Il est courant d’avoir des arénas nommés en l’honneur d’un joueur de hockey, comme le Centre Marcel Dionne à Drummondville, l’aréna Dave Keon à Rouyn-Noranda ou l’aréna Connie Dion à Asbestos.
Pour les rues, c’est un peu plus rare, mais saviez-vous que dans le quartier Pointe-Saint-Charles de Montréal, près des ateliers de Via Rail, on peut se retrouver au coin des rues Dick-Irvin et Frank-Selke? Pourtant, aucune des deux personnes n’est originaire du sud-ouest de Montréal.
Coin Dick-Irvin et Frank-Selke, à Pointe-Saint-Charles |
C’est en 1940 qu’il s’est amené dans la métropole québécoise. Après avoir joué le même rôle avec les Maple Leafs, il a été embauché par Tommy Gorman pour se retrouver derrière le banc des Canadiens.
En 1946, Frank Selke vint le rejoindre, comme directeur-gérant. Natif de Berlin (aujourd’hui Kitchener), en Ontario, il a aussi passé par l’organisation des Leafs.
Si Irvin a gagné la Coupe Stanley en 1944 et 1946 sous Gorman, il en a ajouté une autre en 1953 avec Selke.
Suite à l’émeute de Maurice Richard en 1955, Irvin fut forcé de démissionner et c’est avec Toe Blake derrière le banc du tricolore que Selke remporta cinq Coupes consécutives, de 1956 à 1960.
Irvin mourut en 1957 d’un cancer. Il a été enterré à Toronto.
Selke demeura en poste jusqu’en 1964. Il est décédé à Rigaud en 1985, où un chemin privé (l’endroit où il habitait?) est nommé rue Frank-Selke.
Lorsqu’en 1991, la ville de Montréal choisit de
renommer ces rues ″pour souligner la passion des Montréalais pour le hockey″,
aurait-elle pu choisir d’autres noms, puisqu’aucun des deux n’est vraiment associé
à Pointe-Saint-Charles? Ou aurait-elle
dû choisir Toe Blake, avec qui Selke a remporté ses plus grands succès, au lieu
d’Irvin?
Et bien, le coin Frank-Selke et Toe-Blake existe, mais à Vaudreuil-Dorion. Dans cette ville à l’ouest de l’île de Montréal, il y a un quartier résidentiel avec des rues aux noms d’anciens joueurs des Canadiens. S’il y a des quartiers avec des noms de fleurs ou de villes de France, pourquoi pas un quartier d’ex-joueurs du tricolore?
Et bien, le coin Frank-Selke et Toe-Blake existe, mais à Vaudreuil-Dorion. Dans cette ville à l’ouest de l’île de Montréal, il y a un quartier résidentiel avec des rues aux noms d’anciens joueurs des Canadiens. S’il y a des quartiers avec des noms de fleurs ou de villes de France, pourquoi pas un quartier d’ex-joueurs du tricolore?
Coin Émile-Bouchard et Maurice-Richard, à Vaudreuil-Dorion |
Coin Lorne-Worsley et Jean-Claude-Tremblay, à Vaudreuil-Dorion |
Coin Georges-Vézina et Gilles-Villeneuve, à Mirabel |
Dans un même ordre d’idée, mais dans une thématique plus à propos, dans le quartier où se trouve le Centre Canadian Tire (l’aréna des Sénateurs), à Kanata, on retrouve des rues avec des noms en lien avec l’histoire du hockey dans la région d’Ottawa à différentes époques.
On retrouve le boulevard Cyclone Taylor, la place Frank Nighbor (un joueur des Senators dans les années 1910 et 1920), Silver Seven Road (un surnom des Senators dans les années 1900) et même un Roger Neilson Way (entraîneur des Leafs, des Canucks et plusieurs autres équipes, qui a terminé sa carrière comme adjoint à Ottawa, avant d'être emporté par le cancer).
Dans mon quartier à Québec (St-Émile), réside Réal Cloutier et un parc municipal porte son nom. Ancien porte-couleurs des Nordiques il est d'ailleurs originaire de ce quartier.
RépondreSupprimer@ Michaël Parent
RépondreSupprimerSi ça t'intéresse, nous avons publié un billet au sujet de Réal Cloutier le 13 octobre 2014.