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samedi 29 juin 2013

Red Berenson









Au cours de son parcours junior, Gordon « Red » Berenson participa trois fois au tournoi de la Coupe Memorial (avec les Pats de Regina, puis avec les Bombers de Flin Flon), sans toutefois la gagner.  En 1959, il fut aussi invité à se joindre à l’équipe de Belleville qui devait représenter le Canada aux championnats du monde, Prague.  Son invitation fut une décision astucieuse, puisque Berenson fut le meilleur pointeur du tournoi, aidant ainsi le Canada à mettre la main sur la médaille d’or.

L’étape suivante logique aurait été de tenter sa chance au niveau professionnel.  Pourtant, contre l’avis des Canadiens, qui détenaient ses droits, Berenson décida plutôt de se diriger vers l’Université du Michigan, un cheminement rarissime à l’époque, surtout pour un canadien.

Après s’y être illustré, il se dirigea finalement vers Montréal, à la fin de la saison 1961-62.  Il devint ainsi le premier canadien à faire le grand saut à partir du réseau universitaire américain.  Il continua toutefois son cheminement académique, décrochant éventuellement un MBA.

Il passa ainsi cinq portions de saisons avec le tricolore, gagnant au passage la Coupe Stanley en 1965.  Toutefois, avec la présence au centre de Jean Béliveau, Henri Richard et Ralph Backstrom, ses possibilités demeuraient limitées.  Il fut donc échangé aux Rangers en juin 1966, contre Garry Peters et Ted Taylor, qui jouèrent peu ou pas à Montréal.

Il n’eut pas beaucoup plus de glace à New York, mais en novembre 1967, il passa aux nouveaux Blues de St.Louis, où il eut finalement sa chance.  Ses 51 points en 55 matchs cette année-là, suivis de saisons de 82 et 72 points contribuèrent à propulser les Blues en finale lors de leurs trois premières années.  Bien que la meilleure équipe d’expansion, les Blues perdirent toutes ces finales 4-0 contre des équipes établies.

Le 7 novembre 1968, Berenson connut un match tout simplement incroyable.  Alors que les Blues affrontaient les Flyers à Philadelphie, il ne marqua pas moins de six buts aux dépens de Doug Favell dans une victoire de 8-0.  Cet exploit rarissime n'avait pas été accompli depuis 1943, lorsque Syd Howe (voir texte du 30 septembre 2011) le réalisa.  Depuis, seul Darryl Sittler y est parvenu, lors de son match de 10 points en 1976. (voir texte du 19 février 2012)  Berenson est toutefois le seul à avoir réalisé cet exploit sur une patinoire adverse.  Et comme si ce n'était pas assez, Berenson a même touché la barre horizontale au cours de ce même match.  Un septième but lui aurait alors permis d'égaliser le record de Joe Malone de 1920. (voir texte du 29 janvier 2012)  

En février 1971, Berenson fut échangé aux Red Wings, une équipe qui se cherchait, contre Garry Unger, le futur homme de fer de la Ligue Nationale.

Après une participation discrète à la Série du siècle, Berenson retourna St.Louis en décembre 1974.  Il y termina sa carrière de joueur en 1978, montrant une fiche globale de 261-397-658 en 987 matchs.

Il passa ensuite derrière le banc des Blues, d’abord comme adjoint, puis en décembre 1979, comme entraîneur-chef.  À sa première année complète, en 1980-81, les Blues récoltèrent 107 points, ce qui lui valut le Trophée Jack Adams, remis au meilleur entraîneur.  D’ailleurs, il s’agissait de la première fois que le vote était un unanime.

Par contre, comme tant d’autres derrière le banc des Blues, son règne fut court.  L’année suivante, la récolte passa à 72 points, l’équipe subit l’élimination au deuxième tour et Berenson fut congédié au cours de la saison.
Après un passage à Buffalo, comme adjoint à Scotty Bowman, son ancien entraîneur à St.Louis, il reçut une offre de son ancienne université.  Depuis 1984, il est entraîneur des Wolverines de l’Université du Michigan.  Le programme se retrouve depuis parmi l’élite, ayant gagné le championnat de la NCAA en 1996 et 1998.

Il a eu sous ses ordres au fil des ans des joueurs comme Marty Turco, Mike Knuble, Mike Komisarek, Mike Cammalleri et Max Pacioretty.

On lui a remis en 2006 le Trophée Lester Patrick, pour sa contribution à l’essor du hockey aux Etats-Unis.

Sources : "Berenson's 6-pack was one for the record books" de John Kreiser, 7 novembre 2008 (nhl.com), legendsofhockey.net, wikipedia.org.

jeudi 27 juin 2013

Pause Pub - Coleco









À une certaine époque, pratiquement tous les petits garçons avaient une table de hockey semblable à celle-ci.

J'avoue toutefois que je ne me souviens pas de la version football...



Intialement publié sur www.bottedenvoi.blogspot.com

lundi 24 juin 2013

Daoust










C’est en 1891 que Joseph Daoust, qui détenait une formation en droit, se lance en affaires dans le domaine de la chaussure.  L’entreprise ouvre une manufacture en 1899 à Acton Vale, avant de déménager à Montréal.

L’entreprise acquiert une renommée importante, autant que la notoriété de son fondateur.  Celui-ci a entre autres été président de la Chambre de commerce de Montréal et de l’Association canadienne des fabricants de chaussures.  Il a aussi représenté le Canada à la Conférence économique internationale de Genève en 1927 et été nommé consul honoraire d’Haïti.

Joseph Daoust décède en 1932, mais la maison Daoust Lalonde continue.  Toujours en gardant un focus sur la chaussure, elle développe divers produits pour le sport (baseball, football, golf, quilles, ski et bien sûr, ses fameux patins).


Ses 301 font sa renommée et à la fin des années 1970 et au début des années 1980, elle compte parmi ses clients un joueur qui fait tourner les têtes dans le monde du hockey, Wayne Gretzky.  Durant cette période, les patins de la merveille venaient donc de Hochelaga.  L’entreprise profite d’ailleurs de l’occasion pour commercialiser des souliers de course qui portent aussi le nom « 301 ».

Elle eut ensuite pendant un moment Denis Savard comme porte-parole et utilisa un slogan qui mentionnait que Daoust était « notre seule vraie marque au Québec ».

En 1992, alors qu’elle appartenait à A. Lambert International (la compagnie qui fabriquait à ce moment les bottes Acton), elle est vendue à Canstar pour la somme de 30M$.  Cette dernière, qui possédait la marque Bauer, continuait sa consolidation de l’industrie, après avoir acheté Cooper en 1990.

En 1994, Nike paya 395M$ pour Canstar.  Le géant américain décida alors de concentrer son portefeuille de marque sur la sienne et Bauer.  Le nom Daoust est alors disparu des magasins d’articles de sport.  Quant à l’usine, elle est maintenant occupée par une compagnie de transformation de métal.   Il reste toutefois de l’entreprise une rue dans l’est de Montréal, nommé Joseph-Daoust en l’honneur de son fondateur.

L’entente n’a toutefois pas été aussi fructueuse que prévu pour Nike.  Elle revendit donc en 2008 les opérations hockey à un groupe mené par Graeme Roustan (celui qui veut amener une équipe de la LNH à Markham) pour 200M$.  L’entreprise a depuis repris le nom de Bauer.

Sources : “Canstar Sports Inc. History” (fundinguniverse.com), “Daoust (Joseph)” (memoireduquebec.com), “L’encyclopédie de l’histoire du Québec : Joseph Daoust” (faculty.marianopolis.edu), "Rue Joseph-Daoust" (toponymie.gouv.qc.ca), wikipedia.org.

samedi 22 juin 2013

Mush March


Mush March fut une des premières vedettes des Black Hawks. En fait, il fut l'un des joueurs ayant porté le plus longtemps l'uniforme de l'équipe et à sa manière, a fortement marqué l'équipe...

Harold "Mush" March est né en 1908 en Saskatchewan. Après une brillante carrière dans le junior avec les Monarchs de Regina (les futurs Pats) avec qui il remporta la Coupe Memorial en 1928, Mach fut invité par les Black Hawks à se joindre à eux pour la saison suivante. Notons au passage que passer du junior à la NHL dans les années 20 était un cas d'exception, mais March, qui avait notamment marqué 36 buts en 11 matchs lors du tournoi de la Coupe Memorial, réussit à fait ce grand saut, débutant ainsi une très longue carrière avec les Hawks lors de la saison 1928-29.

En 1931, Mush March eut la disctintion d'être le premier joueur à inscrire un but dans le nouveau Maple Leafs Gardens. March garda d'ailleurs la rondelle de ce but qu'il remit aux Maple Leafs lors du match final disputé au Maple Leafs Gardens, match d'ailleurs disputé entre les Hawks et les Leafs...



En avril 1934, Mush March fut le premier joueur à avoir marqué un but en supplémentaire donnant la Coupe Stanley à son équipe, alors qu'il marqua celui qui donna la première Coupe Stanley à son équipe. En quelque sorte, lui et Patrick Kane ont en commun d'avoir tous les deux donné la Coupe Stanley aux Hawks en supplémentaire... Mush March remporta à nouveau la Coupe Stanley avec les Hawks en 1938. 

Fiable joueur des Black Hawks, March fut invité au second match des étoiles de la LNH, celui en hommage à Howie Morenz. 

Il prit sa retraite suite à la saison 1944-45 après 17 saison avec les Hawks. À cette époque, seul le légendaire Bruin Dit Clapper évoluait depuis plus longtemps que lui avec la même équipe. 

Non seulement Mush March, qui mourut en 2002, fut le dernier survivant de la Coupe Stanley de 1934, mais était, lors de son décès, le doyen des anciens joueurs de la NHL...

Il fut intronisé au Temple de la renommée des athlètes de la Saskatchewan en 1988.

Histoire de cartes - Les favoris









Ah!  Les beaux favoris des années 1970!



 










Le nez rouge est aussi assez spectaculaire.











Ça ne paraît pas trop sur cette photo, mais Craig Ramsay, le dernier entraîneur de l'histoire des Thrashers, arbore maintenant une boule de billard.  Pendant sa carrière de joueur, il était un peu plus poilu...



jeudi 20 juin 2013

Pause Pub - Eaton


 





Saviez-vous que Gordie Howe avait "travaillé" pour la chaîne de magasins Eaton?

L'histoire ne dit toutefois pas combien de fois par année il devait se rendre au "travail" pour accomplir sa tâche de "conseiller technique"...

Ils auraient pu se contenter de dire que Howe était leur porte-parole.  On aurait compris.

mardi 18 juin 2013

Dominic Roussel


Vous vous souvenez certainement, si vous avez plus ou moins mon âge, de cette époque creuse pour les Flyers, celle où cette équipe reconnue pour son excellence a ratée les séries éliminatoires durant 5 saisons d'affilée entre 1990 et 1994. C'était une période où les gardiens de l'équipe se sont succédés alors que le gardien numéro un de l'équipe, le légendaire (pour les zigotos comme moi) Ron Hextall, était plutôt sur une pente descendante. C'est à cette période qu'on commença à parler d'un "curse" sur les gardiens des Flyers ayant suivi la mort du grand Pelle Lindbergh en 1985. Par contre, pour ce qui est de Roussel, ce n'est pas nécessairement ses prouesses ou un fantôme qui le jeta hors de Philadelphie…

Dominic Roussel est né en 1970 à Hull. Alors qu'il évoluait pour les Draveurs de Trois-Rivières, il fut repêché en troisième ronde, 62e au total, en 1988. Après avoir passé la majeure partie des deux saisons suivantes avec l'autre équipe de la Mauricie, les Cataractes de Shawinigan, Roussel débuta sa carrière professionnelle avec le club école des Flyers, les légendaires Bears de Hershey, lors de la saison 1990-91. Il entreprit alors un cheminement qui s'avérait, à l'époque, assez complexe, Ron Hextall étant alors au sommet de sa carrière et ce, malgré les insuccès de l'équipe… En bon élève, Roussel gravit tous les échelons en s'appliquant avec la ténacité d'un bon élève jusqu'à atteindre, lors de la saison 1993-94, soit l'année après le départ de Ron Hextall, le poste de gardien partant chez les Flyers. Durant cette saison, sa performance avec une fiche de 29-20-5 lors de 60 matchs ne permit pas aux Flyers de faire enfin les séries, mais pointa vers une bonne direction pour les saisons suivantes…

Cette série Parkhurst avait décidément un léger abus de candidats au Trophée Calder…

Par contre pour Dominic Roussel, c'est ici que son histoire ressemble étrangement à celle d'Audrey De Montigny, sauf qu'il ne termina pas agent immobilier…

Fort de ses succès en 1993-94, le père de Roussel s'improvisa comme gérant du jeune gardien, remplaçant du même coup son agent, l'ancien goon devenu ange de la paix et de l'amour, le seul et unique Gilles Lupien. Jugeant que son rejeton était dorénavant un gardien de haut niveau, il fit un Jerry McGuire de lui et dit aux Flyers "SHOW ME THE MONEY !" Un des problèmes avec cette chose, c'est que les astres étaient plus que mal alignées pour exiger plus, ne serait-ce que non seulement le fort populaire Ron Hextall était de retour après son exil Québéco-New Yorkais, mais parce qu'André Roussel demandait un plus gros salaire pour son rejeton que le célèbre cerbère… Pis encore, afin de faire valoir son point, Roussel, probablement encouragé par son père, ne se rapporta pas au camp d'entraînement de la courte saison 1994-95, exigeant un plus haut salaire. Cette grève fit en sorte de parachuter Ron Hextall au poste de premier gardien et de mettre Dominic Roussel dans la liste des joueurs indésirables de la NHL. 

Apparemment, André Roussel, qui alors avait quitté son boulot pour s'occuper à temps plein de la carrière de son fils, voulait faire passer le salaire de 400 000$ à 900 000$. C'était quand même dans son intérêt lui qui allait dorénavant vivre d'un pourcentage du salaire de son fils. Ne voulant donner une augmentation de salaire de 125% à un gardien qui allait avoir le rôle de second violon, les Flyers s'entendirent avec le clan Roussel pour la somme de 600 000$.

La carrière de Roussel prit une pente descendante qui le chassa petit à petit de la NHL. Après un maigre 19 matchs lors de cette saison, Roussel n'en garda que 9 matchs lors de la saison 1995-96, passant une bonne partie de la saison avec les Bears de Hershey. Le 27 février 1996, Roussel fut échangé aux Jets de Winnipeg en retour de Tim Cheveldae et du choix de troisième ronde des Jets de 1996 qui servit à repêcher le seul et unique Chester Gallant! Étrangement, après avoir passé la fin de la saison finale des Jets dans la ville la plus violente au Canada, Roussel signa à nouveau avec les Flyers à titre d'agent libre. Après une saison passée dans les ligues mineures avec les nouveaux Phantoms de Philadelphie, Roussel coupa les ponts avec son père à titre d'agent et prit le chemin de l'équipe nationale Canadienne pour la majeure partie de la saison 1997-98 afin d'attirer l'attention des équipes de la NHL. Il joua également quelques matchs avec une équipe allemande lors de cette saison.


Après une superbe saison avec l'équipe nationale Canadienne, Roussel attira effectivement l'attention des équipes de la NHL. Les Flyers le cédèrent aux nouveaux Predators de Nashville en retour d'un choix de 7e ronde qui devint le grand Cam Ondrik. Quelques mois plus tard, les Predators le cédèrent contre Chris Mason et Marc Moro aux Mighty Ducks d'Anaheim dans un échange qui sera toutefois à long terme à l'avantage des Preds. Par contre, avec les Ducks, Roussel s'acquitta du rôle de gardien auxiliaire au numéro un Guy Hebert et se refit alors un nom parmi les gardiens réguliers de la NHL.


Après trois saisons avec les Ducks, il fut soumit au ballottage en janvier 2001 et fut réclamé par les Oilers d'Edmonton avec qui il fit ses 8 dernières apparitions dans la NHL. Sans emploi la saison suivante outre un court passage avec les Rapides de Lasalle dans le semi-pro, il termina sa carrière semée d’embûches et de relatifs succès avec les Lions de Frankfurt dans la ligue allemande la saison suivante.

De nos jours, il est propriétaire de sa propre école de gardien de but, l'"École de hockey Dominic Roussel".

lundi 17 juin 2013

L'alphabet - de R à Z








La fin...


R – Maurice Richard

Arrivé avec les Canadiens alors que l’équipe traversait une période difficile, il l’a relancée.  Premier joueur à compter 50 buts en une saison (en 50 matchs à l’époque).  Premier à en compter 500 en carrière.  Un Trophée Hart.  Huit Coupes Stanley.  Faisant preuve d’une ténacité à toute épreuve.  Habileté à compter dans les moments opportuns.  Héros d’un peuple.

Mentions honorables:


Jean Ratelle

Henri Richard
Larry Robinson
Luc Robitaille
Patrick Roy



S – Terry Sawchuk

A fait preuve d’une grande endurance au cours d’une période où les gardiens jouaient sans masque et étaient vulnérables.  Au niveau des gardiens, ses marques du plus grand nombre de matchs (971) et de blanchissages (103) ont tenu pendant des décennies.  (Elles sont maintenant détenues par Martin Brodeur.)  Quatre saisons de plus de 10 blanchissages.  Trois fois sur la première équipe d’étoiles, quatre fois sur la deuxième.  Un Trophée Calder, quatre Vézina.  Quatre Coupes Stanley.
Mentions honorables:
Joe Sakic
Denis Savard
Teemu Selanne
Brendan Shanahan
Darryl Sittler
Peter Stastny
Martin St-Louis
Mats Sundin

T – Bryan Trottier

Plus de 1400 points.  Premier joueur à gagner le championnat des compteurs (Art Ross) avec une équipe d’expansion en 1979.  Un Trophée Calder, un Hart et un Conn Smythe.  Après avoir été un des meneurs des Islanders lors de leurs quatre triomphes de la Coupe Stanley, il s’en est mérité deux autres en tant que vétéran apportant la dose d’expérience nécessaire chez les Penguins.

Mentions honorables:
Dave Taylor
Tiny Thompson
Joe Thornton




U – Norm Ullman

Plus de 1200 points.  Seize saisons de 20 buts et plus.  N’avait par contre pas beaucoup de chance au niveau de ses équipes.  Il est arrivé avec les Red Wings l’année suivant la dernière Coupe Stanley (1954-55) avant une longue disette.  La même chose lui est arrivée avec les Leafs (1966-67).  Il n’a donc jamais remporté la Coupe.  Comme bien d’autres pendant cette période, il a quitté les Leafs pour l’AMH en 1975, suite à une dispute avec le propriétaire Harold Ballard.

Mention honorable:
Garry Unger






V – Georges Vézina

Une des premières vedettes des Canadiens.  Au cours de sa carrière, il a affiché à cinq reprises la plus faible moyenne de buts accordés de la ligue.  Décédé subitement en 1926 de la tuberculose alors qu’il était toujours actif, les Canadiens firent don à la Ligue Nationale du trophée qui porte son nom pour honorer le gardien avec la plus faible moyenne.  À partir de la saison 1981-82, sa vocation fut changée et il est maintenant attribué au meilleur gardien, suite à un vote.

Mention honorable: 
Rogatien Vachon 
Pat Verbeek 
  






X –

Aucune personne avec un nom débutant par un « X » n’est parvenue à jouer dans la LNH.  La place est donc disponible.







W – Roy Worters

Il y a déjà peu de gardiens qui sont parvenus à se mériter le Trophée Hart (joueur le plus utile à son équipe).  Worters a été le premier à y parvenir.  Mais le faire avec une équipe faible comme les Americans de New York (voir texte du 26 octobre 2012) en 1928-29 n’est rien de moins qu’un exploit.  Un Trophée Vézina.

Mentions honorables:
Doug Weight
Ray Whitney
Doug Wilson
Gump Worsley 







Y – Steve Yzerman

1514 matchs et 1755 points (sixième total de tous les temps) avec la même équipe.  A réussi à sortir les Red Wings de leur climat de médiocrité dans lequel ils étaient depuis de longues années.  Un Trophée Selke, un Conn Smythe.  Trois Coupes Stanley.  Membre de l’équipe gagnante de la Coupe Canada en 1984 et de la médaille d’or aux Jeux de Salt Lake City en 2002.  A joué un rôle clé dans la gestion de l’équipe olympique canadienne, gagnante de la médaille d’or aux Jeux de Vancouver.









Z – Henrik Zetterberg

À la base un obscur choix de 7e ronde, Henrik Zetterberg fait partie de ces joueurs qui ont permis aux Red Wings de se renouveler et de se maintenir parmi les équipes de tête et ce, sans repêcher parmi les premiers.  Particulièrement efficace en séries, ses 27 points en 2008 lui valurent le Trophée Conn Smythe, alors que les Wings gagnèrent la Coupe Stanley.  Gagnant d’une médaille d’or aux Jeux de Turin en 2006.  Sous contrat à long terme avec les Wings.

samedi 15 juin 2013

L'alphabet - de I à Q









La suite


I – Jarome Iginla
Un Trophée Art Ross, deux Maurice-Richard.  Plus de 1000 points et seul candidat valable parmi les « I ».















J – Jaromir Jagr


Détient la plupart des records importants pour un joueur européen.  Plus de 1600 points.  Cinq Trophées Art Ross, un Hart.  Sept fois sur la première équipe d’étoiles.  Deux Coupes Stanley.  Médaillé d’or aux Olympiques de 1998. 

Mention honorable:
Aurèle Joliat












K – Jari Kurri

Évidemment qu’il a bénéficié du fait qu’il était le coéquipier de Wayne Gretzky, mais son talent ne faisait pas de doute.  A compté plus de 600 buts, incluant une saison de 71.  A gagné cinq Coupes Stanley, toutes avec les Oilers, en plus d’un Trophée Lady Byng et d’une médaille de bronze aux Olympiques.

Mentions honorables :
Paul Kariya
Red Kelly
Teeder Kennedy
Dave Keon






L – Mario Lemieux

Le Magnifique a réussi à s’illustrer immédiatement, même s’il arrivait au sein d’une franchise dans un état lamentable et avec une culture perdante.  Septième pointeur de tous les temps (1723) malgré les nombreuses blessures qui l’ont accablé.  Six Trophées Art Ross, trois Hart, deux Conn Smythe, un Calder.  A gagné trois Coupes Stanley, dont une à titre de propriétaire.  A gagné la Coupe Canada en 1987 en formant un duo incroyable avec Gretzky.  A gagné une médaille d’or olympique en 2002 et la Coupe du Monde en 2004.  A courageusement combattu la maladie de Hodgkin.

Mentions honorables:
Guy Lafleur
Igor Larionov
Brian Leetch
Nicklas Lidstrom


M – Stan Mikita

Oh que le choix n’a pas été facile.

Plus de 20 ans avec la même équipe.  Plus de 1400 points.  A réussi à changer son style de un des joueurs les plus punis à un gagnant de deux Trophées Lady Byng.  Quatre Art Ross, deux Hart.  A gagné ces trois trophées au cours de la même saison et ce, deux années consécutives (1966-67 et 1967-68).  Six fois sur la première équipe d’étoiles, deux fois sur la deuxième.  Rouage important de l’équipe qui a ramené la Coupe Stanley à Chicago après plus de vingt ans d’absence.  Avec Bobby Hull, a innové en popularisant l’usage de la palette courbée.

Mentions honorables:
Al MacInnis
Frank Mahovlich
Lanny McDonald
Mark Messier
Mike Modano
Dickie Moore
Howie Morenz
Joe Mullen

N – Cam Neely

Qu’est-ce qu’il a fait ragé les partisans des Canadiens à une certaine époque avec ses buts au moment opportun…  Trois saisons de 50 buts, incluant une en seulement 49 matchs.  Fortement ralenti par les blessures, on peut imaginer ce qu’un Neely en santé aurait pu faire.

Mentions honorables:
Bernie Nicholls
Joe Nieuwendyk








O – Bobby Orr

Patineur rapide, il a complètement changé la façon dont les défenseurs jouent en étant le premier à se porter résolument à l’attaque.  Il est d’ailleurs le seul à avoir gagné le Trophée Art Ross (deux fois).  Trois Hart.  Le Trophée Norris lui appartenait (huit fois consécutives).  En 1969-70, la soirée de remise des trophées aurait pu se nommer la soirée Bobby Orr (Art Ross, Hart, Norris, Conn Smythe).  Le premier à obtenir 100 passes en une saison.  Deux Coupes Stanley.  Joueur par excellence du Tournoi de la Coupe Canada en 1976.  Sa carrière a malheureusement été écourtée par des problèmes à son genou gauche.

Mentions honorables (bien que, comme Gretzky, Orr est dans une classe à part):
Adam Oates
Alexander Ovechkin


P – Jacques Plante

Un autre innovateur.  Premier gardien à sortir de son rectangle et à relancer l’attaque.  Premier à porter un masque sur une base régulière.  A perfectionné le positionnement du gardien pour couper les angles.  Gardien de l’équipe des cinq Coupes Stanley consécutives des Canadiens (de 1956 à 1960).  Sept Trophées Vézina.  Un des rares gardiens à remporter le Hart.

Mentions honorables :
Bernard Parent
Brad Park
Gilbert Perreault
Pierre Pilote
Denis Potvin

Q – Jonathan Quick

Il s’est établi depuis quelques années parmi l’élite de la ligue.  Une Coupe Stanley, un Conn Smythe.  Une médaille d’argent aux Jeux de Vancouver.  De plus, la liste des « Q » n’est pas la plus longue…

Mention honorable:
Bill Quackenbush

vendredi 14 juin 2013

Alton White


L'histoire des noirs au hockey est un peu plus obscure que celle des autres sports. Pour des raisons diverses que je ne veux exhaustivement évoquer ici, le hockey fut le dernier des grands sports nord-américains à briser la barrière "raciale", lorsqu'en 1958 Willie O'Ree des Bruins disputa son premier match dans la NHL.  Avec sa maigre carrière dans la NHL de 45 match, O'Ree ouvrit une très mince brèche parce qu'il fallut attendre la saison 1974-75 avant de voir un autre noir, Mike Marson, s'aligner difficilement avec une équipe de la NHL. Entre temps, un héros plus obscur, Alton White, avait fait sa marque dans la non-moins célèbre WHA.

Alton White est né en 1946 à Amherst en Nouvelle-Écosse, ville d'où le troisième noir de l'histoire de la NHL, Bill Riley, était également originaire. C'est toutefois à l'âge de 8 ans lorsque son père, alors épuisé de travailler dans les fonderies de la Nouvelle-Écosse, se trouva un boulot pour le Canadien-National dans la très froide ville de Winnipeg, que White fut introduit au hockey. White apprit les rudiments du hockey en évoluant aux côtés de futurs joueurs de la NHL comme Pete Stemkowski et Ted Irvine. C'est avec les Rangers de Winnipeg qu'il fit ses marque au hockey junior et où il réalisa qu'il avait du talent pour le hockey professionnel. 

C'est en 1965-66 qu'il fit ses débuts au hockey professionnel, avec les Komets de Fort Wayne dans la IHL, après avoir disputé quelques matchs avec les Rangers de St-Paul de la Central Professionnal Hockey League au printemps précédent. Après une saison à Fort Wayne, White passa au Checkers de Columbus avec qui il évolua durant 4 saisons, avant de devenir un joueur des Reds de Providence en 1969. White connut de très bonnes saisons avec Providence, devenant un des joueurs préférés de la foule.  Il réalisa 4 saisons de plus de 20 buts, dont deux saisons d'au moins 30 buts.  Toutefois, il n'était pas un joueur évoluant avec les Reds avec un contrat d'affiliation avec une équipe de la NHL. 



C'est lors de la saison 1972-73 qu'il monta de niveau en se joignant aux Raiders de New York de la toute nouvelle WHA. Quelque matchs plus tard, il passa à une des équipes ayant eu le plus beau chandail de l'histoire du hockey selon moi, les Sharks de Los Angeles.  Avec les Sharks, il devint un des piliers de l'attaque de cette équipe connue pour ses goons.  Lors de cette saison, avec ses 42 points dont 21 buts, il devint le premier noir à marquer 20 buts dans le "hockey majeur". Il devint également lors de cette saison le premier noir à marquer un tour du chapeau (je recommande fortement de cliquer sur ce lien).



Après une autre saison avec les Sharks, Alton White déménagea avec l'équipe au Michigan (les Stags!) et avec les Blades de Baltimore durant la saison 1974-75, sans l'excitation de sa première saison avant de quitter cette ligue pour des circuits mineurs. 

Il habiterait de nos jours dans la région de Vancouver où il aurait travaillé dans la construction après sa carrière...