Joueur oublié des 90's #43 - Vladimir Tsyplakov

 

Né le 18 avril 1969, l'attaquant Vladimir Viktorovich Tsyplakov est originaire de la petite ville de Inta dans le nord de la Russie. Il a cependant la nationalité biélorusse et évolua pendant 5 saisons avec le Dinamo de Minsk à partir de sa majorité en 1987-88 jusqu'à la saison 1991-92. Il fit au passage partie de l'équipe junior soviétique des moins de 20 ans (U20) qui remporta la médaille d'or en 1988-89. Il était un attaquant de soutien au sein de cette puissante équipe qui comprenait entre autres Pavel Bure, Alexander Mogilny, Sergei Fedorov, Dmitri Kristich et Sergei Zubov.

Tous ces joueurs furent repêchés et devinrent des vedettes dans la LNH (un peu moins dans le cas de Kristich). Pour sa part, Tsyplakov avait des statistiques moins intéressantes (seulement 1 but lors de ce tournoi) en plus d'évoluer normalement avec une équipe moins scrutée par les recruteurs à Minsk... Il amassa toutefois 63 buts et 47 passes pour 110 points en 202 matchs lors de ces 5 premières années dans la première ligue d'importance en Russie.

 

 

 

Il décida donc qu'il avait aussi des chances de percer dans la LNH comme ses illustres coéquipiers du U20 de 1989, et bien d'autres à cette même époque alors que les Russes avaient désormais la cote après la chute du rideau de fer. Malgré qu'il n'ait jamais été repêché et sans contrat en poche, il décida d'immigrer aux États-Unis en 1992, après avoir été nommé joueur de l'année en Biélorussie, un titre qu'il remportera maintes autre fois durant la décennie.

Il débuta ainsi modestement en Amérique du Nord au sein d'une ligue assez profonde, soit avec les Falcons de Detroit de la défunte Colonial Hockey League (CoHL). Cette ligue en était alors à sa deuxième saison d'existence et avait comme mission de revenir dans les petits marchés délaissés par la International Hockey League après ses années d'expansion et de grandeur (voir texte du 28 janvier 2016). 

Parenthèse explicative ici, la CoHL se renommera sous le nom de la United Hockey League (UHL) en 1997 et ensuite sous le nom vacant de l'ancienne IHL en 2007, six ans après la dissolution de la vieille IHL. La IHL ''2'' ne durera que trois ans avant d'être absorbée par la Central Hockey League, elle aussi une ligue qui avait récupéré le nom d'une ancienne ligue... Cette CHL fut également absorbée par une ligue plus grosse et plus stable, cette fois la ECHL en 2014. Le monde des ligues mineures est fascinant...

Souvenir de la CoHL...

Mais bref Tsyplakov fit ses débuts en Amérique du nord en 1992-93 dans cette fameuse CoHL et s'en sortit bien dans ce calibre inférieur avec une récolte de 33 buts et 76 points en seulement 44 matchs avec les Falcons. Il obtint aussi un essai de quelques matchs avec le Ice d'Indianapolis dans la IHL où il obtint 13 points en 11 matchs. 

Il gradua ensuite dans la IHL avec les légendaires Komets de Fort Wayne, seule équipe toujours active avec les Wings de Kalamazoo à avoir évolué dans cette ancienne CoHL/UHL... Ils avaient en fait quitté la IHL en 1999 pour joindre la UHL, même chose pour Kalamazoo. Fascinant que je vous dit.

Après deux saisons à Fort Wayne où il obtint respectivement 63 et 78 points, c'est finalement en 1995 que Tsylakov fut repêché par un club de la LNH lorsque les Kings en firent leur choix de 3e ronde (59e au total). 

Il devint alors un des rares joueurs d'un club de la IHL à être repêché dans la LNH. Normalement c'était le chemin inverse alors que la IHL avait tendance à rapatrier d'anciens joueurs plus assez bons pour évoluer dans la LNH. Mais pendant quelques années au milieu des années 90, la IHL était une voie quand même possible vers la LNH pour ces joueurs russes plus âgés et donc impossibles à faire évoluer dans le junior ou dans la NCAA. Tsyplakov fait donc partie d'un club assez sélect incluant Dmitri Kvartalnov, Robert Dome, Radek Bonk, Ruslan Salei, Sergei Yerkovich et bien sûr Patrik Stefan, le dernier de cette ligue à avoir été repêché dans la LNH et ce comme premier choix de la LNH au total en 1999... Quand même un bon taux de réussite alors que du lot, seulement Yerkovich ne se rendit pas dans la LNH. 

Tsyplakov est également par le fait même un des seuls joueurs issus de la CoHL à avoir joué plus tard dans la LNH. Les autres furent Denny Lambert (qui y joua 5 matchs) et le gardien Rich Parent.

Il débuta donc dans l'organisation des Kings en 1995-96 et joua sporadiquement au sein de cette équipe en pleine déroute depuis la finale de 1993 et qui verra la merveille Wayne Gretzky quitter l'équipe durant cette saison. Tsyplakov ne joua que 23 matchs mais fit bien avec 5 buts et 5 passes en plus de passer quelques matchs dans la IHL avec le club de Las Vegas affilié aux Kings. Il était à ce moment le troisième joueur né en Biélorussie à se rendre à la LNH après Alexander Andrijevski (1 match en 1992-93) et Oleg Mikulchik (37 matchs avec Anaheim et Winnipeg).

Il devint un joueur régulier des Kings en 1996-97 où il connut une saison de 16 buts et 39 points en plus d'évoluer régulièrement sur le désavantage numérique. Les Kings commencèrent ensuite à remonter la pente en 97-98. Luc Robitaille était de retour après un exil à Pittsburgh et New York et de nouveaux leaders émergèrent comme Mattias Norstrom et Ian Laperrière. Ils eurent également droit à une superbe saison du défenseur Rob Blake qui remporta le trophée Norris. 

 Tsyplakov fit partie de ce renouveau à Los Angeles et continua d'évoluer en 1997-98 où il connut sa meilleure saison avec 18 buts et 52 points. Il termina 3e meilleur pointeur de l'équipe derrière Jozef Stumpel et Glen Murray. Les Kings retournèrent en séries pour la première fois depuis 1993 mais s'inclinèrent en 1re ronde contre les Blues. Il réalisa également un rêve cette année-là en représentant la Biélorussie aux Olympiques de Nagano.

Tsyplakov était davantage un fabricant de jeu et un excellent manieur de rondelle comme vous pouvez le voir sur ce but de Donald Audette (qu'on oublie légèrement qu'il a joué avec les Kings):

Et j'adore celui-ci où il complète une autre beau jeu de son ancien coéquipier de 1989, Dmitri Khristich. 

J'aime particulièrement le commentaire de l'annonceur: ''Dmitri Khristich with a diving pass to Vladimir Tsyplakov who beats Nikolai Khabibulin... there are 48 letters combined involved in this one play...''

Il ne put toutefois répliquer de telles statistiques la saison suivante alors que sa production passa de 52 à 23 points et les Kings ratèrent de nouveau les séries. Il débuta la saison 1999-2000 avec les Kings mais fut échangé aux Sabres de Buffalo contre un choix de 8e ronde au mois de janvier. Il fit bien avec sa nouvelle équipe avec 19 points en 34 matchs. Toutefois une sérieuse blessure au genou survint en 2000-01 et lui fit rater plus de la moitié de la saison. Il termina avec 14 points en 36 matchs, mais les blessures répétées lors des saisons précédentes l'incitèrent à mettre une croix sur son parcours dans la LNH.

Il décida ensuite de retourner à la maison en vue des prochains jeux Olympiques. Il évolua donc avec l'équipe nationale de Biélorussie en 2001-02. Comme la plupart des pays ne pouvaient que compter sur leurs meilleurs joueurs seulement lorsque la LNH se mit en pause pour le tournoi, la Biélorussie eut l'avantage de pouvoir s'entraîner des mois à l'avance et la petite équipe surprit tout le monde durant ces olympiques en éliminant la Suède et en terminant en quatrième place.

Il continua ensuite sa carrière en Russie au sein du Ak-Bars Kazan où il joua durant 3 ans et ensuite avec le CSKA de Moscou où il termina sa carrière en 2005. Il occupa ensuite divers postes d'entraineur ou d'assistant au sein de l'équipe de la Biélorussie nationale et junior et ensuite dans la KHL avec le Dynamo de Minsk et autres clubs. 

Il décéda le 14 décembre 2019 à l'âge de 50 ans. La cause de la mort n'a toujours pas été révélée.

Son numéro fut retiré quelques semaines plus tard par le Dinamo Minsk.

En 331 matchs dans la LNH, Tsyplakov récolta 69 buts et 101 passes pour 170 points. Sur la scène internationale, sa fiche combinée de tous les tournois junior, olympiques et autres est de 61 buts, 58 passes pour 119 points en 121 matchs. 

Lui et Ruslan Salei font figures de pionnier en Biélorussie comme étant les premiers à avoir une carrière significative dans la LNH, influençant entre autres des joueurs comme Mikhail Grabovski et les frères Kostitsyn.

Salei est également mort avant son temps, soit durant l'écrasement d'avion impliquant l'équipe entière du Yaroslavl Lokomotiv en septembre 2011

Sources:
LA Kings Insider
Greatest Hockey Legends
Tsyplakov Dead, IIHF
The Morning Call, 22 janvier 2000

Pete Laframboise

Suite à une saison respectable de 72 points avec les 67’s d’Ottawa, l’équipe de sa ville natale, Peter Alfred Laframboise réussit à attirer l’attention des dépisteurs. Au repêchage de 1970, il fut choisi au 2e tour (19e au total) par les pauvres Golden Seals de la Californie. 

Ceux-ci l’assignèrent alors à la Ligue américaine. À sa deuxième année dans ce circuit, avec les Clippers de Baltimore, Laframboise termina en tête des pointeurs de son équipe et au sixième rang de la ligue. Cette performance lui permit d’être rappelé et de jouer ses cinq premiers matchs dans la Ligue nationale. 

L’année suivante, en 1972-73, un exode de sept joueurs vers la nouvelle AMH ouvrit la porte à Laframboise pour se faire une place à Oakland. Comme à son habitude, l’équipe était faible, mais il parvint à apporter sa contribution. 

D’ailleurs, le 3 janvier à Oakland, il se mit particulièrement en évidence. À ce moment, alors que les Seals affrontaient une autre équipe faible, les Canucks de Vancouver, Laframboise marqua quatre buts, ce qui constitua un record d’équipe. D’ailleurs, bien qu’égalé, ce record a tenu jusqu’à la dissolution de la franchise en 1978. En bout de ligne, c’est 11 buts qu’accorda le gardien Bruce Bullock aux Seals. Cette performance de Laframboise et de ses coéquipiers tomba particulièrement à point. En effet, bien qu’il n’y avait que 2702 spectateurs sur place, cette victoire de 11-3 était le premier match de la saison auquel assistait le propriétaire de l’équipe, l’excentrique Charlie O. Finley. Peut-être pensa-t-il que sa formation n’était pas si mal après tout… 

C’est ainsi que le quart des buts qu’il marqua au cours de cette année furent comptés lors de ce match.

Lors de la saison qui suivit, Laframboise ne parvint pas à s’approcher de ce total de 16 buts. En fait, il dut se contenter de 7. C’est ainsi que les Seals décidèrent de le laisser sans protection pour le repêchage d’expansion de 1974. Il fut alors choisi au 10e rang par les nouveaux Capitals de Washington. 

Si Laframboise n’était pas en uniforme pour le premier match de l’histoire des Capitals (une défaite de 6-3 à New York), il l’était pour la première victoire de la franchise (à domicile le 17 octobre, 4-3 contre Chicago). Au quatrième match, le deuxième à domicile, le Capital Centre était néanmoins à moitié vide, avec une foule de seulement 9471 spectateurs. Il s’agissait pourtant d’un fait rare, puisque ce qui s’avéra la pire équipe de l’histoire de la LNH n’en remporta que huit au total. 

Laframboise ne vit toutefois pas la fin de cette horrible saison, puisqu’en janvier, il fut échangé aux Penguins en retour de Ron Jones. Cet échange lui permit d’ailleurs de participer pour la première fois aux séries. Ce parcours eut par contre une fin décevante, alors qu’au deuxième tour, après avoir pris les devants 3-0, les Penguins ont été éliminés en sept matchs par les jeunes Islanders. Surmonter un déficit de 0-3 est un exploit qui n’a été réalisé que trois fois dans la Ligue nationale. 

C’est ainsi que se termina sa carrière dans la LNH, puisque l’année suivante, il se retrouva dans la Ligue américaine, avec Hershey. Ceci l’incita alors à se tourner vers l’AMH, où il signa un contrat avec les Oilers en mai 1976. Il joua ainsi 17 matchs dans le circuit maudit, avant de retourner dans la LAH.

Suite à sa carrière, il retourna à Ottawa où en 1988, il fonda une entreprise de messagerie. 

Il est décédé en 2011, à l’âge de 61 ans. 

Sources : "Les Golden Seals et Laframboise éclatent", UPI, 4 janvier 1973, La Presse, page B2, "Caps 4 Hawks 3", UPI, October 18, 1974, Montreal Gazette, page 24, hockeydraftcentral.com, wikipedia.org.

Le Reverse Retro selon RaySheppard

 

 

Il y a eu toute une bombe sur internet cette semaine avec le dévoilement du programme ''Reverse Retro'' des équipes de la LNH. Quoi de mieux pour me rendre totalement improductif au travail un lundi matin que le dévoilement d'un nouveau chandail. Mais cette fois la ligue s'est payée la traite et nous en a dévoilé 31 d'une shot! J'ai eu de la difficulté à respecter mes deadlines en tout cas...

Bien sûr quelques-uns avaient été ''leakés'' auparavant mais pour la plupart on ne savait pas vraiment à quoi s'attendre. Pour ma part je trouve ça intéressant. Oui c'est une grosse passe de cash et la ligue sait combien les fans aiment les chandails, que ce soit des nouveaux ou des rétros. Il y a du beau stock à travers tout ça mais bien sûr il y a quelques équipes qui ne se sont pas trop forcé ou qui ont sorti des concepts horribles mais la majorité des chandails sont bons à mon avis. On voit que ces chandails sont faits principalement pour ''le fun'' et pour essayer de nouvelles choses. Quelques équipes comme les Ducks et les Coyotes ont même poussé l'audace jusqu'à célébrer leurs échecs du passé...

Mais comme je disais plus haut, il n'y a rien qui me rend aussi procrastinateur et distrait que le dévoilement d'un nouveau chandail. Car en plus d'être le public cible pour ce genre de truc, c'est à dire un ''hockey geek'', j'ai l'avantage (ou peut-être la malédiction) d'être graphiste de profession. J'ai en plus déjà travaillé dans le domaine de la conception de vêtements sportifs donc faire des maquettes de chandails de hockey c'est assez deuxième nature pour moi, même si j'ai changé de job depuis.

J'aurais pu faire comme tout le monde et vous faire un classement de mes préférés et ceux que je déteste le plus mais je préfère aujourd'hui vous présenter mes propres concepts sur ce même thème ''reverse retro''. J'ai pas fait toute la ligue mais seulement ceux où je trouve qu'ils auraient pu faire mieux ou différent. Il y en aussi d'autres que j'ai fait vraiment juste pour le fun, histoire de conceptualiser les chandails les plus laids possible et surtout les plus ''geeks'' que seulement les vrais de vrais nerds de ce blogue aimeront...  J'ai dû m'arrêter à moment donné car j'en avais trop de faits... et je devais aussi retourner à la vraie vie poche pleine de Covid... J'en ferai d'autres plus tard.


Vous avez peut-être vu passer celui-ci sur notre page Facebook:

C'est avec lui que j'ai commencé en abandonnant tout mon bon sens de designer et en relâchant l'inconditionnel fan fini de la franchise ''Frankenstein'' qu'est celle des Stars de Dallas. Si vous êtes nouveau ici il s'agit d'un de nos sujets fétiches. Si vous n'êtes pas nouveau et bien vous connaissez le refrain: Les Stars de Dallas sont anciennement les North Stars du Minnesota qui eux avaient fusionné en 1978 avec les Barons de Cleveland qui eux étaient autrefois en crise d'indentité sous les noms des Seals/Golden Seals de la Californie/Oakland de 1967 à 1976. Allez fouiller dans nos archives ici si vous voulez en savoir plus.

Bref la boîte de pandore était ouverte après ce premier chandail et voici donc mes autres concepts plus ou moins sérieux. Jugez-moi pas trop, j'ai quand même fait ça vite et je sais qu'il y a des sites comme Icethetics qui en font des bien meilleurs et mieux présentés.

J'ai bien aimé celui du Canadien. Le thème ''Reverse retro'' fonctionne à merveille dans le sens qu'on a inversé les couleurs. Mais ce n'est pas vraiment quelque chose de nouveau. On retrouvait même une équipe junior A de l'Ontario qui porte un chandail pareil et plusieurs personnes demandent ce concept depuis des années. Mais moi ce que j'aimerais c'est plutôt un hommage aux défunts Maroons de Montréal.

Tant qu'à aller dans le rétro on y va à fond. En plus, comme les Barons de Cleveland, les Maroons ont aussi essentiellement ''fusionné'' avec une autre équipe alors qu'ils étaient la propriété des même proprios que les Canadiens qui purent réclamer les joueurs des Maroons après leur retrait en 1938.

J'ai donc seulement remplacé le rouge du CH par du marron/bourgogne et le logo par le M des Maroons en plus d'un logo rétro du CH aux épaules.

Ça c'est essentiellement la même chose mais un hommage aux défunts Wanderers de l'époque lointaine d'il y a plus d'un siècle. Les Wanderers ne portaient pas de bleu, seulement du rouge mais je voulais que ça reste tout de même un mélange avec le CH.

Ensuite je voulais m'essayer avec l'Avalanche. En discutant avec des lecteurs on était quelques-uns à avoir quelques réserves à voir le logo des Nordiques être récupéré gratuitement de la sorte. Même si le chandail est très beau, il y a ce léger malaise qui demeure que c'est pas les Nordiques. Un peu le même malaise avec les Hurricanes d'ailleurs.

J'aurais proposé quelque chose de plus sobre avec toujours une présence ''Nordiques''. Un autre commentaire que j'ai vu sur Internet est que les fleurs de lys se devaient d'être bleues ou blanches et non ''bourgogne''. Et bien j'ai rectifié la situation sur ce chandail basé sur celui à l'étranger des Nordiques mais en remplaçant le rouge par le bourgogne de l'Avalanche. Pour le logo j'ai préféré récupérer l'ancienne patch à l'épaule des débuts de l'Avalanche tandis que le logo des Nordiques est plus secondaire aux épaules.

Au final ce n'est pas parfait et je viens de réaliser que c'est bizarre de voir un pied sur un chandail de sport. Celui proposé est meilleur, mais comme je disais c'est pour le fun.

Ensuite à l'autre opposée je me suis lâché lousse avec cette combinaison de l'ancien design original plein ''d'angles et de triangles'' de l'Avalanche mais avec les couleurs de l'ancienne franchise du Colorado, les Rockies... De quoi faire retourner Lanny McDonald dans sa tombe s'il était mort... Et un petit rappel aux Nordiques toujours sur les épaules.

Même chose mais inversion des couleurs et j'ai arrangé les bandes dans le bas qui n'étaient pas exactement comme celles des anciens chandails de l'Avalanche. Celui-ci est légèrement moins criard avec le jaune comme couleur plus secondaire. J'espère que le gars (et le Québec) va me pardonner d'avoir mis la fleur de lys en rouge et jaune...

Je le répète encore parce qu'une minorité des gens lisent pas où comprennent pas le ton semi-humoristique de la chose. C'EST UNE JOKE CELUI-LÀ. Pas besoin de me dire que c'est laid, c'est voulu.


Ensuite je me suis concentré sur l'équipe qui à mon avis avait le pire chandail de ce Reverse-retro, les Canucks. Quel mauvaise idée. Pour une équipe qui a eu tellement de looks différents dans son passé, ils ont choisi ce vieux design dégradé et oublié de 2001 pour cette expérience.

Il y avait tellement de choix avec les Canucks que j'ai eu de la difficulté à m'arrêter:

J'ai commencé avec selon moi le meilleur look des Canucks soit celui de 1990 à 1997 mais avec le logo actuel adapté avec ces couleurs. C'est sûr que ça clash et ça fait un peu bizarre de voir une baleine défoncer de la glace jaune...

Voici la version foncée. À vous de juger la meilleure des deux. J'ai oublié de colorer le collet mais quand même. J'aime bien. Mon collègue Martin ITFOR trouve que ça rappelle les Stingers de Cincinnati de l'AMH.

Ensuite je me devais d'essayer quelque chose avec le malfamé ''Flying V'' même si je m'attendais pas à grand chose. Ça me rappelle les anciens chandails des Sags des années 70.

Ensuite et bien c'est une inversion du premier concept soit l'ancien logo, le splendide ''plat de Spaghetti'' sur le nouveau design actuel des Canucks. J'ai oublié de mettre des patchs aux épaules cependant...Cette fois-ci c'est pas les Sags que ça me rappelle mais plutôt une autre équipe de la LHJMQ, les défunts Bisons de Granby.


Ensuite je me suis concentré sur une autre équipe dont le chandail reverse retro me ''gossait'', les Jets de Winnipeg. Pas que je le trouve particulièrement laid. Mais plutôt plate à mort? Tsé c'est gris...

Je trouve aussi que tant qu'à aller avec un logo rétro des Jets, celui des années 90 est à mon avis pas mal plus hot que celui des années 80. De plus ils ont déjà utilisé ce vieux logo lors de pas une mais deux classiques héritage. Il serait temps de donner de l'amour à celui-ci vous ne trouvez pas? C'est lui de Teemu en plus.

Alors je l'ai adapté au design et aux couleurs des nouveaux Jets et ce de plusieurs manières différentes:

Ce dernier fait vraiment Teemu d'ailleurs...

Ensuite je me suis rappelé que les nouveaux Jets étaient... LES ANCIENS THRASHERS!  En plus j'ai précédemment déclaré les Thrashers comme étant officiellement rétro l'an passé.

Ouhh que je me suis fait du fun ici...

Chandail ''Motocross'' avec logo actuel des Jets. Comme les Thrashers avaient toujours une cochonerie de logo à l'épaule et bien j'en ai pris un des nouveaux Jets pour la forme.

Celui-là est raté mais je me devais de l'essayer quand même. Imaginez un hybride de Teemu Selanne et Ilya Kovalchuk comme joueur et c'est ce qu'il porte...

Ce dernier combine bien les 3 franchises: Atlanta, Winnipeg 1 et Winnipeg 2.

Version motocross numéro 2...

Pour terminer j'ai gardé le meilleur pour la fin. Vous deviez bien vous y attendre un peu...

Qu'est-ce que c'est? Simplement les Blue Jackets qui honorent la seule autre équipe de l'histoire de leur état dans la LNH, les défunts, éphémères et grandioses Barons de Cleveland. J'ai travaillé plus sur le logo dans ce cas-ci et je suis assez content d'avoir trouvé une police de caractère ressemblante à celle des Barons. Le logo s'adapte d'ailleurs parfaitement bien aux Blue Jackets. Le gros ''C'' convient pour ''Columbus'' tandis que le B stylisé dans la forme de l'état de l'Ohio convient pour ''Blue Jackets''. Ça serait une parfaite façon d'honorer la franchise défunte sans trop forcer. Et ça ne fait pas vraiment bizarre de voir les Blue Jackets avec du rouge alors que c'est une de leurs couleurs secondaires.

Je ne déteste pas pour autant le vrai chandail proposé par les Jackets. Il a un petit je-ne-sais-quoi d'intéressant. Mais je me devais de dignement représenter l'honneur des Barons quand même... même si c'est assez ''stretch'' de penser que les Blue Jackets et leurs fans ne s'en sacrent pas totalement des Barons... Les deux villes sont à 2 heures et demie de route, un peu la même distance que Québec-Montréal. Un peu comme si les Canadiens porteraient un chandail vintage avec un logo des Nordiques dessus... On chialerait pas juste un peu je crois. ''On'' n'exclue pas la personne qui parle ici.

L'équipe actuelle de Cleveland, les Monsters dans l'AHL ont porté quelques chandails en honneur des autres anciens Barons de l'AHL, équipe maintes fois victorieuse durant l'âge d'or de cette ligue, et un chandail aux couleurs des Blue Jackets (équipe affiliée bien sûr) mais jamais rien encore aux couleurs des Barons version LNH...

Ici c'est une variante sur le précédent et je crois qu'elle fonctionne davantage. Ça fait décidément plus ''Blue'' Jackets tandis que le ''C'' demeure avec son rouge original à la Barons.

J'hésite vraiment entre les deux versions. Le rouge l'emporterait peut-être si on trouve que le bleu ressemble un peu trop au chandail rétro des Rangers.

J'ai continué dans la même veine mais avec un peu plus de Blue Jackets dans le visuel par l'ajout de ''Stinger'', mascotte de l'équipe qui était présent sur le logo à l'épaule du premier chandail des Jackets. Il faut dire que c'est pas mal l'élément le plus ''rétro'' de ces jeunes Blue Jackets. Le logo des Barons se retrouve à l'épaule mais pourrait aussi être utilisé pour les numéros comme le faisaient les Barons en 1976-77.

Et pour terminer j'ai repris le 3e chandail actuel des Jackets mais adapté aux couleurs des Barons. C'est sûr qu'il n'y a plus rien de ''Blue'' ici mais ça pourrait s'arranger si j'y avais pensé avant mais là trop tard. 

De toute façon j'en ai quelques autres de fait et d'autres qui doivent également me sortir de la tête si je veux redevenir un individu normal qui participe concrètement à la société...

Ce sera dans une suite éventuellement...

N'hésitez pas d'ailleurs si vous avez des suggestions.

Idées cadeaux #11 - Major League Socks

Depuis quelques années, la mode est aux pantalons plus courts, permettant de mettre en évidence des bas aux couleurs éclatantes ou aux motifs fantaisistes. Notre premier ministre fédéral s’en est d’ailleurs fait une marque de commerce. 

En 2015, deux entrepreneurs de Toronto eurent l’idée de capitaliser sur cette mode en mettant le visage du nouvel entraîneur des Leafs du moment, Mike Babcock sur des bas. Honorant celui qui à ce moment apparaissait comme un sauveur, ils eurent l’idée de produire des "Babsocks". L’idée eut un certain succès, aidé entre autres par une promotion de Molson, qui en inséra 375 000 paires dans les caisses de Canadian et de Coors Light pendant la Coupe du monde de 2016. 

Depuis, le nom de Babcock est devenu moins d’actualité, et l’entreprise a alors été renommée "Major League Socks". La signature d’une entente avec l’Association des anciens, puis avec l’Association des joueurs, a permis de diversifier l’offre. Quelques joueurs des Blue Jays ont aussi été ajoutés. 

On peut en acheter en ligne, mais on en trouve aussi quelques modèles chez Tricolore Sport. 

Si jamais vous êtes intéressés, ne tardez pas, car plusieurs modèles sont déjà en rupture de stock (comme par exemple Carey Price, Bobby Clarke, Brad Marchand et Mario Lemieux). 

https://www.majorleaguesocks.com/

Sources : "Changing of the Babsocks : With a new name, Major League Socks is ready for the bigs" de Chris Powell, November 27, 2019, The Message (the-message.ca).

Le plus de chandails avec la même équipe

 

 

Je parlais l'autre jour des records de Mike Sillinger comme celui du joueur qui a joué pour le plus d'équipes de la LNH et conséquemment celui qui a porté le plus de chandails différents. Cela m'a inspiré aujourd'hui à savoir qui est le joueur qui a porté le plus de versions différentes du chandail d'une seule équipe.

Comme la LNH est en voie de dévoiler plusieurs autres chandails ''reverse retro'' cette semaine, cet article sera sûrement passé date assez rapidement alors allons-y maintenant avant ces fameuses annonces.

Attachez-vous, car j'ai beurré épais avec les photos dans cet article.

 

Luc Robitaille

J'ai bien sûr pensé commencer par des joueurs qui ont joué longtemps pour la même équipe mais en choisissant bien chez des équipes où il y eut plusieurs changements de chandails et ce, dans un très court laps de temps. Un gars comme Luc Robitaille est un bon exemple, lui qui a vécu toutes sortes d'époques avec les Kings dont les années pré-Gretzky en jaune et or, les années Gretzky en noir et argent et un autre rebranding à la fin des années 90.

En comptant toutes les versions différentes qu'il porta avec les Kings, incluant celles à l'étranger et à domicile, Robitaille a porté 10 chandails des Kings différents. C'est bien, mais il ne fait même pas partie de mes finalistes. Il n'a même pas pu porter le fameux chandail ''Burger King'' de 1995-96, alors qu'il était en exil avec les Rangers à ce moment. Je voulais seulement l'utiliser comme exemple, mais aussi pour montrer cet étrange photo de Robitaille avec un JOFA jaune qui ne fite pas avec le jaune du chandail...

Donc vous comprenez l'idée. Je n'inclus seulement que les chandails portés durant les matchs du calendrier régulier, incluant les matchs extérieurs. Je n'inclus pas des chandails promotionnels ou ceux des périodes d'échauffement. Les versions à l'étranger et à domicile comptent chacun pour un chandail individuel, et non pas un ''set'' de chandail.

Je me suis d'abord dirigé vers l'équipe experte en rebranding impulsif, les Canucks de Vancouver. Et qui d'autre que Mr.Canuck lui-même, Trevor Linden, comme solide candidat au titre?

Il débuta à Vancouver en 1988-89, juste à temps pour la dernière saison de ''l'ère Jaune'' à Vancouver. Ce chandail était une sorte d'atténuation du précédent, le malfamé ''Flying V''.  Si vous vous demandez, la patch ''BABE'' sur le chandail noir était un hommage à Babe Pratt, ancien membre du temple et ambassadeur de l'équipe qui mourut durant l'entracte d'un match en décembre 1988.

Linden et les Canucks portèrent ensuite cette nouvelle version de 1989-90 à 1996-1997, version emblématique des meilleures années de Linden, des débuts de Pavel Bure et du parcours jusqu'en finale en 1994.

Linden était toujours en place en 1997-98 pour un rebranding chez les Canucks avec nouveau logo et nouvelles couleurs. Il perdit toutefois la faveur de son nouvel entraîneur Mike Keenan et perdit également le ''C'' au profit du nouveau venu Mark Messier. Il fut éventuellement échangé aux Islanders en février 1998.

Après son exil à Long Island, Montréal et Washington, il revint toutefois à Vancouver en novembre 2001 et retrouva la version du chandail de 1997-98 ainsi qu'un nouveau 3e chandail (2e photo), il avait précédemment porté un autre 3e chandail avec l'équipe soit de 1995 à 1997, le chandail ''Reese".

Linden termina sa carrière avec les Canucks après la saison 2007-08, lui permettant de connaître un autre changement de couleurs et de chandail avec l'équipe cette saison-là. Ils avaient également porté leur ancien chandail de leurs premières saisons lors de quelques matchs ''Heritage''.

Ceci nous donne donc un total de 12 chandails pour Linden. Très bien, mais il se retrouve avec plein de joueurs à égalité avec lui...

Mike Modano

J'ai ensuite pensé à un autre joueur de longue date qui joua longtemps avec la même équipe durant cette période et compagnon du top 3 du repêchage de 1988 avec Linden, Mike Modano.

Modano porta le chandail classique des North Stars lors de ses débuts en 1988 jusqu'à la finale surprise de 1991.

Les North Stars changèrent ensuite de chandail pour leurs deux dernières années d'existence soit jusqu'en 1992-93.

Les ''nouveaux'' Stars de Dallas ne changèrent que très peu le chandail lors du déménagement, mais je le compte quand même car de légères modifications furent apportées au fil des années suivantes, comme la ''patch'' de l'état du Texas sur l'épaule et l'ajout de ''Dallas'' sur le logo. La teinte de vert devint également plus foncée à partir de 1995, vous pouvez voir la différence ici d'ailleurs sur le chandail blanc.

Les Stars ajoutèrent ce 3e chandail à partir de 1997-98 et il deviendra le chandail principal de l'équipe avec une version blanche à partir de 1999-2000.

Troisième chandail malfamé, le ''Mooterus'' de 2003 à 2006.

Rebranding minimaliste de style ''College'' en 2007-08 avec un 3e chandail totalement inutile. En fait, le 3e chandail est le 2e sur cette photo. Big deal.

Mais bon, au final Modano a donc lui aussi porté 12 chandails (pas si) différents avec les Stars/North Stars.

Mais quel autre joueur a joué éternellement pour une équipe au nombreux changements de chandails?

Teemu Selanne

Ah ben oui. Le grand ''Finnish Flash'' a joué jusqu'à 43 ans et principalement pour les Ducks/Mighty Ducks. Une équipe qui a même changé de nom. Je suis sûr qu'il peut prétendre au titre.

Vous voyez? Il a porté tous les 3e chandails possibles lors de l'incarnation de la franchise sous le nom ''Mighty Ducks'' et ce, même s'il a connu un exil de trois saisons à San Jose et Colorado au début des années 2000.

Il a bien sûr fait partie du rebranding/changement de propriétaires/changement de nom en 2006-07.

Il y a joué jusqu'en 2013-14, portant au passage d'autres 3es chandails. Vous savez qu'un joueur a longtemps joué pour une équipe lorsqu'il porte un chandail rétro qu'il a lui-même porté quand ce n'était pas encore le chandail rétro...

Je n'inclus pas ce chandail dans le décompte cependant, car c'est exactement le même que le premier (sauf la patch anniversaire). Donc Selanne tombe un peu court à 10 chandails. Dommage. Je l'ai laissé quand même dans ce décompte car c'est toujours plaisant de revoir et de parler de Teemu.

Mais qui d'autre a aussi traversé les âges et les modes avec la même équipe?

Patrick Marleau

Ah bien sûr. Patrick Marleau est en voie de battre le record de Gordie Howe pour le nombre de matchs joués (1767 matchs) dans la LNH. Et comme il a principalement joué avec les Sharks, il devrait bien se rendre sur le podium. Mais est-ce que les Sharks ont porté tant de différents chandails?

Il a débuté avec l'équipe en 1997-98, soit durant la dernière année du premier design des Sharks datant de leur année d'expansion en 1991-92. Il ne portait même pas encore le numéro 12 à l'époque.

L'équipe introduit ensuite un 3e chandail (2e photo) durant cette même saison 1997-98 et ce design deviendra le principal la saison suivante et ce jusqu'en 2007.

Un nouveau look fit surface en 2007-08 et dura jusqu'en 2013.

Le chandail fut simplifié en 2013-14 et c'est toujours la version en cours pour les Sharks.

Ce qui vient avantager Marleau à prétendre au titre sont les nombreux 3èmes chandails noirs que les Sharks adoptèrent au fil des années. On pourrait être paresseux et juste dire que c'est le même chandail mais il y avait à chaque fois des différences mineures entre le premier (2001-07), le deuxième (2008-17) et le troisième (2018 à maintenant), donc ça compte pour 3 chandails différents.

Et finalement, Marleau a aussi porté ce chandail spécial pour la Stadium Series de 2015, ces chandails avec des numéros géants. 

Et comme son numéro, Marleau a porté 12 chandails différents avec les Sharks. Il a aussi fait comme Selanne et porté le chandail rétro des Sharks alors qu'il l'avait déjà porté. 

Donc comme vous pouvez voir, j'ai quelques joueurs à égalité à 12 chandails. Mais qu'en est-il de la vache à lait de la LNH depuis 15 ans?

Sidney Crosby a débuté en 2005-06 et a donc d'abord porté le chandail aux couleurs ''jaune crème'' des Penguins. Le chandail fut modifié en 2007-08 pour le système Reebok. Malgré les différences mineures entre les deux concepts, principalement les bandes en angles sur le 1er chandail, je compte ces deux sets comme 4 chandails différents.

Pour le bonheur de tous, les Penguins revinrent à leur concept des années de gloire de Mario, Jagr et cie. C'était d'abord seulement le chandail noir comme 3e chandail de 2014 à 2016 et ensuite retour en arrière complet en 2016-17.

Quand je disais vache à lait, je parlais de Crosby mais aussi surtout des matchs en plein air. Les Penguins ont participé à deux ''Winter Classics'' (photos 1 et 2) et à trois ''Stadium Series (photos 3-4 et une autre qui s'en vient)

Une autre Stadium Series en 2017 et un 3e chandail jaune rappelant celui des années 80 à 84 fut adopté en 2018. Je croyais que c'était le même chandail mais il y a quand même quelques différences flagrantes entre les deux.

Ceci nous donne donc également un total de 12 chandails pour Crosby (et Evgeni Malkin aussi, je l'oubliais celui-là). 

À moins que...

Non je vous niaise, ça c'était le chandail du match des étoiles de 2019 fait à partir de matières recyclées.

Et ça c'est un chandail d'échauffement de la Stadium Series de tout à l'heure. Ils se sont quand même forcé pour le marketer le plus possible... mais je ne le compte pas quand même.

Retournons à nos moutons.

Je me suis ensuite questionné sur une autre vache à lait de la ligue, les Blackhawks. C'est peut-être une bonne chose qu'ils semblent être devenus minables sur la glace. Peut-être que la ligue va ainsi arrêter de les inviter aux matchs extérieurs car ils n'auront bientôt plus d'idées pour un chandail rétro. Mais bref, les Toews, Kane, Keith, Crawford et compagnie ne peuvent prétendre au titre car le total ne nous donne que 9 chandails...

Arrêtons donc de niaiser et passons au grand gagnant. C'était d'ailleurs toute une surprise pour moi. Je croyais vraiment que Linden allait gagner au départ...

And the winner is...

Anze Kopitar

 

Celui-là je l'avais vraiment pas vu venir. Mais selon mes recherches infaillibles, notre slovène préféré est le grand champion de la LNH pour le plus de chandails différents avec la même équipe.

Il a d'abord commencé sa carrière en 2006-07, année où les Kings faisaient du tricycle autant sur la glace qu'avec leur chandails. Ils alternaient en fait entre ces deux logos depuis la saison 1998-99 et avec bien sûr un troisième chandail pratiquement pareil.

Lors de la venue du style Reebok en 2007-08, les Kings abandonnèrent le 3e chandail et ne firent que des changements très mineurs. La principale différence avec le chandail précédent étant le retrait des bandes dans le bas du chandail où on retrouvait le texte ''Los Angeles. Mais bon, ça compte que moi je dis.

Voici le Kopitar sous sa forme la plus commune, soit le rebranding des Kings introduit en 2011. Ce chandail était à la base le 3e depuis la saison 2008-09 et devint le principal à temps pour les deux conquêtes des Kings en 2012 et 2014. Donc n'oubliez pas la version blanche ici.

Bien sûr aucun des prétendants ne ferait partie de cette liste sans l'apport des 3es chandails.

Ni des matchs extérieurs bien sûr. Mais qu'il était laid le 2e ici présenté...

Et ce qui fait gagner notre ami Kopitar (et aussi je viens de m’apercevoir que Dustin Brown est aussi gagnant) sont ces chandails gris. J'étais au départ persuadé qu'il s'agissait du même chandail et que Kopitar était lui aussi pris à 12 chandails. Je ne voyais pas vraiment les différences entre les deux car les logos des Kings sont toujours tellement plates et similaires que je ne m'étais même pas aperçu que ces deux chandails n'ont pas le même logo... Le premier fut introduit comme 3e chandail en 2016-17 mais était grandement inspiré du 2e, celui de la première Stadium Series des Kings en 2014.

C'est donc ce qui complète cette recherche. Je crois que Kopitar mérite cette couronne. Wow le jeu de mots. Je pourrais me tromper mais je crois avoir fait pas mal le tour. Dans les mentions honorables on a aussi Ryan Miller (11), Shane Doan (10), Frans Nielsen (10) et Ryan Smyth (10). Andrei Markov et Tomas Plekanec et leurs longues années de service se distinguent également avec 10 chandails, gracieuseté des 5 chandails du centenaire et les 3 chandails des matchs extérieurs. 

Il pourrait en avoir d'autres, mais je vous invite à checker à ma place, moi je suis vidé.


On s'en reparle dans un an (on se croise les doigts) lorsqu'on va voir qui aura porté un chandail supplémentaire avec tous ces nouveaux chandails ''reverse retro'' qu'on nous annoncera dès demain apparemment. Mais au final comme toutes les équipes semblent en faire partie et bien tous ces joueurs actifs en auront simplement un de plus à leur palmarès...