Aujourd'hui marque le 140ème anniversaire du premier match de hockey intérieur organisé. C'est en effet le 3 mars 1875 que de jeunes étudiants universitaires ambitieux jetèrent les bases sur ce qu'allait devenir le sport que l'on connaît de nos jours. Ce premier match fut joué sur la glace de la mythique patinoire Victoria au centre-ville de Montréal, un lieu désormais oublié et reconverti en stationnement intérieur dans les années 20. J'ai déjà publié un article à ce sujet sur mon autre blog en 2012 mais comme plusieurs ne l'ont pas lu, je l'ai ré-édité ici pour l'occasion de ce 140ème anniversaire. À l'époque, je travaillais juste en face de ce stationnement glauque et chaque fois que je passais devant, je me considérais chanceux de savoir qu'il s'agissait en fait d'un lieu sacré, mais j'étais probablement un des seuls à le savoir. Désireux d’en savoir plus sur cette patinoire mythique, je me dirigeai donc vers Wikipedia et les internets mais je n’arrivai pas à découvrir les détails sur les derniers jours de la patinoire et je voulais savoir pourquoi elle était ainsi tombée dans l’oubli collectif.
Regardez la photo qui suit. On dirait plus un immeuble désaffecté de Détroit que le lieu de naissance du hockey...
Emplacement de l'ancienne patinoire Victoria, maintenant un stationnement intérieur Entre les rues Stanley et Drummond, centre-ville de Montréal |
La Victoria Skating Rink est le lieu d’origine du hockey organisé moderne et était un lieu de loisir et de tourisme important de la haute société Montréalaise (lire anglaise) durant la deuxième moitié du 19ème siècle.
À l'époque, on assistait à un important développement au niveau des activités et des sports hivernaux. La raquette et le toboggan commençaient à se faire connaître en tant que loisirs à travers le pays mais c’est surtout au niveau organisationnel que Montréal innova dans le développement des sports nordiques.
Les premiers clubs organisés de curling et de patinage artistique furent fondés à Montréal et on y organisa le premier carnaval d’hiver en Amérique du Nord. Le hockey existait déjà à l’époque, même que l’on peut remonter au 16ème siècle et même plus loin pour retracer l’origine du sport, mais le hockey organisé comme on le connaît aujourd’hui a ses racines à Montréal et c’est ici que la patinoire Victoria occupe un rôle majeur dans l’évolution de ce sport. Elle fut construite en 1862, entre les rues Stanley et Drummond, au nord de René-Lévesque (anciennement Boulevard Dorchester) au centre de la communauté industrielle et universitaire anglaise de l’époque.
Une des premières et plus grandes patinoires intérieures en Amérique du Nord, elle était aussi considérée comme l’une des plus belles patinoires couvertes au monde. Elle fut la première de plusieurs patinoires au Canada nommées en l’honneur de la reine Victoria.
Les premiers clubs organisés de curling et de patinage artistique furent fondés à Montréal et on y organisa le premier carnaval d’hiver en Amérique du Nord. Le hockey existait déjà à l’époque, même que l’on peut remonter au 16ème siècle et même plus loin pour retracer l’origine du sport, mais le hockey organisé comme on le connaît aujourd’hui a ses racines à Montréal et c’est ici que la patinoire Victoria occupe un rôle majeur dans l’évolution de ce sport. Elle fut construite en 1862, entre les rues Stanley et Drummond, au nord de René-Lévesque (anciennement Boulevard Dorchester) au centre de la communauté industrielle et universitaire anglaise de l’époque.
Une des premières et plus grandes patinoires intérieures en Amérique du Nord, elle était aussi considérée comme l’une des plus belles patinoires couvertes au monde. Elle fut la première de plusieurs patinoires au Canada nommées en l’honneur de la reine Victoria.
"Fancy ball at the Victoria Rink" - 1865 |
L’intérieur de la batisse avait l’air très impressionnant à l’époque, avec son haut plafond supporté par de nombreuses arches et poutres qui s’étendaient sur l’ensemble de la structure. Comme nous sommes en 1862, il faut garder en tête que l’intérieur des lieux n’était pas chauffé, la glace étant naturelle et glacée seulement par la froideur de l’hiver.
De grandes fenêtres ainsi que plus de 500 lampes à gaz permettaient d’éclairer les lieux. Ce fut d’ailleurs plus tard le premier bâtiment au Canada à avoir l’électricité. Le batiment servit d’abord aux clubs de patins montréalais, ainsi qu’aux festivals et carnavals hivernaux. En été, on y tenait des expositions d’horticulture et des concerts. La patinoire devint un attrait touristique majeur pour Montréal.
De grandes fenêtres ainsi que plus de 500 lampes à gaz permettaient d’éclairer les lieux. Ce fut d’ailleurs plus tard le premier bâtiment au Canada à avoir l’électricité. Le batiment servit d’abord aux clubs de patins montréalais, ainsi qu’aux festivals et carnavals hivernaux. En été, on y tenait des expositions d’horticulture et des concerts. La patinoire devint un attrait touristique majeur pour Montréal.
James Creighton |
C’est en 1875 que le hockey organisé y apparut pour la première fois. Auparavant, le hockey ne se jouait que par plaisir, sur les lacs et les étangs, sans règles spécifiques ni d’équipes établies ou même de gardien de but. C'était avant tout un jeu chaotique où le but était de s'emparer de la rondelle, sans égard au positionnement ou à une stratégie quelconque. Tout cela changea lorsque James Creighton, qu'on surnomma plus tard «le père du hockey» s’installa à Montréal en 1872 à l’age de 22 ans.
Il joignit le club de football amateur de l'université McGill et également au Victoria Skating Club où il devint un patineur artistique de renom et par la suite juge des compétitions. Il faut ici faire une parenthèse pour mentionner que la ville d’origine de Creighton, Halifax, doit être à mon avis considérée comme le lieu d’origine officiel du hockey, ayant vu les premiers développement du sport sur la glace. C’est aussi à Halifax que furent conçus les premiers batons officiels de hockey, sculptés par des indiens Micmacs, ainsi que les patins «Starr», les premiers patins conçus spécialement pour le hockey.
Lorsque Creighton jouait avec le club de football de McGill, il fut influencé par les règles et les stratégies du rugby et ce qui allait devenir le football américain. Il avait toutefois en tête d'adapter ce style de jeu sur la glace avec le sport qu'il adorait pratiquer en Nouvelle-Écosse mais qui demeurait pratiquement inconnu à Montréal. Creighton demanda donc à des amis de lui envoyer des batons et des patins Starr à Montréal pour qu’il puisse initier ses amis montréalais à ce sport. Ayant accès à la glace de la patinoire Victoria, il y organisa la première partie intérieure officielle de hockey sur glace, le 3 mars 1875, entre deux équipes composées de membres des clubs de patinage et de football ainsi que d'étudiants de l’université McGill. L'équipe de Creighton remporta la partie 2-1 et une page d'histoire fut écrite.
Il joignit le club de football amateur de l'université McGill et également au Victoria Skating Club où il devint un patineur artistique de renom et par la suite juge des compétitions. Il faut ici faire une parenthèse pour mentionner que la ville d’origine de Creighton, Halifax, doit être à mon avis considérée comme le lieu d’origine officiel du hockey, ayant vu les premiers développement du sport sur la glace. C’est aussi à Halifax que furent conçus les premiers batons officiels de hockey, sculptés par des indiens Micmacs, ainsi que les patins «Starr», les premiers patins conçus spécialement pour le hockey.
Lorsque Creighton jouait avec le club de football de McGill, il fut influencé par les règles et les stratégies du rugby et ce qui allait devenir le football américain. Il avait toutefois en tête d'adapter ce style de jeu sur la glace avec le sport qu'il adorait pratiquer en Nouvelle-Écosse mais qui demeurait pratiquement inconnu à Montréal. Creighton demanda donc à des amis de lui envoyer des batons et des patins Starr à Montréal pour qu’il puisse initier ses amis montréalais à ce sport. Ayant accès à la glace de la patinoire Victoria, il y organisa la première partie intérieure officielle de hockey sur glace, le 3 mars 1875, entre deux équipes composées de membres des clubs de patinage et de football ainsi que d'étudiants de l’université McGill. L'équipe de Creighton remporta la partie 2-1 et une page d'histoire fut écrite.
Article dans "The Gazette" le 4 mars 1875 |
Par première partie officielle, on implique les termes suivants; 2 équipes de 9 joueurs ayant des uniformes et des positions différentes, deux gardiens de buts, un arbitre, une rondelle, un éventail de règles prédéterminées et une durée officielle de 60 minutes avec un score final enregistré à la fin. Mais au delà de ces règles officielles, le sport se métamorphosa surtout grâce aux contraintes physiques de la patinoire.
La dimension de la glace, plus petite et plus rectangulaire qu’un lac ou un étang, força le jeu à se limiter à neuf joueurs de chaque côté (ensuite 7 et maintenant 6). Avant la construction de cette glace, les patinoires intérieures et extérieures étaient plutôt de forme circulaire et non pas de forme rectangulaire aux coins arrondis comme maintenant. D’ailleurs, comme la patinoire se trouvait entre les rues Drummond et Stanley, les dimensions de la patinoire se limitaient à l’espace maximum disponible entre ces deux rues, et les patinoires construites par la suite pour le hockey utilisèrent ces mêmes dimensions. Donc le sport du hockey fut grandement influencé par la configuration des rues de Montréal. Si il y avait eu plus d'espace entre les rues on aurait peut-être des patinoires de dimensions européennes en ce moment...
La dimension de la glace, plus petite et plus rectangulaire qu’un lac ou un étang, força le jeu à se limiter à neuf joueurs de chaque côté (ensuite 7 et maintenant 6). Avant la construction de cette glace, les patinoires intérieures et extérieures étaient plutôt de forme circulaire et non pas de forme rectangulaire aux coins arrondis comme maintenant. D’ailleurs, comme la patinoire se trouvait entre les rues Drummond et Stanley, les dimensions de la patinoire se limitaient à l’espace maximum disponible entre ces deux rues, et les patinoires construites par la suite pour le hockey utilisèrent ces mêmes dimensions. Donc le sport du hockey fut grandement influencé par la configuration des rues de Montréal. Si il y avait eu plus d'espace entre les rues on aurait peut-être des patinoires de dimensions européennes en ce moment...
Vue arérienne du site Vous pouvez voir que la forme du site coincide avec la forme des patinoires modernes |
Aujourd’hui même, l’ensemble des patinoires en Amérique du Nord ont sensiblement cette même grandeur standard. La forme rectangulaire de la glace influença aussi grandement le développement du jeu dans le positionnement des joueurs ainsi que dans la vitesse et l’exécution du jeu. À noter aussi qu’à l’époque il n’y avait pas encore de bandes pour protéger les spectateurs ni de filets pour les buts, mais selon les règlements la rondelle ne devait pas quitter la patinoire. D’ailleurs la rondelle fut inventée pour remplacer l’usage de balles qui elles pouvaient quitter la surface et blesser des spectateurs.
De cette première partie officielle en 1875 jusqu’en 1881, il n’y avait toujours pas de ligue, malgré le fait que le sport commençait à se diffuser tranquillement à travers le pays. À la patinoire Victoria, on y jouait seulement des parties hors-concours, principalement entre les membres du club Victoria et des équipes universitaires comme McGill. Ensuite on assista à l’organisation de tournois entre ces mêmes équipes lors des festivals hivernaux. Ces tournois eurent beaucoup de succès et moussèrent l’intérêt à développer une ligue de championnat, ce qui arriva en 1886 lorsque la Amateur Hockey Association of Canada (AHAC) fut créée, encore une fois à la patinoire Victoria. La ligue comprenait surtout des équipes de Montréal mais aussi de Québec et d’Ottawa.
C’est lors d’une partie à la patinoire Victoria en février 1889 que Lord Stanley of Preston, le gouverneur général du Canada, vit sa première partie de hockey entre les Victorias de Montréal et le Montreal Hockey Club. Lui et sa famille furent grandement imprésionné par ce sport et l’ambiance des lieux. Plus tard, les deux fils de Stanley lui suggérèrent de faire don d’un trophée officiel à être disputé entre les équipes championnes des ligues de hockey canadiennes. C’est donc en 1893 qu’il fit sa donation et que les premières séries de la coupe Stanley arrivèrent.
La première équipe championne, le Montreal Hockey Club, remporta le premier match historique de finale de la coupe Stanley contre le Ottawa Hockey Club par un score de 3-1, toujours à la patinoire Victoria. Quand je vous dis que de voir qu’au même endroit, environ 120 ans plus tard, on ne retrouve qu’un parking à étage éclairé au néon ça me fait mal au cœur.
C’est lors d’une partie à la patinoire Victoria en février 1889 que Lord Stanley of Preston, le gouverneur général du Canada, vit sa première partie de hockey entre les Victorias de Montréal et le Montreal Hockey Club. Lui et sa famille furent grandement imprésionné par ce sport et l’ambiance des lieux. Plus tard, les deux fils de Stanley lui suggérèrent de faire don d’un trophée officiel à être disputé entre les équipes championnes des ligues de hockey canadiennes. C’est donc en 1893 qu’il fit sa donation et que les premières séries de la coupe Stanley arrivèrent.
La première équipe championne, le Montreal Hockey Club, remporta le premier match historique de finale de la coupe Stanley contre le Ottawa Hockey Club par un score de 3-1, toujours à la patinoire Victoria. Quand je vous dis que de voir qu’au même endroit, environ 120 ans plus tard, on ne retrouve qu’un parking à étage éclairé au néon ça me fait mal au cœur.
Match de hockey à la patinoire Victoria - 1893 (possiblement durant les premières séries de la Coupe Stanley) |
Montreal Hockey Club Premier club champion de la Coupe Stanley en 1893 |
Après ce premier championnat de la coupe Stanley, le hockey et la patinoire Victoria continuèrent d’évoluer. On contruisit un balcon pour avoir plus de spectateurs, ainsi que des loges vitrées, précurseurs des loges corporatives d’aujourd’hui. En 1896, la patinoire fut connectée au télégraphe pour pouvoir transmettre simultanément les résultats de la finale entre Montréal et Winnipeg, devenant ainsi la première diffusion d’un match en temps réel.
Mais les bons moments à la patinoire s’estompèrent au tournant du siècle. D’autres patinoires plus modernes furent construites, notamment le Westmount Arena qui fut construit uniquement pour le hockey. La Victoria pour sa part, tombait en morceaux mais au lieu de rénover la patinoire, le Victoria Skating Club vendirent la batisse à J. William Shaw, un marchand de pianos qui planifiait d’en faire un aréna de concerts d’opéra mais ne put jamais réaliser ce souhait dû au coût élevé et le peu de profits prévus. Il continua donc de louer la patinoire pour le patin et le hockey tout en reconvertissant le batiment en stationnement de voitures durant l'été.
Mais à cette époque, les meilleures équipes de la ville ne louaient plus la Victoria mais plutôt l’aréna de Westmount, plus adapté pour le hockey et plus moderne. Des ligues plus petites jouaient à la Victoria commes des ligues de garage, des ligues scolaires et autres ligues amateures. Lors des années 20, le batiment était devenu désuet et dangereux, ce qui força le proprio à vendre le terrain à la Stanley Realty Corporation pour construire un stationnement à étage. La dernière partie enregistrée à la patinoire Victoria fut un match de semi-finale de la Canadian National Railway Hockey League entre l’équipe du Car Department et celle du General Office le 3 mars 1925, soit 50 ans jour pour jour après le premier match de James Creighton et les étudiants de McGill. Il ne disputèrent même pas la finale à la Victoria mais plutôt au nouveau Forum, qui venait d’ouvrir cette année-là.
Mais à cette époque, les meilleures équipes de la ville ne louaient plus la Victoria mais plutôt l’aréna de Westmount, plus adapté pour le hockey et plus moderne. Des ligues plus petites jouaient à la Victoria commes des ligues de garage, des ligues scolaires et autres ligues amateures. Lors des années 20, le batiment était devenu désuet et dangereux, ce qui força le proprio à vendre le terrain à la Stanley Realty Corporation pour construire un stationnement à étage. La dernière partie enregistrée à la patinoire Victoria fut un match de semi-finale de la Canadian National Railway Hockey League entre l’équipe du Car Department et celle du General Office le 3 mars 1925, soit 50 ans jour pour jour après le premier match de James Creighton et les étudiants de McGill. Il ne disputèrent même pas la finale à la Victoria mais plutôt au nouveau Forum, qui venait d’ouvrir cette année-là.
Aujourd’hui, il m’est impossible de savoir si une partie de l’édifice original existe toujours en dessous de cet ignoble stationnement. Probablement pas. Aucune info n’est disponible sur internet, ni sur le site du stationnement. J’ai envoyé un e-mail au bureau du Patrimoine de la ville de Montréal qui eux me renvoient aux archives de la ville mais comme je ne suis plus à Montréal je ne peux pas continuer mes recherches.
Moi tout ce que je demande c’est qu’ils installent une plaque à l’extérieur, ou bien qu'ils renomment l'endroit "Stationnement Victoria" ou bien "Stationnement Creighton" ou quelque chose du genre. Ça serait au moins ça. Mais je ne suis pas seul à y penser. Plusieurs ont milité à travers les années pour racheter et restaurer le site. Ça serait génial de ramener la structure archée de l'ancienne patinoire. On pourrait y jouer des matchs de hockey à l'ancienne et y faire un musée sur l'histoire du hockey. Cela rajouterait un cachet historique et original au tourisme à Montréal. Mais tout ça coûterait un bras et enlèverait des places de stationnement au Centre Bell qui est ironiquement situé à deux blocs au sud, donc on oublie ça pour l'instant.
Moi tout ce que je demande c’est qu’ils installent une plaque à l’extérieur, ou bien qu'ils renomment l'endroit "Stationnement Victoria" ou bien "Stationnement Creighton" ou quelque chose du genre. Ça serait au moins ça. Mais je ne suis pas seul à y penser. Plusieurs ont milité à travers les années pour racheter et restaurer le site. Ça serait génial de ramener la structure archée de l'ancienne patinoire. On pourrait y jouer des matchs de hockey à l'ancienne et y faire un musée sur l'histoire du hockey. Cela rajouterait un cachet historique et original au tourisme à Montréal. Mais tout ça coûterait un bras et enlèverait des places de stationnement au Centre Bell qui est ironiquement situé à deux blocs au sud, donc on oublie ça pour l'instant.
Hoboken - New Jersey |
Au baseball, ils ont plus de respect pour ce genre de choses. À Hoboken au New Jersey, on retrouve une plaque commémorant l'emplacement du premier match de baseball organisé. Je crois qu'on devrait faire la même chose à Montréal pour le hockey.
Donc si jamais vous allez voir un match ou un spectacle au Centre Bell, faites un petit détour de 5 minutes, montez la rue Drummond entre le boulevard René-Levesque et la rue Ste-Catherine et allez voir ce lieu où tant de moments historiques se produisirent il y a de ça plus d'un siècle. Notez également que l'ancien hôtel Windsor où fut fondée les LNH est également tout près.
Pour plus d'infos, vous pouvez regarder cet épisode de la série "Hockey: A People's History" qui met en scène ce premier match et les débuts du sport.
C'est intéressant de découvrir que la patinoire Victoria fut le premier bâtiment au Canada à être électrifié. 💡 En tant qu'électricien, ça montre combien l'innovation en électricité a joué un rôle important dans l'évolution des infrastructures. Une plaque ou une commémoration pour rappeler cette avancée technique et historique serait une belle façon de rendre hommage à cet exploit
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