lundi 28 décembre 2009

Quoi? Ça existe des fans des Leafs?





 Depuis que je suis jeune, j'en ai vu des fans de plein d'autres équipes... Je me souviens dans les années 80 des fans des Islanders et des Oilers, certains d'entres-eux sont devenus des fans des Kings quand le grand Wayne est parti évoluer sous le soleil de la Californie. C'est un peu l'équivalent de nos jours de prendre pour les Capitals à cause d'Ovechkin. J'ai connu des fans des Penguins lorsque Mario la Merveille et le jeune Jagr aux pommettes rouges et au mullet de Sansom dominaient la ligue tout comme il y a toujours des fans de cette équipe maintenant qu'ils sont redevenus champions. Les gens de mon âge dont moi ont tous un peu flirté avec les Sharks et leur superbes couleurs à leur arrivée dans la NHL et ont toujours un petit brin pour cette équipe... J'ai des amis de Vancouver qui soutiennent les Canucks et des amis de la Nouvelle-Angleterre qui prennent pour les Rangers. Ça m'est également arrivé à plus d'une reprise de croiser des fans des Devils sur mon chemin et même des fans depuis l'ère Sean Burke... Dans mon cercle d'ami il y en a même certains originaires d'Ottawa qui aiment beaucoup les Senators. Certains anciens Nordiques ont continués de suivre leur équipe préférée après le déménagement vers le Colorado et à ce nombre se sont greffés des fans du grand 33 lorsqu'il fut donné à cette même organisation montagnarde. Je ne parle même pas ici de la légion de fans québécois des Bruins comme mon célèbre oncle Marcel qui fut le sujet d'un article en mars dernier. Il y a donc des fans de différentes équipes, pas seulement des homo flambeau Bien Haut comme dirait Jean-Charles...


Tout ça pour dire que je n'ai jamais connu de fans des Maple Leafs qui parle français de toute ma vie. J'en ai connu à Toronto et j'en ai croisé quelques-uns des jours de matchs dans le bout du Centre Bell, mais jamais je n'ai croisé une personne qui peut m'expliquer en français pourquoi il aime les Leafs. J'ai même pensé à lancer un appel sur ce blogue afin de savoir si vous, valeureux lecteurs, connaissiez ou si vous êtes des fans des Leafs...
Mais c'est arrivé hier, 27 décembre 2009...

Comme nous ne sommes pas allés voir le match de la LNAH parce qu'il fut annulé, nous avons décidé de se jouer un petit poker entre ami question de passer une bonne soirée entre potes... Une connaissance de mon ami Pierre-Luc AKA the Butcher chez qui nous étions a retontit et mes amis se sont mis à le narguer à propos du match de la veille où le Canadien a gagné disons in extremis contre les Leafs. C'est à ma stupéfaction qu'il m'a avoué être un fan des Leafs... Wow, le premier franco fan des Leafs que je croise en bientôt 30 ans de vie sur cette Terre... Il m'a dit que de père en fils ils sont pro-Leafs dans sa famille comme dans la mienne outre mon oncle nous avons tous le CH de tatoué sur le coeur... Et a même terminé en me disant "Taimes vraiment mieux les Canadiens?" La question mérite de s'y attarder, mais je crois que je peux répondre oui...

Mais il s'agit donc d'un vestige d'une ancienne civilisation, d'une monde qui n'est qu'un souvenir de nos jours, du hockey des 6 équipes. D'un monde alors que les Nordiques n'étaient même pas un projet et où les Bruins étaient mauvais. D'un monde où les anti-Canadiens se retournaient vers les Maple Leafs pour canaliser leur haine. Ce monde est maintenant révolu, seuls quelques personnages très folkloriques se passent le flambeau de fan québécois des Leafs du fond de leur cavernes...

Donc rempli de stupéfaction je lui ai posé plein de questions à propos de qu'est-ce que ça fait d'être un fan des Leafs au Saguenay tout en lui disant que je me rappelle d'au moins deux Coupe des Canadiens et d'aucune des Leafs et sûrement que lui non plus parce qu'il avait l'air plus jeune... Mais tout était sous le signe du respect...

Je ne lui ai même pas raconté une blague du genre : Combien de fans des Leafs ça prend pour enlever une ampoule? Six, un pour changer l'ampoule et cinq autres afin de se remémorer comment l'ancienne ampoule était bonne...

Je me suis couché moins niaiseux et pour votre information, je n'ai pas joué mon prochain loyer, n'appelez pas Mise au jeu...

dimanche 27 décembre 2009

Maudit verglas...


Il y a des hasards qui vous surprennent... Je pense que le bon yeu ne veux pas que j'aille voir la LNAH à Jonquière dans le temps des fêtes... Ça doit être parce que j'écoute trop de black metal...

Il est tombé une bonne averse de verglas cette nuit ici au Saguenay... Comme je l'ai annoncé il y a quelques temps, j'étais supposé aller voir le match entre les Marquis de Saguenay et les méchants Lois Jeans de Pont Rouge de la LNAH cet après-midi avec mes amis Fred et François. Et bien pour la deuxième année consécutive, il est tombé du verglas la nuit entre le samedi et le dimanche entre Noël et le Jour de l'an au Saguenay et pour la seconde année consécutive, le match de la LNAH à Jonquière auquel j'avais prévu assister avec mes amis a été annulé... Il y a des hasards comme ça... L'an dernier nous nous étions rendu à Jonquière en glissant à partir de La Baie pour nous rendre compte qu'ils avaient sortis la patinoire dans le stationnement pour lui faire prendre l'air. Donc le match entre le 98,3FM (quel bon move d'avoir changé le nom) et les CIMT de Rivière-Du-Loup (seule équipe de la LNAH que je n'ai jamais vu jouer) fut également annulé... Mais cette année j'ai téléphoné avant de me déplacer vers Jonquière... Je vais essayer de revenir plus tard cette année au Saguenay pour voir vos Marquis...







vendredi 25 décembre 2009

Noël Picard


Joyeux Noël à vous tous.

Savez-vous que non seulement c'est la fête au petit Jésus aujourd'hui mais c'est également la fête de Noël Picard...




Sans le savoir, vous connaissez Noël Picard. Il est à l'origine d'un des jeux les plus mythique de l'histoire du hockey... Une des photos de hockey les plus célèbres... C'est lui qui lors de la finale de la Coupe Stanley de 1970 a fait trébucher Bobby Orr qui en tomba marqua le but qui fit remporter la Coupe aux Bruins... LE but de Bobby Orr... On ne fait pas toujours pour les bonnes raisons, que voulez-vous. Je parie que lorsque Noël Picard voit cette photo mythique de Bobby Orr dans les airs heureux comme 27 d'avoir remporté la Coupe Stanley et doit être autant maussade que sur cette même photo... Que voulez-vous...

Noël Picard n'a pas juste été un défenseur sur la glace du Boston Garden le 10 mai 1970 à 40 secondes en surtemps, il a connu un carrière tout autant mouvementée. Comme toute bonne personne qui porte son prénom, il est effectivement né un 25 décembre, en 1938 pour être plus précis. Comme beaucoup de joueurs de son âge, Picard fut une des personnes qui se vit ouvrir les portes de la NHL avec l'expansion de 1967 alors qu'il fut repêché par les Blues lors du repêchage d'expansion. Avant cette période, il faisait parti de la très sélect organisation du Canadien de Montréal. C'est en 1960-61 que Picard devint un joueur professionnel en se joignant aux Larks de Jersey de la EHL (Eastern Hockey League). Il se promena par la suite dans les ligues professionnelle mineures entre Montréal avec les Olympiques et Omaha en passant par Sherbrooke. Tout en se promenant, Picard travailla fort afin de se tailler une place avec le grand club. C'est à la saison 1964-65 que Picard eut sa chance de jouer pour le CH en enfilant un chandail bleu, blanc et rouge durant 16 matchs en saison régulière et 3 matchs en séries éliminatoire. Son nom figure d'ailleurs sur la Coupe Stanley dans la liste de l'équipe championne du Canadien de Montréal de 1964-65, la première de 4 en 5 ans. Ce sera la seule fois où Picard remportera la Coupe Stanley mais non la seule occasion où il atteignit la finale de la Coupe Stanley.

Après deux autres saisons à se promener un peu partout dans les ligues mineures de Omaha à Houston en passant par Seattle et Providence, Picard fut donc réclamé par les Blues de St-Louis lors du repêchage d'expansion de 1967. Il aura donc désormais sa chance d'évoluer dans la Ligue nationale et avec une équipe comprenant une belle brochette de légendes en fin de parcours comme Dickie Moore, Jacques Plante, Glen Hall et Doug Harvey. Le choix de cette formule de la part de cette nouvelle équipe allait être fructifiant, dans une NHL divisée en deux conférences avec les nouvelles équipes d'un côté et les vieilles de l'autre, les Blues allaient être la première bonne équipe de ces 6 nouvelles équipes. L'équipe avec le jeune Scotty Bowman derrière le banc allait se rendre à la finale de la Coupe Stanley lors des trois premières saisons de son existence. Bien qu'à chaque occasion les Blues furent vaincus en 4, chacun de ces 12 matchs furent très serrés et le vainqueur ne manquera pas de préciser le travail acharné de l'équipe bourrée de vétérans.

Pour sa part, bien qu'il ait été le joueur ayant fait trébuché Bobby Orr lors de la finale de 1970, Picard était un des joueurs préférés des fans de la jeune équipe. Il fut l'un des jeune joueurs des Blues qui sut apprendre en présence des vieux guerriers qui formaient le noyau de l'équipe. C'est toutefois lorsque ces vétérans quittèrent l'équipe et que la NHL fut réorganisée suite à l'expansion de 1970 que les Blues entrèrent dans un certain marasme qui durera plus de 10 ans. C'est environ à cet époque que Picard allait avoir un accident qui lui coûtera sa carrière une saison plus tard. En novembre 1971, Picard et quelques-uns de ses coéquipiers partirent à la chasse. Picard se senti peut-être plus cow-boy que ses coéquipiers et décida d'aller se promener à cheval alors que ses amis se reposaient. Alors qu'il sauta sur le cheval, un autre cheval effraya le premier et causa la chute de Picard. Ce dernier au sol reçu une bonne grosse patte de cheval sur le pied et le blessa gravement. Avec le pied ouvert, Picard fut transporté à un hôpital de St-Louis où il fut aussitôt traité. On considéra même l'amputation de la jambe de Picard mais sans y aller de l'avant. Picard se rétablit rapidement avec acharnement et fit éventuellement un retour au jeu. Il ne joua que 15 matchs lors de la saison 1971-72.
Bien qu'il put effectuer un retour au jeu avec les Blues, Picard ne put retrouver sa forme d'antan et la jeune équipe ne pouvait pas se permettre d'attendre le rétablissement potentiel de ce dernier. Il fut donc placé au ballottage au début de la saison 1972-73 pour se retrouver encore une fois avec une équipe d'expansion, les Flames d'Atlanta. Il termina tant bien que mal la saison avec l'équipe avant de quitter le hockey pour de bon à la fin de la saison, jugeant que sa condition physique d'avant son accident de cheval n'allait pas revenir...
Un autre fait amusant à propos de Picard contre les Bruins... Lors de la saison 1967-68, lors d'un match contre les dits Bruins, Picard rentra au banc exténué d'avoir joué un peu trop longtemps. Après avoir repris ses forces il constata que tout le monde sur le banc était en train de rire de lui... Il réalisa alors qu'il était sur le banc des Bruins... En essayant de sauter sur la glace pour rejoindre le banc de son équipe, il fut toutefois prit en flagrant délit et les Blues se virent attribuer une pénalité pour avoir eu trop d'hommes sur la glace...
C'est comme ça la vie!
Je vous souhaite un joyeux Noël du fond du coeur et je souhaite un joyeux anniversaire en ce jour de Noël à Noël Picard, un des premiers piliers des Blues de St-Louis, malheureusement trop peu souvent reconnu pour ça :


jeudi 24 décembre 2009

Trêve de hockey #9 : Mes choix de 2009...

Les sympathiques personnes de 33mag.com m' ont conviés récemment à faire mon top 5 de 2009. Comme vous le savez peut-être, je ne suis pas juste une personne qui trippe sur le hockey, je suis un vieux fan de thrash metal et de black metal ansi que de punk qui rentre à fond. Je suis également un musicien de musique électronique expérimentale et le propriétaire d'une compagnie de disque de musique underground. Je fais donc autre chose souvent que de parler de l'inutilité de Matt D'Agostini...

J'ai donc répondu du mieux que je pouvais aux questions posés par un lecteur de ce blogue de la première heure qui menait le pool il y a quelques temps. Il est maintenant cinquième! La plupart des albums sont des cassettes ou des vinyls de punk ou de metal... Vive l'analogue! Vous pouvez voir parmis les gens conviés dont je ne connais presque personne que je suis le pwell de service...
Voici l'article : http://www.33mag.com/grbm/le-recueil/martin-itfor/
Je parle dans ma liste de show préférés de mon show d'anniversaire en février dernier, voici le poster, c'est une belle manière de marier le punk et le hockey...





lundi 21 décembre 2009

Trêve de hockey #8 : Le temps des fêtes...

Chers lecteurs, je prends quelques jours off de "blogage" pour le temps des fêtes. Si on ne peut pas se débarrasser de Matt D'Agostini, je pense que ça ne vaut pas la peine d'écrire sur ce blogue... Non mais sérieusement, je tiens à vous souhaiter le meilleur pour vous et votre famille dans le temps des fêtes. Buvez du gros gin Gordon et de la bière en quantité nécessaire pour avoir du fun mais pas trop, juste assez pour revenir en forme en janvier... Je tiens sincèrement à vous saluer et à vous remercier de lire ce blogue.

Ça va faire un an bientôt que je publie ce blogue et c'est assez impressionnant toutes les rencontres que j'ai faites avec certains d'entre vous grâce au fait que j'ai décidé d'écrire à propos de ma passion pour l'histoire de joueurs comme Tumba Johansson, Evgeny Belosheikin ou encore Bear Trapp et Ed Dyck tout en pluggant des vieux groupes de punk et de metal. J'aime beaucoup quand vous mettez des commentaires pour partager votre savoir ou bien quand vous me parlez en personne de certains articles que j'ai écrit même si je ne vous connais pas... C'est très valorisant d'avoir l'impression d'être lu (est-ce juste une impression?) et dans la dernière année que j'ai vécue, personnellement, ça m'a fait beaucoup de bien. Si vous vous sentez concernés, prenez les fleurs...

Je vous remercie grandement de suivre mes aventures et on se revoit en 2010 avec plus de vies qui se puckent!

Puck tes fêtes!

-Martin




P.S. Ah oui, faites attention, ne pas mangez pas la neige jaune, c'est de la pisse de chien...

Sherbrooke, you roule!

Comme je l'ai annoncé plus tôt cette semaine, moi et quelques amis sommes allés dans la belle ville de Sherbrooke vendredi afin d'assister à l'affrontement entre le Lois-Jeans de Pont-Rouge et le Saint-François de Sherbrooke. Comme nous somme pas très pressés de vivre, nous sommes parti un peu tard de l'île en plus d'avoir été un peu pogné sur le Décarie et d'être arrêté quelques temps sur le bord de la route pour remplir notre bedon de poutine et de hot-dogs, et bien nous sommes entrés dans le vénérable Palais des sports L.Drolet aussitôt que la sonnerie de la fin première période se faisait entendre... C'était déjà 1-0 pour les Saints à notre arrivée... Comme il faisait froid (même dans l'aréna) et que l'assistance était plutôt faible, il n'y avait que 1320 personnes dans cet immense aréna, nous avons pu avoir des billets dans un endroit splendide, pas très loins du banc de pénalité et autour d'une belle bande de fans purs et dur de l'équipe qui porte le plus beau jersey de la LNAH... Ça peut quand même s'agiter dans un match de la LNAH et quand l'équipe adverse fait des choses pas très "legit" ça peut brasser solide autour du banc de pénalité, il y a donc à Sherbrooke un agent de sécurité qui va se poster derrière le banc pour ne pas que des gens en beau fusil garrochent de la bière sur les joueurs de l'équipe adverse ou ainsi de suite...

Nous somme donc arrivé assez tard et nous ne savions pas que nous avions manqué les bouts méchants du match... Mon ami Shaun, guitariste de l'excellent groupe Ultrathin (question de plugger son band), s'est aussitôt mis à crier "Fight for fuck's sake" et d'autres choses du genre aussitôt que le jeu a commencé. Et alors que j'ai lancé un "On veut Robidas", le mec devant mois m'a aussitôt fait part de la nouvelles, les bagarreurs ont donc été relégués au vestiaire, pas de bagarres pour nous ce soir... Tout s'était déroulé en première période avec trois bagarres. On a bien aimé le snack sur la route entre Montréal et Sherbrooke anyway! C'était donc une toute autre sorte de match de hockey que ce à quoi on s'attendait qui allait s'ouvrir devant nous...

S'il y a un joueur qui fait l'unanimité dans la LNAH, c'est Sébastien Courcelles. Partout où j'ai vu jouer le Lois Jeans depuis l'an dernier, ce joueur est celui envers qui la haine des partisans locaux est dirigée. La raison est simple, il est très bon à l'attaque et il peut également être assez brutal quand c'est le temps. Il est donc le joueur parfait pour ce type de hockey. Quoi de mieux donc pour ce joueur de faire monter l'excitation des fans du Saint-François que d'enfiler deux des trois buts sans riposte que le Lois Jeans a marqué en deuxième période. Quoi de mieux que de voir l'équipe locale tirer de l'arrière 3 à 1 après deux périodes pour voir i'intensité monter d'un cran dans la foule... Les gros fans des Saints autour de nous se sont mis à insulter l'autre équipe et l'arbitre d'une manière assez agressive que l'équipe locale a dû comprendre le message...

Le Saint-François ne s'est donc pas laissé intimidé par le jeune robuste et par l'avance de l'équipe de Pont-Rouge et le numéro 7 Jean-François Boutin a pris les choses en main pour égaliser la marque grâce à deux buts en troisième période. On a peut-être pas vu de bagarre, mais on a au moins assister à une belle guerre de tranchée qui s'est transportée en supplémentaire... Cette dite supplémentaire n'a pas durée très longtemps, le même Jean-François Boutin a servi non seulement une tasse de café, mais un Second Cup au complet à la défensive et au gardien du Lois-Jeans (le célèbrissime Bééélaannngééé ou Belle Andoille pour ceux qui veulent le déranger encore plus) pour compléter son tour du chapeau après seulement qu'une minute de jeu... Bang, le Lois-Jeans, dernière équipe du classement de la LNAH a réussi à échapper une avance de 3 à 1 pour s'incliner 4 à 3...

Très bon match de hockey dans l'ensemble, merci surtout à la fille au guichet pour nous avoir mis dans de très bonnes place autour de fans dévoués et hilarants. Surtout le mec qui faisait un geste de fellation envers l'arbitre en criant "esti d'arbitre de suceux de queue". Encore une fois, on a eu beaucoup de plaisir dans votre superbe aréna avec votre très belle équipe de hockey. J'aime beaucoup le Saint-François. J'aime le fait que c'est une équipe très stable qui possède dans son alignement un gros noyau de très bons joueurs depuis plusieurs années comme . La LNAH peut être une ligue très instable, mais Sherbrooke nous montre qu'on peut être très stable. J'aime également beaucoup le Lois-Jeans de Pont Rouge, je sais que l'équipe a quelques problèmes financiers cette saison, n'empêche que dans ma tête cette équipe fait une superbe job en étant l'équipe idéale à détester. Ils sont gros, ils sont forts et ils savent joueur au hockey. Quoi de mieux que de les voir affronter n'importe quelle équipe locale... Je vais d'ailleurs les revoir le 27 décembre à jonquière contre les Marquis, soyez-y!

Salut bien aux gens de Sherbrooke, j'espère retourner voir votre équipe d'ici la fin de la saison. Malheureusement, mon ami avec qui je suis allé vendredi demeure maintenant à New York, alors on ne peut pas aller voir la LNAH aussi souvent que lors des autres saisons... Il faudrait donc ramener une équipe à Montréal. Moi j'imagine très bien un équipe qui évolue à l'aréna Maurice-Richard... J'imagine une crowd de gens d'Hochelaga dans un match de la LNAH, j'en rêve la nuit...

On est donc revenu très heureux et pas très à jeun (mis à part notre conducteur désigné) des Cantons-de-l'Est par cette très froide nuit d'hiver en écoutant notamment les 4-Skins...



(les photos proviennent du site de la LNAH...)

samedi 19 décembre 2009

Des mascottes...




Petit article doudounne pour célébrer les "vacances". Parlons de mascottes, et je ne parle pas de Ryan O'Byrne... Apparemment le mot mascotte vient du vieux mot provençal mascoto et le mot veut dire sortilège. Le mot mascotto en portugais veut également dire la même chose. C'est un mot qui fut introduit dans la langue française à la fin du 19e siècle. On remarquera l'origine étrange du mot et ce n'est pas un hasard, l'usage de mascotte possède une caractéristique métaphysique. Elle est supposée apporter la bonne fortune à son équipe et de jeter des mauvais sort à l'autre équipe. Elle est supposée personnaliser, donner un corps à l'organisation qu'elle représente pour le meilleur et jamais pour le pire. La mascotte, c'est le sorcier qui allume les partisans et qui crée des énergies positive pour soulever l'équipe qu'elle représente... Il faut donc avoir l'air agressif pour faire peur à l'ennemi et d'être gentils pour les fans. C'est donc une tâche difficile de se doter d'une mascotte qui arrivera à générer des énergies puissantes tout en étant un bon ambassadeur pour votre équipe auprès de la communauté. Vraiment, adopter une mascotte, c'est pas de la tarte...

Les mascottes "stuffées" dans NHL sont une chose relativement récente. Ce sont les Flames de Calgary qui furent les premiers à se doter d'une mascotte lorsqu'ils firent de Harvey the hound leur mascotte en 1983. La Canadien a déjà utilisé des enfants à titre de mascotte de l'équipe. Cette tradition fut maintenu jusqu'à ce notre équipe préférée accueille Youppi! dans son alignement en enroulant un enfant comme mascotte. La plupart du temps, c'était un enfant de joueur qui agissait à ce titre. Dans les années 20 et 30, le fils d'Howie Morenz, Howie Morenz jr., était la mascotte de l'équipe. D'autres équipe se sont dotés auparavant d'animaux pour représenter l'image de leur équipe.

Ce fut le cas des Bulldogs de Québec qui tirèrent notamment leur nom du fait qu'ils avaient un bulldog comme mascotte. L'équipe avait officiellement le nom de Quebec hockey club jusqu'en 1919, auparavant le nom Bulldogs n'était qu'un surnom... Les Penguins adoptèrent également un animal comme mascotte lors de leur entrée dans la NHL. Un pingouin originaire de l'équateur (le pingouin qui n'aimait pas le froid?) nommé Pete fut introduit en 1968 lors d'un match entre les Bruins et les Penguins. Le gentil pingouin mourut malheureusement d'une pneumonie un mois plus tard. Apparemment, le staff de l'aréna ne gardait pas son nid assez froid et c'est la raison pourquoi il est mort. Les Flyers adoptèrent apparemment une mascotte nommée Slapshot durant les années 70, mais je n'ai pas plus d'information à ce propos.

Les Seals de la Californie avaient également un personnage de phoque nommé Sparky qui fut dessiné par nul autre que Charles M. Schultz, le papa de Charlie Brown. Ce petit phoque n'était par contre qu'un personnage dessiné, il n'a jamais été une mascotte à proprement dire...

Il n'y a que 4 équipes de nos jours dans la NHL qui ne possèdent pas de mascotte, les Flyers de Philadelphie, les Stars de Dallas, les Oilers d'Edmonton et les Rangers de New York. On va tous s'entendre que Youppi! est de loin la préférée de nous tous. Nous étions tous soulagés lorsque Bob Gainey a fait acquisition de Youppi! en 2004 après la disparition des Expos. Ça reste d'ailleurs sa meilleurs acquisition...


Youppi! était sauvé et n'allait pas se retrouver dans une boîte de carton comme son collègue Badaboum. Nous aimons tous notre grosse bebitte orange nationale. Ça nous rappelle le bon temps des Expos, quand on passait nos chaudes soirées d'été à regarder une bande de poudrés s'amuser dans un stade avec un éclairage tout sauf cool pour le baseball... Youppi! était d'ailleurs pas mal plus cowboy à l'époque, il faisait du VTT, il glissait sur le toit du banc des joueurs et il faisait pleins de galipettes comme ça.

De nos jours, depuis qu'il est un Canadien, il est un peu pépère comparé à son ami Bruiser des Bulldogs d'Hamilton qui est pas mal plus rock'n'roll, mais c'est notre mascotte préférée et c'est sans appel... C'est pourquoi j'ai décidé de ne pas inclure cette légendaire mascotte du nouveau sondage...






J'ai donc fait une sélection des mascottes de la NHL afin de faire un sondage doudounne. Voici la question sondage, "Parmi ces mascottes de la NHL, laquelle est votre préférée?" Vous comprendrez pourquoi j'ai cru bon de ne pas mette Youppi!, il est un gagnant assuré parce que c'est notre préféré!

Ça fait 5 oiseaux, 5 félins, 3 nounours, 4 canins, 2 insectes, 2 animaux marins, un diable, un dragon et un cochon...

Voici la sélection :


Bailey The Lion (Kings de Los Angeles) : Bailey the Lion (posé ici avec Alyssa Milano) est apparu dans les années 2000 et prend son nom à la mémoire de Garnet “Ace” Bailey, ancien joueur des Capitals et des Bruins et qui était dépisteur des Kings lors de son décès dans un avion qui frappa les tours jumelles du World Trade Center le 11 septembre 2001... 

Bernie the St. Bernard (Avalanche du Colorado) : Comme je l'ai expliqué il y aquelques mois, Bernie est la nouvelle mascotte de l'Avalalanche. On lui souhaite longue vie... 

Blades the Bruin (Bruins de Boston) : Cet ourson avec un air méchant représente très bien l'état d'esprit de Bruins selon moi... 

Carlton the Bear (Maple Leafs de Toronto) : Si les Bruins ont un gros ours mal léché comme mascotte, les Leafs pour leur part ont également un ours qui représente bien son équipe, un ours qui a l'air inoffensif... 

Fin the Whale (Canucks de Vancouver) : Question mauvais goût, les Canucks sont les champions toute catégorie... Par contre, sachez que Fin est un fin croqueur de dames... 

Gnash (Predators de Nashville) : Je ne m'intéresse vraiment pas à cette équipe et ce n'est pas leur mascotte qui s'avère une copie de celle des Sabres de Buffalo qui va faire en sorte que je vais m'y intéresser... 

Harvey The Hound (Flames de Calgary) : Le classique toutou des Flames! 

Howler the Coyote (Coyotes de Phoenix) : Un coyote... 

Iceburgh (Penguins de Pittsburgh) : Ce sympathique pingouin aux yeux cross-side a su mener au printemps dernier son équipe au championnat de la Coupe Stanley. Mefiez-vous des pingouins... Et celui-là ne pourra pas mourir de pneumonie, à moins que... 

Louie (Blues de St-Louis) : Un autre nounours... Original... 

N.J. Devil (Devils du New Jerser) : Afin d'agiter les bancs vides du Prudential Center, les Devils ont mis le yâbe en personne... On ne se surprendra pas de savoir que personne ne va voir cette équipe si le yâbe est dans les estrades à chaque fois... 

Nordy (Wild du Minnesota) : Tout comme les Predators et les Coyotes, la direction Wild était aux toilettes quand l'originalité est passée... Peut-être qu'ils ont trop passé de temps sur le design de leur superbe chandail rouge qu'il ne restait plus de créativité quand ce fut le temps de créer une mascotte. Ce renard avec un "M" dans le front porte le numéro 18001, celà représente le 18001e spectateur présente au match que cette mascotte est... 

Sabretooth (Sabres de Buffalo) : Sabretooth est une de mes mascottes préférées de la NHL en plus d'être une des plus vieilles mascottes de la NHL. Il doit être gentil à hugger, comme tous les joueurs des Sabres... 

Sparky the Dragon (Islanders de New York) : Sparky était à l'origine la mascotte des Dragons de New York de l'Arena Football League et est devenue celle des Islanders dans les années 2000. À noter que les deux équipes sont la propriété de Charles Wang, heh... Mais à moins que je me trompe, l'arena football n'existe plus... 

S.J. Sharkie (Sharks de San Jose) : Sharkie est la mascotte des Sharks depuis l'arrivée de l'équipe dans la NHL en 1992. Il est également une des plus vieille mascotte du circuit... 

Slapshot (Capitals de Washington) : Slapshot est un fier aigle qui amuse la foule presque aussi bien qu'Alex Ovechkin... 

Spartacat (Senators d'Ottawa) : Ce sympathique lion est selon moi la plus belle chose qui est liée à l'équipe de la capitale nationale... 

Stanley C. Panther (Panthers de la Floride) : Stanley qui tire son nom du trophée que son équipe ne gagnera pas de si tôt est une de mes mascottes préférée. J'aimerais beaucoup la serrer dans mes bras et lui dire que je l'aime!

Stinger (Blue Jackets de Columbus) : Je pense que les gens des Blue Jackets de Columbus étaient sur l'acide quand ils ont décidé de faire d'un frelon vert fluo avec les dents serrés comme mascotte... 

Stormy (Hurricanes de la Caroline) : Stormy est le cochon des Hurricane.s On peut dire qu'il est le seul cochon de sa gang... 

Thrash (Thrasher d'Atlanta) : Au cas où vous ne le saviez pas, un thrasher est un oiseau moqueur et non pas un fan de Testament et d'Exodus. Vous comprenez maintenant le choix de mascotte... 

Thunderbug (Lightning de Tampa Bay) : Thunderbug est la mascotte des Lightning et vous n'êtes pas sans savoir que l'équipe a des difficultés financières. En juin dernier, le mec qui personnifie cette mascotte s'est fait montrer la porte suite à des coupures dans l'organisation... Je ne sais pas si c'est une mauvaise chose le fait que cette mascotte va disparaître considérant qu'elle est très laide... 

Tommyhawk (Blackhawks de Chicago) : Ce gentil faucon inspire le respect et la discipline de la part de l'opposant et est toujours là quand c'est le temps de supporter son équipe... 

Wildwing (Mighty Ducks d'Anaheim) : Ne sous-estimez pas la puissance de ce canard, il vient de l'espace et peut être méchant si vous le mettez à bout.

vendredi 18 décembre 2009

Citation de la semaine...

Markov est de retour

Commentaire d'une personne sur un forum où je poste souvent :
[fefans]asteure on peut pas perdre!!![/fefans]

Les geeks vont comprende...

Parlant de Markov,saviez-vous cela :




Andreï Andreïevitch Markov (en russe : Андрей Андреевич Марков) (2 juin 1856 - 20 juillet 1922) était un mathématicien russe.

Né en 1856 à Riazan, il étudia à l'Université d'État de Saint-Pétersbourg en 1874 sous la tutelle de Tchebychev et en 1886, il devint membre de l'Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg. Ses travaux sur la théorie des probabilités l'ont amené à mettre au point les chaînes de Markov qui l'ont rendu célèbre. Ceux-ci peuvent représenter les prémices de la théorie du calcul stochastique.

Il étudia en 1913 la succession des lettres dans le roman Eugène Onéguine d'Alexandre Pouchkine. Markov nota que les lettres utilisées (qui se répartissent selon les statistiques spécifiques de l'alphabet russe) suivent en fait des contraintes très précises: chaque lettre dépend étroitement de la précédente. On appela par la suite les groupements dans lesquels une lettre d'un texte dépend de la précédente - avec une certaine probabilité - une chaîne de Markov. (Wikipédia)

jeudi 17 décembre 2009

Sherbrooke, j'arrive!


Chers gens de Sherbrooke, je serai dans votre gentille et belle ville ce vendredi pour aller voir vos Saint-François affronter le Lois Jeans de Portneuf! La dernière fois que j'y suis allé on s'est amusé et c'était un dimanche après-midi. Pour un vendredi soir je m'attends à de l'action!!! Venez me voir et discuter si vous me voyez, je ne mords personne! J'espère seulement que Simon Robidas sera en uniforme. C'est un de mes joueurs préféré de la LNAH.

Au plaisir de boire de la bière avec vous, sherbrookois et estriens, dans votre superbe Palais des sports L.Drolet, une des plus belles aréna du Québec...

Ceux du Saguenay, mettez le 27 décembre à votre agenda pour voir les Marquis affronter les mêmes Lois Jeans... J'y serai sans aucun doute à moins qu'il tombe de la grêle comme l'an dernier...

Supportez fièrement la LNAH! La raison en est simple, il faut suporter le hockey professionnel au Québec. Plus on va le suporter, et mieux ce hockey sera en vie... Suportez votre équipe de hockey professionnelle locale...

Word!



mercredi 16 décembre 2009

Qu'est-ce qu'un arrêt clé?


Tel homme est la conscience de tel autre : et ceci est particulièrement important quand, d'autre part, l'autre n'en a aucune.
Nietzsche - Aurore

J'écoutais le match du Canadien tout à l'heure alors que ma tendre épouse lisait calmement sur le divan. Jusqu'ici tout va bien... Tout à coup, tel un puma sorti d'un buisson qui vous saute dessus pour faire des sushis avec votre derrière, elle me pose cette question assassine : "C'est quoi un arrêt clé?" Après une bonne demie-douzaine de "euh" et de "mmmm" parce que je me suis toujours quand même assez foutu de me demander qu'est-ce que ça veut dire et ne voulant pas perdre la face devant ma blonde à répondre n'importe quoi, j'ai googlé "arret clé" pour me retrouver sur le site de l'Office de la langue française qui me donne cette définition : "Arrêt important effectué par le gardien de but lorsque son équipe se trouve en difficulté." Eh oui, le Gouvernement du Québec y avait pensé...

Un arrêt clé est donc ce moment où les joueurs cafouillent comme des piochons et où le gardien devient un héros en vous gardant dans le match comme tout bon guerrier devrait le faire. Je pense en toute humilité qu'une équipe joue bien au hockey quand on remarque le jeu d'un gardien le moins possible. Donc le moins d'arrêt clé que vous voyez de la part du gardien de votre équipe préféré et le moins de buts de la part de l'équipe adverse il y a, et bien le mieux votre équipe joue. Mais dans le cas contraire, c'est toujours bien d'avoir un gardien de but qui fait dans arrêts clé quand c'est le temps d'en faire... Ça peut même vous rendre loin...

Donc vous, lecteurs de ce blogue qui n'écoutez pas le hockey (comme ma tendre épouse, elle m'aime comme ça), la prochaine fois que vous prêtez attention à un match de hockey et que vous voyez l'équipe dont vous êtes supposé prendre pour dans sa zone et que vos ami sacrent comme des bûcherons, dès que le gardien fera un arrêt et que le jeu sortira de la zone, vous pourrez dire "quel arrêt clé". Vous êtes maintenant à deux expressions de pouvoir être en mesure de remplacer Benoît Brunet! Vous avez encore plus de chances si, comme par hasard, vous ne dites pas de "rais" après un bon "si". Bonne Chance! Vous me remercierez alors ainsi que le Gouvernement du Québec pour cet aide! Du vrai travail d'équipe qui ne nécessitera pas d'arrêt clé.

And the winner is : Martin Havlat

Oh! Je vois que la majorité d'entre vous lecteurs de ce blogue avez un œil de lynx quand c'est le temps des pronostic et c'est non seulement parce que vous me devancez presque tous dans le pool de La Vie Est Une Puck que mène présentement Philippe Gagné après avoir "déthroné" (dans le sens de Darkthrone) l'ami Frédéric Guindon.

En effet, vous avez majoritairement voté pour Martin Havlat comme étant le joueur parmi les 5 ayant le pire différentiel en date du premier décembre qui risque de s'améliorer d'ici la fin de la saison. Vous avez d'autant plus eu cette prémonition qu'en 15 jours Havlat s'est mis à exploser offensivement. Il a amassé plusieurs point et a présentement amélioré son différentiel qui était à -14 pour être maintenant à -11. C'est mieux que rien, il a même dépassé Kyle "Captain Bulldog" Chipchura qui n'a toujours pas de points en date d'aujourd'hui après 24 matchs joués... Il faut dire également que ça va pas mieux pour les 4 autres qui font maintenant parti du top 4 des pires différentiels de la NHL en date d'aujourd'hui. Brendan Witt s'est fait frapper par un VUS et a vu par le fait même passer son différentiel de -13 à -18. Rod Brind'Amour pour sa part s'est fait benché. Il faut dire que pour bencher un capitaine, il faut que ça aille mal "en tabarnak" pour les Hurricanes. Aaron Ward pour sa part s'est maintenu à -15 et Richard Park (박용수) est passé de -13 à -17 en deux semaines! Je vais arrêter de m'acharner sur ces Islanders et autres Hurricanes en leur souhaitant bonne chance pour le reste de la saison...

Voici les résultats :
"Parmi ces 5 joueurs ayant le pire différentiel de la NHL en date du premier décembre 2009, lequel risque d'améliorer son différentiel d'ici la fin de la saison?"

5 - Richard Park (박용수) -13
9 (7%)
4- Brendan Witt -13
3 (2%)
3- Martin Havlat -14
68 (58%)
2- Aaron Ward -15
11 (9%)
1- Rod Brind'Amour -19
26 (22%)

Nombre de votes : 117





mardi 15 décembre 2009

Une petite photo pour le plaisir #7...

L'incomparable blogue greatesthockeylegends.com a publié cette photo ce matin. Je ne pouvais pas me retenir de lui subtiliser pour la partager avec vous chers lecteurs aimant le hockey du bon vieux temps... Au moins j'ai cité mes sources, les gens du Sportnographe vont m'épargner...

Le joueur crucifié serait Barlcay Plager des Blues, le joueur des Bruins serait Johnny "Pie" McKenzie et l'autre Blues qui ne regarde pas son coéquipier se faire ramasser comme pas un est nul autre qu'André "Moose" Dupont. Ce dernier a joué à St-Louis entre novembre 1971 et décembre 1972 alors cette photo a été prise entre ces dates...


David Maley

David Maley est peut-être le nom le plus obscur des joueurs du Canadien qui se retrouve dans la liste des champions la Coupe Stanley de 1986. Je parlais la semaine dernière de Randy Bucyk, neveu du légendaire Johnny Bucyk qui joua quelques matchs avec le Canadien en 1986 et se vit offrir une bague de la Coupe Stanley et une place sur la photo annuelle de l'équipe sans avoir son nom sur le trophée. Pour sa part, David Maley joua moins de matchs que Bucyk lors de cette saison et son nom se retrouve sur le précieux trophée. À l'instar de Bucyk, il joua quelques matchs lors de la finale, dont le match du 24 mai 1986 à Calgary qui vit le Canadien remporter sa 23e Coupe Stanley. Bucyk ne fut pas qualifié car il ne joua aucun match durant la finale. C'est comme ça des fois...

David Maley est né à Beaver Dam au Wisconsin en 1963. Il connut très tôt du succès alors qu'il était encore au high school, ce qui attira l'attention du Canadien qui le repêchèrent en 1982 au deuxième tour, 33e au total. S'étant vu octroyé une bourse d'étude universitaire, Maley prit le chemin de l'University of Wisconsin-Madison au lieu de prendre celui du hockey professionnel. Il aida d'ailleurs son équipe à remporter le championnat de la première division de la NCAA en 1983. C'est après sa dernière année universitaire lors de la saison 1985-86 qu'il se joignit au Canadien après l'année scolaire. Il a donc échangé sa toge et son mortier (vous savez, le chapeau de finissants...) pour une sainte-flanelle sans passer par quatre chemins... Ce gros ailier gauche de 6 pieds 2 pouces joua 3 matchs en saison régulière et 7 matchs en séries éliminatoires et comme je l'ai mentionné plus haut, il fut considéré comme ayant fait parti de l'équipe ayant remporté la Coupe Stanley. Belle manière de commencer sa vie après l'université... J'en connais pas beaucoup qui ont des chances de la sorte...

Maley connut plus de temps de glace lors de la saison suivante avec le Canadien. Toutefois, l'équipe regorgeait de joueurs d'avant et n'avait pas nécessairement de place pour ce jeune ailier gauche. Il se vit donc plus souvent qu'à son tour assigné à la galerie de presse et il passa quelques temps dans la ligue américaine à Sherbrooke. Il joua en tout 48 matchs avec les Canadiens, récoltant 18 points dont 6 buts lors de la saison 1986-87. Le Canadien ne sachant pas trop quoi faire de ce jeune joueur l'échangèrent aux Devils du New Jersey en retour d'un choix de 3e ronde qui devint Mathieu Schneider...

C'est avec les Devils que Maley connut les meilleures années de sa carrière où il devint un joueur de soutien (AKA un plombier) très utile. Il s'est d'ailleurs mérité lors de la saison 1988-89 le titre de Unsung Hero (héros obscure) de l'équipe en raison de son travail acharné et constant. Ce titre est un peu l'équivalent chez le Canadien du trophée Jacques-Beauchamps remis à la 4e étoile de l'équipe par les journalistes qui pivotent autour de l'équipe... Maley passa cinq saisons au New Jersey avec une équipe chancelante en pleine construction avant d'être échangé au Oilers d'Edmonton en janvier 1992, à l'aube de l'éveil des Devils avec l'arrivée de Martin Brodeur. Il fut très utile par contre afin d'apporter de la profondeur à sa nouvelle équipe qui atteignit les demi-finales au printemps 1992. Il fut toutefois mis au ballottage par les Oilers et réclamé par les jeunes et brouillons Sharks de San Jose très tôt la saison suivante. Il revint dans la région new-yorkaise lors de la saison suivante en plein milieur de la saison alors que les Sharks l'échangèrent au Islanders. Il termina la saison avec cette équipe dans ce qui allait constituer sa dernière saison de sa carrière dans la NHL.

Après une saison hors du jeu, Maley revint au jeu avec les Spiders de San Francisco de la IHL lors de la saison 1995-96. À cet effet, il renoua avec l'entraîneur qui l'avait dirigé lors de ses premières saisons dans la NHL, nul autre que Jean Perron, l'ami des russes. Il y avait au sein de cette équipe une belle brochette de hockeyeurs potentiellement intéressants pour des articles sur ce blogue qui formait cette équipe. Des joueurs comme Corrado Micalef, Mike Lalor, Normand Rochefort, Alain Côté mais pas lui qui marqua un but, Brent Bilodeau, Rod Langway et surtout LINK GAETZ. Cette équipe qui n'était pas affiliée à un club de la ligue nationale et ne joua qu'une seule saison. Ils jouaient leur matchs locaux dans l'aréna qui acueilla les Sharks lors des premières années, le Cow Palace, devant très peu de gens. Autre fait intéressant, l'assistant-entraîneur du coach Perron comme dirait Gabriel Grégoire était nul autre que Bruce Boudreau, légende du hockey de la Ligue américaine et futur entraîneur des Capitals de Washington. À la disparition de l'équipe, Maley disparut également du hockey professionnel...

En 1996, Maley ouvrit un centre de roller-hockey dans la région San Jose nommé Rollin' Ice. Apparemment il y avait une demande pour ce type de facilité parce qu'il agit toujours comme président du centre. En 1999, il tenta un retour dans la NHL en signant à titre d'agent libre avec les Devils du New Jersey qui l'assignèrent au River Rats d'Albany. Après 3 saisons en dehors du jeu, Maley joua 60 matchs avec l'équipe de l'AHL lors de la saison 1999-2000 avant de prendre sa retraite pour de bon.

En plus d'être le président de sa propre compagnie, Maley agit maintenant à titre d'analyste et de commentateur des matchs des Sharks à la radio et fait parfois des apparitions à la télévision également lors des matchs des Sharks.

Sur le site de Rollin' Ice, on apprend que son rêve est de voir quelqu'un formé au roller hockey formé dans ce lieu atteindre la NHL...