Jacques Richard fait parti de ces obscurs joueurs qui ne connurent réellement qu'une grande saison. Alors qu'il avait tout le talent pour réussir, Richard n'a pas suivi la route qu'on lui prédisait... Si vous aimez les récits de vie de joueurs de hockey ayant des histoires dramatiques, celle de Jacques Richard fait partie de celle-cis...
Jacques Richard est né en 1952 à Québec. C'est avec les Remparts de la même ville qu'il joua son hockey junior en compagnie de Guy Lafleur. Il un des éléments important des Remparts qui remportèrent la Coupe Memorial en 1971. Alors que la future légende du Canadien prit le chemin de Montréal en 1971-72, Richard prit le flambeau en menant la ligue avec 161 points dont 71 buts. Il était donc pressenti comme le joueur le plus prometteur pour la NHL au même niveau que son ancien coéquipier des Remparts, Guy Lafleur.
Nous sommes donc en 1972. Non seulement deux équipes feront leur entrée dans la NHL lors de la saison 1972-73, les Flames d'Atlanta et les Islanders de New York, mais une ligue rivale apparut voulant voler le monopole de la NHL du hockey professionnel. Voulant que ces jeunes se retrouvent dans la NHL, les autorités de la ligue décidèrent de décider les deux premier choix au repêchage qui appartenaient aux deux équipes d'expansion à l'avance pour leur permettre de négocier avant de les repêcher afin de s'assurer qu'ils ne feront pas le saut dans la WHA. Les Islanders qui remportèrent apparemment au pile ou face, repêchèrent Bill Harris et les Flames d'Atlanta repêchèrent Jacques Richard...
Déjà en arrivant à Atlanta, on utilisa le nom de famille de la jeune sensation afin de le présenter comme le nouveau Rocket Richard qui allait mener la nouvelle équipe du Sud. Déjà, la pression était sur les épaules de Richard. Et comme il arriva avec une équipe d'expansion dans une ère de hockey assez redoutable et avec des joueurs comme Bob Leiter, Larry Romanchych ou encore Rey Comeau, les Flames terminèrent avant-derniers dans la division Ouest devant les Golden Seals de la Californie avec 65 points et près de 100 buts de moins d'accordés. Étrangement, à cet époque, les Canucks de Vancouver jouaient dans la division Est et les Flames dans la division Est... Si les Flames avaient été dans la division Ouest, ils auraient terminé un rang plus haut, devant les Maple Leafs et les Islanders qui ne purent ramasser que 30 points lors de leur saison inaugurale. Je vous rappelle qu'ils allaient remporter la Coupe Stanley 7 ans plus tard... Un des secrets des Flames de cette époque était devant leur filets avec Dan Bouchard et Phil Myre dans les buts.
Pour sa part, Jacques Richard éprouva de la difficulté à faire la transition entre le junior et la NHL avec une équipe d'expansion, récoltant 31 points en 71 matchs. À sa deuxième saison, l'arrivée de Tom Lysiak aida l'équipe à s'améliorer et à se qualifier pour les séries éliminatoires lors de leur seconde seconde saison dans la NHL. Pour sa part, Richard connut une progression de 13 à 27 buts pour finir la saison avec 43 points. Par contre, c'est à cette époque que Richard développa un problème d'alcool et de jeu, problème qui allait influencer le gros de sa carrière.
Après une autre saison avec les Flames sans trop de flamèches, Richard fut échangé en octobre 1975 aux Sabres de Buffalo en retour de Larry Carriere et d'un choix de première ronde. Pesant que sa carrière allait prendre un second souffle dans une ville qui vibrait aux prouesse d'un célèbre trio de francophones. Richard ne laissa pas ses mauvaises habitudes en Géorgie et sa déchéances n'alla qu'en accélérant à Buffalo. Après une première saison moyenne, l'impatience de la formation se fit sentir alors que Richard développa une dépendance à la cocaïne et avait la fâcheuse habitude de se battre dans les bars. Punch Imlach à cette époque avait parfois à le mettre sur la touche en raison de blessures provenant de ses mésaventures nocturnes. À sa deuxième saison avec les Sabres, en 1976-77, l'ex-future sensation connut ses premiers voyages dans la ligue américaine qui n'eurent que très peu d'effets dans les rendements de Richard.
En février 1980, alors que Richard évoluait pour les Americans de Rochester avec qui il avait débuté la saison, il signa à titre d'agent libre avec les Nordiques qui voulaient lui donner une nouvelle chance. L'arrivée dans sa ville natale de Richard eut un certain effet. Il termina la saison en récoltant 15 points en 14 matchs à la fin de la saison 1979-80. La saison suivante, en évoluant aux côtés de deux jeunes frères tchécoslovaques qui étaient arrivés d'une manière spectaculaire, la production de Richard devint phénoménale. En 1980-81, en évoluant avec les frères Stastny, Jacques Richard récolta 52 buts et 51 passes. En cours de saison, il fut également réuni avec son ancien coéquipier chez les Flames, Daniel Bouchard.
Alors qu'on croyait que la légende qu'on attendait dans la NHL depuis 1972, il s'est avéré que la saison miraculeuse de Richard ne fut qu'un feu de paille. Richard, suite à ses succès de la saison précédente, tenta de renégocier son contrat, question de capitaliser avec sa plus récente explosion statistique, mais la direction des Nordiques lui offrit beaucoup moins que ce qu'il exigea, ayant toujours des doutes sur son rendement. Et ils avaient raison. L'arrivée de Marian Stastny écarta premièrement en 1981-82 du trio qu'il formait avec les autres frères, ce qui mit Jacques Richard sur une autre ligne. Également, les problèmes de boisson qui avaient beaucoup influencé la carrière de Richard dans le passé le rattrapèrent, si bien que du 103 points de 1980-81, il ne récolta que 41 points. La saison suivante, le rendement de Richard alla encore à la baisse, si bien que les Nordiques le cédèrent à l'Express de Fredericton en cours de saison. Suite à cette saison, Richard se retira officiellement du hockey après 11 saisons tumultueuses et inégales...
Toutefois, ses problèmes ne s'arrêtèrent pas suite à son retrait du hockey. En 1989, Jacques Richard fut arrêté à l'aéroport de Mirabel avec 5 livres de cocaïne qu'il tentait d'importer en provenance de Colombie, chose estimée à environ 1,5 millions de dollars, dissimulée dans le fond de son sac de golf. Il reçut suite à ce délit une sentence de 7 ans de prison.
Jacques Richard est décédé le 8 octobre 2002 alors qu'il revenait d'un party pour ses 50 ans. Il perdit le contrôle de sa voiture qui percuta un ponceau dans le rang Notre-Dame-du-Sacré-Coeur à Issoudun. Il pourrait avoir été sous l'influence de stupéfiants ou victime d'un coup de fatigue... La police retrouva d'ailleurs un sac de cocaïne dans sa voiture...
4 commentaires:
un compteur de 50 buts avec une bedaine de bière. Il fallait avoir
un talent inné et indéniable pour réussir cela. Tout un joueur spectaculaire lors de son séjour dans les rang junior. La boisson était déjà rendez-vous dans ces années-là. Parlez-en a ti-guy, un complice...
Wow, assez trash comme histoire, fort bien relatée par contre!
Un talent pur mais une vie tumultueuse commencée dans Limoilou à l'époque un des quartiers les plus durs de Québec.Richard à l'époque des Remparts avait un talent naturel de hockeyeur supérieur à celui de Lafleur sauf que Richard n'a pas su combattre ses démons.Un coup de patin naturel et une finesse de hockeyeur à la Mario Lemieux...Ne croyez surtout pas que nos hockeyeurs d'aujourd'hui sont blancs comme neige.
La plus triste histoire est celle du gardien de lequipe russe à coupe canada 87(bellochikin)le gars avais été dun party bien arrosé après coupe87 et 2 filles se ramasse cher lui et lui met de la drogue dans son vers suite à cet soirée il developpa des problèmes au rein au fois et se mi à kkun bien voir alors comme gardien de but,sa va pas bien,alors il ces mi à disparaître et à pu se trouver de job pour ce quil aimait faire et 1an plus tard il l on retrouvé mort pendu,grosse descente au enfer tres triste avec lhistoire de Jacques richard
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