Au cours de son parcours junior, Gordon « Red » Berenson participa trois fois au tournoi de
L’étape suivante logique aurait été de tenter sa chance au niveau professionnel. Pourtant, contre l’avis des Canadiens, qui détenaient ses droits, Berenson décida plutôt de se diriger vers l’Université du Michigan, un cheminement rarissime à l’époque, surtout pour un canadien.
Après s’y être illustré, il se dirigea finalement vers Montréal, à la fin de la saison 1961-62. Il devint ainsi le premier canadien à faire le grand saut à partir du réseau universitaire américain. Il continua toutefois son cheminement académique, décrochant éventuellement un MBA.
Il passa ainsi cinq portions de saisons avec le tricolore, gagnant au
passage la Coupe Stanley
en 1965. Toutefois, avec la présence au
centre de Jean Béliveau, Henri Richard et Ralph Backstrom, ses possibilités
demeuraient limitées. Il fut donc
échangé aux Rangers en juin 1966, contre Garry Peters et Ted Taylor, qui
jouèrent peu ou pas à Montréal.
Il n’eut pas beaucoup plus de glace à New York, mais en novembre 1967, il passa aux nouveaux Blues de St.Louis, où il eut finalement sa chance. Ses 51 points en 55 matchs cette année-là, suivis de saisons de 82 et 72 points contribuèrent à propulser les Blues en finale lors de leurs trois premières années. Bien que la meilleure équipe d’expansion, les Blues perdirent toutes ces finales 4-0 contre des équipes établies.
Le 7 novembre 1968, Berenson connut un match tout simplement incroyable. Alors que les Blues affrontaient les Flyers à Philadelphie, il ne marqua pas moins de six buts aux dépens de Doug Favell dans une victoire de 8-0. Cet exploit rarissime n'avait pas été accompli depuis 1943, lorsque Syd Howe (voir texte du 30 septembre 2011) le réalisa. Depuis, seul Darryl Sittler y est parvenu, lors de son match de 10 points en 1976. (voir texte du 19 février 2012) Berenson est toutefois le seul à avoir réalisé cet exploit sur une patinoire adverse. Et comme si ce n'était pas assez, Berenson a même touché la barre horizontale au cours de ce même match. Un septième but lui aurait alors permis d'égaliser le record de Joe Malone de 1920. (voir texte du 29 janvier 2012)
En février 1971, Berenson fut échangé aux Red Wings, une équipe qui se cherchait, contre Garry Unger, le futur homme de fer dela Ligue Nationale.
Il n’eut pas beaucoup plus de glace à New York, mais en novembre 1967, il passa aux nouveaux Blues de St.Louis, où il eut finalement sa chance. Ses 51 points en 55 matchs cette année-là, suivis de saisons de 82 et 72 points contribuèrent à propulser les Blues en finale lors de leurs trois premières années. Bien que la meilleure équipe d’expansion, les Blues perdirent toutes ces finales 4-0 contre des équipes établies.
Le 7 novembre 1968, Berenson connut un match tout simplement incroyable. Alors que les Blues affrontaient les Flyers à Philadelphie, il ne marqua pas moins de six buts aux dépens de Doug Favell dans une victoire de 8-0. Cet exploit rarissime n'avait pas été accompli depuis 1943, lorsque Syd Howe (voir texte du 30 septembre 2011) le réalisa. Depuis, seul Darryl Sittler y est parvenu, lors de son match de 10 points en 1976. (voir texte du 19 février 2012) Berenson est toutefois le seul à avoir réalisé cet exploit sur une patinoire adverse. Et comme si ce n'était pas assez, Berenson a même touché la barre horizontale au cours de ce même match. Un septième but lui aurait alors permis d'égaliser le record de Joe Malone de 1920. (voir texte du 29 janvier 2012)
En février 1971, Berenson fut échangé aux Red Wings, une équipe qui se cherchait, contre Garry Unger, le futur homme de fer de
Après une participation discrète à la Série du siècle, Berenson retourna St.Louis en décembre 1974. Il y termina sa carrière de joueur en 1978, montrant une fiche globale de 261-397-658 en 987 matchs.
Il passa ensuite derrière le banc des Blues, d’abord comme adjoint, puis en décembre 1979, comme entraîneur-chef. À sa première année complète, en 1980-81, les Blues récoltèrent 107 points, ce qui lui valut le Trophée Jack Adams, remis au meilleur entraîneur. D’ailleurs, il s’agissait de la première fois que le vote était un unanime.
Par contre, comme tant d’autres derrière le banc des Blues, son règne fut court. L’année suivante, la récolte passa à 72 points, l’équipe subit l’élimination au deuxième tour et Berenson fut congédié au cours de la saison.
Après un passage à Buffalo, comme adjoint à Scotty Bowman, son ancien
entraîneur à St.Louis, il reçut une offre de son ancienne université. Depuis 1984, il est entraîneur des Wolverines
de l’Université du Michigan. Le
programme se retrouve depuis parmi l’élite, ayant gagné le championnat de la
NCAA en 1996 et 1998.
Il a eu sous ses ordres au fil des ans des joueurs comme Marty Turco, Mike Knuble, Mike Komisarek, Mike Cammalleri et Max Pacioretty.
On lui a remis en 2006 le Trophée Lester Patrick, pour sa contribution à l’essor du hockey aux Etats-Unis.
Sources : "Berenson's 6-pack was one for the record books" de John Kreiser, 7 novembre 2008 (nhl.com), legendsofhockey.net, wikipedia.org.
Il a eu sous ses ordres au fil des ans des joueurs comme Marty Turco, Mike Knuble, Mike Komisarek, Mike Cammalleri et Max Pacioretty.
On lui a remis en 2006 le Trophée Lester Patrick, pour sa contribution à l’essor du hockey aux Etats-Unis.
Sources : "Berenson's 6-pack was one for the record books" de John Kreiser, 7 novembre 2008 (nhl.com), legendsofhockey.net, wikipedia.org.