D’un physique imposant pour l’époque (6’ 2’’, 190 lbs), Walter Pratt se fit surnommé « Babe » en référence à Babe Ruth. Ayant joué la majeure partie de sa carrière à la défense, il était réputé pour être un dur sur la glace. Toutefois, à l’extérieur, il était plutôt un bon vivant qui aimait bien faire des blagues.
Originaire du Manitoba, il fut recruté en 1935 par les Rangers. Il ne mit pas de temps à faire l’équipe et devint rapidement un régulier à la ligne bleue. En 1939-40, il fut membre de l’équipe gagnante de la Coupe Stanley. Il faudra attendre jusqu’en 1994 pour voir les Rangers répéter l’exploit.
Au cours de la saison de 1942-43, il fut échangé aux Maple Leafs. Ce changement d’air permit à son talent offensif d’être mieux exploité, puisqu’il compta douze buts. (Son sommet jusqu’alors était de huit.) En 1943-44, il obtint 57 points en 50 matchs, ce qui constituait à ce moment un record pour un défenseur. Cette marque tint pendant plus de vingt ans. Il fut évidemment choisi sur la première équipe d’étoiles cette année-là et gagna même le Trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe. (Le Trophée Norris, remis au meilleur défenseur, n’existait pas encore.)
En 1945, il ajouta une deuxième Coupe Stanley à son palmarès.
L’année suivante fut beaucoup moins heureuse. En janvier 1946, il fut suspendu à vie par la Ligue pour avoir parié sur des matchs de son équipe. Après avoir admis ses torts, assuré qu’il n’avait jamais parié contre son équipe et qu’il ne recommencerait plus, le président de la Ligue, Red Dutton, lui permit de reprendre le jeu après neuf matchs. Il alla néanmoins jouer sa dernière saison avec les Bruins. Il fut par la suite ensuite envoyé dans la Ligue Américaine, avant de s’installer sur la Côte Ouest, jouant dans la PCHL.
En 1966, il est malgré tout devenu membre du Temple de la Renommée du hockey.
Dans les années 1970, il est devenu analyste pour la CBC lors des matchs des Canucks, en plus de jouer un rôle d’ambassadeur pour l’équipe.
Le 16 décembre 1988, durant le premier entracte du match au Pacific Coliseum, il fut foudroyé d’un arrêt cardiaque et en mourut.
À chaque année, un trophée est remis en son nom au meilleur défenseur des Canucks.
Son fils Tracy joua dans la LNH de 1967 à 1977 pour six équipes différentes.
Sources: “Babe Pratt, Toronto Great, Out of Hockey for Gambling”, Nashua Telegraph, 30 janvier 1946, p.7, legendsofhockey.net,wikipedia.org.
Originaire du Manitoba, il fut recruté en 1935 par les Rangers. Il ne mit pas de temps à faire l’équipe et devint rapidement un régulier à la ligne bleue. En 1939-40, il fut membre de l’équipe gagnante de la Coupe Stanley. Il faudra attendre jusqu’en 1994 pour voir les Rangers répéter l’exploit.
Au cours de la saison de 1942-43, il fut échangé aux Maple Leafs. Ce changement d’air permit à son talent offensif d’être mieux exploité, puisqu’il compta douze buts. (Son sommet jusqu’alors était de huit.) En 1943-44, il obtint 57 points en 50 matchs, ce qui constituait à ce moment un record pour un défenseur. Cette marque tint pendant plus de vingt ans. Il fut évidemment choisi sur la première équipe d’étoiles cette année-là et gagna même le Trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe. (Le Trophée Norris, remis au meilleur défenseur, n’existait pas encore.)
En 1945, il ajouta une deuxième Coupe Stanley à son palmarès.
L’année suivante fut beaucoup moins heureuse. En janvier 1946, il fut suspendu à vie par la Ligue pour avoir parié sur des matchs de son équipe. Après avoir admis ses torts, assuré qu’il n’avait jamais parié contre son équipe et qu’il ne recommencerait plus, le président de la Ligue, Red Dutton, lui permit de reprendre le jeu après neuf matchs. Il alla néanmoins jouer sa dernière saison avec les Bruins. Il fut par la suite ensuite envoyé dans la Ligue Américaine, avant de s’installer sur la Côte Ouest, jouant dans la PCHL.
En 1966, il est malgré tout devenu membre du Temple de la Renommée du hockey.
Dans les années 1970, il est devenu analyste pour la CBC lors des matchs des Canucks, en plus de jouer un rôle d’ambassadeur pour l’équipe.
Le 16 décembre 1988, durant le premier entracte du match au Pacific Coliseum, il fut foudroyé d’un arrêt cardiaque et en mourut.
À chaque année, un trophée est remis en son nom au meilleur défenseur des Canucks.
Son fils Tracy joua dans la LNH de 1967 à 1977 pour six équipes différentes.
Sources: “Babe Pratt, Toronto Great, Out of Hockey for Gambling”, Nashua Telegraph, 30 janvier 1946, p.7, legendsofhockey.net,wikipedia.org.
1 commentaire:
il manque une photo d'un joueur des Canucks de la saison 88-89 avec une patch "Babe" sur leur plus beau uniforme ever...
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