jeudi 29 septembre 2016

Jimmy Carson







Avant de faire partie d'un des échanges les plus célèbres de l'histoire du sport professionnel, l'attaquant Jimmy Carson des Kings de Los Angeles était une jeune vedette montante dans la LNH. Cet échange sera toutefois le point tournant de sa carrière et ses meilleures années étaient déjà derrière lui alors qu'il sortait à peine de l'adolescence.

Né le 20 juillet 1968 à Southfield au Michigan, James Charles Carson imita son compatriote américain Pat Lafontaine en s'alignant dans la LHJMQ avec le Canadien Junior de Verdun où il fit partie des meilleurs compteurs de la ligue durant deux saisons. Il récolta 44 buts et 116 points lors de sa première saison en 1984-85 et explosa la saison suivante avec 70 buts et 153 points suite à quoi il fut repêché par les Kings au 2e rang du repêchage de 1986 derrière l'attaquant Joe Murphy.


Luc Robitaille et Jimmy Carson


Lors de sa première saison dans la LNH à 18 ans, Carson fit équipe avec un autre gradué de la LHJMQ, Luc Robitaille. "Lucky" Luc, deux ans plus vieux que Carson, avait pour sa part été repêché par les Kings en 9e ronde en 1984. Lui et Carson furent réunis sur le même trio et ces deux ex-rivaux de la LHJMQ développèrent une chimie instantanée avec les Kings. On assistait à un changement de garde à ce moment-là chez les Kings alors que Marcel Dionne quitta pour les Rangers de New York durant la première saison de Carson et Robitaille. Ces derniers, en compagnie d'un autre jeune joueur nommé Bernie Nicholls symbolisaient un espoir de renouveau chez les Kings. Robitaille (45b, 39p, 84pts) remporta le trophée Calder en 1986-87 tandis que Carson (37b, 42p, 79 pts) l'accompagna sur l'équipe d'étoiles des recrues.




Les deux comparses remirent ça de plus belle la saison suivante alors que Robitaille termina en première position chez les Kings avec 53 buts et 111 points tandis que Carson récolta 55 buts et 107 points. Carson termina donc ses deux premières années dans la ligue avec une récolte de 92 buts avant d'atteindre l'âge de 20 ans, ce qui constitue toujours un record. Avec ce début de carrière prometteur, le propriétaire des Kings Bruce McNall, conseilla à Carson de s'acheter une maison dans les environs, ce qui indiquait à Carson que son avenir était assuré à Los Angeles. Toutefois la suite des choses prît une tournure spectaculaire.

Le 9 août 1988, les Kings font l’acquisition de Wayne Gretzky, Marty McSorley et Mike Krushelnyski des Oilers d'Edmonton. En retour, les Oilers reçurent les services de Carson, Martin Gélinas, 15 millions de dollars et 3 choix de première ronde en 1989 (Jason Miller), 1991 (Martin Rucinsky) et 1993 (Nick Stajduhar). Du lot, seulement Carson allait pouvoir joindre les Oilers en 1988-89 alors que Gélinas jouait encore au niveau junior. La pression d'Edmonton et le fait de jouer dans l'ombre indélébile de la merveille aura eu un énorme impact sur sa confiance et sa carrière. Même Glen Sather, le directeur général des Oilers implora les fans de ne pas comparer Carson à Gretzky lors de la première conférence de presse suite à l'échange mais rien ne pouvait vraiment réconforter les fans. Il obtint tout de même de bonnes statistiques lors de sa première saison à Edmonton (49 buts, 51 passes pour 100 points) et cliquait assez bien avec Jari Kurri. Mais ce n'était pas assez pour faire oublier le départ du grand Wayne aux yeux des partisans (jusque-là très gâtés) des Oilers.




En plus d'avoir à surmonter cette pression démesurée, Carson ne cliquait pas vraiment avec le reste du vestiaire des Oilers, la plupart étant tous canadiens d'origine qui avaient grandi ensemble dans l'organisation et remporté plusieurs coupes Stanley. Les Oilers aimaient bien sortir après les matchs, boire des bières et lire le Hockey News mais Carson préférait pour sa part lire le Wall Street Journal et avait une attitude plus réservée. Selon ses propres dires, les Oilers de 1988-89 ressemblaient plutôt à une famille brisée suite au départ de Gretzky. Carson se sentait donc un peu exclu. Les Oilers furent éliminés en première ronde, ironiquement par les Kings, et Carson ne récolta que 3 points durant ces séries décevantes. Après cette première saison mouvementée, il ne se sentait pas plus désiré dans le vestiaire qu'avec les partisans et demanda donc d'être échangé après 4 matchs lors de la saison 1989-90.





En novembre 1989, un peu plus d'un an après "L'échange", Carson fut échangé de nouveau, cette fois-ci presque à la maison. Les Oilers l'envoyèrent à Detroit en compagnie de Kevin McClelland et un choix de 5e ronde en retour de trois joueurs qui aidèrent grandement les Oilers à remporter une 5e coupe en 1990; Adam Graves, Petr Klima et Joe Murphy. Les Oilers réussirent donc à rentabiliser d'une certaine manière l'échange de Gretzky. Graves, Murphy et Martin Gélinas formèrent la "Kid Line" avec les Oilers de 1990 dont la dernière conquête à ce jour symbolisait le fait que la dynastie des Oilers n'était pas seulement celle d'un seul joueur.


Joe Murphy, Adam Graves et Martin Gélinas en 1990


Carson, qui évoluait au centre, était désormais relégué derrière Steve Yzerman et Sergei Fedorov chez les Red Wings. De nombreuses blessures vinrent également diminuer son rendement avec sa nouvelle équipe. Sa meilleure saison à Detroit fut celle de 1991-92 où il obtint 34 buts et 35 passes pour 69 points en 80 matchs, ce qui était loin de ses meilleures saisons avec les Kings quelques années auparavant.

Il augmenta la cadence durant la saison 1992-93 où après 52 matchs il était en marche pour une saison d'un point par match mais il fut retourné aux Kings en janvier dans un échange impliquant Paul Coffey. McNall avait toujours dit à Carson qu'il essaierait de le rapatrier avec les Kings à la bonne occasion et il tint ainsi sa promesse. Carson put donc retourner à Los Angeles après 5 ans mais il retrouva alors une toute nouvelle équipe menée par celui dont il jouait dans l'ombre depuis ce fameux échange de 1988. Il contribua à la fin de la saison des Kings ainsi qu'au parcours jusqu'en finale de la Coupe Stanley de 1993. Il récolta 5 buts et 4 passes en 18 matchs lors de ce parcours dans une cause perdante contre les Canadiens. Durant cette saison 92-93 il récolta en tout 73 points dans ce qui fut sa dernière saison potable au niveau des points. Toutefois, sa réputation de joueur qui n'en donnait jamais assez commençait à le rattraper. McNall déclara plus tard qu'il se doutait que Carson n'ait jamais mis tout son coeur dans sa carrière de hockeyeur et qu'au moment de son deuxième séjour à Los Angeles, il était plus intéressé par son après-carrière que par son rendement sur la glace. Les blessures encourues durant les saisons précédentes le rendirent également plus frileux. Durant les étés entre les saisons, Carson suivait des cours en finance afin de préparer sa vie après le hockey.


Retour à Los Angeles en 1993


La saison suivante, il fut échangé aux Canucks contre Dixon Ward mais ne fut pas un très grand facteur durant son séjour à Vancouver. Il ne récolta que 28 points durant cette saison partagée entre Los Angeles et Vancouver. Il ne joua par la suite que 2 matchs en séries pour les Canucks qui s'inclinèrent également en finale de la Coupe Stanley et où Carson dut ronger son frein dans les estrades comme joueur de réserve. Son contrat fut racheté par les Canucks durant l'entre-saison et il signa par la suite un autre contrat avec les Whalers de Hartford. Les Whalers croyaient que Carson avait encore le potentiel de marquer une trentaine de buts par saison et qu'il aiderait l'équipe en manque de marqueurs à faire les séries.



Son séjour à Hartford fut à l'image de l'équipe à cette époque, soit au bout du rouleau. Il joua 38 matchs pour les Whalers lors de la saison écourtée de 1995 et récolta un maigre 19 points. Lors de la saison 1995-96, il ne joua que 11 matchs où sa production se résuma à un seul but. Il ne termina pas la saison avec Hartford mais plutôt avec le club HC Lausanne en Suisse où il récolta 7 points en 13 matchs. La saison suivante, il retourna à Detroit mais cette fois dans la IHL avec les Vipers qu'il aida à remporter la Turner Cup de 1997, son seul championnat en carrière à l'exception de sa première saison dans la LHJMQ avec Verdun. Il récolta 23 points en 18 matchs avec les Vipers ainsi que 10 points en 13 matchs lors des séries. La saison suivante, il tenta un retour dans la LNH avec les Islanders de New York où il obtint un essai pour leur camp d’entraînement. Il fut toutefois retranché et alla joué une autre saison avec les Vipers en 1997-98 où il récolta 38 points en 49 matchs suite à quoi il décida à 28 ans de tourner la page et de se concentrer sur sa carrière en finance.


Essai à Long Island en 1997


Il est présentement conseiller financier pour la compagnie d'assurance Northwestern Mutual et habite en banlieue de Detroit. Il a une fille et trois garçons dont aucun de joue au hockey. En 626 matchs dans la LNH, il récolta 275 buts, 286 passes pour 561 points. Pas de mauvaises statistiques en soi mais jouer dans l'ombre de Gretzky n'aura fait de Carson que l'ombre de lui-même.


Sources:

samedi 24 septembre 2016

Histoire de cartes - Les outils



Cela fait maintenant 10 ans que je travaille dans une quincaillerie, alors les outils, je m'y connais un peu. Quel beau prétexte pour une histoire de cartes !

BOSCH
Mes outils électrique préférés

 

FULLER

Excellent tournevis ! Garantie à vie !






JOHNSON

Le coach qui a dirigé la première version des Penguins à remporter la coupe Stanley

MILWAUKEE
La Milwaukee Electric Tool Corporation fut fondé en 1924

Les Admirals de Milwaukee ont été fondés en 1970


NICHOLSON 
Les limes Nicholson

On devrait lui limer un sourire !
 STANLEY
La compagnie Stanley/Black & Decker est propriétaire entre autres des marques DeWalt et Weiser


ROBERTSON
Les embouts Robertson - non-disponible aux USA


MAKITA

On est pas à une lettre près :)

mercredi 21 septembre 2016

Mourir en Whaler







Il y a quelques années, Martin a écrit un article pour 25Stanley sur ces joueurs qui ont connu une grande carrière pour aller ensuite terminer leur parcours avec les Rangers de New York (Wayne Gertzky, Markus Naslund, Marcel Dionne, etc). J'ai pensé faire de même avec les défunts Whalers de Hartford qui, un peu comme les Rangers, ont acceulli leur part de vétérans en fin de carrière lors de leur existence. Mais contrairement aux Rangers, la plupart de ces joueurs ayant terminé leur carrière en Whaler l'ont fait dans une plus grande discretion qu'à New York, ce qui fait qu'on ne se souvient guère qu'ils ont joué pour cette équipe pour la plupart. C'est plus souvent qu'autrement des histoires de joueurs au bout du rouleau tentant un dernier coup dans la grande ligue. Quelques-unes de ces histoires sont d'ailleurs plutôt tragiques.

Voici donc quelques joueurs qui ont connu de grandes et moins grandes carrières ailleurs avant de mourir en Whaler.


Bobby Hull et Gordie Howe


Lors de leur première saison dans la LNH en 1979-80, les Whalers pouvaient toujours compter sur Mr. Hockey qui évoluait avec eux depuis 1977 dans l'AMH. À l'âge de 50 ans, Gordie connut une très bonne dernière saison dans la ligue avec 41 points en 80 matchs. De son côté, Hull n'était plus très apprécié avec les Jets de Winnipeg où il n'avait que très peu joué lors de la dernière saison de l'AMH et lors de cette première saison des Jets dans la LNH. Il ne joua que 18 matchs avec les Jets en 79-80 et Hull désirait également être échangé à une équipe américaine pour payer moins d'impots. Les Jets réussirent finalement à trouver preneur pour Hull avec les Whalers qui contrairement aux Jets étaient en position pour faire les séries et croyaient que Hull pouvait les aider. Ils obtinrent Hull pour des considération futures (finalement rien sauf le restant du contrat de Hull). Cependant la conjointe de Hull fut victime d'un accident de la route au même moment et Hull dut donc rater quelques matchs pour s'occuper d'elle. Hull obtint finalement 2 buts et 5 passes en 9 matchs avec les Whalers mais ces derniers furent éliminés en première ronde contre Montréal dans ce qui furent les derniers matchs de Hull et Howe dans la LNH.

Howe prit sa retraite grandement méritée tandis que Hull ne reçut pas d'offre de contrat de la part des Whalers pour continuer avec eux. Il tenta toutefoirs un retour en 1981-82 avec les Rangers de New York, une aventure qui prit fin après 5 matchs hors-concours (1 but,  0 passes) en septembre 1981.


Dave Keon


En plus de Howe et Hull, les Whalers comprenaient un autre joueur dans la quarantaine en 1979-80 avec la présence de Dave Keon dans le vestiaire. En froid avec les Maple Leafs depuis 1975 (voir texte du 12 décembre 2009), Keon avait fait le saut dans l'AMH pour la saison 75-76 avec les Fighting Saints du Minnesota. Il fut réclamé par les Whalers en 1977 et revint donc dans la LNH avec eux en 1979-80. Les Maple Leafs avaient le droit de le réclamer à ce moment-là mais s’abstinrent de ce choix et il resta avec les Whalers. Il devint le plus vieux joueur de la LNH suite à la retraite de Hull et Howe et continua de jouer jusqu'à la fin de la saison 1981-82 qu'il occupa en tant que capitaine de l'équipe.



André Lacroix


En plus de Hull, Howe et Keon, les Whalers de 1979-80 pouvaient compter sur le meilleur marqueur de l'histoire de l'AMH, André Lacroix (voir texte du 11 janvier 2009). Il ne joua cependant que très peu lors de cette saison, seulement 29 matchs qui furent ses derniers en carrière.


Ralph Backstrom


Même à l'époque de l'AMH, les Whalers de la Nouvelle-Angleterre accueillaient des vétérans en fin de carrière. C'était le cas de l'ancien du Canadien Ralph Backstrom qui après son départ de Montréal connut un parcours un peu vagabond premièrement avec les Kings, les Blackhawks, les Cougars de Chicago dans l'AMH et ensuite les Spurs de Denver/Civics d'Ottawa. La seule saison des Spurs/Civics se termina plus tôt que prévu (voir texte du 11 janvier 2009) et Backstrom fut réclamé par les Whalers où il termina la saison. Il prit sa retraite en Whaler en 1977 à 39 ans après une saison et demie avec l'équipe.



Paul Shmyr


Pas le nom le plus connu mais Paul Shmyr était un des meilleurs défenseurs de l'histoire de l'AMH où il évolua de 72 à 79. Après avoir quitté les Golden Seals de Californie pour un meilleur salaire dans la ligue rebelle, il connut ses meilleures saisons avec les Crusaders de Cleveland et joua par la suite avec les Mariners de San Diego et les Oilers d'Edmonton où il fut capitaine. Lors de la fusion AMH-LNH, il fut réclamé par les North Stars qui détenaient ses droits (dû à la fusion North Stars/Barons). Il devint capitaine des North Stars et les mena à la finale de la Coupe Stanley en 1981. Il signa par la suite comme agent libre avec les Whalers et prit sa retraite après la saison 1981-82.



Doug Jarvis


Après avoir gagné 4 Coupes Stanley avec les Canadiens à la fin des années 70 et après avoir aidé à l'émergence des Capitals de Washington au début des années 80, Doug Jarvis fut finalement échangé aux Whalers durant la saison 1985-86. C'est avec les Whalers qu'il battit le record de matchs consécutifs dans la LNH lorsqu'il effaça l'ancienne marque de 914 matchs de Garry Unger (voir texte du 29 août 2016) durant la saison 1986-87. Il n'était toutefois plus tellement utile aux Whalers qui l'envoyèrent dans les mineures au début de la saison 1987-88. Il termina donc sa carrière en Whaler de Binghamton dans la ligue américaine.



Richard Brodeur


Après plusieurs saisons passées avec les Canucks et avant ça avec les Nordiques dans l'AMH, le "Roi Richard" eut un mauvais début de saison en 1987-88 et fut envoyé dans les mineures par les Canucks. Il fut ultimement échangé aux Whalers contre un autre gardien du nom de Steve Weeks. Il ne joua que 6 matchs avec les Whalers vers la fin de la saison 87-88 mais les aida en séries où il joua 4 matchs dans une cause perdante contre Montréal, la bête noire des Whalers dans les années 80. Il fut cédé dans la ligue américaine la saison suivante où il se résigna à prendre sa retraite après seulement 6 matchs. À l'instar de Jarvis, il mourut en Whaler de Binghamton.

Lors de sa retraite il était le dernier joueur actif de la première saison de l'histoire de l'AMH en 72-73 et aussi le dernier actif à avoir joué durant toutes les saisons de la ligue rebelle.



Dave "Tiger" Williams


Après avoir semé la terreur pendant plusieurs saisons avec les Maple Leafs et les Canucks, le meneur de tous les temps pour les minutes de pénalité vit sa production chuter vers le milieu des années 80. Il fut échangé des Canucks aux Red Wings et ensuite aux Kings où il connut tout de même deux saisons potables avant d'être soumis au ballottage et réclamé par les Whalers au début de la saison 1987-88. Il ne joua qu'une seule saison à Hartford où le poids des années eut raison de lui. Il ne joua en tout que 26 matchs en tant que Whaler lors d'une dernière saison ponctuée de blessures.



Wayne Babych


Wayne, frère de Dave, fut sélectionné 3e au total par les Blues de St.Louis en 1978 et il avait le potentiel pour devenir un des meilleurs attaquants de puissance de sa génération. Il fut nominé pour le trophée Calder en 1979 et connut ensuite une saison de 54 buts et 96 points pour les Blues en 1980-81. Il était aussi doué avec ses poings et ne reculait devant rien, ce qui ultimement aura nui grandement à sa carrière. Lors d'un match pré-saison en 1981, il se blessa gravement à l'épaule lors d'une bagarre contre un joueur des Jets et cette blessure n'aura jamais complètement guéri, ce qui diminua considérablement le rendement de Babych qui ne marqua jamais plus de 20 buts en une saison par la suite. Après deux saisons avec les Penguins et 15 matchs avec les Nordiques, Babych fut échangé aux Whalers en 1986.

À Hartford, il put au moins réaliser un rêve d'enfance en pouvant finalement jouer avec son frère Dave dans la LNH. Une autre blessure grave, cette fois à la jambe vint encore une fois miner la carrière de Babych au début de la saison 86-87. Il s'accrocha tout de même et joua la saison dans la ligue américaine avec Binghampton et put finalement terminer la saison 86-87 avec Hartford où il joua les 4 derniers matchs de la campagne. Il se retira lors du camp d’entraînement de la saison suivante, incapable de continuer.




Tim Kerr


Kerr fut un des meilleurs attaquants de puissance des années 80 lorsqu'il évoluait avec les Flyers de Philadelphie. Il connut entre autres 4 saisons consécutives de 50 buts et plus entre 1984 et 1987. Son ascension parmi les plus grands de la LNH fut toutefois stoppée à cause de plusieurs blessures sérieuses, notamment aux genoux. À l'exception de la saison 88-89 où il marqua 48 buts en 69 matchs, il ne joua jamais plus d'une demie-saison par année et en plus fut victime de la tragédie lorsque sa femme décéda 10 jours après avoir donné naissance à une fille en octobre 1990. Les Flyers durent éventuellement tourner la page et il fut laissé sans protection lors du repêchage d'expansion de 1991 où il fut réclamé par les Sharks de San Jose. Il ne joua cependant jamais pour les Sharks alors qu'il fut échangé aux Rangers avant la saison 1991-92. Après une saison de seulement 32 matchs avec les Rangers, il fut échangé aux Whalers pour la saison 1992-93 où il ne joua que 22 matchs et récolta seulement 6 passes avant de se retirer dans l'anonymat Hartfordien.


Brian Propp


En compagnie de Kerr, Brian Propp était un des piliers de l'attaque des Flyers dans les années 80. Il joua avec Philadelphie de 1980 à 1990 avant de passer aux Bruins et ensuite aux North Stars. Il a la distinction d'avoir participé à la finale de la Coupe Stanley avec chacune de ces équipes mais à chaque fois dans une cause perdante (80, 85, 87, 90 et 91). Après avoir été libéré par les North Stars, il passa la saison 1992-93 passée en Suisse avec le club HC Lugano. Il revint terminer sa carrière avec les Whalers comme agent libre en 1993-94 durant laquelle il récolta son 1000e point à son 1000e match (voir texte du 17 août 2015).



Mario Gosselin


Mario Gosselin joua la majeure partie des années 80 dans la LNH avec les Nordiques de Québec avant de terminer la décennie avec les Kings de Los Angeles. Il signa avec les Whalers en 1990-91 mais passa la plupart du temps à évoluer avec leurs club-écoles dans la AHL et IHL. Il fut toutefois rapellé pour 16 matchs en 1992-93 et 7 matchs en 1993-94 avant de subir une blessure au genou qui mit fin à sa carrière.



Jimmy Carson


Celui qu'on connaît davantage dû à son implication dans l'échange de Wayne Gretzky en 1988 termina également sa carrière dans la LNH avec les Whalers. N'ayant jamais pu jouer dans l'ombre de la merveille, Carson demanda d'être échangé par les Oilers. Il joua ensuite à Détroit, Los Angeles et Vancouver sans jamais retrouver sa touche de marqueur qu'il avait démontré à ses premières saisons. Il signa à Hartford en 1995 et y joua deux saisons avant de quitter la LNH pour retourner dans sa ville natale, Detroit, où il évolua deux saisons de plus avec les Vipers dans la IHL. Il tenta un retour avec les Islanders lors du camp d'entrainement de 1998 mais ne fut pas retenu et prit sa retraite. Techniquement il mourut donc en Islander ou en Viper mais ses derniers matchs officiels dans la LNH le furent en tant que Whaler.



Sources:
The Devil and Bobby Hull: How Hockey's Original Million-Dollar Man Became the Game's Lost Legend - Gare Joyce, 2012.


lundi 19 septembre 2016

O-Pee-Chee



Les origines d’O-Pee-Chee remontent à la fin du 19e siècle, mais c’est en 1910 que les frères John McKinnon et Duncan Hugh McDermid s’en portèrent acquéreur. Ces derniers travaillaient pour C.R. Somerville, une entreprise de London, Ontario qui fabriquait des boîtes de carton et de la gomme à mâcher. L’entreprise a été vendue et déménagée à Toronto. Les frères ont alors racheté ses actifs.

En 1921, la Somerville Paper Box a été renommée O-Pee-Chee Company Limited. Le nom vient d’Opechee, un rouge-gorge dans le poème “The Song of Hiawatha“ (“Le chant de Hiawatha“) de Longfellow. On ignore par contre pourquoi ce nom a été choisi.

En 1928, une toute nouvelle usine pour la production de gomme fut inaugurée, toujours à London.


Le 430 Adélaïde, à London, a depuis été converti en lofts

De 1934 à 1941, O-Pee-Chee se mit à produire des cartes de hockey pour accompagner sa gomme. En 1937, il y eut une collection de baseball, en 1938, une de Mickey Mouse et en 1939, une au sujet des Forces armées. Elle signa également des ententes de distribution avec d’autres entreprises dans le domaine de la confiserie.

En raison du rationnement relié à la guerre, l’entreprise dut alors se rabattre sur des contrats d’approvisionnement de poudre d’œuf déshydraté. Elle continua toutefois à produire son produit vedette, la gomme Thrills (la gomme mauve à saveur de “savon“ qui est toujours produite).



En 1945, Somerville Paper Box (la division des boîtes de carton) a été vendue à Garfield Weston, de la Boulangerie Weston (et le grand-père de Galen Jr, qu’on voit dans les publicités des produits “Le choix du Président“).

Les deux McDermid moururent dans les années 1940, laissant la place au fils de l’un des deux. Celui-ci décéda à son tour en 1953. Un employé de longue date, Frank Leahy, devint alors président et éventuellement, propriétaire.

En 1958, O-Pee-Chee marqua son retour dans le marché des cartes. Elle signa une entente avec Topps, de Brooklyn. Elle commercialisa alors au Canada des séries de hockey, de baseball et de football canadien et de plusieurs sujets sans lien avec le sport (Beatles, les drapeaux, des émissions de télévision, etc.) sous le nom de Topps. C’est également avec Topps qu’elle signa une entente pour fabriquer sous license la gomme Bazooka (et ses “mémorables“ blagues). La gomme représentait tout de même une part substantielle de son chiffre d'affaires. En 1970, l'entreprise produisit 3,4 millions de kilos de gomme à mâcher de toutes sortes.

On voit ici le logo avec les deux enfants qui tiennent
le "O" et le troisième à l'intérieur
À partir de 1965, sa collection de baseball, bien que toujours dérivée de celle de Topps, fut commercialisée sous son propre nom. En 1968, ce fut au tour des collections de hockey et de football canadien de faire de même.

Au fil des ans, les collections ont d’abord comporté le même nombre de cartes, puis les collections de hockey sont devenues plus grandes et celles de baseball plus petites (avec une emphase sur les Expos, puis les Blue Jays). Le design des cartes supplémentaires, la traduction française des textes, la fabrication et l’emballage étaient alors effectués à London.

De 1974 à 1978, O-Pee-Chee produisit en solo quatre collections de l’AMH (Association mondiale de hockey).

Frank Leahy mourut en 1980 et son gendre, Gary Koreen, prit la relève.

En 1982-83 et en 1983-84, le marché du hockey lui parut si peu intéressant que Topps décida de ne pas produire de collection de hockey pour les États-Unis. Comme il s’agissait du produit phare d’O-Pee-Chee (beaucoup plus populaire que le baseball, inversement à Topps), elle en produisit une par elle-même. Par contre, la décennie 1980 a été celle où l’on a vu la popularité des collants monter en flèche. O-Pee-Chee en produisit des albums, alors que la fabrication des collants fut donnée en sous-traitance à l’italienne Panini, jusqu’à ce que Panini obtienne sa propre license. La popularité des collants a ensuite diminué.

Après avoir déménagé dans une nouvelle usine en 1989, l’entreprise dut affronter une nouvelle compétition en 1990-91. D’autres firmes vinrent briser le monopole O-Pee-Chee / Topps dans le monde de la carte de hockey. (Donruss et Fleer avaient déjà fait leur entrée dans le marché de la carte de baseball en 1981.) Ce fut d’abord Pro-Set, de Dallas, puis Score et Upper Deck, puis d’autres qui n’ont fait que passer.

L’arrivée de cette intense compétition, qui créa le boum des cartes au début des années 1990, fit mal à O-Pee-Chee, malgré le succès de ses séries “Premier“. Celles-ci ne contenaient d'ailleurs plus l’éternel bâtonnet de gomme dur et poudré qui donnait une odeur particulière aux cartes, mais qui les recouvraient de sucre et qui avait un goût plutôt discutable.


Une trace de gomme...

La surproduction, qui mena à l’éclatement de la bulle des cartes, combinée avec la grève du baseball en 1994 et le lock out de la LNH en 1994-95 incitèrent O-Pee-Chee à quitter le marché des cartes sportives après 1994-95.

Koreen vendit son entreprise (dorénavant spécialisée exclusivement en confiserie) à Nestlé en 1996, mais il conserva les droits sur le nom O-Pee-Chee. Par la suite, des collections ont été commercialisées sous ce nom par Topps, puis à partir de 2006, par Upper Deck.


Sources: “Hey! Wow! Lookithat! Look at all that bubble gum! Yes mother, tons of it!” de Alan Walker, 8 mai 1971, The Gazette Canadian Magazine, p.14 à 20, “Scavenger Hunt“ de Reid Creager, Beckett Sports Collectible Vintage, mai 2002, wikipedia.org.

samedi 17 septembre 2016

Les chandails de la Coupe du Monde 2016







La Coupe du Monde est de retour après 12 ans d'absence et nous avons pensé faire le décompte des chandails des 8 équipes participantes. Normalement nous procédons du pire chandail jusqu'au meilleur mais cette fois-ci nous ferons l'inverse. Chacun des intervenants de LVEUP y va d'une note sur 10 ainsi que d'une petite critique du chandail qui explique sa place dans le classement.

Pour ce retour sur la scène, la Coupe du Monde et la NHL se sont affiliés à la compagnie Adidas pour la manufacture et le design des chandails. Adidas a donc ajouté son logo (les trois barres) sur les côtés de chaque chandail.

En général, je trouve que les chandails de ce tournoi sont mieux faits que ce qui nous avait été donné aux Olympiques de Sotchi. Oui l'ajout de publicités sur le chandail n'est pas vraiment le bienvenu mais au moins ce n'est pas encore trop envahissant. Mais ici ce n'est pas seulement mon opinion personnelle qui compte.

Sur ce, passons à notre décompte collectif. Vous excuserez le choix de certaines photos, ce n'était pas évident de trouver de bonnes photos pour tous ces chandails.


#1 - Suède - Sverige
8.2 / 10




MARTIN ITFOR : 9/10
Un de mes chandails préférés de l'histoire du hockey, point. Un classique parmi les classiques. Le seul problème avec cette version de l'emblématique Tre Kronor, je vous le donne en mille...

KEITHACTON: 7/10
Le Tre Kronor est simple, mais c’est un grand classique. Verrait-on les Suédois jouer avec autre chose? Je me serais peut-être passé de l’ajout des bandes sur le côté.

RAYSHEPPARD: 8/10
Difficile de critiquer un chandail de la Suède. Ils sont presque toujours parfaits, classiques et uniques mais celui-ci est toutefois moins beau à mon avis à cause d'un détail mineur. Celui qu’ils portent d’habitude a deux bandes sur les manches et/ou dans le bas du chandail, ce qui à mon avis fonctionne mieux.

KIRK MCLEAN: 8/10
La Suède n'a pas réinventé son chandail pour l’occasion, mais ils ont un uniforme qui est parmi les plus beaux depuis des lunes. C'est probablement le seul chandail majoritairement jaune que j'apprécie.

PETE PETERS: 9/10
Juste pour le chandail jaune.


#2 - Russie - Росси́я
8 / 10


MARTIN ITFOR: 9/10
À quoi bon expérimenter et essayer des choses quand on a un chandail qui fonctionne très bien? Couleurs nationales, armoiries du pays comme logo, pas de zigonage... J'ai enlevé des points pour les bandes sous les bras, mais du reste, ce chandail est presque parfait.

KEITH ACTON: 9/10
Le logo a du panache et non seulement le nom du pays est dans la langue locale, mais en plus, il est en caractère cyrillique.  J’aime les chandails avec les noms écrits dans la langue du pays, et non en anglais. Je veux voir "Deutschland", pas "Germany". Je n’ai rien contre la langue anglaise, mais l’uniforme d’un pays devrait d’abord s’adresser aux gens du pays concerné et à ceux qui le porte. De plus, ça leur donne de la personnalité et une touche d’exotisme. Les couleurs du drapeau sont bien harmonisées.

RAY SHEPPARD: 7/10 

Mieux que leur chandail des Olympiques de Sotchi et de Vancouver. J'aime beaucoup le lettrage et les numéros.

KIRK MCLEAN: 7/10
La Russie n'a pas réinventé la roue avec ce chandail ressemblant à ceux portés lors des dernières années sur la scène internationale. Efficace, sans plus.

PETE PETERS: 8/10
Sans la bavette bleue de matelot le chandail aurait eu un 9.


#3 - Canada
7.8 / 10
 

MARTIN ITFOR: 7/10
Le Canada a un sérieux problème d'identité depuis plusieurs années côté chandail. Beaucoup de choses ont été tentées pour le meilleur et pour le pire, je ne suis pas là pour pointer des chandails plus laids que d'autres, vous êtes capable de le faire. Mais par contre, je n'ai jamais compris pourquoi les chandails de l'équipe nationale canadienne avaient du noir. J'aime quand les chandails nationaux respectent les couleurs de leur pays et le noir n'en est pas une pour le Canada. Donc un avantage du chandail du Canada est l'absence de noir (outre pour les pantalons). Les logos ont également été un problème pour le Canada, celui-ci est bien, minimal, pas crieur et très évocateur. Ce qui me chicote, c'est la nécessité des feuilles d'érables au bout des manches, j'aurais préféré des bandes blanches, mais je peux vivre avec. J'aurais également pris une ou deux bandes dans le bas. La chose qui a fait perdre le plus de point est la bande sous les bras, inutile... Tous les chandails ont d'ailleurs perdu des points pour cette particularité. Dans l'ensemble, un très beau chandail. 

KEITH ACTON: 9/10
Une touche moderne à l’avant et ce qui semble être une référence au chandail des anciennes Coupes Canada sur les manches. Pas trop chargé. J’aime beaucoup. 

RAY SHEPPARD: 9/10
Le meilleur du tournoi selon moi et un des plus beaux chandails du Canada tout court. Le logo est très bien conçu et dynamique. C’est définitivement l’élément qui ressort le plus sur le chandail. J'aime particulièrement les lignes noires qui entourent la feuille d'érable. C'est un petit détail que le graphiste en moi aime beaucoup. Les manches sont aussi très bien conçues avec un rappel à la Série du siècle et autres Coupes Canada.

KIRK MCLEAN: 10/10

Je ne sais pas si c'est ma fibre patriotique canadienne, mais je trouve que ce chandail est le plus réussi du tournoi. Les feuilles d'érable sur le bas des manches est un joli rappel au chandail de la Série du Siècle. J'adore!

PETE PETERS: 4/10
J’aimerais aimer le logo mais je le trouve trop nouveau… Dans ma tête le logo de team Canada est encore dans les années 90….


#4 - Finlande - Suomi
6.2 / 10


MARTIN ITFOR: 7/10
Somme toute, hormis les bandes sous le bras, le chandail blanc est parfait. Le bleu est plus ordinaire, je trouve pas vraiment efficace le gros SUOMI dans la bande blanche. J'aurais donné une plus haute note pour une version inversée du chandail blanc. Pas laid, mais pas impressionnant.

KEITHACTON: 6/10
L’écriture manque de personnalité et le design fait plutôt soccer. Par contre, ils ont conservé le nom du pays en finnois, chose que j'aime.

RAY SHEPPARD: 7/10
J’aime bien sa simplicité et surtout le SUOMI dans la bande blanche. J’aurais fait pareil pour le chandail blanc. Je me demandais surtout quel était cet écusson rouge et jaune que j'avais jamais remarqué sur un chandail finlandais auparavant. Il s’agit en fait de l’insigne navale de la Finlande. Je trouve que c’est pas tellement nécessaire alors que la République Tchèque utilise elle aussi une insigne similaire et qu'on est habitué de voir la Finlande seulement en bleu et blanc.

KIRK MCLEAN: 8/10
Peu importe l'événement, la Finlande arrive toujours avec un bel uniforme. Ayant joué énormément à NHL 99 sur PC à l'époque, le chandail bleu ressemble beaucoup à celui que les programmeurs avait imaginé.

PETE PETERS: 3/10
Ne veut rien dire. Je trouve grotesque le nouveau logo et le lettrage, oui je sais je suis vieux jeu. J'ai toujours aimé la vieille écriture et le vieux logo. Je trouve que ça l'air botché…


#5 - République Tchèque - Česká republika
5.6 / 10



MARTIN ITFOR : 6/10
J'aime le chandail. Il est simple, minimal et classique. J'ai par contre quelque chose avec le col des deux chandails, surtout sur le chandail rouge. On dirait un col de polo ou quelque chose du genre. Les bandes sous les bras sont également inutiles comme sur les autres chandails. Le blanc a une crise d'identité au niveau du haut des épaules qui lui a fait perdre des points. 

KEITHACTON: 7/10
Personnellement, je préfère ceux avec les armoiries du pays, avec les deux lions d’argent, l’aigle échiqueté et l’aigle de sable. Les couleurs du drapeau sont respectées, mais je préfère le rouge au blanc. 

RAYSHEPPARD: 5/10
Je n’aime pas le grand rectangle blanc sur les épaules du chandail rouge. L'armoirie se perd également dans tout ce rouge (il y a ici une erreur d'ailleurs dans le premier graphique). Ils ont eu des meilleurs chandails dans le passé. Il ressemble aussi beaucoup trop à celui de la Russie. D'ailleurs lors d'un match entre les deux équipes c'est assez confondant. 

KIRK MCLEAN: 5/10
Les épaules du chandails rouge sont trop surchargées à mon goût, tout comme le collet sur le chandail blanc. 

PETE PETERS: 5/10
J’ai toujours préféré les chandails avec une couleur uniforme… Celui-ci je trouve que le look trop NHL prédomine…


#6 - États-Unis - United States of America
5.4 / 10


MARTIN ITFOR : 6/10
Les chandails des USA ont souvent le même problème d'identité que le Canada. Celui-ci est so-so. Le bleu est correct, sans plus. Le logo du bleu est ordinaire, j'aurais utilisé un autre logo ou simplement le blason que l'on retrouve sur le chandail blanc. Le chandail bleu manque un peu de blanc je crois, question d'équilibrer les couleurs. Le blanc par contre est plus réussi. Inspiré du chandail des Olympiques de 1960, ce chandail a une meilleure proportion des couleurs du pays et des bandes mises à la bonne place et des épaules efficaces. J'aime également bien le petit blason dans le haut. Le chandail bleu aurait dû être une version inversée du chandail blanc. Je me demande vraiment pourquoi s'acharner à avoir un chandail différent à tout prix entre le chandail blanc et le chandail de couleur quand on peut inverser les couleurs... 

KEITHACTON: 5/10
Ça manque de relief. J’aurais mis plus de rouge. Le bleu utilisé ici n’est pas fidèle à celui du drapeau, plus pâle. Celui avec l’écusson est un peu mieux, mais le blanc est terne. 

RAYSHEPPARD: 8/10
J’aime beaucoup le blanc qui est très similaire au chandail des Olympiques de 1960. L’autre est définitivement plus moderne et est presque pareil à celui des dernières Olympiques de 2014 (sans les cochonneries d'étoiles brillantes). Donc un mélange de modernité et d’histoire ici. Pas mal. J’aime également le lettrage choisi, surtout en ce qui concerne les numéros. Le blanc est cependant nettement meilleur que le bleu. 

KIRK MCLEAN: 5/10
On dirait que Team USA a dessiné son chandail à la va-vite. Étrangement, je n'aime pas leur logo en forme de bouclier. La seule place où on devrait retrouver un bouclier avec des écritures, c'est sur les manches d'un chandail des Barons de Cleveland ! 

Note: En fait sur les manches des Barons c'est plutôt la forme de l’état de L'Ohio et non un bouclier. 

PETE PETERS: 3/10
J'aurais aimé un vrai logo… C’est quand même un des plus grands pays au hockey et on se contente d’un USA dans un simili logo?  



Pour les deux dernières places on retrouve une égalité...


#7 - Équipe Europe
4 / 10


MARTIN ITFOR: 4/10
De loin le plus laid du groupe. J'aurais pu donner moins, mais je vais donner quelques points pour l'audace de l'expérimentation du chandail de couleur. Je ne sais pas si faire un chandail 50/50 comme ça a déjà été fait, mais j'admire l'idée. Au final c'est la seule chose sur le design du chandail qui est intéressant. Intéressant ne veux pas dire par contre que j'aime. Le blanc est assez morose, sans intérêt, sans saveur, le noir/bleu est seulement un peu moins pire. La chose la plus intéressante selon moi est le logo, c'est ce qui a donné des points à ce chandail. Mais dans les faits, je ne vois pas pourquoi quelqu'un voudrait acheter ce chandail, surtout le blanc...

KEITH ACTON: 2/10
Quel manque d’imagination pour le logo des "autres"… (Prétexte pour que Kopitar joue même s’il est le seul joueur slovène) Serait-il inspiré du premier logo des Canucks? Je ne sais pas ce que symbolisent les deux moitiés de couleurs différentes, mais ça ne me plaît pas. Les deux manches différentes sur le blanc sont encore pires.

RAY SHEPPARD: 6/10
Je ne trouve pas ce chandail si horrible que ça. Oui la séparation des couleurs au milieu du chandail est étrange mais ç’est quand même fait de manière subtile avec deux couleurs similaires et comme Martin je trouve ça quand même intéressant et audacieux. Le logo est peu original (trop Canucks ou Soirée du Hockey) mais convient tout de même. J’ai vu pire comme chandail.

KIRK MCLEAN: 8/10
J'avais un doute à première vue du chandail foncé dû à la séparation des deux couleurs principales. Mais en réalité, ça crée un beau clin d'oeil au fait qu'ils ont dû patcher plusieurs pays ensemble. Le choix de couleurs est joli, j'aime bien.

PETE PETERS: 0/10
KESSER ÇA???? Pourquoi les couleurs? Ça fait Europe? C’est vraiment n’importe quoi. Le logo veut RIEN dire!


#7 - Équipe Amérique du Nord (ou des 23 ans et moins d'Amérique du Nord)
4 / 10


MARTIN : 5/10
Je n'aime pas l'agencement de couleurs, on dirait un chandail promotionnel de boisson énergétique. Le logo aide à penser ça aussi. Ledit logo n'est pas tant mal, il fait un peu casquette de baseball, je peux vivre avec. Avec des couleurs moins "douche", j'aurais peut-être mieux aimé, mais j'aime pas. Ça ne me tente pas de parler du chandail blanc. En raison des jeunes stars, ce chandail vendra peut-être, mais je ne vois pas pourquoi j'achèterais ce chandail sans un McDavid ou un Eichel derrière... Encore une fois, cette Coupe du Monde a permis des expérimentations avec le chandail Europe et Amérique du Nord, malheureusement, je trouve que ça marche pas tant bien dans les deux cas...

KEITHACTON: 1/10
Dire que si ce concept avait été en place, Mario Lemieux n’aurait pas joué avec Wayne Gretzky à la Coupe Canada 1987… Le logo est affreux et le gris donne une impression de saleté.

RAY SHEPPARD: 2/10
Une horreur. Le logo est extrêmement cheap même si j'aime bien l'idée des lettres qui se croisent. La texture “coton ouaté gris” sur les bandes me fait vomir. Les numéros sont laids et difficiles à lire. Le petit logo "XXIII" sur les manches est totalement inutile. Les couleurs sont laides. Bref je n’aime pas. Le blanc est le meilleur des deux cependant, peut-être parce qu'il m'agresse moins que l'autre...

KIRK MCLEAN: 10/10
On a pas fini de se faire surprendre par les jeunes de l'Amérique du Nord. Adidas a frappé dans le mille avec ce mélange de couleurs plus "jeune". J'adore.

PETE PETERS: 2/10
Ok cool. On Écrit AN en orange pis ça finit là.



Donc on a une égalité au dernier rang, chose qui n'était encore jamais arrivée dans nos décomptes.

Donc on n'aimerait pas en finir ainsi alors nous allons demander votre aide chers lecteurs pour départager laquelle de ces deux équipes bâtardes a le pire chandail. Vous avez jusqu'à la fin de la Coupe du Monde pour voter.



Quel est le pire chandail de la Coupe du Monde 2016?

Amérique du Nord
Europe
Autre

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