samedi 3 mai 2014

Que sont devenus ces gardiens qui ont échappé la Coupe?

Tu as travaillé fort toute la saison. Fini les folies, tu fais les séries. Ça se passe bien. Tu te rends même en finale de la Coupe Stanley. Tu vois le gars avec des gants blancs qui shine ladite coupe. La foule est en liesse. Tous tes mononcs et tes matantes regardent la game. Mais là, tu accordes un but qui s'avère être le but gagnant de la coupe Stanley. Tu vois tes adversaires se sauter dessus en gueulant comme une gang de gars chauds.

Maudite affaire! Tu viens d'échapper la coupe Stanley, mon gars...


Comme Tuukka Rask l'année dernière. Comme Jon Casey, Kelly Hrudey ou Ray Emery. Comme 20 gardiens distincts depuis que la job s'étale sur quatre 4 de 7. Comme Ron Hextall et Andy Moog qui l'ont échappée deux fois et qui n'ont jamais pu la ramasser par la suite.

Mais que se passe-t-il l'année suivant un tel échec?

Un seul gardien s'est craché dans les mains et a remporté la Coupe l'année suivante : Marc-André Fleury en 2009. Ça aide d'avoir Malkin et Crosby pour t'aider à t'en remettre.

Mais les autres?
  • Dans 21% des cas (6 sur 26) les gardiens ont remporté la première série.
  • Dans 38% des cas (10 sur 26) les gardiens ont perdu (ou participé à la défaite de) la première série.
  • Dans 31% des cas (8 sur 26) les gardiens n'ont même pas participé aux séries.
En tout et partout, ils ont cumulé une fiche de 54 victoires et 67 défaites dans les séries suivant leur chokage. Alors que l'année de leur finale, on parlait de 313-186.

Martin Brodeur en 2002 est celui qui s'en est le mieux remis. L'année suivant sa célèbre défaite contre Patrick Roy et l'Avalanche, il affichait un pourcentage d'efficacité de 0.938 et une moyenne de 1.417. Ce qui n'empêcha malheureusement pas les Devils de perdre en 6 contre les Hurricanes.

Ron Hextall, pourtant reconnu pour sa grande maîtrise de ses émotions, est celui qui fait le plus pitié. 0.847 de pourcentage d'arrêt et 4.749 de moyenne contre les Capitals en 1988. L'année après avoir remporté le Conn-Smythe.

Outre Fleury qui n'a pas niaisé avec la puck en réglant ça l'année suivante, quatre autres gardiens ont fini par gagner la coupe Stanley : Patrick Roy, Martin Brodeur, Jean-Sébastien Giguère, Ed Belfour et Mike Vernon.

Mentions honorables à Kevin Weekes et Kelly Hrudey qui ont combattu ces mauvais souvenirs en devenant analystes à la télé.

Prénom
Nom
Équipe
Année
PJ
MOY
PCT
V
D
Ron
Hextall
PHI
1988
7
4.7493
0.8469
2
4
Andy
Moog
BOS
1989
6
2.3398
0.8971
4
2
Patrick
Roy
MTL
1990
11
2.4337
0.9110
5
6
Andy
Moog
BOS
1991
19
3.1774
0.8946
10
9
Jon
Casey
MNS
1992
7
3.0206
0.9022
3
4
Ed
Belfour
CHI
1993
4
3.1325
0.8660
0
4
Kelly
Hrudey
LAK
1994
0
-
-
0
0
Kirk
McLean
VAN
1995
11
3.2727
0.8929
4
7
Mike
Vernon
DET
1996
4
2.7160
0.8642
2
2
John
Vanbiesbrouck
FLO
1997
5
2.3780
0.9293
1
4
Ron
Hextall
PHI
1998
1
3.0000
0.8750
0
0
Olaf
Kolzig
WAS
1999
0
-
-
0
0
Dominik
Hasek
BUF
2000
5
2.3920
0.9184
1
4
Ed
Belfour
DAL
2001
10
2.2355
0.9097
4
6
Martin
Brodeur
NJD
2002
6
1.4173
0.9379
2
4
Kevin
Weekes
CAR
2003
0
-
-
0
0
Jean-Sebastien
Giguere
ANA
2004
0
-
-
0
0
Dwayne
Roloson
EDM
2007
0
-
-
0
0
Ray
Emery
OTT
2008
0
-
-
0
0
Marc-Andre
Fleury
PIT
2009
24
2.6123
0.9082
16
8
Chris
Osgood
DET
2010
0
-
-
0
0
Michael
Leighton
PHI
2011
2
3.4286
0.8621
0
1
Roberto
Luongo
VAN
2012
2
3.5897
0.8906
0
2
Martin
Brodeur
NJD
2013
0
-
-
0
0


Ron Hextall aurait bien aimé s'abreuver dans la coupe Stanley... Mais une vieille bouteille de Gatorade, ça fait la job!

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