vendredi 16 mars 2018

Escapade à Buffalo









Cette année, j’ai fait mon escapade annuelle à Buffalo, dans l’ouest de l’état de New York.
 
À la base, Buffalo, ville industrielle en déclin, n’est pas très touristique.  Ni très belle, ni très sécuritaire, elle nous est néanmoins facilement accessible.  Tout juste à côté de la frontière canadienne, on peut profiter d’une visite à Niagara Falls pour y voir un match.  On peut aussi passer la frontière par les Mille-Îles, puis se diriger vers Syracuse, puis Rochester si on veut éviter le trafic de la région de Toronto.
 
KeyBank Center
Avec 19 070 sièges, le KeyBank Center (ou auparavant le First Niagara Center, ou auparavant le HSBC Arena, ou auparavant le Marine Midland Arena) est le huitième plus grand aréna de la ligue, malgré que Buffalo ne soit que la 81e ville la plus populeuse des États-Unis.  Il faut dire qu’une bonne partie des partisans des Sabres viennent de l’Ontario.  Il suffit de voir les plaques des autos autour de l’aréna lors des matchs pour s’en convaincre.  D’ailleurs, le KeyBank Center, construit en 1996, ne se trouve pas très loin du Pont de la paix, qui relie les deux pays.  Il peut ainsi y avoir des délais supplémentaires aux douanes avant les matchs.

À quelques rues de l'aréna, un charmant (!) coin de Buffalo
À ce sujet, je me demandais si les ontariens qui vont aux matchs des Sabres étaient en fait des partisans des Leafs qui y allaient, faute de mieux, un peu comme les nombreux partisans des Canadiens qu’on retrouve en Outaouais québécois et aux matchs des Sénateurs.  Sans prétendre avoir fait une enquête exhaustive, je peux toutefois affirmer que j’en ai rencontré un qui se disait partisan de Buffalo.  Je peux donc confirmer qu’un ontarien partisan des Sabres, ça existe et ce, même s’ils n’ont pas une histoire si glorieuse.  En effet, fondés en 1970, ils sont la deuxième plus vieille équipe à n’avoir jamais remporté la Coupe Stanley, derrière les Blues, à égalité avec les Canucks.
Les quelques bannières des Sabres
Malgré une saison de misère, les foules demeurent bonnes.  Pour un match de fin de semaine en après-midi, contre les nouveaux Golden Knights, on a annoncé une salle comble, bien qu’il y avait tout de même des bancs vides.  Comme à Montréal, les parties sont séparées en trois catégories de prix et ceux-ci sont quand même raisonnables.  Pour ce match, il était possible d’acheter des billets pour les enfants pour 15$.

Salle comble, mais pourtant quelques bancs vides
À l’intérieur, les allées sont étroites, ce qui rend la circulation plutôt difficile pendant les entractes ou à la fin du match.  Les concessions, du moins dans les sections où j’étais, sont peu variées.  Sans surprise, on y retrouve de la bière canadienne.

Bouchon de circulation
Les Sabres partagent le KeyBank Center avec leurs petits frères, les Bandits, l’équipe de crosse qui appartient au même propriétaire.
La bannière 11 est pour John Tavares, l'oncle du joueur des Islanders, qui a joué 24 ans avec les Bandits et qui est le Wayne Gretzky de la crosse
À l’extérieur, étant près d’une autoroute, il n’y a pas tant à faire, mais on peut quand même trouver si on insiste.  De l’autre côté de l’autoroute 190, on retrouve le Coca-Cola Field, le stade des Bisons, le club de baseball AAA de l’endroit et filiale des Blue Jays.
 
Pour le match lui-même, les deux premières périodes ont été bien tranquilles, avec aucun but et seulement deux petites pénalités.  C’est à partir de la troisième qu’il y a eu un peu plus d’action.  Le jeune Justin Bailey a alors ouvert le pointage pour les Sabres avec un but à la Bobby Orr, terminé en vol plané.  Deryk Engelland a ensuite permis aux Golden Knights d’égaliser.  Le tout s’est réglé en tirs de barrage en faveur de Vegas, sur un but d’Erik Haula.
 
Cette victoire a permis aux Golden Knights d’établir un record pour le plus de victoires à l’extérieur pour une équipe d’expansion.

SYS - Sharpen Your Swords (Aiguisez vos épées), le slogan de l'équipe

Vous savez que vous êtes aux Etats-Unis quand vous voyez une pub de neurochirurgien

Blue Light, la bière officielle des Sabres

Première fois que je vois une télé aux toilettes...
Quelqu'un qui devait être triste que Nicolas Deslauriers soit échangé aux Canadiens
Souvenir de l'ex-Nordique Clint Malarchuk, qui a marqué de façon traumatisante l'histoire des Sabres avec son effroyable blessure
À une certaine époque, Dominik Hasek était la figure marquante des Sabres

Peut-être que la LNH trouvait que ça faisait cool d'appeler l'équipes les "Vegas Golden Knights" plutôt que "Las Vegas" au complet, mais le système de billetterie des Sabres ne semble pas au courant de la coquetterie de la ligue. 
 

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