mardi 20 décembre 2011

Bob Berry




Après un bref stage junior, Bob Berry décida de se joindre à l’équipe de Sir George Williams College (faisant aujourd’hui partie de l’Université Concordia à Montréal). En 1968, à l’âge de 25 ans, il signa son premier contrat professionnel avec les Canadiens. Il parvint à jouer deux matchs au cours de la saison 1968-69, mais l’équipe étant talentueuse, il ne put s’y faire une place sur une base régulière. Le tricolore vendit donc ses droits aux Kings en octobre 1970.

L’air de la Californie lui réussit bien, puisqu’il amassa 63 points à son année recrue, soit 9 de moins que Gilbert Perreault, gagnant du Trophée Calder. Il réussit à amasser 36 buts en 1972-73, ce qui lui valut une invitation au match des étoiles, invitation qui fut répétée l’année suivante.

Suite à sa carrière de joueur, il devint entraîneur de ces mêmes Kings en 1978-79. C’est lui qui réunit pour la première fois la fameuse ligne de la Triple Couronne (Marcel Dionne, Charlie Simmer et Dave Taylor). Pendant ses trois ans à leur tête, les Kings obtinrent de bons résultats en saison régulière, mais se firent sortir des séries au premier tour à chaque occasion. Pendant la saison morte en 1981, il démissionna pour remplacer Claude Ruel derrière le banc des Canadiens.

Jusqu'à la nomination récente de Randy Cunneyworth, il fut le dernier entraîneur des Canadiens à afficher un niveau de français passable, quoique Philippe Cantin de La Presse affirme qu'il pouvait quand même soutenir une conversation.

Sa performance à la tête de l’équipe de sa ville natale ressembla à celle avec les Kings. Les Canadiens perdirent au premier tour contre les Nordiques en 1982 et contre les Sabres en 1983. Au cours de la saison suivante, il fut congédié et remplacé par Jacques Lemaire.

Il prit alors la route de Pittsburgh, où il devint le premier entraîneur de Mario Lemieux au niveau professionnel. L’équipe ratera les séries les trois ans que durera son règne. Il prendra par la suite la direction de St-Louis, où il agit comme assistant-entraîneur et assistant-directeur gérant.

Au cours de la saison 1992-93, il redevint entraîneur-chef en remplaçant Bob Plager. C’est finalement cette année-là qu’une de ses équipes réussit à gagner une ronde éliminatoire. Les Blues perdirent au deuxième tour contre Toronto. L’année suivante, les Blues furent balayés au premier tour et Berry dut laisser le poste d’entraîneur-chef à Mike Keenan.

Il occupa par la suite plusieurs postes comme entraîneur-adjoint avec les Sharks, dépisteur professionnel avec les Sénateurs, les Blues, avant de revenir avec les Kings.

Sources: "Canadien: Contrat brisé" de Philippe Cantin, 19 décembre 2011 (cyberpresse.ca), legendsofhockey.net, wikipedia.org



dimanche 18 décembre 2011

Jerry Toppazzini




Vous vous rappelez certainement de cette série Ultimate de 1992. Cette série émise lors du 75e anniversaire de la NHL représentait des joueurs de l'époque des 6 équipes classiques, notamment dans les années 50 et 60. On retrouvait en avant une ancienne photo du joueur et on voyait la plupart du temps le joueur habillé en habit de hockey en 1992. La plupart étaient âgés autour de la soixantaine. J'avais à l'époque acheté une boîte de cette série de 132 cartes si ma mémoire est bonne et il y avait assez de cartes pour en faire trois fois la séries... Cette série ne valait peut-être pas de la crotte au sens Beckett du terme, mais elle était très intéressante pour en savoir plus sur des joueurs un peu plus méconnus de cette époque... Pour un passionné de l'histoire du hockey comme moi, c'était du bonbon...

Cette carte de Jerry Toppazzini était assez marquante, surtout quand on entrait dans le début de l'adolescence et que ton environnement masculin est en plein bourgeonnement... Je ne comprends pas pourquoi on a décidé de mettre une photo de la sorte, mais elle m'a marquée pour la mettre sur mon blogue un peu moins de 20 ans plus tard...

Jerry Toppazzini est né à Copper Cliff dans la région de Sudbury dans le nord de l'Ontario. À cette époque, cette ville est l'une de trois seules petites villes ontariennes à posséder une patinoire intérieur, ce qui aura pour effet de développer des grands joueurs comme Tim Horton, Tod Sloan, George Armstrong ainsi, bien sûr que Jerry Toppazzini et son frère Zelio. Toppazzini joua son hockey junior avec les Flyers de Barrie, une équipe appartenant aux Bruins, au début des années 50 avant de se joindre au système professionnel des Bruins de Boston en 1951 en s'alignant avec les Bears de Hershey. L'année suivante, en 1953-54, Toppazzini se joint aux Bruins avec qui il connut un saison recrue assez respectable avec 10 buts pour un total de 23 points ce qui n'est pas si mal pour les années 50.

Après une autre saison dans l'organisation des Bruins avec quelques passages dans la ville du chocolat, Toppazzini fut envoyé à la fin de cette dite saison aux Hawks en retour de Gus Bodnar. Il passa une seule saison à Chicago avant de passer aux Red Wings la saison suivante... C'est au cours de cette saison qu'il retourna à Boston, là où tout a commencé, et où sa carrière prit son envol...


(Il est beau ce chandail des Hawks...)

Les Bruins des années 50 étaient une équipe sachant compétitionner, au milieu de la grande époque du Canadien, des Red Wings en perte de vitesse et des Maple Leafs et des Black Hawks en construction. En 1957 ainsi qu'en 1958, les Bruins atteignirent la finale de la Coupe Stanley, perdant bien entendu aux mains du Canadien. À cette époque, Jerry Toppazzini était dans ses meilleures années. En 1958, il connut un sommet en carrière en récoltant 25 buts. Sachant marier de fortes qualités offensives et défensives et étant un joueur d'équipe hors pairs, Toppazzni était un des joueurs préféré des fans des Bruins ainsi qu'auprès de ses coéquipiers. À cette époque il remporta deux fois le trophée Elizabeth C Dufresne remis au joueur des Bruins le plus populaire aux matchs locaux... En passant, c'est Tim Thomas qui l'a remporté l'an dernier...

Vous voulez savoir à quel point il était un team player, voici une anecdote savoureuse à propos de Toppazzini. Le 16 octobre 1960, Toppazzini marqua l'histoire de la NHL en jouant les dernières seconde d'un match en tant que gardien. Alors qu'il ne restait que 30 secondes, le gardien des Bruins Don Simmons se blessa. Alors qu'à cette époque, aucune équipe n'avait de gardien substitut sur le banc (ça deviendra obligatoire qu'en 1965), on devait avoir un gardien back-up dans l'aréna. Avec peu de temps restant au match et l'impatience devant le temps d'habiller un gardien qui de surcroit était un gardien appartenant aux Hawks, Toppazzini décida de mettre les "pads" de Simmons et de garder les buts... Il ne reçut aucun tirs durant ces 30 secondes mais devint le dernier joueur à être un gardien substitut dans la NHL...


(Si vous vous rappelez bien, on avait demander le nom du dernier joueur à avoir gardé les buts à Gerry Rochon dans la légendaire émission de Tous Pour Un sur le hockey. J'ai "Jerry Toppazzini" dit par mon héros de gravé dans la mémoire...)

À cette même époque, Toppazzini était à son zénith au niveau des points, connaissant deux saisons de 50 points. À cette époque par contre, les Bruins étaient en perte de vitesse, devenant une équipe dans la cave d'une NHL dominée par les Hawks et les Leafs et les Canadiens en transition vers la dynastie des années 60, celle que l'on a nommée la "Dynastie oubliée". Dans cette transition pour les Bruins, Toppazzini fut écarté de l'équipe en 1964. Il fut alors échangé (à nouveau) aux Hawks qui l'envoyèrent (à nouveau) aux Red Wings qui l'assignèrent à son club-école des Hornets de Pittsburgh de l'AHL. Il passa une saison avec cette équipe pour prendre le chemin de Los Angeles avec les Blades de la WHL pour deux saison avant de terminer sa carrière lors de la saison 1967-68 avec les Flags de Port Huron de la IHL où il était joueur-entraîneur.

Il poursuivit par la suite une carrière d'entraîneur à différent niveaux. Il entraîna les piteux Kings de Springfield durant deux saison en 1972-73 et en 1973-74 dans une période où les joueurs des ligues mineures envahirent les équipes d'expansions de la NHL et de la WHA. Il devint par la suite entraîneur des Wolves de Sudbury se méritant d'ailleurs le titre d'entraîneur de l'année en 1976. Après son départ à titre d'entraîneur des Wolves en 1977, il se retira du hockey et ouvrit un magasin de vêtement masculin à Sudbury. Il est encore de nos jours une personnalité très populaire dans cette ville...

lundi 12 décembre 2011

J'abdique avec le livre de Georges Laraque...



Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais j'écris un peu moins ces temps-ci. C'est que j'ai un nouvel emploi et que j'ai eu quelques autres trucs dans ma vie qui ont gobbé du temps que je mets sur le blogue. Vous savez, c'est la vie... Mais bon, j'ai plus de temps présentement, mais, vous savez, dans la vie, on se doit d'être sélectif sur ses temps libres...

Justement...

Il y a quelques semaine, alors que j'écrivais à temps plein sur 25Stanley, je me suis tété une copie du Livre de Georges Laraque... Vous savez, c'est un ancien joueur du Canadien qui passe à la télé de nos jours... Je lisais ce livre un soir il y a quelque semaine et ma femme m'a passé le commentaire que je n'avais pas l'air d'aimer ce livre parce que d'habitude je lis plus rapidement. En effet, j'ai réalisé que lisait très lentement le livre de BGL... En fait j'ai décidé au bout d'un moment que j'abdiquais...

Vous savez, je n'ai rien contre Georges Laraque, surtout depuis qu'il ne joue plus avec le Canadien. En fait, je ne m'intéresse pas à ce que qu'il fait. C'est surtout que son côté messianique m'énerve pas mal... Je m'explique... Tout de suite en commençant à lire le livre, on apprend que l'ancien numéro 17 du Canadien a décidé de jouer au hockey alors qu'il était meilleur au football (selon lui) parce qu'il voulait faire changer le sort des noirs au hockey... Dès sa jeunesse, il dit qu'il a été influencé par Jackie Robinson (tout en prenant une page pour dire qu'il déteste le baseball) en lisant le livre Grolier à propos de ce grand joueur de baseball. Marqué par le racisme dont il fut victime dans sa jeunesse passée à Sorel, il a décidé de changer les choses pour les autres... En fait ce qui est tannant avec le livre de Georges Laraque, c'est qu'il met une signification à tout et qu'il interprète souvent des choses comme ayant été des événements dont lui seul a eu le contrôle et où il s'est sacrifié pour la bonne cause...

Quelques exemple...

-Il explique qu'il était au Collège Brébeuf, notre ami jouait dans une ligue intra-murale et s'emmerdait car il était "trop fort pour la ligue". Ainsi, pour se faire mettre dehors de l'école et jouer dans une meilleure ligue, il aurait volontairement travailler fort pour avoir des mauvaises notes pour s'en aller à l'école publique et jouer changer de programme de hockey... Parce qu'en plus, Georges aime beaucoup nous mentionner qu'il était le meilleur dans tout, à l'école, au hockey, blablabla...

-Bien que son père fut un homme sévère et autoritaire qui usait bien du ceinturon pour élever ses enfants, Laraque a décidé qu'ils allaient, lui, sa soeur et son frère, aller demeurer chez ce père plutôt que chez leur mère plus conciliante et permissive. Ainsi, ils allaient être plus disciplinés dans la vie...

-Lors de son premier camp d'entraînement avec les Oilers, Laraque aurait eu une place avec l'équipe. Toutefois, c'est lui qui a refusé d'avoir cette place, préférant passer une saison de plus dans le junior. Il a dû devenir du même coup le premier joueur de l'histoire de la NHL à cracher sur sa sacro-sainte chance d'évoluer dans la NHL...

Et ça n'arrête pas

En fait, je me fous de la vérité des faits, mais cette attitude de "gagner son ciel en passant par l'enfer" est un peu ennuyante. Je peux voir une forte empreinte d'une culture assez religieuse chez lui, probablement étant très empreinte du christianisme. L'idée de se projeter et de se sacrifier pour faire avancer les choses, c'est selon moi un peu condescendant et prétentieux pour si peu... C'est pour ça que j'ai décidé que j'étais peut-être pas digne de lire le parcours d'un être aussi vertueux... Donc j'ai abdiqué après 120 pages... Heureusement, je ne me suis pas rendu à la partie où il explique qu'il a flirté avec plein de religions... Mais j'ai quand même pu sentir le côté messianique de Laraque.

Tout doit avoir un sens et tout doit être là pour donner un exemple. Je me rappelle quand il disait il y a quelques temps en entrevue qu'il s'impliquait en politique (faut le dire vite) pour ceux qui ne le font pas... Une mentalité comme ça, ça me fait royalement chier, ça implique que l'on se croit meilleur que les autres, surtout quand ça vient que quelqu'un qui est indépendant de fortune (tout comme de la part de François Legault quand il dit qu'il est incorruptible parce qu'il est indépendant de fortune)... Mais en fait, Georges nous montre qu'il est toujours dans une quête de personnalité, comme si il se garrochait toujours d'un endroit à l'autre comme si il ne pouvait pas vivre sans se lancer avec un zèle un peu douteux dans n'importe où, dans n'importe quelle quête d'absolu, souvent au prix de sa réputation... C'est mon impression et c'est pourquoi je n'ai pas voulu lire le livre au complet...

Mais vous savez, je comprends bien qu'il n'y a pas de malice rien dans cette attitude. Je trouve que George Laraque fait une très belle job en tant que personnalité publique en s'impliquant dans diverses causes, jusqu'à un certain point. Apparemment, il est toujours très open pour être porte-parole pour diverses causes et tout (rappelez-vous les pubs de Teksavvy et Octane, ah ouais, c'était pas de sa faute). On sait bien ce que ça peut aider, ce n'est pas nécessairement lui qui mène les choses de front, du genre sur le terrain, mais son image publique peut peut-être aider des cause... Reste à savoir quelle est l'image publique de Georges Laraque... Parce que quand par exemple j'ai dit à mes amis que j'avais reçu le livre de Laraque, ils ont tous ri. En fait, je me demande s'il a des fans en dehors de Jean-Charles Lajoie... Parce qu'à en juger de ses démarches disons sociales et de la réaction des gens, on entend souvent plus de sarcasmes que d'autres choses à son endroit...

Conclusion, lisez Rabelais, La Boétie, Nietzsche ou Érasme à la place... La vie est trop courte pour passer du temps avec un aussi mauvais livre que ça...

Ça respecte une de mes maximes préférées qui guide ma vie : "Rien ne vieillit plus vite que les nouvelles choses..."


dimanche 11 décembre 2011

Une annonce de Trois-Skis avec Brett Hull



Brett Hull était certainement l'un des joueurs les plus cool de notre jeunesse! Tellement cool qu'au lieu de s'impliquer dans diverses causes, il faisait des pubs de trois-skis... Rappelez-vous également, on ne le voit pas dans cette annonce, mais le deuxième plus grand Hull de tout les temps comme il s'auto-proclame avait son propre modèle de trois-skis! Je crois qu'il y avait un modèle Wayne Gretzky aussi... Mais vous savez, si on a à choisir entre Brett Hull et Gretzky, moi, tout comme je prendrait Ovechkin avant Crosby, je prendrait Brett Hull!

Si vous aimez Brett Hull, vous devez le suivre sur Twitter, il est hilarant par bout... Son compte est @2ndBestHull... Notez son tweet du 20 novembre : "Is it 420 yet?" Est-ce que Brett est un fumeur de cannabis??? Je l'imagine se rouler un gros deux papiers avec Jeremy Roenick...


WHA 09

Voici un vidéo assez intense faisant état d'un add-on pour NHL 09 sur PC afin de jouer les équipes de la WHA et avec pas de casque... Je ne sais pas trop si c'est sérieux, n'étant pas un gamer, je connais absolument rien aux jeux NHL et si de tels add-on existent. Je n'ai pas vu sur la page Wiki du jeu si des Add-on pouvaient exister... Mais le vidéo m'a quand même fait saliver à l'idée que ça puisse exister... Imaginez si vous pouvez jouer les Spurs de Denver ou encore les Blades de Baltimore...

Mais le travail est cool...

Je vous avertis, la musique est dégueulasse...

lundi 5 décembre 2011

Jo-Hell Thériault fait maintenant du MMA

La semaine dernière, le célèbre matamore de la LNAH Joël Thériault a fait ses débuts dans le monde du MMA. Il se joint donc au Brashear et Bossé en faisant le saut en MMA. Voyez que ce n'est pas trop long comme combat...


Vous savez que je suis un fan de la LNAH, on ne peut pas toujours être parfait. J'ai toujours été un gros fan de Joël Thériault, surtout quand il jouait il y a quelques années à Ste-Hyacinthe. Il était un peu violent mettons...

Et tant qu'à parler de Steve Bossé et Joël Thériault...



Quelque chose me dit que Bossé le détruirait dans un octogone...

Stan Smrke



(Sérieux, j'aimerais beaucoup avoir des cartes des années 50 des Saguenéens... Par contre, ça doit être assez rare...)

Stan Smrke est un autre de ces joueurs qui a eu une longue carrière dans les mineures pendant la période des « Original Six ». Né à Belgrade, Yougoslavie, en 1928, il joue son hockey mineur dans la région de Toronto.

En 1948, il se dirige vers Chicoutimi pour s’aligner avec les Volants (qui deviendront les Saguenéens l’année suivante) de la Ligue Senior du Québec. Il y connaît des saisons intéressantes, incluant celle de 1952-53, pour laquelle il montre une fiche de 35-46-81 en 59 matchs. En 1956-57, il joue quatre matchs avec les Canadiens, devenant ainsi le premier joueur de la LNH à être né en Yougoslavie.

Il participe également au match des étoiles de 1957, qui était à l’époque disputé sous la formule du champion de la Coupe Stanley (donc Montréal cette année-là) contre les étoiles du reste de la ligue.

En octobre 1957, il est carrément échangé par Chicoutimi (de la Ligue Senior) à Montréal (de la Ligue Nationale) contre Jackie Leclair, Jacques Deslauriers et Guy Rousseau. (À noter que ces quatre joueurs avaient à peu près tous le même statut, soit celui de joueurs qui jouaient principalement dans la Ligue Senior ou la Ligue Américaine, mais qui ont joué quelques matchs dans la LNH. Aucun d’eux n’était un régulier de la LNH.) Il y joue cinq autres matchs, avant d’être envoyé aux Americans de Rochester, alors affiliés aux Canadiens.

Il retourne à Chicoutimi pour la saison 1958-59, avant de se réinstaller, pour de bon cette fois, à Rochester. Il y joue jusqu’en 1967, y connaissant entre autres sa meilleure année à vie en 1964-65 (33-59-92 en 71 matchs). Cette même saison, les « Amerks » gagnent la Coupe Calder et répètent leur exploit l’année suivante. Dans l’histoire des Americans, Smrke est toujours cinquième pour les buts (197), sixième pour les points (436) et sixième pour les matchs joués (513).

En 1960, il est échangé de Montréal à Toronto (contre Al MacNeil, le futur entraîneur des Canadiens qu’Henri Richard traita d’incompétent en 1971). Il ne s’aligne toutefois jamais avec les Leafs.

Il est décédé en 1977, à l’âge de 48 ans.

Alors qu’il jouait à Chicoutimi, il a eu comme coéquipier son frère, Louis Smrke.

Son fils John est né à Chicoutimi lors de son passage de presque 10 ans avec les Saguenéens. Il a par la suite joué un total de 103 matchs dans la LNH (donc 94 de plus que son père) avec les Blues et les Nordiques.

Sources: legendsofhockey.net, wikipedia.org, amerks.com





dimanche 27 novembre 2011

Séparés à la naissance...

Petit post Coupe Grey...

Voici la mascotte des Lions du BC, Leo the Lion.


Il est facile de dire qu'il a plus de gueule que les mascottes un peu débiles des Alouettes... Mais le plus important, c'est qu'il me fait dangereusement penser à ma deuxième mascotte préférée de la NHL après Youppi!, Stanley C. Panther :




Ils sont probablement des frères...


Ah oui, au cas où vous ne le saviez pas, j'habite chez un gros chat roux de 9 ans...

L’incident Marc Tardif – Rick Jodzio




(Les années 1970 ont donné lieu par moment à du jeu particulièrement violent, et ceci n’était une exclusivité des Flyers de Philadelphie. Un de ces tristes épisodes a eu lieu à Québec, le 11 avril 1976.

Dans le cadre des séries éliminatoires de l’AMH, les Nordiques affrontaient les Cowboys de Calgary. Marc Tardif était la grande vedette de l’équipe, ayant gagné cette année-là le championnat des compteurs de la ligue (71-77-148) et le titre de joueur le plus utile à son équipe.

Au cours d’une bagarre générale, Rick Jodzio, un ailier gauche ayant accumulé 17 points cette année-là (l’endos de sa carte de 1975-76 est assez éloquente quant à son rôle), quitta le banc et se précipita sur Tardif pour lui appliquer un double-échec au visage. Il continua ensuite de le rouer de coups, utilisant entre autre son bâton, et ce même si Tardif gisait inconscient sur la glace.



Tardif fut sévèrement blessé à la tête, à la bouche et il y eut des craintes qu’il souffre de séquelles permanentes. Après une longue convalescence, Tardif parvint à revenir au jeu, mais pour une des premières fois, l’affaire se transporta devant les tribunaux. Il lança une poursuite au montant de 150 000$, soit 20 000$ pour perte de revenus (Tardif n’ayant pas pu participer à la Coupe Canada 76) et 130 000$ pour dommages. Jodzio a aussi été accusé de voies de faits graves. En bout de ligne, il a été condamné à payer une amende de 3 000$.

Tardif a par la suite eu d’autres très bonnes saisons. Il a gagné un autre championnat des compteurs de l’AMH, a fait partie de l’équipe gagnante de la Coupe Avco en 1977 et a pris part au passage des Nordiques dans la LNH. Toutefois, de son propre aveu, l’incident a affecté son attitude et sa passion par rapport au jeu.

Cette affaire a toutefois eu un rebondissement inattendu en février 2007. Alors qu’il accompagnait son fils Cole au tournoi peewee de Québec, Jodzio a profité d’une entrevue pour demander pardon à Tardif. Le journaliste Stéphane Turcot lui a alors demandé s’il accepterait de rencontrer Tardif, ce qu’il a accepté.

Tardif a également donné son accord et la rencontre a finalement eu lieu à son commerce, Toyota Charlesbourg. Les deux ex-joueurs étaient accompagnés de leur fils respectif pendant la rencontre, où la tension et l’émotion étaient beaucoup plus présentes que la camaraderie. Jodzio s’est excusé en personne et le tout s’est tout de même terminé par une accolade.

Sources : «Ça a diminué ma passion pour le hockey – Marc Tardif » de Sébastien Goulet, 10 novembre 2009 (985sports.ca), « Émouvantes retrouvailles entre Marc Tardif et Rick Jodzio » d’Albert Ladouceur, 14 février 2007 (canoe.com), legendsofhockey.net, wikipedia.org




samedi 26 novembre 2011

Le Phoenix de Sherbrooke?




On m'a demandé comment j'allais chialer sur le nom de la futur équipe de Sherbrooke. Bon, je me lance...

Je me demandais à quel point Jocelyn Thibault allait me décevoir avec le nom de leur nouvelle équipe et bien le déceptionomêtre a quand même bien réagit. Personnellement, j'aurais peut-être préféré "Phénix" à "Phoenix", mais bon... Tout ça pour dire que le nom de l'équipe me titille un peu. On dirait qu'en utilisant le nom Phoenix, cet oiseau qui renaît de ses cendres, les dirigeants de l'équipe semblent honorer l'instabilité des équipes précédentes dans la ville de Sherbrooke. On dirait qu'ils ont prit ce nom en disant qu'ils allaient finir par déménager l'équipe à nouveau à un moment donné pour ultimement en faire revenir une autre. Du moins c'est comme ça que je l'ai interprété a priori...

À moins que Phoenix ne veuille dire ceci : «Phœnix : Bot. Variété de palmier comprenant plusieurs espèces.» (Tiré du Robert) Faudrait demander à monsieur Thibault...

C'est certain que c'est moins agressif que l'Armada, mais je peux faire avec...

Rappelons que la franchise originale, les Castors de Sherbrooke, a existé de 1969 à 1982, étant une équipe originale de la LHJMQ. L'équipe connut quand même assez de succès, remportant la Coupe du Président en 1975, en 1977 et en 1982. En 1982, l'équipe déménagea à St-Jean sur Richelieu pour devenir les Castors de St-Jean et les Lynx un peu plus tard. En 1995, l'équipe devint l'Océanic de Rimouski. La seconde franchise de l'histoire de la LHJMQ dans la grande ville des Cantons-de-l'Est arriva en 1992 alors que les Draveurs de Trois-Rivière s'établirent au Palais des Sports de Sherbrooke en devenant les Faucons. On se rappelle tous des Faucons pour avoir justement été l'équipe de Jocelyn Thibault. L'équipe devint à nouveau les Castors en 1995 et déménagea à Lewiston dans le Maine en 2003 pour devenir les maintenant défunts MAINEiacs.

À cet effet, je me demande pourquoi on n'a pas décidé de redonner le nom "Castor", nom historique des équipes juniors de la ville. Peut-être que ce n'est pas un nom trop trop virile, mais si c'est au profit du Phoenix... Mais bon, venant de la ville du "Vert et Or", on ne se surprendra de voir une autre équipe de cette ville avec un nom boiteux... Cela dit, j'aime bien le logo. Il est simple, même si il ressemble à un logo de t-shirt de douchebag. Imaginez un chandail avec trop de motif, "Phoenix Clothing" avec un logo de la sorte... J'aime aussi le fait qu'il n'a pas trop de couleurs.

Mais le logo ne me dérange pas trop, il est juste pas trop hockey... C'est le chandail qui me laisse sur mon appétit. On dirait encore une fois un chandail qui est by the book. Il a tout ce qu'il y a à respecter dans le livre du comment faire un chandail de hockey de Reebok pour la LHJMQ. Il a non seulement la coupe Reebok et un logo un peu "lousy" sur l'épaule, mais il a une couleur ordinaire. Ce n'est pas comme si dans cette ligue il n'y avait pas déjà des équipes plus établies comme les Saguenéens, l'Océanic et les Sea Dogs, qui jouaient déjà dans ces palettes de couleurs dans ce circuit...

Ils auraient pu aussi considérer cette chose comparé au nom : "Du grec ancien φοῖνιξ (phoĩnix), phénix (en français) signifie pourpre, substance obtenue par les Phéniciens grâce au coquillage murex." (Tiré de Facebook) Considérer ceci aurait grandement pu aider l'équipe à se doter d'un chandail aux couleurs originales... (En passant, c'est pratiquement la couleur des Coyotes de Phoenix)

Ça m'énerve un peu parce que non seulement l'arrivée de cette équipe a fait disparaître une équipe de la LNAH, le St-François de Sherbrooke (encore un nom weird pour une équipe de Sherbrooke), avec un des chandail assez original, mais on nous offre ici un chandail qui manque clairement d'audace...

Sérieusement, où est-ce que c'est écrit qu'on doit absolument avoir un logo sur les épaules d'un chandail de hockey? Personnellement, je trouve ça inutile à 95% du temps...

Mais bon, ça manque d'audace et d'originalité comme chandail...




Bref, rien d'impressionnant pour cette future équipe de la LHJMQ...


vendredi 25 novembre 2011

Vendredis Contributions #3 : une rondelle de Bill Flett



Retour des Vendredis Contributions! Cette fois, c'est Jean-François Plouffe qui m'a envoyé ce scan d'une rondelle avec le logo des Flyers et surtout un autographe de Bill " Cowboy" Flett...

N'oubliez pas, le Canadien affronte les dits Flyers à 3h... Qui est le jambon qui a décidé qu'un équipe canadienne allait affronter une équipe américaine pour black friday? Certainement un méchant tata...

mardi 22 novembre 2011

Camille Henry





Originaire de Québec, Camille Henry avait un physique frêle et était le plus petit joueur de la ligue à son époque. Au cours de sa carrière, sa taille « officielle » a varié de 5’7 à 5’10 et son poids de 148 à 152 lbs. Toutefois, même ces chiffres soulèvent des interrogations chez ceux qui l’ont côtoyé pendant ces années. Ça ne l’empêcha pas de faire valoir ses talents offensifs et de se mériter le surnom de « l’anguille » (« the eel »).

Il s’est joint aux Rangers en 1953-54 et remporta le Trophée Calder (recrue de l’année) avec une fiche de 24-15-39 en 66 matchs, de préférence à Jean Béliveau. Malgré cet honneur, il fit des séjours avec les As de Québec et les Reds de Providence de la AHL (avec qui il gagna la Coupe Calder) au cours des années suivantes. Ce n’est qu’en 1957-58 qu’il fit définitivement le club, année où il remporta d’ailleurs le Trophée Lady Byng (joueur le plus gentilhomme) avec une fiche de 32-34-56 et 2 minutes de pénalité.

En 1958, il fit les manchettes au niveau local en épousant la comédienne Dominique Michel, cérémonie qui attira 15 000 personnes. Cette union ne dura toutefois pas, puisque Henry semblait avoir développé un problème d’alcool.

En 1959, il est le seul à déjouer Jacques Plante au cours du premier match où il a porté un masque.

Il connut sa meilleure saison en 1962-63 avec une fiche de 37-23-60, toujours avec les Rangers.

Au cours de la saison 1964-65, il est échangé à Chicago, avec qui il ne fit que terminer l’année. Il passa l’année suivante dans les mineures et prit sa retraite.

Il fit un retour avec les Rangers en 1967-68, avant de se diriger vers St-Louis l’année suivante. Il joua ses derniers matchs avec les Blues en 1969-70. Sa fiche en carrière montre 279-249-528 en 727 matchs, avec un grand total de 88 minutes de pénalité.

Il tenta ensuite sa chance comme entraîneur, avec entre autres avec les Raiders de New York de l’AMH, mais sans trop de succès.

Par la suite, il enfila des petits boulots. Il a par exemple travaillé dans un aréna et comme gardien de sécurité dans un entrepôt. Toutefois, des problèmes de diabète, amplifiés par son problème d’alcool, ont rendu sa santé fragile. Il passa donc par la suite plusieurs années dans l’indigence, d’autant plus qu’il ne pouvait compter que sur une bien maigre pension de la LNH (environ 4000$ par année).

En 1996, il fit partie des anciens joueurs qui reçurent finalement un dédommagement ordonné par la cour (85 000$ dans son cas) pour leur fonds de pension. Toutefois, sa santé était déjà dans un bien piteux état. Il mourut en 1997 des suites de son diabète.

Sources : « Obituaries : Camille Henry, 64, Small but Skillful Ranger » de Jason Diamos, 13 septembre 1997 (nytimes.com), « Y’a des moments si merveilleux, Dans l’intimité de la grande Dodo » de Suzanne Gauthier », 29 octobre 2006 (fr.canoe.ca), « Épigraphes : Henry, Camille » (ville.quebec.qc.ca/patrimoine), wikipedia.org



dimanche 20 novembre 2011

Bill "Cowboy" Flett



Voici Bill "Cowboy" Flett lorsqu'il fit parti d'une redoutable brigade de joueurs en orange qui remportèrent deux Coupes Stanley consécutive au milieu des années 70. Flett par contre ne prit par qu'au championnat de 1974...

Une des choses les plus importante à savoir sur Bill Flette est qu'il fut l'un des premiers pouilleux à porter la barbe en tout temps. C'était à une époque des joueurs de hockey dandys àa cheveux court et à barbe coupée...

Bill Flett est né en 1943 à Vermilion en Alberta. Il est le fils de Meyer Plett, un joueur de hockey des ligues mineures dans les années 40. Il apprit très tôt à jouer au hockey avec une patinoire construite à l'arrière de sa demeure comme tout bon kid de l'Ouest. Il apprit également très tôt à pratiquer le rodéo, d'où le surnom "Cowboy" C'est en 1963 qu'il débuta sa carrière professionnelle dans les clubs affiliés des Maple Leafs en 1963. L'équipe étant en pleine dynastie, les Leafs n'avaient que très peu de place dans leur alignement. Flett s'est donc promené pendant plusieurs saisons, jouant notamment à Denver, Charlotte, Tulsa, Victoria et Rochester sans avoir une chance de percer l'alignement dans la NHL.

C'est en 1967 lors de l'expansion que les portes de la NHL comme pour plusieurs voyageurs des ligues mineurs lorsque la ligue passa de 6 à 12 équipes. Ce sont les Kings de Los Angeles qui le sélectionnèrent lors du repêchage d'expansion. Flette répondit bien à son baptême de la NHL en récoltant pas moins de 26 buts pour un total de 46 points ce qui fait en sorte qu'il fut nommé meilleure recrue dans la section Ouest, cette division comprenant les six nouvelles équipes de la NHL.

C'est lors de son passage avec les Kings que Flett dut arrêter ses activités de rodéo sous la pression de Jack Kent Cooke, propriétaire de l'équipe. Ce dernier le menaça d'une amende de 1000$, une somme assez considérable pour les salaires de l'époque dans la NHL, par rodéo auquel il prend part. Flett fut à cet époque une des première vedette offensive des Kings, étant même invité au match des étoiles e 1971. On comprends donc pourquoi son patron ne voulait pas qu'il pratique le rodéo... (T'as compris, Carey?)

Après cinq saison avec les Kings où ses performances sur la glace allèrent quelque peu en descendant, Flett fut échangé en janvier 1972 en compagnie d'Eddie Joyal, de Jean Potvin (frère de Denis) et de Ross Lonsberry pour de Bill Lesuk, de Jim Johnson et de la futur vedette à moustache des Nordiques, Serge Bernier. Avec les Flyers, non seulement sa pilosité facial prit de l'envergure, mais il devint un des bons joueurs de l'équipe, tant au niveau robustesse qu'au niveau des points. À sa première saison complète avec les Flyers, en 1972-73, Flett connut sa meilleure saison à vie en terminant avec 74 points et un différentiel de #31. L'année suivante, Flett fut d'une grande utilité lors de la conquête de la Coupe Stanley des Flyers, première pour une équipe d'expansion, notamment lors du second match de la finale. Il fut à l'origine de deux passes sur des buts de Bobby Clarke dont le but gagnant qui fit en sorte que les Flyers l'emportèrent pour la première fois de leur existence face aux Bruins au Garden, et ce, en finale de la Coupe Stanley...

L'extase de la victoire de la Coupe Stanley en 1974 fut courte pour Flett. Il fut échangé aux Maple Leafs à la fin mai 1974 en retour de Dave Fortier et Randy Osburn. Il se joint donc à l'équipe qui l'avait engagé une dizaine d'années auparavant sans jouer aucun match avec les Leafs. Il passa une seule saison avec les Leafs, récoltant 40 points et un différentiel de 0 avant d'être mis au ballottage et d'être réclamé par les Flames d'Atlanta à l'été 1975. Il passa une saison complète avec les Flames sans trop de feu d'artifice et fut échangé aux Oilers de la WHA la saison suivante en retour d'une compensation financière. À ce que je sache il s'agit d'un des rares cas d'échange entre les deux ligues rivales.



Flett passa les trois saisons suivantes avec les Oilers de la WHA et fit parti de l'équipe lors de leur entrée dans la NHL en 1979. Toutefois, après quelques matchs, il se retira après une carrière de plus de 15 ans dans le hockey professionnel, étant en quelque sorte une victime du tournant jeunesse des Oilers autour de Wayne Gretzky.

En 1993, Flett eut un ulcère qui l'atteignit sévèrement, allant même jusqu'à craindre pour sa vie. Le tout se régla. Par contre, quelques années plus tard, le 1999, Flett entra à l'hôpital pour un problème à la vésicule biliaire. Après deux opération, Flett connut une défaillance du foie qui lui nécessita une transplantation du foie. Son corps rejeta la transfusion et coûta la vie à Flett qui s'éteignit le 13 mai 1999. Il avait 55 ans... Ainsi s'éteignit une des sales gueule de la NHL...


lundi 14 novembre 2011

Le Canadien n'a pas gagné depuis que le parti de François Legault existe...


Bonyenne, le Canadien a une fiche de 0-0-1 depuis que François Legault a fondé son parti...

En plus d'être un ralliement d'opportunistes, le CAQ porte mal chance au Canadien?

Ça reste à suivre, mais espérons que ce parti soit éphémère dans ce cas...

N'oubliez pas que le Canadien faisait de la cave quand Legault était ministre... Alors comme pour l'éducation et au commerce, il n'a rien fait quand il était au pouvoir, alors il ne pourra probablement rien faire de mieux pour le Canadien comme pour ces domaines s'il prend le pouvoir...

De toute façon, il ne veut pas être un politicien de carrière, il ne veut faire que deux mandats qui vont s'additionner à ses 10 années déjà accumulées... Ça va faire une méchante pension pareille pour une aussi longue pas carrière...

Bleu, Blanc, Rouge


(Petite contribution musicale de Benoît AKA KeithActon. Moi j'exige qu'on la fasse jouer au Centre Bell et pas une version de crotte, la vraie version, comme celle-là que vous aviez quand vous étiez jeune et que vous avez fait joué over and over again... Ça peut pas être pire que n'importe quelle merde de Black Eyed Peas ou de Marie-Mai. De toute façon, la voix du kid est trop bonne...)




Bleu Blanc Rouge

Quand j'étais petit, dans mon quartier
Après l'école on jouait au hockey.

Je m'prenais pour le ROCKET
Pour le GROS BILL ou BOUM BOUM
Je m'prenais pour ce qu'avait de mieux
Toujours pour un de ces GLO-HOO-HO-HOO-RIEUX

BLEU(BLEU)- BLANC(BLANC) - ROUGE(ROUGE)

Hier, Aujourd'hui et Demain

BLEU(BLEU)- BLANC(BLANC) - ROUGE(ROUGE)

Le CANADIEN, Le CANADIEN

C'est dans notre sang, Dans notre coeur
Notre Tradition, Notre Honneur
Le CANADIEN c'est Tout
C'est une partie de Nous

BLEU(BLEU)- BLANC(BLANC) - ROUGE(ROUGE)

LE CANADIEN C'EST UNE PARTIE DE NOUS


Aujourd'hui ça n'a pas changé
On s'prend pour GUY ou pour LARRY
On a chacun notre héros
Chacun porte son numéro
Chacun a son porte-bonheur
Et toujours de la même couleur...

BLEU(BLEU)- BLANC(BLANC) - ROUGE(ROUGE)

Hier, Aujourd'hui et Demain

BLEU(BLEU)- BLANC(BLANC) - ROUGE(ROUGE)

Le CANADIEN, Le CANADIEN

C'est dans notre sang , Dans notre coeur
Notre Tradition, Notre Honneur
Le CANADIEN c'est Tout
C'est une partie de Nous

BLEU(BLEU)- BLANC(BLANC) - ROUGE(ROUGE)

"LE CANADIEN C'EST UNE PARTIE DE NOUS"

BLEU(BLEU)- BLANC(BLANC) - ROUGE(ROUGE)

Le CANADIEN , Le CANADIEN

BLEU(BLEU)- BLANC(BLANC) - ROUGE(ROUGE)

Le CANADIEN , Le CANADIEN

C'est dans notre sang, Dans notre coeur
Notre tradition, Notre Honneur
Le CANADIEN c'est Tout
C'est une partie de Nous

BLEU(BLEU)- BLANC(BLANC) - ROUGE(ROUGE)

LE CANADIEN C'EST UNE PARTIE DE NOUS

BLEU(BLEU)- BLANC(BLANC) - ROUGE(ROUGE)

Interprétée par Michel Como et Thierry Dubé

dimanche 13 novembre 2011

Le Magic du Montana




Si vous aimez les logos laids, en voici un assez impressionnant. Il s'agit du logo du Magic du Montana, une équipe qui a évoluée durant une seule saison, en 1983-84, dans la CHL. Si vous ne vous rappelez pas de la CHL, il s'agissait d'une ligue affiliée à la NHL qui a existé entre 1963 et 1984. J'ai déjà parlé ailleurs des derniers champions de la ligue, les Oilers de Tulsa, qui ont terminé en jouant une bonne partie de la saison en vivant sur la route, continuant leur saison malgré la faillite de l'équipe... La ligue disparut peu de temps après la fin de cette saison.

La franchise qui devint le Magic du Montana fut fondé en 1980 sous le nom du Wind de Wichita. Cette équipe du Kansas fut affiliée aux Devils du New Jersey et aux Oilers d'Edmonton. C'est en 1983 alors que l'équipe ne put s'entendre avec la ville de Wichita pour la location de l'aréna, l'équipe voulant louer les lieux pour une seule saison et la ville durant une seule que les dirigeants de l'équipe décidèrent de déménager l'équipe à Billings au Montana.

Lors de cette dernière saison de la CHL, la ligue ne comptait seulement que cinq équipes. les Flames du Colorado, les Golden Eagles de Salt Lake City, les Oilers de Tulsa, les Checkers d'Indianapolis et bien sûr, le Magic du Montana. Cette équipe fut la seule qui ne participa pas aux séries éliminatoires. Elle était affiliée aux Blues et aux Oilers, les Devils ayant décidé d'avoir son club-école à Portland dans le Maine... Mais quand vous notez le nom des villes et que vous faites un petit brainstorm, vous voyez bien les distances assez considérables entre les villes, c'est une des grosses raison de la disparition de cette ligue...

Plusieurs joueurs ont porté les couleurs de l'équipe : un Reggie Leach en fin de carrière et un Don Murdoch tout autant en fin de carrière. Alain Vignault y termina sa carrière de hockeyeur professionnel et Alain Lemieux, le frère de Mario, y porta également les couleurs du Magic.


(Don Mudoch, le "Gretzky on dope" avec le Magic.)

Financièrement, l'équipe fut un désastre. Si les Oilers de Tulsa ont déclaré faillite au milieu de la saison, le Magic était la prochaine équipe à disparaître. À la fin de la saison, les moyens étaient assez limités. Les Blues décidèrent de rappeler la plupart de ses joueurs puisque l'équipe ne pouvait pas payer le salaire des joueurs. D'ailleurs, le match du 6 mars 1984 contre les Flames du Colorado par manque de joueurs en raison de ce rappel et des joueurs n'appartenant pas aux équipes de la NHL dont Reggie Leach qui refusaient de jouer parce que non-payés... Certains propriétaires vendant par la suite leur parts à un conseil de bande d'une réserve amérindienne tard dans la saison, les fonds furent là afin d'au moins terminer la saison...

l'équipe termina avec une fiche de 20-52-4, étant exclue des séries éliminatoires... L'équipe fut dissoute en même temps que la ligue, le 21 mai 1984.

Ah et oui, quand on tappe "Montana Magic" sur Google. voici ce que l'on nous donne...



Quel joueur...

lundi 7 novembre 2011

Les Blades de Baltimore



Dans son article récent à propos de la fondation des Blues de St-Louis, Benoît AKA KeithActon faisait allusion au fait que le choix de la ville de St-Louis n'était pas le premier choix pour la sixième expansion en 1967 lorsque la NHL est passée à 12 équipes. Il a mentionné que la ville de Baltimore était pressentie pour devenir la 6e équipe de l'expansion. Étrangement, la ville de Baltimore n'a connu que 17 matchs de hockey de haut niveau dans son histoire, en 1975 avec les Blades de la WHA... Donc je crois que c'était une bonne idée de ne pas avoir une équipe d'expansion dans cette ville. Même de nos jours, aucune équipe de hockey professionnel n'évolue dans cette ville qu'on voit d'un mauvais oeil après avoir vu la série The Wire...

La franchise qui allait devenir les Blades de Baltimore était à l'origine les Sharks de Los Angeles, un des 12 clubs initiaux de la WHA.  Cette équipe reconnue pour être formée pour la plupart de joueurs violents. On surnommait d'ailleurs l'équipe les Big Bad Sharks. L'équipe portait d'ailleurs un des plus beau chandail de l'histoire selon moi... Marc Tardif fit d'ailleurs le saut dans la WHA en s'alignant avec cette équipe...

Après deux saisons à essayer de rivaliser avec les Kings le marché pas très hockey de Los Angeles, surtout que les Sharks terminèrent dernier de la ligue en 1973-74, le propriétaire de l'équipe, Dennis Murphy, un des co-fondateur de la WHA, décida de vendre l'équipe. Ce fut des investisseurs de Détroit ayant fait fortune dans les produits chimique, Charles Nolton et Peter Shagena, qui achetèrent la franchise et la déplaça à Détroit et les nommèrent les Stags du Michigan. L'équipe principalement formée de "journeymen" du hockey professionnel n'alignait que Marc Tardif et Gerry Desjardins comme joueurs d'expérience. Toutefois, Desjardins allait se retrouver avec les Sabres durant la saison et Marc Tardif fut échangé aux Nordiques après une vingtaine de matchs, l'équipe ne pouvant pas payer son salaire. Les Stags avaient donc un alignement de calibre AHL dans une ligue qui alignait des joueurs comme Bobby Hull et Mark Howe.

Du côté business, l'équipe ne put rien faire pour attirer l'attention, ne jouissant d'aucune couverture médiatique... Et ce qui devait arriver arriva, le 18 janvier 1975, l'équipe fut dissoute. Une semaine plus tard, la ligue décida de reprendre la franchise et de l'installer à Baltimore pour terminer au moins la saison. Le Civic Center de Baltimore pouvait alors accueillir 11000 personnes et était un des arénas les plus modernes de la WHA.  Le pire dans cette histoire est que les Stags n'eurent même pas l'occasion de recevoir les Aeros de Houston de Gordie Howe, donc d'attirer l'attention des médias avec le retour du numéro 9 à Detroit.  L'équipe dirigée par la WHA n'eut pas de regain de vie suite à ce déménagement, étant trop dépourvue de talent et termina la saison avec une fiche de 3-13-1. On imagine qu'un déménagement en milieu de saison n'a pas plus aidé à attirer les médias locaux de Baltimore...

À l'époque, la région avait déjà une mauvaise nouvelle équipe dans la NHL lors de cette saison, les Capitals de Washington, qui avaient fait leur apparition dans cette ligue sous le signe de la médiocrité. Le timing pour essayer de faire vivre une autre mauvaise équipe de hockey dans cette région n'était donc pas bon... La NHL étant une ligue avec plus de stabilité, les Capitals remportèrent la rivalité et les Blades écopèrent...

À la fin de la saison, la ligue tenta de déménager l'équipe à Seattle sans trop de succès, après quoi la franchise fut dissoute... Ce fut ainsi que la seule expérience de hockey de la NHL et de la WHA à Baltimore fut terminée...


Retour sur le combat de samedi à Québec



(Comme je l'ai fait l'an passée avec le combat Pascal-Hopkins, j'ai demandé à mon ami Max de me faire un résumé de son expérience au Colisée Pepsi samedi dernier pour le combat de Lucian Bute. Je lui ai également demandé de se trouver un nom de joueur de hockey pour faire comme les autres collaborateurs. Alors voici une nouvelle chronique Boxe avec Max AKA ZarleyZalapski)

Soyons sincères et avouons-le : Nous, les québécois, sommes des chiâleux. Je ne sais pas sic'est par jalousie ou par méchanceté intrinsèque mais à chaque fois qu'un membre de notre tribu réussit dans un quelconque domaine, que ce soit les affaires, les arts, le sport ou peu importe, on se met en gang pour minimiser le succès de cette personne en disant que c'est un crosseur, qu'il l'a eu facile, ou que ce n'était pas mérité pour n'importe quelle baliverne qu'on peut trouver pour contenter le petit diable qui nous souffle la haine à l'oreille depuis notre épaule.

Ce qui m'amène à vous demander de ne pas tomber dans ce piège lorsqu'il s'agit de Lucian Bute. Bute est sans contredit un des meilleurs, sinon LE meilleur 168 livres de la planète. Contrairement aux faussetés véhiculées par certains pour qui la boxe n'existait pas avant que Joachim Alcine ne casse violamment le nez de Stéphane Ouellet par une froide soirée de décembre 2004, Lucian Bute est le "real deal". Une classe à part. Un boxeur comme il s'en fait très peu. Quelque chose qu'on ne voit qu'une fois par génération. Il l'a prouvé une fois de plus en surclassant hier soir le vétéran Glen Johnson, un boxeur qui ne s'était jamais fait servir une leçon de boxe comme celle qu'il a reçue hier soir. Un seul regard vers la feuille de route du "Road Warrior" vous montrera qu'il a livré des batailles à des pugilistes dont la crédibilité n'est plus à faire. Carl Froch, Tavoris Cloud, Chad Dawson, Antonio Tarver, Roy Jones Jr et j'en passe. Oui, ces gars-là ont battu Johnson à un moment ou à un autre (bien que certaines des décisions furent très douteuses) mais aucun ne l'a fait avec autant de finesse, d'habiletés et d'autorité que Lucian Bute hier soir.

La manière dont Bute a dominé Johnson et dont il a passé le K-O à 80% de ses adveraires (24 KOs sur 30 victoires) sont les raisons pourquoi Mikkel Kessler a préféré aller se cacher chez lui au Danemark et Kelly Pavlik a fait volte-face une semaine avant que la promotion du combat commence, refusant 1.3 millions de dollars en disant qu'il n'irait pas "affronter un gaucher pour des peanuts". Je ne sais pas pour vous, mais 1.3 millions de dollars ça fait pas mal de peanuts. Ces boxeurs-là savaient exactement dans quoi ils s'embarquaient s'ils signaient au bas du contrat qui officialisait un combat contre Lucian Bute : ils allaient se faire corriger royalement. Personne ne veut ça. Pas quand il s'agit de ta carrière. Les adversaires contre qui Bute a défendu sa ceinture jusqu'à présent méritaient une chance pour le titre de l'IBF et Lucian les a fait mal paraître en s'en débarassant à grand coup d'uppercuts au foie. Certains d'entre eux avaient déjà affronté des participants du Super Six** et leur ont donné beaucoup plus de difficultés. Il va sans dire que les Kesslers et Pavliks de ce monde ont pris des notes.

Une performance aussi dominante a par contre ses revers, ce n'était certes pas le combat le plus excitant de la soirée! La palme revient à Sébastien Gauthier et Steve Molitor qui s'en sont donné à coeur joie pendant 10 solides rounds ou tout y était. Action, pression, combinaisons et une coupure qui saignait à profusion. Gauthier a peut-être trop voulu en faire lors des deux premiers rounds et a semblé manquer d'énergie dans la deuxième moitié du combat à cause de ça. Au final, c'est Molitor qui l'a emporté par décision partagée (2 juges contre 1). Une décision contraire n'aurait pas été surprenante, et si jamais on présente une revanche sur une sous-carte
d'un prochain gala, j'achète!

On ne peut pas en dire autant de Sébastien Demers et Allan Green, qui semblaient plus avoir envie de pratiquer leur valse pour être prêt pour leur cours de danse de mardi soir au centre communautaire que de se cogner dessus. Green, qui s'était fait passer KO par Glen Johnson en novembre 2010, a finalement remporté pratiquement tous les rounds de ce festival d'accrochage et a infligé une troisième défaite d'affilée à Demers pour qui ça sent la fin...

Le point d'exclamation de la soirée revient par contre à Pier-Olivier Côté. Le sympathique "Apou", que j'ai le plaisir de croiser de temps en temps en déambulant dans Limoilou, a soulevé la foule avec un fulgurant knockout de Jorge Luis Teron qui avait pourtant été choisi parce qu'il était vu comme un adversaire crédible qui pouvait tester Côté. Ce qui est encore mieux, c'est que tout ça s'est déroulé en direct aux USA sur les ondes de showtime et que ça a été vu par plusieurs centaines de milliers de personnes.


Le reste de la carte était sans histoire. Notons au passage la victoire par KO de Kevin Bizier au dépends d'un obscur Danois qui semblait complètement dérouté et qui n'avait pas vraiment envie d'être là. Côté pur divertissement, il y a eu le KO spectaculaire de Schiller Hyppolite sur Dale Golden, qui n'a apparamment de golden que le nom. Mention honorable aux danseuses habillées en petits kits moulants "coors light" qu'Interbox avait pris le soin de placer au dessus des sorties et à l'idiot qui criait toujours "FAIS-Y MANGER D'LA MAAAAAAAARDE" pendant les combats.

Nous avons la chance au Québec d'avoir dans notre cour un athlète comme il s'en fait peu. Quelqu'un qui a le pouvoir de transcender son sport et devenir un symbole sur la scène internationale. Lucian Bute est cet athlète. La porte est tout juste devant lui et quand viendra le temps d'affronter le gagnant du duel entre Carl Froch et Andre Ward en finale du Super Six qui a lieu le 17 décembre prochain, il aura l'occasion de donner un coup de pied dans cette porte pour la défoncer et mettre son nom dans le top 10 des meilleurs boxeurs "livre pour livre" de la planète. On ne réussit pas ça par hasard. Je vous invite fortement à apprécier son travail et sa carrière. Faites-vous une faveur et allez le voir boxer. Vous pourrez vous dire dans quelques années que vous étiez là et que vous l'avez vécu. N'en déplaise à tous ceux qui prétendent qu'il est surprotégé, qu'il a affronté des bums, ou peu importe quelle autre excuse qu'ils peuvent inventer, Bute est juste trop fort. Comme Mario Lemieux l'était avant lui. C'est bizarre, mais je ne me rappelle pas avoir entendu qui que ce soit dire que les gardiens de but qu'il affrontait et les défenseurs qu'il contournait étaient tous des bums...

** Le "Super Six" est un tournoi organisé par le réseau américain Showtime et qui implique 6 des meilleurs 168 livres au monde. Lucian Bute n'a pas été invité à ce tournoi. Showtime, reconnaissant sa bourde, lui a fait signer un contrat de télédiffusion pour 3 de ses combats dans l'espoir qu'il en affronte le gagnant à leur antenne.

dimanche 6 novembre 2011

Un vidéo dont on ne s'écoeure pas...

Un succès souvenir...


Je ne m'écoeure vraiment pas de revoir Michel Villeneuve faire le mononcle...

samedi 5 novembre 2011

Être témoin d'un tour du chapeau à la Gordie Howe




Petit texte ontologique...

Comme à bien des vendredis et comme annoncé plus tôt sur le blogue, je suis allé voir les Redmen de McGill. Ils affrontaient les Varsity Blues de Toronto, une équipe portant un uniforme semblable aux Leafs qui est un peu vicieuse comme les mêmes dits Leafs... Les Redmen ont remporté le match par a marque de 3 à 2. Le score aurait pu être réellement pire pour l'équipe de Toronto si ça n'avait été de leur gardien, Brett Willows, les Redmen araient facilement pu marquer plus de cinq buts. Non seulement les Redmen ont lancé 40 fois sur ce gardien, mais ce fut 40 tirs précis et violents que Willows a su spectaculairement arrêter...

Le gardien de Toronto a connu tout un match, mais la performance qui m'a le plus impressionné fut celle de Maxime Langelier-Parent. Ce joueur de 4e année des Redmen et ancien porte-couleur des Olympiques de Gatineau est un joueur assez complet. Il peut se porter à l'attaque comme tout bon joueur des Redmen qui se respecte, mais il peut également joueur très physique... Il a d'ailleurs un petit frère nommé Guillaume qui est en première année qui est tout aussi violent. En date d'hier, le numéro 16 des Redmen avait 3 buts et une passe en 8 matchs en plus d'amasser 36 minutes de pénalités. Le tout a changé hier, Langelier-Parent yant récolté pas moins qu'un tour du chapeau à la Gordie Howe...

Lorsqu'il a marqué son but, Langelier-Parent a poussé le défenseur portant la rondelle durant un avantage numérique de Toronto, a récupéré la rondelle pour partir en échappé pour marquer un but en désavantage numérique. C'est alors que j'ai passé un commentaire à mon cousin et à mon ami avec qui j'assistais au match qu'il venait de concrétiser un tour du chapeau à la Gordie Howe... J'ai vérifié ce matin et il a bel et bien eu une passe plus tôt dans le match. Langelier-Parent avait jeté les gants quelques temps avant son but, jetant son adversaire violemment au sur la glace. Il a par contre obtenu une pénalité pour rudesse sur le coup. Je ne sais pas si les arbitre lui ont donné cette punition pour éviter les troubles avec la ligue, mais ila bel et bien jeté les gants et s'Est battu avec l'autre joueur, donc je lui accorde le tour du chapeau à la Gordie Howe...

J'ai vu beaucoup de match de hockey dans ma vie et à ce que je me rappelle, il s'agit de la première fois que je vois un tour du chapeau à la Gordie Howe. En fait, j'en ai peut-être déjà vu un dans la LNAH, mais je ne me rappelle pas... Mais bon, c'était la première fois que je l'ai remarqué. Quand on voit à la télévision un match de hockey, c'est certain qu'on n'a pas toute l'intensité du match. Lorsque j'ai réalisé que Langelier-Parent avait son tour du chapeau à la Gordie Howe hier, ça a juste confirmé pourquoi il est de mes joueurs préféré pour cette équipe. Le genre de joueur qui joue avec du feu dans les yeux...

C'est quand on voit des match d'aussi près à un calibre aussi élevé qu'on voit ce genre de petites choses...

Encore une fois, un match très intense des Redmen...