Lorsqu'un gardien se fait surnommer "Red Light", ça n'augure rien de bon sur ses performances. Pourtant, bien qu'il fut affligé de ce sobriquet, André Racicot était loin d'être un mauvais gardien.
En le comparant avec les 68 gardiens de la LNH qui ont disputé au moins 40 parties entre 1989 et 1994, Racicot se retrouve au 44e pour ce qui est de la moyenne d'efficacité. En fait, avec une moyenne de .880%, ce n'est pas "très bon", mais c'est loin d'être médiocre. C'est même très respectable pour un gardien substitut au début des années 90. Il est à égalité avec Jeff Reese et Réjean Lemelin, pourtant reconnu comme étant de "fiables" gardiens substitut. Il se retrouvait même tout juste derrière Mike Liut (.881%) et Mike Vernon (.882%) !
Natif de Rouyn-Noranda, c'est en compagnie du futur membre du temple de la renommée Éric Desjardins que Racicot gravi les échelons du hockey mineur en Abitibi. Repêché par les Chevaliers de Longueuil de la LHJMQ, il joua 3 parties avec eux avant de suivre l'équipe lors du déménagement à Victoriaville pour la saison 1987-88. Cependant, son séjour dans les Bois-Francs se résuma à 8 parties avant de faire ses valises pour rejoindre les Olympiques de Hull. Lors de la même saison, il fut ensuite envoyé aux Bisons de Granby.
C'est lors de la saison suivante que Racicot s'implanta à Granby, disputant 54 matchs. Il attira le regard du Canadiens de Montréal, qui le repêchèrent au 83e rang à l'encan de 1989. Il rejoignit les Canadiens de Sherbrooke dans la AHL pour la saison 1989-90, où il fit bonne figure grâce à 19 victoires en 33 matchs. Il remporta même le trophée "Hap Holmes" remit au meilleur gardien de la AHL. Son premier match dans la LNH par contre ne fut pas son meilleur soir, alors qu'il alloua 3 buts sur 6 tirs, en 13 minutes de jeu ; "Red Light" était né.
En le comparant avec les 68 gardiens de la LNH qui ont disputé au moins 40 parties entre 1989 et 1994, Racicot se retrouve au 44e pour ce qui est de la moyenne d'efficacité. En fait, avec une moyenne de .880%, ce n'est pas "très bon", mais c'est loin d'être médiocre. C'est même très respectable pour un gardien substitut au début des années 90. Il est à égalité avec Jeff Reese et Réjean Lemelin, pourtant reconnu comme étant de "fiables" gardiens substitut. Il se retrouvait même tout juste derrière Mike Liut (.881%) et Mike Vernon (.882%) !
Natif de Rouyn-Noranda, c'est en compagnie du futur membre du temple de la renommée Éric Desjardins que Racicot gravi les échelons du hockey mineur en Abitibi. Repêché par les Chevaliers de Longueuil de la LHJMQ, il joua 3 parties avec eux avant de suivre l'équipe lors du déménagement à Victoriaville pour la saison 1987-88. Cependant, son séjour dans les Bois-Francs se résuma à 8 parties avant de faire ses valises pour rejoindre les Olympiques de Hull. Lors de la même saison, il fut ensuite envoyé aux Bisons de Granby.
C'est lors de la saison suivante que Racicot s'implanta à Granby, disputant 54 matchs. Il attira le regard du Canadiens de Montréal, qui le repêchèrent au 83e rang à l'encan de 1989. Il rejoignit les Canadiens de Sherbrooke dans la AHL pour la saison 1989-90, où il fit bonne figure grâce à 19 victoires en 33 matchs. Il remporta même le trophée "Hap Holmes" remit au meilleur gardien de la AHL. Son premier match dans la LNH par contre ne fut pas son meilleur soir, alors qu'il alloua 3 buts sur 6 tirs, en 13 minutes de jeu ; "Red Light" était né.
Lors des deux saisons suivantes, Racicot partagea son temps entre Montréal et Fredericton, maintenant hôte du club-école de la Sainte-Flanelle. Il récolta de bons résultats dans la Ligue Américaine et des résultats plus qu'ordinaire avec le grand club, partageant le travail de second gardien avec Rolland Melanson et Frédéric Chabot. C'est finalement en 1992-93 qu'il obtient sa chance d'être le substitut attitré de Patrick Roy.
Racicot ne fit pas honneur à son surnom lors de cette saison, obtenant 17 victoires en 26 matchs. Il égala d'ailleurs un record du le 10 mars 1993, stoppa 23 lancers dans une seule période, record qu'il partageait alors avec Rogation Vachon, Ken Dryden. (depuis, Jeff Hackett et Carey Price ont aussi égalé ce record) Lors des séries éliminatoires, il ne vit de l'action que pendant une période lors du 5e match opposant le Canadiens aux Nordiques. On connait tous la suite. Racicot reçu d'ailleurs un beau cadeau le jour de ses 24 ans : les Canadiens éliminèrent les Kings et remportèrent leur dernière coupe Stanley !!
La saison qui suivit fut moins ... bonne. Onze matchs, 2 victoires, rien de plus à dire ! Toutefois, une fois la saison terminée (ainsi que son contrat), Racicot signa un contrat avec les Kings de Los Angeles. Cependant, le lock-out de 1994 vint contrecarrer ses plans. Racicot promena ensuite son baluchon aux quatre coins de la planète hockey, dans la AHL, la défunte IHL, un détour de 20 matchs en Russie avant de finir sa route dans la Ligue Nord-Américaine en 2005. En tout, 17 équipes lors de ses 11 dernières saisons. Ça en use des souliers autant de voyages !
La saison qui suivit fut moins ... bonne. Onze matchs, 2 victoires, rien de plus à dire ! Toutefois, une fois la saison terminée (ainsi que son contrat), Racicot signa un contrat avec les Kings de Los Angeles. Cependant, le lock-out de 1994 vint contrecarrer ses plans. Racicot promena ensuite son baluchon aux quatre coins de la planète hockey, dans la AHL, la défunte IHL, un détour de 20 matchs en Russie avant de finir sa route dans la Ligue Nord-Américaine en 2005. En tout, 17 équipes lors de ses 11 dernières saisons. Ça en use des souliers autant de voyages !
Lors de la saison 2002-03 avec le Garaga de St-Georges-de-Beauce |
Pendant cette carrière de 5 saisons dans la LNH, l'ancien des Bisons de Granby de la LHJMQ récolta tout de même une fiche positive et respectable de 26 victoires, contre 23 défaites et 8 matchs nuls. D'ailleurs, l'un de ses matchs nuls fut par blanchissage, alors que Racicot stoppa tous les tirs que les Flyers dirigèrent vers lui, alors que Tommy Soderstrom fit la même chose envers les attaquants du Canadiens.
Pour les maniaques, Racicot porta le numéro 53 lors de son premier match avec le CH, le 40 de 1990 à 1992 et le 37 lors des deux dernières saisons. Mais son bloqueur affiche parfois le 34, numéro qu'il portait avec Fredericton. Ça dût mêler du monde ça ...
Il a aussi été le sujet de Ma vie après le sport à Télé-Québec!
RépondreSupprimerhttp://mavieapreslesport.telequebec.tv/emissions/47/la-coupe-stanley-de-1993?play