vendredi 25 septembre 2020

Mickey Redmond




Suite à son passage avec les Petes de Peterborough, Mickey Redmond arriva à se tailler une place chez les Canadiens en 1967-68, en jouant très peu de matchs dans les ligues mineures. Pourtant, à ce moment Montréal était au milieu de ce qu’on appela la "dynastie oubliée" (Coupes de 1965-66-68-69) et que l’alignement avait énormément de profondeur. Redmond n’eut pas beaucoup de temps de glace, mais il eut l’occasion de remporter la Coupe Stanley à ses deux premières années (1968 et 1969). 

En 1969-70, Redmond eut plus d’occasions de s’illustrer. Il marqua d’ailleurs 27 buts, le deuxième total de l’équipe derrière Jacques Lemaire.  Malheureusement pour lui, ce qu’on retint surtout de cette saison, c’est que les Canadiens ratèrent les séries pour la première fois en 22 ans.

L’année suivante, l’équipe voulut corriger la situation en portant un grand coup. En janvier 1971, Montréal fit l’acquisition de Frank Mahovlich des Red Wings. En échange d’un tel joueur, du talent dut évidemment être offert. Redmond prit donc le chemin de la ville de l’automobile, en compagnie de Guy Charron et Bill Collins. Ainsi, Redmond passa de l’éventuel champion de la Coupe Stanley à une équipe si faible qu’elle termina un point derrière une équipe d’expansion, les Canucks de Vancouver et huit points derrière l'autre, les Sabres de Buffalo. 

Cette mauvaise performance des Wings leur permit de repêcher deuxième et d’acquérir Marcel Dionne. Celui-ci eut une très bonne saison recrue, terminant au premier rang des compteurs des Wings, avec 77. Redmond termina deuxième, mais surtout, il marqua 42 buts. Ça ne suffit toutefois pas pour faire les séries. 

Le travail de Redmond fut remarqué, puisqu’il fut invité à se joindre à l’équipe canadienne pour la Série du siècle. Il y joua par contre un rôle très mineur. Il ne participa qu’au décevant premier match, disputé au Forum et qui se solda par une défaite de 7-3, et n’obtenant aucune statistique. 

Redmond enchaîna avec des saisons de 52 et 51 buts. Il devint ainsi le septième joueur à atteindre le plateau de 50 et le premier Red Wing à le faire. Cette marque d’équipe demeura jusqu’en 1984-85, alors qu’elle fut battue par John Ogrodnick. Les performances de Redmond ne suffirent toutefois pas pour aider Détroit à accéder aux séries. 

Au cours de la saison 1973-74, Redmond fut aussi l’un des nombreux joueurs qui servit comme capitaine dans une saison chaotique, symptomatique des nombreux problèmes des Red Wings à cette époque. 

Alors que Redmond semblait être sur une lancée, son élan fut stoppé par une importante blessure au dos. Limité à 29 matchs en 1974-75, il fut blessé à nouveau en 1975-76 et n’en joua que 37. Ces blessures finirent alors par contraindre Redmond à prendre sa retraite à l’âge hâtif de 28 ans. 

En 538 matchs, il a marqué 233 buts et obtenu 195 passes, pour 428 points.

À ce moment, Détroit pataugeait toujours dans la médiocrité. Redmond n’a donc jamais joué un seul match de séries dans leur uniforme. Comme il n’a pas plus participé aux éliminatoires en 1969-70 avec Montréal, c’est donc dire qu’après ses deux Coupes à ses deux premières années, il n’a plus jamais accédé au tournoi du printemps. 

Suite à sa retraite, Redmond a fait sa transition vers les médias, principalement comme commentateur, avec entre autres CBC, ESPN, ABC, NBC et Fox. Il est d’ailleurs toujours à l’antenne de Fox Détroit, où il est reconnu pour son langage coloré et ses excès d’enthousiasme. 

Le Temple de la renommée du hockey lui a d’ailleurs décerné le prix Foster-Hewitt en 2011.

Aujourd’hui âgé de 72 ans et atteint de la maladie cœliaque, il est toujours actif, mais il se limite aux matchs à Détroit et dans les environs. 

Son frère Dick a également eu une belle carrière, entre autres avec les Golden Seals, les Black Hawks et les Bruins.  

Sources : wikipedia.org.


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