vendredi 30 décembre 2016

Les chandails de la SHL (Swedish Hockey League)









Voici venu le temps d'une autre critique de chandails par l'équipe de LVEUP, à temps pour fermer l'année. Cette fois-ci nous retournons en Europe dans une des principales ligues professionnelles de ce continent, la Svenska Hockeyligan anciennement connue sous le nom de la Elitserien.

Je vous rappelle le concept, chaque collaborateur y va d'une note sur 10 de chaque chandail suivi d'une courte critique. Les chandails sont classés du pire au meilleur en calculant la moyenne. Nous avons laissé cet article trainer pendant quelques mois. Au départ en mai dernier, la SHL comprenait 15 équipes mais une de ces équipes légendaires a cependant été reléguée en 2e division pour la nouvelle saison. Nous avons toutefois décidé de la garder dans ce décompte.

Allons-y donc. Låt oss gå!


#15 - Örebro HK (Örebro)
5 / 10


keithacton: 5/10
J’aime bien les grandes bandes du bas et des manches. Une combinaison de rouge, noir et blanc, ça fonctionne. Par contre, le logo me laisse froid, en plus d’être trop gros.

Martin ITFOR: 5/10
J’aime beaucoup le logo, peut-être un peu trop gros, mais bon… Mais le chandail est trop générique en termes de couleurs et de shapes en plus du trop de pubs…

Pete Peeters: 7/10
Je cherche un peu la signification du logo… sinon le chandail manque de mélange de couleur un peu.

KirkMcLean: 4/10
Le chandail noir est affreux. Enlevez les bandes sur les manches et on obtient un chandail de pratique. Les chandails rouge et blanc ne donne aucun "plus value".

RaySheppard: 4/10
Plate. Le logo prend définitivement trop de place et je n’aime pas les espèces de bannières jaunes aux épaules..



#14 - Linköpings HC (Linköping)
5.2 / 10


keithacton: 3/10
Un point pour les hanches, mais le logo n’est pas terrible, autant pour le graphique que pour les couleurs. Blanc sur blanc, ce n’est pas une réussite.

Martin ITFOR: 4/10
Logo relativement laid. Chandail qui fait ligue de garage… Bref…

Pete Peeters: 7/10
Chandail plate et drabe avec un style Reebok mais le logo annule tout.

KirkMcLean: 9/10
Très beau chandail, pas surchargé (ne pas tenir compte des publicités svp !) Le logo du lion est un peu mélange entre réel et dessin. Je me commanderais un chandail blanc anytime !

RaySheppard: 3/10
Quel affreux logo. Un peu de profondeur sur ce lion ne serait pas de trop. On dirait un croquis plus qu’un logo terminé. Le reste du chandail est bof. Je n’aime pas les mini bandes détourant les épaules ni les côtés triangulaires. Possiblement le pire de la ligue selon moi.



#13 - HV71 (Jönköping)
5.6 / 10


keithacton: 6/10
Le logo manque de personnalité. Les couleurs font un peu Chiefs de Charleston. Rare équipe où je préfère le blanc, que les touches bleues et jaunes mettent en valeur.

Martin ITFOR: 4/10
Le problème avec un logo avec des lettres, c’est que si on y ajoute de la pub, ça se perd. Un chandail noir et jaune ordinaire vient compléter le tout. Le blanc pourrait être bien sans la pub, il ne fait pas Penguins ni Bruins, mais il est raté à cause du logo et de la pub…

Pete Peeters: 8/10
J’espère que le chandail extérieur est celui en jaune… je trouve le logo quand même correct malgré son aspect semi 3-D.

KirkMcLean: 5/10
Le chandail jaune réduit considérablement la note. Le jaune semble terne, tout comme le visage du joueur qui l'endosse.

RaySheppard: 5/10
La base du chandail est pas mal. J’aime même le chandail jaune. Mais le logo gâche le tout. Je sympathise avec le graphiste qui a dû faire la conception de ce logo. Comment faire de quoi de potable avec un nom comme HV71? Si ça vous intéresse, la signification du nom du club provient de la fusion entre deux clubs, le Husqvarna IF et le Vätterstads IK en 1971.



#12 - Karlskrona HK (Karlskrona)
5.8 / 10


keithacton: 9/10
Une des plus petites villes à avoir un club de la SHL, avec seulement 35 000 habitants. On voit rarement des insectes sur les logos. Celui-là est réussi. J’ai un faible pour l’orange. La pub en bas à droite ajoute un petit quelque chose.

Martin ITFOR: 5/10

J’aime beaucoup le logo, un scarabée avec un background binaire, j’aime bien. La couleur est cool, le orange étant une couleur parfois douteuse au hockey, mais c’est le reste que me gosse… Trop de pub, une découpe du début des années 2000, les petits numéros sur le bras qui se mélange à la pub… Bref, ça pourrait être un beau chandail, mais c’est laid…

Pete Peeters: 9/10

«Hey! Ce soir on joue contre les scarabées!» Un scarabée dans un logo de Renault, c’est quand  même original faut avouer. Et j’aime bien la demie teinte dans le logo entre le orange et le  blanc. Beau logo et beau chandail orange.

KirkMcLean: 2/10

Trop de orange! Les manches toutes noires sont affreuses. Je suis bien d'accord avec une touche de noir, mais pas de là à mettre la manche complète. Le logo de scarabée ressemble plus à une pancarte d'avertissement qu'autre chose.

RaySheppard: 4/10
On dirait plus un dossard de signalisation routière ou de sécurité nucléaire qu’un chandail de hockey. L’abus de pub n’aide pas non plus.



#11 - MODO (Örnsköldsvik)
6 / 10



keithacton: 5/10
Du relief sur les épaules aurait ajouté quelque chose, surtout sur le blanc. On ne sait pas si le logo représente une déchirure ou quelque chose qui dégouline. Et en plus, je le trouve un peu trop chargé.

Martin ITFOR: 5/10
J’adore les couleurs de MODO, elles font old school Devils en un peu trop pâle. Mais la découpe du chandail est bien ordinaire. Le logo est correct, c'est un classique du hockey suédois. Il pourrait être facilement mieux… Pour le moment, c’est un chandail vraiment ordinaire…

Pete Peeters: 8/10
Ce que j’aime pas  du chandail c’est que j’aurais mis un peu plus de vert… Bin quoi! C’est beau du vert! Et ça ferait moins équipe du Belarus…

KirkMcLean: 6/10
Des épaules auraient ajouté à la note. Belle utilisation des premières couleurs des Devils.

RaySheppard: 6/10
J’ai inclut la légendaire équipe MODO dans la liste malgré le fait qu’ils ont été relégués en deuxième division cette saison et ne sont donc plus dans la SHL mais au moment de commencer cet article ils y étaient toujours. Leur chandail est moyen. Ils en avaient un meilleur lorsque Peter Forsberg était revenu jouer pour eux. Ils en ont aussi eu des pires…



#10 - Malmö Redhawks (Malmö)
6.4 / 10


keithacton: 7/10
Logo qui fait nord-américain. Malmö a d’ailleurs un aréna de taille presque nord-américaine, avec 13 000 places (le plus gros de la ligue). Le rouge est bien. Celui de droite détonne avec son absence de publicité.

Martin ITFOR: 5/10
Quel drôle de logo qui fait hockey mineur… Chandail rouge, noir et blanc correct malgré la pub… Chandail bien ordinaire, sans plus…

Pete Peeters: 7/10
Correct sans plus.

KirkMcLean: 8/10
Très bon logo! Le chandail ressemble à celui des Remparts de Québec. Le 3e chandail manque cependant de personnalité.

RaySheppard: 5/10
Bizarrement je préfère ceux avec la publicité. Je crois que le troisième était pour un événement spécial pour ne pas avoir de publicité comme ça. Anyway la base du chandail est pas mal pour les chandails réguliers mais pas extraordinaire non plus. Et le logo…




#9 - Leksands IF (Leksand)
6.8 / 10


keithacton: 7/10
Logo simple mais correct. Les étoiles ont leur place. L’écriture en suédois sur le chandail de ce club de « ishockey » donne une touche d’exotisme.

Martin ITFOR: 6/10
Très beau chandail monochrome blanc et bleu, très beau bleu d’ailleurs. J’adore le logo avec les étoiles autour. Sans pub, il aurait peut-être eu un 8 ou un 9, mais y’a de l’abus…

Pete Peeters: 6/10
Le chandail le plus ordinaire selon moi… le bleu et le blanc je trouve ça un peu ordinaire comme mélange… Les simili étoiles sur le chest sont  un peu de trop aussi, ça me rappelle mon ancien drap étoilé quand j’étais enfant….

KirkMcLean: 7/10
Classy, simple. J'aurais aimé une bande dans le bas du chandail.

RaySheppard: 8/10
Chandail légendaire qui n’a que très peu changé depuis sa création. Les étoiles ont toujours été disposées de la sorte autour du logo. Ce chandail est un classique en Suède et possède donc une sorte d’immunité face à la critique. Je pourrais bien chialer sur l’abus de publicités mais à quoi bon?


#8 - Djurgårdens IF (Stockholm)
7.2 / 10


keithacton: 7/10
J’aime bien le chandail noir du club de la capitale. Bien que petit, le logo contraste bien, tout comme les épaules. Le blanc accroche un peu moins l’œil, mais ça va. Le logo est simple, mais joli.

Martin ITFOR: 7/10
J’aime le logo de Djurgarden, les trois couleurs vives déteignent du reste du chandail. C’est un chandail classique avec des épaules bien définies et des bandes très belles sur les manches, une longue bande avec des plus courtes autour, j’aime bien. J’aime pas le moton de pub dans le haut du chandail, sans la pub, le chandail aurait peut-être eu un 8.

Pete Peeters: 8/10
Le chandail blanc aurait pu être utilisé pour l’équipe allemande. Sinon chandail correct avec un logo «bouclier».

KirkMcLean: 7/10
Classy, simple. J'aime bien la ligne entourant les épaules. Bien réussi.

RaySheppard: 7/10
Leurs nouveaux chandails de cette saison sont meilleurs que ceux d’avant qui souffraient du syndrome Reebok. Me rappelle un peu l’ancien chandail des Panthers et des Rockies du Colorado. Le logo est un peu trop vintage cependant et ne ressort pas bien.



#7 - Rögle BK (Ängelholm)
7.2 / 10


keithacton: 7/10
J’aime bien le vert, mais j’y aurais ajouté plus de rouge. Le logo est pas mal.

Martin ITFOR: 5/10
Comme je disais pour le chandail du Farjestad BK, j’aime pas les chandails monochromes vert et blanc, surtout quand ils sont pâles… Celui-là est vraiment trop pâle, trop vert avec les pantalons. Mais le chandail, est correct, en vert foncé, il serait efficace, surtout avec des pantalons noirs. Par contre, le logo de style Oilers, c’est non… Et que dire de l’abus de pub…

Pete Peeters: 8/10
Aoutch! Ça c’est vert! Seule chose un peu bizarre c’est le logo avec un lettrage comme les Oilers d’Edmonton… j’aime bien.

KirkMcLean: 8/10
Le vert ici est assez voyant merci, et j'aime ça ! Notez le logo qui est inspiré de celui des Oilers !

RaySheppard: 8/10
L’enfant illégitime des Whalers et des Oilers? J’aime bien malgré que je crois que le vert pourrait être un peu plus foncé. Mais moi dès qu’un chandail est majoritairement vert je suis partant. Le logo à la Oilers a aussi son charme.



#6 - Frölunda Indians (Göteborg)
7.2 / 10


keithacton: 7/10
On peut voir quelques similitudes entre le logo du club de la 2e plus grande ville (près de 1 million d’habitants) et celui des Cataractes de Shawinigan. Je préfère le rouge, que les épaules vertes mettent en valeur.  Les lignes horizontales des deux autres du bas sont intéressantes.

Martin ITFOR: 6/10
J’aime ce logo à la tête d’amérindien, différent de toutes les têtes de profil. J’imagine que même en Suède, son utilisation est controversée… J’aurais aimé que ce logo soit plus gros, on dirait qu’il a été rapetissé pour mettre plus de pub. Je trouve le blanc particulièrement original. Les autres sont plus ou moins ordinaires, il y a un peu trop de chandails rouge, noir et blanc dans cette ligue et comme c’est un design que je trouve ordinaire à la base… Une autre chose qu’il y a de trop dans la ligue suédoise, c’est la pub sur les chandails, et celui-ci en a particulièrement trop…

Pete Peeters: 9/10
Avec la polémique sur ce qui touche les autochtones j’espère que l’équipe ne se fera pas actionner… J’aime bien le logo malgré sa ressemblance aux Cataractes de Shawinigan... Sinon je  suis pas  fan des bandes coupées aux manches du chandail vert…

KirkMcLean: 9/10
Woah, j'adore le logo (tout comme celui des Cataractes, qui lui est très semblable). Les chandails rouge et blanc sont magnifique, mais il manque un petit quelque chose au chandail vert pour aller chercher la note parfaite.

RaySheppard: 5/10
Ordinaire. Le logo est superbe mais malheureusement on dirait qu’ils n’ont jamais sû comment bien l’entourer.


#5 - Färjestad BK (Karlstad)
7.4 / 10



keithacton: 5/10 
Une autre couronne de laurier. Le blanc avec les épaules vertes est bien, avec le laurier doré. L’alignement des lettres du logo m’agace un peu.

Martin ITFOR: 6/10
J’ai toujours eu de la misère avec les chandails monochromes vert et blanc et dans ce cas-ci, je trouve le vert un peu trop pâle pour que ça déteigne. Par contre, j’aime la disposition du chandail, les bandes, les épaules et tout, le logo est bien, il ressort peut-être moins bien avec la pâleur du vert, mais bon. Y’a peut-être un peu trop de pubs (et c’est quoi ces machins sur les pantalons?) mais dans l’ensemble, j’aime bien.

Pete Peeters: 10/10
WAW!! Vert foncé et  blanc, mélange gagnant!

KirkMcLean: 8/10
J'ai toujours eu un faible pour les chandails verts. J'ai bien les deux versions de ce chandail.

RaySheppard: 8/10
Très réussi. Je trouve cependant que le blanc est le meilleur des deux.



#4 - Luleå HF (Luleå)
7.4 / 10


keithacton: 6/10
Club le plus au nord de la ligue.  Les lignes jaunes et rouges du logo sont bien, mais l’ours avec la bouche ouverte lui donne un air ECHL, mais rétro. Plus ou moins réussi, mais tout de même mieux que le bonhomme qui lève son bâton sur le chandail jaune. Pourtant, le reste n’est pas si mal. Les couleurs sont belles.

Martin ITFOR: 4/10
Oulàlà, un gros abus de chandails tous différents au niveau des couleurs. Je comprends pas le passage d’une couleur à l’autre… Le logo est bien mais peut-être un peu trop gros. Je sais pas pourquoi d’ailleurs, le chandail jaune a un logo différent. Mon préféré est le chandail rouge. Le blanc serait plus beau avec des épaules noires comme le rouge, les deux autres sont inutiles…

Pete Peeters: 10/10
Si le chandail jaune est leur chandail officiel au lieu des autres chandails qui ressemblent aussi à l’Allemagne, je leur donne la note parfaite. Le chandail me fait  penser au film “Les Boys” (comme le rouge mes collègues me diront mais au moins le logo n’a pas l’air d’un logo qui irait sur le  chandail de l’équipe allemande!).

KirkMcLean: 9/10
Les chandails rouge et blanc sont vraiment réussis, je les adore. Le chandail noir est bien, mais terne. La couleur jaune est bien en accent sur ces chandails, mais lorsque elle se retrouve sur la majorité du chandail, ça donne un résultat décevant.

RaySheppard: 8/10
Je trouve des points positifs à chacun de ces chandails. J’ai un petit faible pour le noir dont le logo ressort mieux que les autres. Ce logo étrange est aussi un de mes préférés de cette ligue et fait grimper la note.



#3 - Brynäs (Gävle)
7.6 / 10


keithacton: 9/10
J’aime bien les épaules. L’agencement des couleurs est harmonieux, surtout pour le noir. Je ne sais pas ce que symbolise ce qui semble être un trèfle entouré d’une couronne de laurier, mais j’aime bien le logo.

Martin ITFOR: 8/10
J’aime beaucoup les épaules de ce chandail, ça sort de l’ordinaire. Les couleurs sont bien, sans plus, mais je me demande pourquoi il n’y a pas de rouge sur le chandail blanc. Le logo en blason a quand même une belle forme. Un chandail ordinaire, efficace mais avec une originalité dans les épaules… Une note de plus pour avoir peu de pub…

Pete Peeters: 9/10
Préférence pour le chandail en couleur. J’aime les épaules rouges et jaunes.

KirkMcLean: 5/10
Je trouve bizarre que la gamme de couleur ne soit pas la même sur le chandail local et visiteur. J'aime bien les épaules lignées, ça a du potentiel.

RaySheppard: 7/10
J’adore le chandail noir mais moi aussi je trouve qu’il manque de rouge sur le chandail blanc. Ça ferait un meilleur équilibre.



#2 - Växjö Lakers (Växjö)
7.6 / 10


keithacton: 7/10
J’aime beaucoup la ligne horizontale. Le logo est intéressant.

Martin ITFOR: 6/10
J’aime beaucoup la sorte de version Rangers de la «Habs stripe». Chandail simple, le blanc est un peu chiche, mais quand même efficace. Il y a vraiment trop de pub, mais c’est un chandail correct.

Pete Peeters: 8/10
Chandail qui a l’air vintage avec la  bande orange au milieu.

KirkMcLean: 7/10
Je ne déteste pas du tout. Le point frappant de ces chandails est les bandes centrales dont j'aime bien la disposition. Peut-être que des épaules de couleurs auraient ajouté au charme.

RaySheppard: 10/10
Ça a prit plusieurs décennies mais depuis quelques saisons, les équipes de hockey ont finalement commencé à copier la «Habs stripe» du Canadien. Je donne cependant des points bonus aux Lakers pour avoir utilisé plus d’une bande de couleurs. Ces multiples bandes avec des épaisseurs différentes en plus d'un choix de couleurs excellentes ajoutent à la beauté du chandail. Ils ont même osé placer la bande à la verticale récemment lors du championnat de la ligue des champions… et ce n'était pas laid du tout!



#1 - Skellefteå AIK (Skellefteå)
7.8 / 10


keithacton: 9/10
Les rayures noires et jaunes donnent un petit look Tigers d’Hamilton que j’aime beaucoup.  Le mélange de couleur est réussi.  Le logo est bien dosé, pas trop simple, pas trop chargé.  Comme pour quelques autres cas, on y retrouve l’année de fondation du club, ce qui est une excellente idée.

Martin ITFOR: 8/10
Chandail très original. J’adore les épaules "barbershop" qui sont superbes. J’aime beaucoup le fait que l’emphase est sur le "barbershop" et qu’il y a rien de plus comme détail sur le chandail. Le logo est minimal et très efficace dans le chandail. On en vient même à oublier la pub. Facilement un des beaux chandails européens. Sans pub, il aurait eu un 9.

Pete Peeters: 8/10
hum le choix des couleurs est correct mais pourquoi juste mettre une bande rouge au bas de la  manche? Pour pas faire trop Allemagne? On dirait que c’est un peu la mode des chandails de la  Suède… 1 point pour avoir osé un logo jaune.

KirkMcLean: 7/10
J'aurais aimé que le chandail noir ait au moins une démarcation avec les manches, comme on retrouve sur le chandail blanc, que je trouve très réussi.

RaySheppard: 7/10
J’aime les bandes hachurées sur les épaules et bras. Le logo est aussi bien. Il manque quelque chose pour que je considère ce chandail parmi les meilleurs de cette ligue.


Pour d'autres critiques de chandails par l'équipe de LVEUP visitez la page "Chandails" ici.



lundi 26 décembre 2016

Le Canada et l'URSS disqualifiés du championnat mondial junior



En 1987, le championnat mondial junior avait lieu en Tchécoslovaquie (dans la partie qui fait maintenant partie de la Slovaquie). Il s’agissait de la onzième édition du tournoi et l’URSS en avait remporté sept des dix premiers.

Le 4 janvier, le dernier match du tournoi se déroulait à Piešťany. L’URSS ne pouvait plus espérer une médaille, mais le Canada était toujours dans la course pour l’or du tournoi à la ronde. (Il n’y avait pas à ce moment de ronde des médailles.) Pour y arriver, il fallait triompher des Soviétiques par plus de quatre buts, mais peu importe le résultat, le bronze était assuré.

En cette période de guerre froide, on voulait s’assurer d’avoir un arbitre neutre en place. Le choix se porta sur Hans Rønning, un norvégien, qui n’avait malheureusement pas beaucoup d’expérience en hockey international. Quelques jours plus tôt, il en avait eu plein les bras avec un match Canada - États-Unis assez robuste. Les représentants canadiens avaient donc sollicité la présence d’un autre officiel, mais en vain.





Dès la mise au jeu initiale, Sergeï Shesterikov donna un coup de coude à Dave McLlwain, qui répliqua avec un double-échec. Aucun n’a été pénalisé. Le ton était donné.

Lorsque Theoren Fleury ouvrit la marque pour le Canada, il prit son élan et glissa au centre de la patinoire tout en faisant comme si son bâton était une mitraillette et qu’il faisait feu vers le banc soviétique, un geste provocateur et peu respectueux.

La première période se poursuivit au milieu de nombreux coups de bâton et se termina à l’avantage du Canada, par la marque de 3-1.

Au début de la deuxième, on rendit hommage aux quatre joueurs des Broncos de Swift Current qui avaient perdu la vie quelques jours plus tôt. Ceci calma quelque peu les esprits, mais pas pour longtemps.

Avec 6:07 à jouer en 2e, ce même Shesterikov entra en collision avec Everett Sanipass. Une bagarre en résulta. Lorsque Pavel Kostichkin cingla à deux mains Fleury, une autre bagarre éclata, qui résulta en une mêlée générale, incluant le futur Canadien Mike Keane. Après qu’Evgeny Davydov eut quitté son banc, les autres joueurs des deux camps firent de même et le tout tourna à la foire. Incapables de reprendre le contrôle de la situation, les arbitres quittèrent la patinoire. Dans une tentative désespérée de faire cesser les hostilités, on éteignit les lumières, mais sans succès. Peu habituée à ce genre de spectacle, la foule exprima son mécontentement et réclama qu’on retourne au hockey.

Selon les règles de l’IIHF, un joueur impliqué dans de tels événements est éjecté du match et suspendu du match suivant. Étant donné que pratiquement tous les joueurs y avaient participé, il ne restait plus personne. Le reste du match fut donc annulé. Se tint ensuite un vote des représentants de chacun des pays, où on vota à 7 contre 1 (le 1 est évidemment le Canada) pour disqualifier les deux équipes. Bien sûr, la Finlande, la Tchécoslovaquie et la Suède (les trois équipes qui se retrouvaient médaillées) avaient voté pour. Le Canada perdit ainsi même la médaille dont il était assuré. Les statistiques canadiennes furent aussi effacées.

Les Canadiens furent tout de même invités au gala (mais pas les Soviétiques). Lorsqu’ils refusèrent, on les incita à quitter l’aréna le plus rapidement possible. L’équipe fut ensuite escortée par l’armée tchécoslovaque jusqu’à la frontière.

Du côté canadien, seulement Jimmy Waite et Pierre Turgeon n’ont pas été suspendus. D’ailleurs, ce dernier fut critiqué pour son manque d’implication.

Au retour au pays, les joueurs canadiens blâmaient leurs adversaires et indiquaient avoir été agressés. L’entraîneur-adjoint Pat Burns mentionnait que les Soviétiques avaient changé leur style de jeu. Était-ce dans l’optique de provoquer et sortir les Canadiens? Stéphane Roy (le frère de Patrick), particulièrement amoché, se demandait si le fait que le match avait lieu dans un pays de l’est avait influencé les Soviétiques. De son côté, Don Cherry défendit sans hésiter les Canadiens, ce qui augmenta sa popularité. Quant à Alan Eagleson et au ministre des sports Otto Jelinek, ils blâmèrent l’arbitrage laxiste et incompétent. Harold Ballard, le controversé propriétaire des Leafs, fit faire des médailles aux joueurs. D’ailleurs, toute la publicité au tour de ces événements a grandement contribué à attirer l’attention et à populariser le tournoi au Canada.





Les joueurs furent initialement suspendus pour 18 mois, avant d’être diminuée à 6 mois. Cette clémence permit à plusieurs de prendre part au tournoi de l’année suivante (remporté par le Canada) et à Alexander Mogilny de participer aux Jeux de Calgary en 1988. D’ailleurs, au sein de cette équipe soviétique décrite comme agressante, on retrouvait des joueurs talentueux qui connurent de belles carrières dans la LNH. En plus de Mogilny, on retrouvait Sergeï Fedorov, Valeri Zelepukin, Vladimir Konstantinov et Vladimir Malakhov. On retrouvait aussi un certain Alexander Galchenyuk, le père d’Alex.

Hans Rønning est retourné en Norvège et n’a plus officié de matchs internationaux. L’entraîneur soviétique Vladimir Vasiliev a quant à lui été congédié.

Après ce tournoi et sa fructueuse carrière de joueur, Brendan Shanahan est plus tard devenu le préfet de discipline de la Ligue nationale.


Sources : « La bagarre coûte une médaille », Canadian Press, La Presse, 5 janvier 1987, p.S3, « Le cancer a atteint l’élite soviétique » de Réjean Tremblay, La Presse, 6 janvier 1987, p.S5, « Pas de preuves mais de lourds soupçons » d’André Turbide et « La faute aux arbitres… », Presse canadienne, La Presse, 6 janvier 1987, p.S11, wikipedia.org.

mercredi 21 décembre 2016

Histoire de cartes - Les magasins









Peut-être êtes-vous de ceux qui passez ces jours-ci dans les magasins pour vos emplettes de Noël?  Voici donc un prétexte pour faire une histoire de cartes au sujet des différentes bannières (présentes ou passées).  Pour les fins du jeu, j'ai parfois pris des libertés avec l'orthographe.

Fondé en 1896, Archambault est toujours là




Bien que cette bannière ne soit plus utilisée, l'entreprise existe toujours





Dupuis, le grand magasin francophone de la rue Ste-Catherine, a tenu jusqu'en 1978





Après la faillite de l'entreprise plus que centenaire en 1999, le nom a été utilisé jusqu'en 2002 




Les origines de la Compagnie de la Baie d'Hudson remonte à 1670





Métro a aujourd'hui un chiffre d'affaires de plus de 12 milliards $




Les quincailleries Pascal ont fait faillite en 1991




L'ancêtre du Costco



Le magasin emblématique de Québec a été fondé en 1840



Racheté par La Baie en 1978, la bannière a disparu en 1991, mais auparavant, elle a eu Véronique Béliveau et Céline Dion comme porte-paroles




lundi 19 décembre 2016

Marcel Paillé



Marcel Paillé est né à Shawinigan. Par contre, c’est avec les As de Québec qu’il a disputé ses années juniors, et avec qui il participa deux fois au tournoi de la Coupe Memorial (mais sans la remporter).

Après être passé par Matane et North Bay, il passa la saison 1955-56 avec les Saguenéens de Chicoutimi de la Ligue senior du Québec, où il joua entres autres avec les Smrke et fut désigné recrue de l’année.

Les Rangers firent ensuite l’acquisition de ses droits, avant de l’envoyer dans la Ligue américaine, avec les Barons de Cleveland. Paillé ne rata pas son entrée, puisqu’il fit partie de l’équipe championne de la Coupe Calder.

En 1957-58, dans une période où les équipes n’utilisaient encore qu’un gardien, il dut prendre la relève de Gump Worsley. Il fit ses débuts dans la grande ligue le 2 novembre 1957, où il fit une excellente première impression, en blanchissant les Bruins 5-0. Il joua en tout 33 matchs, lors d’une rare bonne saison des Rangers au cours de cette période.

Lors des années suivantes, il joua quelques matchs avec les Blueshirts lorsque Worsley était blessé, mais il passa la majeure partie de son temps dans la Ligue américaine. Avec seulement six équipes et six postes de gardien, il était difficile d’accéder à la Ligue nationale, même si Paillé s’illustrait en remportant le Trophée Hap Holmes (meilleure moyenne de buts contre dans l’AHL) en 1961 et 1962. Son équipe, les Indians de Springfield, remporta aussi la Coupe Calder trois ans de suite, en 1960, 1961 et 1962.

En 1964-65, il fut appelé à prendre la relève d’un autre shawiniganais d’origine, Jacques Plante, qui avait été échangé à New York, alors que Worsley prit la direction de Montréal. Paillé joua 39 matchs, son sommet en carrière. Ce fut toutefois ses derniers dans la LNH. Au total, il en a joué 107, tous avec les Rangers.

Par contre, ce fut loin d’être la fin de sa carrière de joueur. Il joua sept autres saisons dans l’AHL, avec les Reds de Providence. Lorsque la LNH y alla finalement d’une expansion en 1967, Paillé avait 35 ans et on l’ignora, tout comme lors de celle de 1970. Et puis, en 1972-73, la nouvelle AMH (Association mondiale de hockey) fit finalement appel à ses services. À 40 ans, les Blazers de Philadelphie l’engagèrent pour seconder leur coûteuse embauche, Bernard Parent. Il y retrouva également Phil Watson, qui avait été son entraîneur avec les As de Québec et les Rangers, et qui termina l’année derrière le banc des Blazers. Il y fut aussi témoin de la saga Derek Sanderson. Ce fut toutefois la seule saison de l’existence des Blazers à Philadelphie. L’année suivante, ils étaient à Vancouver, mais sans Parent, de retour avec les Flyers, et sans Paillé, de retour dans la Ligue américaine avec les Robins de Richmond, le club école de ces mêmes Flyers. Ce fut alors sa dernière saison comme joueur.

Sa longue carrière dans l’AHL (de 1956 à 1974, bien que pas en continu) lui permit d’établir plusieurs records pour les gardiens, qui demeurent encore aujourd’hui. C’est entre autres lui qui a disputé le plus de matchs en saison régulière (765), le plus de matchs en séries (87), le plus de victoires en séries (49), le plus grand nombre de minutes jouées en séries (5368) et le plus de minutes sans donner de buts en séries (207). Il possède également le deuxième total de victoires (349), derrière Johnny Bower.

Par la suite, il est retourné dans la région de Québec, où il devint gérant de l’aréna Les Saules.

Il est décédé en 2002 d’un cancer, à l’âge de 69 ans.

En 2006, la Ligue américaine se dota d’un temple de la renommée et c’est en 2010 que Paillé y fut introduit, à titre posthume.


Sources : ″Blazers Sign Goalie Paille″, AP, 23 septembre 1972, Reading Eagle, p.9, ahlhalloffame.com, hockeydb.com, legendsofhockey.net, wikipedia.org.

vendredi 16 décembre 2016

Intermède musical - The Hockey Song









Stompin’ Tom Connors est né à St-Jean, Nouveau-Brunswick en 1936.  Au cours de sa carrière de chanteur country et folk, il écrivit des centaines de chansons et enregistra des douzaines d'albums.  Au fil des ans, il en vendit plus de 4 millions de copies. 

Il s’inspira entre autres de personnages réels comme les Black Donnellys’, Marten Hartwell ou Big Joe Mufferaw (Jos Montferrand), mais sa chanson la plus connue demeure ″The Hockey Song″. 

Écrite en 1973, elle n’eut pas un grand succès immédiatement.  En fait, ce sont les Sénateurs d’Ottawa qui l’adoptèrent à leur retour dans la LNH, en 1992.  Pat Burns, alors entraîneur des Leafs, insista pour que Toronto l’adopte également.

La chanson a depuis été utilisée dans toutes sortes de contexte et reprise à de nombreuses occasions.

Elle est structurée en trois périodes, comme le match de hockey qu’elle décrit.

Stompin’ Tom Connors est décédé en 2013, à l’âge de 77 ans.

Source : wikipedia.org.


Connors a légèrement modifié les paroles pour le dernier match au Maple Leaf Gardens.

lundi 12 décembre 2016

Frank Beaton



Le chemin de Frank Beaton vers les grandes ligues a été plutôt tortueux. Après avoir joué dans sa Nouvelle-Écosse natale, il se retrouva dans la Ligue junior du sud de l’Ontario pendant deux ans. Pourtant pas si imposant (5 pi 10, 175 lbs), Beaton se fit une réputation de dur et passa de nombreuses minutes sur le banc des punitions.

Même pas dans l’une des meilleures ligues juniors, il n’attira évidemment pas l’attention des équipes de la Ligue nationale et ne fut pas repêché.

Dans cette période où la LNH prenait de l’expansion rapidement et où l’AMH venait de débuter ses activités, la demande pour des joueurs de hockey était tout de même forte et comme nous étions dans les belliqueuses années 1970, c’était particulièrement le cas pour les bagarreurs. Après un camp infructueux avec les Flames d’Atlanta, Beaton passa les saisons 1973-74 et 1974-75 avec les Generals de Flint de l’IHL.

L’année suivante, après avoir débuté la saison avec les Gulls de Hampton et battu le record de minutes de pénalités par saison de la Southern Hockey League en à peine 30 matchs, Beaton fut rappelé par les Stingers de Cincinnati de l’AMH. Pendant son séjour de 29 matchs, avant de retourner à Hampton, Beaton a été impliqué dans un incident hors glace. Alors qu’il était allé faire le plein, le pompiste aurait renversé de l’essence sur sa précieuse corvette. Il s’en suivit une engueulade, jusqu’à ce que le pompiste agrippe un démonte-pneu. Toutefois, Beaton n’a pas eu besoin d’aucun instrument pour amocher le pompiste, qui porta plainte.

L’année suivante, Beaton s’alignait avec les Oilers d’Edmonton. Lors de leur premier voyage à Cincinnati, à la fin du match, des policiers confondirent Beaton avec le descripteur des Oilers. Lorsque ce dernier avertit Beaton, celui-ci fit en sorte de se camoufler dans un sac d’équipement, qu’on chargea et qui lui permit d’échapper aux policiers.

En 1977-78, il signa avec les Bulls de Birmingham, une équipe de bagarreurs dirigée par Glen Sonmor. Lorsqu’il fut rappelé, il fut aussitôt impliqué dans le massacre de l’Action de grâce, pour ses talents pugilistiques bien sûr.

À son retour à Cincinnati, dans l’uniforme des Bulls cette fois, les forces de l’ordre ne prirent pas de chance et ils se présentèrent à leur banc pendant la première période. Beaton alla alors vers le vestiaire pour se cacher. Les policiers finirent par lui mettre le grappin dessus, et il fut emmené en prison. Avant de quitter, on lui permit tout de même de prendre une douche, mais comme Beaton s’était déjà défilé, ils ne voulurent pas lui laisser terminer son match.

Rick Dudley des Stingers lui apporta de la nourriture, puis Jacques Demers, avec Cincinnati à ce moment, vint verser sa caution, comme quoi les relations entre adversaires n’étaient pas si mauvaises.

À l’été 1978, l’entraîneur des Broad Street Bullies, Fred Shero, quitta Philadelphie pour déménager à New York et diriger les Rangers. Sans surprise, il voulut rendre les Blueshirts plus robustes et il signa entre autres Beaton. Ce dernier joua peu (25 matchs en deux ans), mais ceci lui permit de goûter à la LNH et même de marquer un but, à Vancouver, contre les Canucks. Par contre, il passa plus de temps dans la Ligue américaine, avec les Nighthawks de New Haven. Il faut dire que c'est ce qu'il a fait tout au long de sa carrière, la navette entre le grand club et les ligues mineures.

Il termina finalement sa carrière dans la Ligue centrale, avec entre autres Birmingham, où il avait joué du temps de la maintenant défunte AMH.

À la fin de sa carrière, celui qu’on surnommait ″Seldom″ (rarement) s’était battu tellement fréquemment et on lui avait recousu les lèvres tellement souvent que la chair s’était épaissie, au point de rendre difficile de lui insérer l’aiguille pour le recoudre, ce qui rendait la chose évidemment encore plus douloureuse.

Établi depuis en Alabama, Beaton fit un retour dans le monde du hockey, lorsqu’il devint l’adjoint de Garry Unger, derrière le banc des Slammers de l’Alabama de la WHA2.

(Le nom ″Slammers″ est plutôt particulier, puisque d’abord, un Slammer est une prison. Et puis un Alabama Slammer est un cocktail à base d’amaretto, de Southern Comfort, parfois de sloe gin, complété par du jus d’orange.)

L’aventure a duré un an, tout comme la ligue.

Sources:
Willes, Ed, The Rebel League, the short and unruly life of the World Hockey Association, McClelland & Stewart, 2004, p.1, 122-123, 199,
″Top 10 Toughguys″ de Murray Greig, 5 janvier 2007, Edmonton Sun (slam.canoe.com), ″Frank ″Seldom″ Beaton″ de Mark Malinowski, 28 août 2011, The Hockey News (thehockeynews.com), hockeydb.com.

samedi 10 décembre 2016

NHL 97 - Rétrospective






Après quelques mois d'absence, voici la suite de ma grande rétrospective sur la série NHL d'EA Sports.

Comme vous allez voir dans le vidéo, je reprends désormais l'aventure mais cette fois-ci en solo alors qu'il est de plus en plus compliqué de trouver un complice disponible. Et avec un nouveau membre dans ma famille né en juillet dernier, les temps libres pour filmer tout ça deviennent de plus en plus rares.

On entre dans une nouvelle ère ici avec NHL 97 que j'ai joué sur la Playstation de Sony. On quitte donc l'ère du 16-bit du Sega Genesis. La version 97 est celle qui a été sortie sur le plus de consoles soit 6; Playstation, Super Nintendo, Sega Genesis, Sega Saturn en plus de la version PC et MS-DOS.

Sorti en novembre 1996 et mettant en vedette le gardien John Vanbiesbrouck, le jeu comportait cependant quelques bogues et problèmes d'exécution ce qui en fait une version moins mémorable que ses prédécesseurs.


vendredi 9 décembre 2016

Les recordmen des autres ligues (5e partie)







Toujours dans la thématique des détenteurs des records des points à travers les ligues de hockey professionnel, nous voici donc dans la région de l’Europe de l'ouest, région dont j'ai ajouté le Royaume-Uni parce que ça me tentait. Les régions géographiques de l’Europe varient selon les sources alors...

Voyez les autres parties ici.

Allons-y.


National League A (Suisse)

Peter Jaks (1985-2003)
674 PJ - 435 B - 347 P - 782 PTS

Le hockey organisé en Suisse remonte aux années 10 et est depuis devenu une des meilleures ligues en Europe, étant notamment au 1er rang des assistances devant la KHL et la ligue suédoise et ayant plusieurs clubs légendaires comme le HC Davos, le club le plus victorieux de l’histoire avec 31 championnats de la NLA et 15 victoires à la Coupe Spengler (dont l’équipe est hôtesse depuis 1923).

Originaire de la Tchécoslovaquie, Peter Jaks débuta sa carrière professionnelle en 1983 dans la division B Suisse après avoir immigré en Suisse durant son enfance. Il fit ensuite le saut dans la NLA avec le club HC Ambri-Piotta en 1985. À l’exception de deux saisons passées avec HC Lugano, Jaks joua la majorité de sa carrière avec Ambri-Piotta dont quelques saisons comme capitaine. En 1998, il joignit les rangs des Lions de Zurich avec qui il joua jusqu’à sa retraite en 2003. Il remporta en tout trois championnats de la NLA avec Lugano et Zurich. Il devint ensuite directeur général du HC Ambri-Piotta qui retira également son numéro 19.

Il s’est tragiquement enlevé la vie en octobre 2011 après s’être jeté devant un train à Bari en Italie. Il éprouvait des problèmes financiers alors qu’il n’avait pas travaillé depuis son renvoi du club en 2009. 


DEL (Allemagne)

Erich Kuhnhackl (1968-1989)
715 PJ - 691 B - 662 P - 1353 PTS

Les racines de la Deutsche Eishockey Liga (DEL) remontent aux années 50 mais la DEL actuelle fut officiellement formée en 1994 à partir de clubs appartenant à l’ancienne ligue du nom de Bundesliga. La DEL est depuis une des principales destinations outre-mer pour les joueurs nord-américains.

Né en Tchécoslovaquie, Erich Kuhnhackl est une légende du hockey Allemand. Un géant à 6’ 5” et 220 livres, il domina le hockey allemand en plus de s’illustrer plus d’une fois sur la scène internationale. Il détient le records des buts, passes et points dans la ligue allemande en plus du record pour les tours du chapeau avec 53 (3 de plus que Wayne Gretzky). L’Allemagne n’a jamais été une puissance au hockey mais Kuhnhackl est une des raisons pourquoi cette nation est restée aussi longtemps dans le pool “A” durant les années 70 et 80. En 75 matchs du championnat du monde il amassa 40 buts et 75 points. Il aida également l’Allemagne à remporter la médaille de bronze (leur dernière à ce jour en hockey) aux jeux Olympiques de 1976.

Il retourna aux Olympiques en 1984 et termina au premier rang des compteurs avec 14 points. Il avait le gabarit pour jouer dans la LNH et il se fit offrir un contrat par les Rangers à la fin des années 70 mais refusa l’offre pour plus d’argent en Allemagne. Il remporta 4 championnats de la Bundesliga.

Il fut admis au temple de la renommée du hockey international en 1997. Il occupa également le poste d’entraîneur avec plusieurs équipes de la DEL jusqu’en 2010 où il fut élu comme vice-président de la fédération du hockey Allemand. Son fils Tom fut repêché par les Penguins en 4e ronde lors du repêchage de 2010 et il fait présentement partie de l’équipe après plusieurs saisons dans les mineures.



EBEL (Autriche)

Rick Nasheim (1987-2004)
617 PJ - 505 B - 510 P - 1015 PTS

En place depuis 1923, la ligue autrichienne (maintenant appelée Erste Bank Eishockey Liga) opéra presque sans arrêt depuis sa création et depuis 2005, la ligue comporte des équipes en dehors de l’Autriche comme par exemple en Slovénie et en Italie.

Né à Regina en Saskatchewan, Rick Nasheim joua tout d’abord son hockey junior avec les Pats de son équipe locale à Regina dans la WHL et ensuite avec l’Université de Regina où il joua un an avant de traverser en Europe et de commencer sa carrière professionnelle. Il débuta d’abord dans la 2e division allemande en 1986-87 mais quitta pour la ligue autrichienne l’année suivante avec le club VEU Feldkirch. Il joua avec le club jusqu’en 2000 et au passage obtint la nationalité autrichienne en 1990. Il joua par la suite quelques saisons avec le club EHC Linz mais revint terminer sa carrière avec VEU Feldkirch en 2003-04. Il gagna en tout 6 fois le championnat autrichien en plus de participer à 9 reprises aux championnats du monde en plus des jeux olympiques de 1994 et 1998. Il devint par la suite entraineur du ECH Linz et est présentement assistant entraineur avec les Capitals de Vienne.



Ligne Magnus (France)

Franck Pajonkowski (1983-2003)
443 PJ - 585 B - 628 P - 1213 PTS

La première ligue française a été connue sous une multitude de noms depuis sa création en 1907 (Championnat de France, 1re Série, Série A, Nationale A, Ligue Nationale, Super 16, etc.) mais porte le nom de Ligue Magnus depuis 2004 en l’honneur de la Coupe du même nom et du fondateur de la Fédération internationale de hockey sur glace, Louis Magnus.

Né à Douai dans le nord de la France, Franck Pajonkowski a immigré au Québec alors qu’il était enfant et a donc grandi dans le hockey mineur québécois. Il a joué son hockey junior avec les Cataractes et les Saguenéens mais revint dans sa contrée d’origine en 1983 et s’aligna avec les Boucs de Mégève de la Ligue Magnus où il joua deux ans et remporta le championnat de 1984 à sa première année. Il joua ensuite deux saisons avec les Français Volants de Paris et s’aligna finalement avec les Dragons de Rouen, club mythique où il joua de 1987 jusqu’à sa retraite en 2003. Il remporta six autres championnats avec les Dragons, équipe alors dominante dans les années 90. Son fils Tom a la double nationalité française et canadienne et a également évolué dans la LHJMQ. Il évolue présentement avec les Forts de Chambly au junior AAA.

 
BHL (Royaume-Uni) 

Tony Hand (1982-2015)
BHL: 484 PJ - 921 B - 1338 P - 2259 PTS
BISL: 207 PJ - 65 B - 174 P - 239 PTS
BNL: 116 PJ - 68 B - 200 P - 268 PTS
EIHL: 237 PJ - 82 B - 232 P - 314 PTS
EPIHL: 273 PJ - 95 B - 406 P - 501 PTS

L’histoire du hockey professionnel au Royaume-Uni est assez complexe alors que la première ligue majeure, la British Hockey League changea de format et de nom à maintes reprises et fut dissoute et reformée et remplacée par d’autres ligues… etc. C’est assez mêlant d’ailleurs et je veux garder ça le plus bref possible. La seule constante de cette ligue fut la légende de Tony Hand.

Né à Édimbourg en Écosse, Hand devint le premier joueur développé au Royaume-Uni à être repêché par une équipe de la LNH. Il dominait alors la ligue Britannique au sein de son club local, les Racers de Murrayfield en Écosse où il jouait depuis l’âge de 14 ans, alors que l’équipe manquait de joueurs. Il récolta 164 points lors de deux saisons consécutives (en seulement 32 matchs), ce qui poussa les Oilers d’Edmonton à prendre une chance avec lui et le sélectionner en 12e ronde du repêchage de 1986. 

Il étonna au camp des Oilers et Glen Sather tenta de le convaincre de rester au Canada et jouer au niveau junior. Hand acquiesça mais ne joua finalement que 3 matchs avec les Cougars de Victoria (8 points en 3 matchs) avant de retourner en Écosse. Il éprouvait alors le mal du pays et trouvait le calendrier canadien trop exigeant. Il retourna donc avec les Racers avec qui il connut sa première saison de plus de 200 points (35 pj - 105 b - 111 p - 216 pts). Il retenta l’expérience au Canada l’année suivante avec les Cougars et quelques matchs hors-concours avec les Oilers qui lui offrirent un contrat dans les mineures qu’il refusa, ayant peur de rester coincé dans les mineures et de gagner moins d’argent qu’à Édimbourg. Sather déclara qu’il était déçu de sa décision et qu’il le considérait comme un bon prospect, comparant même sa vision de jeu à celle de Wayne Gretzky.

Hand avoua plus tard qu’il s’agissait peut-être d’une erreur mais il continua d’exceller de manière presque ridicule dans la ligue Britannique. Il amassa en tout plus de 4000 points (incluant les séries) dans toutes les incarnations de la ligue de 1982 jusqu’à sa retraite à 47 ans en 2015. Aucun autre joueur au monde ne s'approche d'un tel total. Professionnellement, Gretzky a pour sa part récolté 3369 points (incluant les séries et son parcours dans l'AMH).

Hand joua en tout pour 8 clubs à travers les différentes versions de la ligue britannique et trois de ces clubs ont retiré son chandail soit les Racers de Murrayfield où il commença sa carrière, les Capitals d’Édinbourg ainsi que le Phoenix de Manchester où il joua de 2006 jusqu’à sa retraite.

Il fut également admis comme membre de l’Ordre de l’Empire Britannique, probablement le seul joueur de hockey à recevoir cet honneur.


Ligue Elite de Belgique

Bill Morgan (1977-2001)
413 PJ - 537 B - 835 P - 1372 PTS

Un pays dont on entend rarement parler au niveau hockey, la Belgique a vu apparaître la naissance de la Belgian Hockey League pour la première fois en 1912. Maintenant connue sous le nom de la Belgium Elite League, elle est constituée de 8 clubs se disputant annuellement la coupe de Belgique.

Originaire de London en Ontario, Bill Morgan évoluait pour l’Université de Guelph lorsqu’en 1976, lui et son équipe vinrent jouer quelques matchs en Belgique. il a dû s’y plaire alors que la saison suivante, il vint s’y établir avec le club HYC Herentals avec qui il joua presque sans interruption jusqu’à sa retraite comme joueur en 2001. Il s’est marié et a obtenu sa nationalité Belge et il a eu trois fils hockeyeurs qui ont tous les trois évolué sous ses ordres à Herentals alors que le paternel a été entraineur de l’équipe jusqu’en 2013. Cependant, le club HYC Herentals évolue désormais dans la ligue des Pays-Bas.


Parlant du loup…



Eredivisie (Pays-Bas)

Joe Simons (1964-1980)
441 PJ - 743 B - 405 P - 1148 PTS

La première ligue néerlandaise, la “Eredivisie” est la seule ligue professionnelle de ce petit pays et son origine remonte à 1945, soit après la 2e guerre mondiale. Elle suspendit ses opérations de 1950 à 1964 mais a repris ses activités sans interruption depuis. Elle opère présentement avec 7 équipes (dont une en Belgique) qui se disputtent le championnat Néerlandais. Au cours des années, la ligue a vu tout de même quelques ex-joueurs de la LNH dont Karl Dykhuis, Zarley Zalapski, Mark Pederson et Alexander Selivanov entres autres. Dale Weise y a également joué durant le dernier lock-out.

Un des clubs légendaires de la ligue, les Trappers de Tilburg dominèrent la ligue durant les années 70, période où ils remportèrent le championnat lors de 7 saisons consécutives, un record. Dans leurs rangs figurait un canadien du nom de Joe Simons qui débarqua aux Pays-Bas en 1964. J’ai peu d’informations sur son parcours avant sa carrière avec les Trappers mais il marqua l’histoire du hockey néerlandais avec ses 1148 points en 441 matchs. Son numéro 10 fut retiré par l’équipe lors de sa retraite et il revint au Canada par la suite.



Dans la prochaine partie nous irons plus à l'est et nous examinerons les ligues russes, tchèques, et autres pays slaves.