Bruce Gardiner a connu une carrière respectable dans la Ligue nationale, mais elle est semblable à des centaines d’autres. Par contre, ce sont des faits qui se sont passés à l’extérieur de la patinoire qui sortent du lot.
D’abord à l’âge de 14 ans, il fit preuve
d’héroïsme. Alors que lui et son ami se
promenaient le long de la rivière, ils aperçurent deux adultes et deux enfants
en difficulté, parce que leur embarcation avait chaviré. Gardiner descendit le long d’un câble, aida
les victimes à se réchauffer en leur donnant leurs vêtements et leur apporta
son soutien le temps que les secours arrivent.
Les deux amis furent récompensés en recevant la médaille de la bravoure
du Gouverneur-général.
Au niveau du hockey, il prit le chemin
universitaire, en s’alignant pendant quatre ans avec les Raiders de
l’Université Colgate.
Repêché par les Blues de St-Louis en sixième
ronde en 1991, il ne prit part qu’à trois matchs avec les Rivermen de Peoria de
l’IHL avant qu’ils ne le laissent aller.
Il signa ainsi avec les faibles Sénateurs d’Ottawa en 1994. Après deux saisons avec leur club-école à
l’Île-du-Prince-Édouard, il accéda finalement à la LNH.
Joueur au talent limité, il passa à un moment
une disette offensive. Son coéquipier
Tom Chorske lui suggéra alors qu’il traitait son bâton avec trop de
respect. Pour lui « donner une
leçon », Chorske lui proposa de le tremper dans la toilette. Gardiner en fit l’essai et joua un bon match.
C’est ainsi que naquit une superstition
des plus bizarres, que Gardiner conserva tout au long de sa carrière. Avant chaque match, Gardiner trempait son bâton
dans la cuvette…
Gardiner joua un peu plus de trois saisons avec
Ottawa, avant d’être échangé au Lightning de Tampa Bay.
En 2000, il fut laissé sans protection et
choisi au repêchage d’expansion par les Blue Jackets de Columbus. Gardiner compta d’ailleurs le premier but de
l’histoire de l’équipe le 7 octobre 2000.
L’année suivante, il joua ses sept derniers
matchs dans la Ligue nationale avec les Devils.
En 312 parties, il montre une fiche de
34-54-88.
Il joua ensuite en Russie et en Finlande, avant
de retourner dans sa ville natale de Barrie, en Ontario, où il devint agent de
police.
En juillet 2009, le nom de Gardiner refit
surface lorsqu’il fut accusé de harcèlement criminel et de voyeurisme. Après enquête, les accusations furent
abandonnées, alors que Gardiner accepta de garder la paix et de ne pas entrer
en contact avec la personne ayant porté plainte.
Il se reprit en octobre 2013 alors que dans ses
fonctions, il sauva une autre vie.
Sources :
Podnieks, Andrew, “Hockey
Superstitions: From Playoff Beards to Crossed Sticks and Lucky Sticks”,
McClelland & Stewart, 2010, p.93,
“Barrie officer
charges” de Ian McInroy, 1er août 2009, Barrie Examiner
(thebarrieexaminer.com), “Charges on cop dropped” de Tracy McLaughlin, 17 juin
2010, Barrie Examiner (thebarrieexaminer), “Police awards handed out in Barrie”,
21 mars 2014, CTV Barrie (barrie.ctvnews.ca), archive.gg.ca, wikipedia.org.
Même si j'avais écrit un texte à son sujet l'an passé (http://hellsvaluablecollectibles.blogspot.ca/2015/01/bruce-gardiner-autograph-card.html), je n'étais aps au courant de sa médaille d'enfance.
RépondreSupprimerBon à savoir, merci!