il passa les années suivantes à faire la navette entre ses clubs de la LNH (Red Wings, Kings, Bruins) et leur club-école respectif. En fait, il n’y a pratiquement qu’à son année passée avec les Whalers (1993-94) qu’il joua régulièrement dans la grande ligue.  Au total, de 1990 à 1996, il joua 121 matchs dans la Ligue Nationale, montrant une fiche de 3-5-8 et 456 minutes de pénalité.

Il retourna ensuite jouer dans la AHL et la IHL, avant de revenir avec les Red Wings d’Adirondack, comme entraîneur-adjoint cette fois. Il devint ensuite entraîneur-chef dans la ECHL, puis dans la AHL, avec les Falcons de Springfield, alors une filiale des Coyotes de Phoenix. Les résultats ne furent pas très bons et Potvin perdit son emploi après deux saisons.

Il retourna donc à Glens Falls au cours de la saison 2003-04, pour diriger les IceHawks d’Adirondack de la United Hockey League (UHL).

Le 13 janvier 2006, Potvin était toujours à la tête de l’équipe, qui avait depuis été renommée « Frostbite ». Par contre, alors que sa troupe se trouvait à Kalamazoo, il ne se présenta pas pour l’entraînement du matin. Les joueurs apprirent ensuite avec stupeur que Potvin avait été retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel.

L’autopsie conclut au suicide par pendaison. Son taux d’alcool était plus élevé que la norme, mais il n’y avait pas de trace de violence. Le père de deux enfants n’avait pas d’historique de dépression, mais il était en instance de divorce.  Il n’a pas laissé de note.

Sources: “Autopsy rules death of UHL coach Potvin a suicide”, AP, USA Today (usatoday30.usatoday.com), 10 février 2006, “Police: Potvin’s death was suicide” de Don Lehman, Glens Falls Post-Star (poststar.com), 10 février 2006, hockeydb.com, legendsofhockey.net.

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