mardi 31 mai 2011

Ron Loustel




Comme le retour potentiel de la LNH à Winnipeg est une question d'actualité par les temps qui courent, voici une petite histoire reliée aux Jets. Toutefois, elle est loin d’être très glorieuse…

L’année 1980-81 (leur deuxième dans la LNH après avoir passé sept saisons dans l’AMH) a tout simplement été horrible pour les Jets. Ils ont terminé avec une fiche de 9-57-14, pour un grand total de 32 points (24 points derrière l’avant-dernière équipe, les Red Wings). Cette dernière place leur permettra d'ailleurs de repêcher Dale Hawerchuk.

À la fin de la saison, ils avaient fait appel à un jeune gardien qui jouait pour les Blades de Saskatoon de la WHL, Ron Loustel. Celui-ci était originaire du Manitoba et avait été repêché par eux au sixième tour (107e au total) lors du repêchage de 1980.

L’entraîneur Mike Smith (le troisième de l’année, après Tom McVie et Bill Sutherland) l’envoya dans la mêlée pour son baptême de feu le 27 mars 1981, au Winnipeg Arena. L’adversaire était les Canucks de Vancouver, une équipe plutôt ordinaire cette année-là, qui terminera la saison avec une fiche sous .500 (76 points).

Le résultat fut pourtant un massacre. Victoire des Canucks 10-2. Malgré cela, Smith n’a jamais retiré son gardien recrue, et Loustel a donc pris une raclée de dix buts pour son premier match dans la LNH.

Il retourna à Saskatoon en 1981-82. En 1982-83, toujours au niveau junior, mais avec les Wheat Kings de Brandon, il joua 28 matchs. Il afficha toutefois une moyenne de 7.08, statistique tout à fait ronflante, même pour une période beaucoup plus offensive qu’aujourd’hui. Cette année là, il prit également part à un match (3 buts en 33 minutes, moyenne 5.45) avec les Komets de Fort Wayne de la IHL. Il prit ensuite sa retraite du hockey.

Il fait donc partie de cette minorité qui réussit à atteindre la Ligue Nationale. Mais sa carrière se limite à un match et sa moyenne à vie est de 10.00…


lundi 30 mai 2011

Le lourd passé de Claude Julien...


Je sais maintenant pourquoi je n'aime pas Claude Julien et ce n'est pas parce qu'il fut un entraîneur ordinaire du Canadien. Au cas où vous ne le saviez pas, Claude Julien a déjà joué pour les Nordiques.

Eh oui!

En fait Julien n'a joué que 14 matchs dans l'uniforme des méchants Nordiques, un lors de la saison 1984-85 et treize lors de la saison 1985-86...

À l'époque en plus, Julien arborait un look Craig Ludwig/Rod Langway :


Julien n'a jamais été repêché. Après sa carrière dans le junior dans son Ontario natal, Julien a signé à titre d'agent libre avec les Blues de St-Louis et c'est dans les filiales de l'équipe qu'il débuta sa carrière professionnel... Ses droits passèrent aux Nordiques en août 1983 à titre de compensation pour l'embauche de Jacques Demers qui était encore sous contrat avec les Nordiques.

C'est avec les club-écoles des Nordiques qu'il passa la majeure partie de sa carrière...



Vivement, tout comme pour Alain Vigneault, se couper la moustache fut un mauvais geste...

Alain Vigneault et Pierre Aubry

Question d'être d'actualité, voici une carte 7th Inning Sketch 1991-92 de nul autre qu'Alain Vigneault, alors entraîneur des Olympiques de Hull et leur splendides uniformes de cette époque... Personnellement, je n'aime pas l'uniforme actuel de l'équipe...



Que j'aime cette carte. Le look Daniel Spécialité d'Alain Vigneault est assez réussis. Pinch, chemise bleu poudre, cravate en cuir et veston à épaulette qui avait comme date d'expiration 1993. On ne peut pas faire mieux... J'aime bien aussi la position de Vigneault qui s'accote sur un de ses joueurs... Bref, j'irais prendre une bière avec un bon jack comme Alain Vigneault ici...

La binette de Vigneault derrière la carte et tout aussi inspirante sauf que sa cravate est croche... Pourquoi est-ce qu'il a coupé son panache sous-nasal?



Tant qu'à parler des coach de cette série, voici une chose étrange. Cette série possède donc les cartes des entraîneurs des équipes. Celle des Saguenéens est celle du célèbre Joe Canale et celle des Draveurs est celle du légendaire Gaston Drapeau. Pour ce qui est des Tigres de Victoriaville cependant, on a droit à non seulement la carte du coach, mais à celle de l'assistant entraîneur...



Mais remarquez la photo derrière la carte :



La voici de nouveau :



Belle coupe de cheveux en passant...

Mais à moins de me tromper, je crois qu'ils ont inversés les photos et que Pierre Aubry est réellement celui sur la carte d'Yves Lambert et vice versa... Si les Nordiquologues peuvent me confirmer l'erreur...

J'aime beaucoup également le fait que les joueurs de la LHJMQ levaient leur visière lorsqu'ils `taient sur le banc à l'époque de la visière complète...



Et comme on mentionne que Pierre Aubry a joué pour les Nordiques, voici sa carte recrue tirée de ma série préférée :



Vous ne trouvez pas sa position étrange sur cette photo?

Comme toujours, le derrière de la carte est très intéressant. On représente très bien la difficulté qu'Aubry a eu à transformer ses succès dans les ligues mineures dans la NHL. Ses très prometteurs 134 points dont 86 buts en 1980-81 avec les Blades d'Erie de la Eastern Hockey League, une sorte de bref descendant de la fameuse North American Hockey League des années 70 qui fut immortalisée dans Slap Shot. Tout au long de sa courte carrière, Aubry n'a jamais réellement été capable de s'imposer comme un véritable joueur de la NHL. Il a joué en tout 202 matchs dans la NHL avec les Nordiques et les Red Wings, ne récoltant que 50 points en carrière... Cette saison 1981-82 ainsi que la saison suivante furent ses seules véritables passages constants dans la NHL...

Pour ce qui est de la carte, on y apprend qu'il n'est malheureusement pas marrié et qu'il a joué avec les Draveurs de Trois-Rivières sous la gouverne de Michel Bergeron... D'ailleurs, à sa dernière saison, en 1979-80, Aubry a terminé la campagne avec un total impressionnant de 147 points dont 85 buts. Il était donc un marqueur naturel.

Remarquez comment écrire deux fois Cap-De-La-Madeleine prend de la place... Remarquez également que le regretté Jacques Richard était à l'époque le joueur ayant eu le plus de but en une saison de l'histoire des Nordiques... C'est Michel Goulet en 1982-83 avec 57 qui détient le record de buts en une saison pour un Nordique...



Remarquez aussi que la carte de coach d'Aubry mentionne le fait qu'il est né la journée où le Canadien remporta la Coupe Stanley en 1960...

vendredi 27 mai 2011

Wilf Cude



Wilf Cude est de loin un des gardiens qui a eu l'une des carrières les plus étranges de la NHL. Si étrange qu'il mériterait selon moi d'être intronisé au Temple de la Renommée pour son unicité...

Wilfred Reginald Cude est né au Pays de Galles en 1910. En fait, il est né un 4 juillet comme le film. Bien qu'il soit né en Grande-Bretagne, sa famille immigra au Manitoba alors qu'il était très jeune. C'est là qu'il apprit à jouer au hockey et se fit connaître au sein d'équipes locales de Winnipeg. Ses prouesses furent connues très rapidement en dehors de la grande ville du Manitoba ce qui fit en sorte qu'il fut invité à se joindre aux Millionnaires de Melville de la Ligue senior de Saskatchewan en 1929-30 où il termina la saison avec une surprenante moyenne de 1,89. Ses performances avec les Millionnaires firent en sorte qu'il fut remarqué par la NHL.

Ce sont les Pirates de Pittsburgh (oui, de la NHL!) qui mirent sous contrat ce jeune gardien prometteur le 18 février 1930. Malheureusement pour lui, il ne portera jamais les couleurs des plus qu'ordinaires Pirates de Pittsburgh. Les dirigeants des Pirates prirent alors la décision en octobre 1930 de déménager l'équipe à Philadelphie et de la renommer Quakers. La NHL avait d'ailleurs l'intention de prendre de l’expansion à Cleveland et Philadelphie pour la fin des années 20, mais la crise économique vint faire changer les plans de la ligue. Mais ce n'était pas nécessairement de bon cœur pour la ville de Philadelphie que les Pirates déménagèrent dans cette ville. L'intention des propriétaires de l'équipe, avec l'ancien boxeur Benny Leonard à l'avant plan, était de construire un nouvel aréna à Pittsburgh durant la saison et de se refaire une santé financière dans cette ville pour ensuite déménager à nouveau l'équipe dans la ville de l'acier à la saison suivante. L'ancien aréna de Pittsburgh, le Duquesne Gardens, ne pouvait plus accueillir une équipe du calibre de la NHL, ayant été construit en 1895 dans une ancienne grange. Dans sa nouvelle ville, l'équipe allait désormais évoluer dans un aréna moderne, le Philadelphia Arena, construit quelques années auparavant. Afin de capitaliser sur la renommée de son principal propriétaire, l'équipe allait d'ailleurs être annoncée comme étant Benny Leonard's Philadelphia Quakers.

C'est dans dans ces étranges circonstances que Wilf Cude arriva dans la NHL. La saison des Quakers fut plus que catastrophique. Avec la saison inaugurale des Black Hawks et celle des Capitals de Washington, elle est considérée comme l'une des pire formation ayant évolué dans la NHL. Les Quakers terminèrent cette saison catastrophique avec une fiche de 4–36–4. Ils égalèrent par le fait même le record du moins de victoires que les Bulldogs de Québec de 1919-20 détenaient et seul les Capitals de 1974-75 eurent un pourcentage de victoires inférieur au .136 des Quakers avec un .131. Ils ne marquèrent que 76 buts et en accordèrent 184, ce qui fait une moyenne de 4,18 buts accordés par match.

Wilf Cude pour sa part joua 30 matchs, terminant avec une fiche de 4,22 et avec une fiche de 2-25-3. Il y a mieux pour une saison recrue...

À la fin de la saison 1930-31, deux équipes de la NHL allaient suspendre le temps d'une saison leurs opérations en raison de problèmes financiers, les Quakers et les Senators d'Ottawa. Les Senators revinrent en 1932-33 alors que les Quakers ne revinrent jamais. On remit le retour de la franchise de saison en saison jusqu'à la suspension définitive de la franchise en 1936. Il fallut attendre jusqu'en 1967 avant que Philadelphie n'accueille à nouveau le hockey de la NHL avec l'arrivée de notre équipe jaune orange préférée, les Flyers.

Alors que la seule saison des Quakers fut terminée et que la franchise fut mise sur la glace, Cude demeura la propriété de l'équipe. Lors de la saison 1931-32, alors que les Quakers étaient supposés revenir à la saison suivante, Cude servit à titre de remplaçant pour l'ensemble de la ligue nationale. Rappelons qu'à l'époque, les gardiens jouaient l'entièreté des matchs. Il fallu attendre une trentaine d'année avant que les Red Wings introduisent le concept de second gardien habillé. Alors, bien souvent, il fallait être assez ingénieux afin de pallier à l'absence du gardien d'une équipe. Ainsi, on pouvait aller chercher un gardien dans les rangs mineurs ou encore faire une chose assez inconcevable de nos jours, emprunter le gardien d'une autre équipe...

C'est dans ce type de hockey que Cude devint le joueur remplaçant officiel de la NHL alors qu'il n'avait plus d'équipe officielle, étant toujours la propriété d'une "équipe en suspens". Il joua de cette manière quelques matchs avec les Bruins et les Black Hawks durant la saison 1931-32. Il demeura le gardien suppléant une autre saison en 1932-33 alors que les Quakers ne firent pas leur retour espéré lors de cette saison. La franchise suspendue l'échangea aux Canadiens pour de l'argent en 1933. Alors que le CH avait toujours dans leur alignement le légendaire George Hainsworth, ils échangèrent ce dernier aux Maple Leafs en retour de Lorne Chabot. Cude ne disputa qu'un match en 1933-34 avec Montréal, avant d'être prêté pour de l'argent aux Red Wings pour le restant de la saison. Il mena Detroit à la finale de la coupe Stanley, où ils s'inclinèrent face aux Black Hawks. Cude termina d'ailleurs la saison avec la meilleure moyenne de but alloués de la NHL. Il ne remporta toutefois pas le trophée Vézina lors de cette saison, la règle donnant ce trophée au gardien avec la meilleure moyenne étant instaurée en 1945.


Impressionnés par ses prouesses avec les Wings les Canadiens, échangèrent le légendaire Lorne Chabot afin de lui faire de la place devant le filet. Wilf Cude allait devenir le gardien numéro un avec le Canadiens lors de cette saison 1934-35 avec qui il joua jusqu'à la fin de sa carrière en 1940-41. Malgré que cette période est considérée souvent comme la pire de l'histoire du Canadien, Cude donna le meilleur de lui-même devant la cage de cette faible équipe. En 1935-36, saison reconnue comme la pire de tous les temps du Canadien de Montréal, l'équipe terminant avec une fiche de 11-26-11, Cude enregistra les 11 victoires de l'équipe dont 6 étaient des blanchissages...

En évoluant avec de très médiocres équipes, Wilf Cude se retira avec 100 victoires en 282 matchs, dont 73 avec le Canadien. En tout, il termina sa carrière avec une moyenne de 2,72.

Il représenta l'équipe lors des matchs des étoiles de 1937 et 1939 afin de ramasser des fonds respectivement afin d'aider les familles d'Howie Morenz et Babe Siebert.

Il fit également parti des deuxième équipes d'étoiles d'après-saison en 1936 et en 1937.

Wilf Cude est également considéré comme le gardien le moins pesant de l'histoire, n'ayant apparemment jamais excédé les 130 livres...

Après sa carrière, il emménagea à Rouyn-Noranda où il devint représentant privé de la British-American Oil Company.

Il mourut à l'âge de 57 ans d'une longue maladie le 5 mai 1968...

Les sons des rues de Vancouver durant un but...

Quand je vous disais la semaine passée qu'une sorte d'explosion de joie sonore émanait des rues de Vancouver lorsque les Canucks gagnaient, voici la preuve. Voici deux vidéos d'un balcon de Vancouver lors du but égalisateur et du but vainqueur lors du dernier match de la série...

Des airs de matchs de Coupe du monde de soccer...

Le but égalisateur



Le but vainqueur...



(prit sur Puck Daddy)

jeudi 26 mai 2011

Le logo du HPK Hämeenlinna



Je parlais hier des défunts Salmon Kings de Victoria et leur horrible logo, et bien pour me reprendre, voici un beau logo, celui du HPK Hämeenlinna de la Ligue d'élite de Finlande, la SM-Liiga. Cette équipe formée en 1929 est parfois surnommée les chevaliers du hockey, en raison de ce logo au chevalier au casque Jofa (et non Cooper). D'ailleurs, leur aréna, le Ritari-areena, peut se traduire par "l'aréna des chevaliers". À l'origine par contre, le logo était le blason dans le front du chevalier avec les initiales du club dont le vrai nom est le Hämeenlinna Pallokerho.

Bien que formée en 1929, cette équipe a remporté le championnat national, le Kanada-malja, qu'à une seule reprise, en 2006... Ce trophée fut remis en 1951 par des habitants du Canada d'origine finlandaise...

Karri Rämö, Niko Kapanen, Antti Miettinen, Ville Leino ainsi que le jeune espoir du Canadien Joonas Nattinen ont porté les couleurs de l'équipe... Brian Rafalski durant le lock-out de 2004-05 ainsi que Geoff Sanderson durant celui de 1994-95 ont également fait parti des Chevalier du hockey...

Hämeenlinna est située dans le sud de la Finlande et est reconnue pour ses châteaux médiévaux construits pour résister aux attaques des voisins suédois...

Mais avouez qu'avec toute la pub, le chandail du HPK Hämeenlinna semble moins badass...




Quoi que les pattes d'ours sur les pantalons...

mercredi 25 mai 2011

Les Salmon Kings, c'est fini!




Une autre nouvelle que je ramène avec moi de l'Ouest canadien... J'ai la triste tâche de vous annoncer que la seule équipe canadienne de la ECHL, les Salmon Kings de Victoria, ne sont plus. En effet, alors que je questionnais mon hôte victorien à propos de cette équipe au nom et au logo abominables, il m'a annoncé que bien que l'équipe ait été un fort succès sur glace ainsi qu'aux guichets, la direction a décidé de mettre fin aux activités de l'équipe afin de favoriser l'arrivée d'une équipe de la WHL dans la capitale de la Colombie-Britannique. Il fut annoncé il y a quelques semaines que les Bruins de Chilliwack, une équipe qui existait depuis 2006 furent vendus à des investisseurs désirant déménager l'équipe à Victoria. Le marché ne pouvant supporter deux équipes de la sorte, l'équipe de la ECHL s'est sabordée...

Les Salmon King était le club-école de la ECHL des Canucks de Vancouver. L'équipe était en quelque sorte sur la voie de devenir l'une des puissance de l'Ouest dans la ECHL. Mes amis de Victoria mont dit que c'était la première année cette saison qu'ils avaient vraiment crus aux chances des Salmon Kings. Ils se sont toutefois inclinés en demi-finale de la ligue contre les éventuels champions 2011 de la Coupe Kelly, les redoutbles Aces de l'Alaska.

La dernière fois que la WHL s'est établie dans la ville de Victoria fut de 1962 à 1994 avec les fameux Cougars de Victoria. Cette équipe a d'ailleurs remporté le championnat de la WHL en 1980-81. À cette époque, un certain Grant Fuhr était le gardien de l'équipe. En 1994, l'équipe a pris le chemin de Prince George où elle évolue toujours. Le nom Cougars fut également une équipe qui évolua au début du siècle dans la PCHL des frères Patrick. L'équipe remporta d'ailleurs la Coupe Stanley en 1925 en défaisant les Canadiens de Montréal... Cette équipe fut vendue en 1926 à des intérêts de Detroit où l'équipe déménagea pour se joindre à la NHL, devenant les Red Wings quelques années plus tard...


Le nom de l'équipe n'est pas encore annoncé. D'ailleurs le site web des Salmon Kings vous renvoit d'ailleurs au nouveau site de l'équipe de Victoria : http://www.vicwhl.com/

Et pour ceux qui s'inquiète pour la mascotte Marty the Marmot, ne vous inquiétez pas, elle va faire le changement...




Ouais, je sais, une marmotte mascotte d'une équipe de saumon...

Je vous tiens au courant quand le nom de l'équipe sera annoncé!

Stock volé à vendre #7 : Le Grand Dérangement. (part DEUX)

(Texte volé avec avertissement à mon ami G.U.I.N.D.O.N. qui en est l'auteur)

les Coyotes de Phoenix ne sont pas devenus les Tim Hortons du Sud de l'Ontario.

Par contre, il est désormais très fort probable que d'ici quelques heures, on annonce le déménagement des Thrashers d'Atlanta vers Winnipeg (lieu où j'ai peut-être été conçu et où est né nul autre que Yvon Krevé). Ceci dit, cela aura certainement une influence sur l'aménagement des divisions de notre bonne vieille Ligue Nationale de Hockey sur Glace.

Voici les équipes et les divisions telles qu'elles sont actuellement (donc avec les Thrashers toujours à Atlanta):



Et 3 options possibles de révisions:

1- Avec l'apparition d'une nouvelle équipe dans la section Nord-Ouest, le Wild du Minnesota se retrouverait dans la division Centrale, ce qui pousserait les Predators de Nashville dans l'Association Est, au sein de la section Sud-Est.



2- Avec l'apparition d'une nouvelle équipe dans la section Nord-Ouest, on réunirait toutes les équipes du sud-ouest américain au sein de la même division, de même que les 4 équipes de l'Ouest canadien. Les Red Wings de Détroit seraient alors l'équipe qui passerait à l'Est, en se joignant à la division Nord-Est. Toutefois, cela éjecterait les Bruins de Boston de la division Nord-Est, eux qui passeraient à la section Atlantique. Et Pittsburgh devrait rejoindre la section Sud-Est...



3- Avec l'apparition d'une nouvelle équipe dans la section Nord-Ouest, celle-ci verrait les Canucks de Vancouver la quitter pour une division comportant les 5 équipes les plus à l'ouest de la ligue. Dallas se joindrait alors à cette nouvelle division "Rocheuses" (mettons), qui verrait également le départ du Wild vers la division Centrale, ce qui pousserait les Predators à l'Est (comme dans ma première proposition)



Parmi les 3, c'est la dernière que je préfère. Et vous?

mardi 24 mai 2011

Né où papa jouait










On ne le réalise pas toujours lorsqu’on est assis dans notre salon à regarder les matchs, mais les nombreux mouvements de personnel (transactions, agents libres, mouvement entre la LNH et les clubs école, etc.) ont des impacts importants sur la vie personnelle des joueurs et de leur famille. Les déménagements peuvent être nombreux et les enfants peuvent parfois arriver loin de ce qui était initialement « la maison ». On peut le constater lorsque la génération suivante accède à la Ligue Nationale.

On en a quelques exemples présentement :

Ryan Malone, du Lightning, est le fils de Greg Malone. Bien que Greg soit originaire du Nouveau Brunswick, Ryan est né à Pittsburgh en 1979, lorsque papa Greg jouait pour les Penguins. (Il a également joué pour les Whalers et les Nordiques.)



Zach Parisé, des Devils, est quant à lui le fils de Jean-Paul. Papa est originaire d’Ontario, mais il s’est établi au Minnesota, suite à son passage avec les North Stars. (Il a également joué entre autres pour les Islanders et les Barons de Cleveland.) Zach est toutefois né une fois la carrière de J.P. terminée.


Paul Stastny, de l’Avalanche, n’a évidemment pas besoin de présentation. Il est né à Québec lorsque papa Peter jouait pour les Nordiques et il est devenu citoyen américain lorsqu’il a déménagé aux EU quand papa a été échangé au New Jersey et ensuite à St-Louis.


L’équipe olympique américaine a d’ailleurs bénéficié en 2010 du talent de ces trois joueurs grâce au séjour professionnel de leurs pères (non américains) chez des équipes de la LNH basées aux États-Unis.

Dans la génération montante, on constate le même phénomène pour Jarred Tinordi (premier choix du Canadien en 2010), qui est né au Minnesota lorsque son père, albertain d’origine (Mark), jouait pour les North Stars.


Le futur choix de première ronde Sean Couturier est quant à lui né à Phoenix, alors que papa Sylvain y jouait pour les Roadrunners de la IHL (alors filiale des Kings).


On pourrait en ajouter plusieurs, comme par exemple:
-Mark et Marty Howe, nés à Détroit, pendant que papa Gordie (originaire de Saskatchewan) jouait pour les Red Wings;
-Philippe Sauvé, né à Buffalo, lorsque papa Robert jouait pour les Sabres;
-Sébastien Bordeleau, né à Vancouver, alors que papa Paulin jouait pour les Canucks;
-Éric Chouinard, né à Atlanta, lorsque papa Guy jouait pour les Flames de l’endroit;
-Eric Nystrom, né dans l’état de New York, alors que papa Bob jouait pour les Islanders;
-Alexander Steen, né à Winnipeg, alors que papa Thomas jouait pour les Jets;
-Ryan (et Christopher) Bourque, né au Massachussetts, pendant que papa Raymond jouait pour les Bruins;
-Steve Gainey et Ben Walter, nés dans la région de Montréal, alors que Bob et Ryan jouaient pour le Canadien.

Souvenirs de Vancouver...


 Comme je l'ai dit la semaine dernière, j'ai passé la dernière semaine dans, comme vous le voyez plus haut, le Canucks Country... J'avais promis de prendre beaucoup de photos de comment ça allait être d'être dans une autre ville de hockey en plein milieu d'une grosse "runne" de séries. Malheureusement, pour la plupart du voyage, j'étais en compagnie de personne qui se contrefoutent du hockey et je n'étais pas là pour le hockey. J'ai donc pas pu prendre autant de photos que j'ai pu comme cette photo de moi en train de prendre la devanture d'un restaurant de Victoria :



Quelque chose d'étrange et d'assez inconcevable que je devais prendre en photo est ces affiches que l'on retrouve partout en Colombie Britannique. Quand je dis depuis le début des séries que la CBC est en mode Canucks all the way... Imaginez-vous à quel point le reste du Canada serait frustré si la CBC ou Radio-Canada faisaient des pancartes Go Habs Go... Mais je dis ça comme ça...


Pour ce qui est de l'effervescence des gens de la Colombie-Britannique envers les Canucks, et bien la folie y est. À mon arrivée à l'aéroport j'ai déjà eu la surprise de voir un kiosque où on y vendait des trucs des Canucks. D'ailleurs, la ville vit tellement au rythme de cette équipe qu'on ne peur pratiquement pas prendre le train ou marcher dans la rue sans y voir une personne avec un des 64 différent jersey des Canucks. Règle général par contre, les gens semblent aimer mieux le chandail avec le logo carré. J'ai d'ailleurs parlé de ce logo à mes amis me disant que bien sûr que c'était leur logo préféré parce que c'était le logo que l'équipe avait quand ils étaient jeunes...

D'ailleurs parlant d'amis. Un de mes amis demeure à quelques rues du Rogers Arena. Nous étions dans son salon à prendre quelques bières quand soudain un gros bruit massif s'est fait entendre venant de plus en plus vers nous. C'était la sorti des gens du match #2 dans les rue. Ça sonnait comme une grosse déflagration qui prend quelques secondes à pleinement parvenir jusqu'à vous. C'est comme ça que j'ai appris que les Canucks ont gagné...

J'ai également pu écouter un peu du match numéro 3 entre les Bruins et le Lightning dans le traversier entre Vancouver et Victoria dans une sorte de salle avec plein de bancs et un écran géant avec une télé. J'ai entendu d'ailleurs deux kids d'environ 10 ans discuter à propos du fait que Tampa Bay allait remporter la Coupe...

Je n'ai pu malheureusement pu écouter qu'un match lors de mon passage en Colombie-Britannique. C'était le match de dimanche qui débutait à une heure assez étrange, midi. D'aussi loin que je puisse me rappeler je n'ai jamais vu un match de hockey de la NHL commencer aussi tôt... Nous étions d'ailleurs en train de préparer le petit déjeuner. J'ai eu quelques débats d'ailleurs avec mes hôtes à savoir si le masque de Luongo était du fromage ou du bois et comment prononcer Brodeur. Ces fans des Canucks qui ont grandi avec les prouesses de Richard Brodeur n'avait jamais entendu prononcer le nom de ce gardien autrement que quelque chose comme "Brudeer" et n'ont pas cru ma manière de le prononcer... Que voulez-vous...

On m'a également dit que le surnom de Luongo était First Shoot Luongo parce qu'il laissait souvent le premier tir passer... À cela j'ai répondu que quand Carey Price était dans une mauvaise passe, son surnom était Scary Price..

Mais dans l'ensemble j'ai trouvé très intéressant de voir une autre ville de hockey où les gens vivent vraiment au rythme du hockey... J'espère pour eux qu'ils se rendront au bout parce que les fans des Canucks sont des vrais et ils le montrent bien...

Ah oui, apparemment, devant le Rogers Arena, il y aurait une stature de Roger Neilson avec un bâton avec une serviette au bout. C'est ce type d'histoire pas trop glorieux comme celui-ci de la demi-finale de 1982 qui fait parti de l'histoire des Canucks... Ils en méritent réellement des plus positives...

jeudi 19 mai 2011

Life in Hockeywoods : Marcel et Rogatien

Petit vidéo sur les deux joueurs québécois qui ont pratiquement mis les Kings de Los Angeles sur la mappe...


mardi 17 mai 2011

Les bons coups de Derek Boogaard (RIP)


Comme vous le savez tous, le célèbre bagarreur Derek Boogaard est décédé cette fin de semaine... Pourquoi ne pas se rappeller la mémoire de ce gros gaillard en regardant des bons vieux vidéos de ce dernier dans l'uniforme du Wild...

On se rappellera longtemps de ce grand matamore qui apparemment était un coéquipier idéal...

Saviez-vous d'ailleurs qu'annuellement, Boogaard et son frère Aaron avaient une école de hockey estivale peu orthodoxe, le Derek & Aaron Boogaard Fighting Camp.


Aaron et Derek Boogaard montrent à leurs élèves les rudiments du pugilisme aux jeunes de 12 à 18 ans. Comme vous pouvez vous en douter, le tout fut assez controversé... On a souvent reproché aux frères Boogaard d'enseigner une facette dénaturée ou encore marginale du hockey en encourageant les jeunes à ce battre, à cela les Boogaard répondaient qu'ils enseignaient à bien se comporter pour ne pas se blesser en se battant...



Aaron Boogaard est également un redoutable dur à cuire. Ce dernier fut également repêché par le Wild en 2004 mais n'a jamais évolué dans la NHL. L'an derneir, il évoluait avec les Bucks de Laredo de la CHL sous la gouverne de nul autre que Terry Ruskowski!

Voici quelques un de ses bon coups :




N'empêche que le décès de Boogaard pour nous laisser sans une réflexion profonde, peu importe la cause du décès, sur le rôle des "goons" dans la NHL et dans le hockey en général... Je ne sais pas trop quoi penser de nos jours sur ces joueurs. Quand on regarde par exemple comment le corps de Bob Probert fut une carcasse détruite lors de son décès, on ne peut qu'avoir un peu de dégoût au-delà de notre adoration pour les bagarres... Je suis d'ailleurs très curieux de savoir quelle est la cause du décès de Boogaard. Pardonnez-moi cette curiosité morbide, mais il n'est pas normal de mourir à 28 ans...

Mais une chose est certaine, même si ça a peut-être précipité son décès, Boogaard en était un grand bagarreur et les hommages qui ressortent de partout le prouvent...

R.I.P.

lundi 16 mai 2011

Parti au pays des Canucks!





Bon, je vais passer la majeure partie de cette semaine entre les villes de Vancouver et Victoria afin d'aller jouer de la musique. Donc je n'ai pas le temps cette semaine de mettre de nouvelles mises à jour sur le blogue, d'ailleurs je ne pourrai probablement même pas me payer le luxe d'aller voir un match des Canucks dans un pub, je fais des concerts les soirs des matchs des Canucks. Mais je vais faire mon possible pour vous ramener des photos de voyages qui vont vous intéresser comme je serai pour la prochaine semaine au cœur de l'action de la planète en compagnie d'un ami qui vient de Boston et qui se sacre pas mal du sport...

Je vais par contre essayer d'écrire quelques simagrées sur Facebook si je peux pour vous faire part de mes observations!

On se revoit la semaine prochaine!!!

And the winner is : Merlin Malinowski

Eh oui, vous, lecteurs de ce blogue, étiez assez départagés, mais vous avez préféré Melin Malinowski à Terry Ruskowski dans un sondage qui n'a laissé personne indifférent.

Afin de célébrer la victoire de Merlin, voici sa superbe carte de la série O-Pee-Chee 1982-83 :




Yes, une carte "Now with..."!

Pour cette légendaire série que je nomme ma préférée de tous les temps, O-Pee-Chee furent assez zélés. Comme les Rockies du Colorado avaient déménagés entre les saisons 1981-82 et la saison 1982-83, on ne pouvait qu'aller de l'avant et renier le passé... Plutôt que d'airbrusher la totalité des joueurs des Rockies en Devils, bien qu'ils en aient été capable selon moi, O-Pee-Chee attendit le début de la saison suivant et prit des photos des joueurs en habit des Devils. Alors bien qu'il ne joua qu'une poignée de matchs dans l'uniforme des Devils, il a eu droit à sa photo en Devils.

Pour une raison que j'ignore, j'aime beaucoup cette photo de Merlin Malinowski ce qui fait qu'avec un nom pareil et un "Now with..." on a droit à une splendide carte... Il faut profiter de cette photo en action car la plupart des autres joueurs des Devils ont été capturés sur pellicule à l'échauffement...

Le derrière possède, comme pour la plupart des cartes de cette série, des informations pertinentes. on y apprend ici que Merlin est marié à une dame qui se nomme Dae et qu'ils ont une fille qui se nomme Dae Alexandra. Ça me donne l'impression que la maman a désiré faire subir à sa fille les affres d'avoir un nom laid comme ça... Y'a des parents comme ça...




Voici les résultats :

Merlin Malinowski
36 (52%)
Terry Ruskowski
32 (47%)

Nombre de votes : 68

Des résultats du Moyen Orient...


Voici une photo de l'équipe nationale du Koweït. Il y a quelques semaines, ce pays était l'hôte de la quatrième édition de la Coupe challenge d'Asie de l'IIHF. Comme on le sait, il ne neige pas au Koweït, mais comme un peu partout où on peut se le permettre, on a construit dans ce petit pays du Moyen-Orient des arénas qui permettent de jouer au hockey. Dites-vous donc que votre argent que vous mettez en remplissant votre voiture d'essence sert en quelque sorte à exporter votre sport national au sein de quelques pétro-monarchie.

C'est donc du 25 au 30 avril dernier que ce tournois permettant à des équipes de bas de classement de l'IIHF de pouvoir compétitionner s'est tenu. Pour cette occasion, 6 équipes ont prit part au championnat : Hong Kong, les Émirats Arabes Unis, l'Inde, la Thaïlande, Macao et bien sur, le pays hôte, le Koweït.

Si ces équipes sont de bas de classement de la IIHF, ça ne veut pas nécessairement dire qu'elle sont du même calibre. La Thaïlande par exemple prenait part au match inaugural où elle affrontait l'Inde. Pour l'occasion, l'équipe nationale de la plus grande démocratie du monde s'est fait démolir par la marque de 29-0. Il faut dire à leur défense que l'Inde ne possède une équipe nationale de hockey que depuis 2009 alors que la Thaïlande en possède une depuis 2003. Le pire score du tournoi est d'ailleurs survenu lors du match opposant l'Inde au pays hôte le lendemain du match inaugural par une marque dévastatrice de 39 à 2. D'ailleurs, l'Inde n'a jamais jamais gagné un match sur la scène internationale... Ce match contre la Koweït fut d'ailleurs le premier dont l'Inde réussit à empocher deux buts en un match. Ce fut d'alleurs leur deux seuls buts du tournoi, eux qui en ont accordé un bon 101...



Sachez par contre à la défense de l'Inde qu'on y joue au hockey depuis une trentaine d'année dans le nord du pays et est couramment pratiqué comme sport militaire...

Le tournoi était un round robin et le champion du classement remportait les honneurs. Et bien ce sont les hockeyeurs représentant Hong Kong qui ont raflé les honneurs en demeurant invaincus. Le gardien de l'équipe, Kim Chi Ho, a été nommé meilleur cerbère du tournoi alors que son coéquipier Jasper Tang a été nommé meilleur joueur du tournoi.

Ce sont les Émirats Arabes Unis et la Thaïlande qui ont respectivement récolté l'argent et le bronze...

Je crois que j'ai déjà hâte à l'an prochain pour la cinquième édition...


samedi 14 mai 2011

Un match entre le Collège Français et les Harfangs

Quand on entend le nom des défuntes équipes des Harfangs de Beauport (maintenant les Remparts de Québec) et du Collège Français de Verdun, on ne s'imagine pas qu'un match entre les deux équipes pourrait être assez violent, mais Quand on regarde les cartes des deux équipes de la séries 7th Inning Sketch de 1991-92, on voit que la plupart des cartes des joueurs de cette équipe ont été prise lors d'un match assez violent entre les deux équipes.

Ma préférée :



Matthew Barnaby n'a pas toujours été un agresseur, il a parfois été un joueur agressé. (Pour parler de l'actualité...) La Caisse populaire Wellington n'a jamais eu une aussi bonne publicité. On l'aime comme ça notre Donald Brashear!!!

Le derrière de la carte, comme beaucoup de cartes de cette série, possède une erreur. On y apprend que Brashear "est venu à WHL de la Ligue Midget AA." WHL???







J'ai toujours aimé celle-ci pour la clé de tête donnée à un joueur des Harfangs... Il ne s'en fait plus des cartes comme ça...







Cette carte de Philippe de Rouville est quand même assez intense. Malheureusement, comparativement au design de la série précédente de 7th Inning Sketch, le graphisme ne se prête pas aussi bien.

Rappelez-vous l'époque où de Rouville dominait le hockey junior. Ce gardien très prometteur n'a malheureusement pas su percer l'alignement des Penguins de Pittsburgh qui le repêchèrent en 5e ronde de 1992. À l'époque, ces puissants Penguins avaient le redoutable duo de Ken Wregget et Tom Barrasso ainsi que Patrick Lalime qui poussait pour monter en grade. La place était donc limitée. Sa carrière dans la NHL fut limitée à 3 matchs. Dommage pour un si bon gardien lors de son hockey junior...






Simplement pour vous montrer que les photos des joueurs des Harfangs étaient dans le même match... Y'a rien de mieux qu'une paire de pantalons avec un beau gros "Beauport" dans le côté...




Photo prise dans un autre match mais quand même...




Quand on est rendu avec la jambe d'un adversaire dans les mains...
Au centre


Vous ne trouvez pas que le logo du Collège Français fait un peu logo de motard?