Bien que né au Nouveau-Brunswick, c’est sur la Côte ouest que Jim Riley s’est illustré. En 1915-16, il s’aligna avec les Aristocrats de Victoria de la PCHA. L’été venu, il obtint un essai au baseball, avec les Tigers de Tacoma de la Northwestern League, où il ne fut pas retenu.
En 1916-17, plutôt que de suivre le reste de l’équipe à Spokane (voir texte du 8 octobre 2012), il s’aligna avec les Metropolitans de Seattle de la même ligue.
Cette saison fut des plus fructueuses pour les Mets. Avec une fiche de 16-8, ils terminèrent en tête de la ligue. Comme il n’y avait pas de séries dans la PCHA, ceci leur donna le privilège de disputer la Coupe Stanley aux champions de la NHA, les Canadiens. Après avoir échappé leur premier match, Seattle remporta les trois suivants, incluant un humiliant 9-1 pour le dernier match. C’est ainsi que Riley et ses coéquipiers devinrent la première équipe américaine à remporter la Coupe.
L’année suivante, Seattle termina encore premier, mais la PCHA instaura des séries, que Seattle perdit contre Vancouver.
Riley dut ensuite quitter ses coéquipiers, alors qu’en avril 1918, trois jours après son mariage, il alla servir pendant un an en Angleterre, dans l’Armée canadienne. Pendant cette année, il ne joua pas au hockey, mais put jouer au baseball. La fin de la guerre lui permit ensuite de reprendre sa carrière de hockeyeur.
En son absence, les Mets prirent leur revanche sur les Millionaires de Vancouver et se rendirent en finale de la Coupe Stanley, à nouveau contre les Canadiens. Toutefois, ils ne parvinrent pas à mettre à nouveau la main sur la Coupe. La série était à 2-2-1, lorsqu’elle dut être interrompue par l’épidémie de grippe espagnole. (voir texte du 28 octobre 2009) Il n’y eut donc pas de décision cette année-là, chose qui ne se répétera pas avant 2005, alors que la saison fut annulée en raison du lockout.
En 1919-20, à son retour, ses 11 buts en 22 matchs contribuèrent à retourner les Mets à la finale de la Coupe Stanley. Cette fois, il y eut une décision, mais celle-ci ne fut pas en faveur des Metropolitans. Seattle s’inclina devant Ottawa.
En 1920-21, Riley marqua pas moins de 23 buts en 24 matchs. Il fut ainsi le deuxième buteur de la ligue, trois de moins que son coéquipier Frank Foyston. Ce ne fut toutefois pas suffisant et Seattle baissa pavillon devant Vancouver.
À l’été 1921, Riley eut une autre chance sur un losange et et il ne la rata pas. Il se retrouva avec les Beavers de Vancouver, un club de classe B. Jouant au deuxième but, il frappa 9 circuits en 53 matchs, tout en maintenant une moyenne de ,303. Les Browns de St-Louis de la Ligue américaine firent alors son acquisition. Il joua quatre matchs dans leur uniforme mais il n’amassa aucun coup sûr. Les Browns l’envoyèrent donc dans un club de classe B, à Terre Haute, en Indiana.
Riley se mit donc à alterner selon les saisons, à Seattle en hiver à jouer au hockey et un peu partout aux États-Unis en été, à jouer au baseball.
En 1922-23, Riley fut le meilleur buteur des Mets, devant Foyston, avec encore 23 filets, mais en 29 matchs cette fois. Il fut également choisi au sein de la première équipe d’étoiles de la ligue. À l’arrivée de l’été, il eut une deuxième chance dans le baseball majeur, alors qu’il joua trois matchs avec les Senators de Washington. Il n’obtint toutefois toujours pas de coup sûr.
Il joua une dernière saison à Seattle en 1923-24. Celle-ci s’avéra non seulement la dernière de l’équipe, mais également la dernière de la ligue. Riley se concentra alors sur sa carrière au baseball.
En 1926, les Black Hawks de Chicago firent leur entrée dans la LNH. À l’époque, l’équipe était principalement composée des joueurs des défunts Rosebuds de Portland de la WHL, et de leur entraîneur Pete Muldoon. Point à noter, Muldoon était quelques années auparavant l’entraîneur des Metropolitans de Seattle. Celui-ci offrit alors une opportunité à Riley d’effectuer un retour. En jouant trois matchs avec les Hawks, Riley devint alors le premier (et toujours le seul à ce jour) à avoir joué autant dans la LNH qu’au Baseball majeur (en plus bien sûr de ses huit saisons dans la PCHA).
En janvier, son contrat fut vendu aux Cougars de Détroit, avec qui il joua ses derniers six matchs dans la Ligue nationale, y amassant ses deux premiers (et derniers) points.
Il passa ensuite six autres saisons à jouer au baseball dans la Ligue du Texas, une ligue de classe A.
Après sa carrière d’athlète, il demeura au Texas, où il travailla aux relations publiques d’une distillerie.
Jim Riley est décédé des suites d’un cancer en 1969, à l’âge de 74 ans.
Sources : « Jim Riley » (seattlehockey.net), baseball-reference.com, hockeydb.com, wikipedia.org.
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