Drop Down MenusCSS Drop Down MenuPure CSS Dropdown Menu

lundi 31 mars 2025

Que sont-ils devenus? Canadiens circa 2017


 

 


L'autre jour je me suis dis que ça faisait longtemps que j'avais pas joué à NHL et j'avais donc un craving.

Cependant, ça me tentait pas d'acheter la plus récente version parce que ça côute 80+ fucking dollars et que comme d'habitude j'aurais surement été déçu. Je voulais pas encore rejouer à NHL 94 ou encore mon deuxième préféré, NHL12. Alors je me suis dis, pourquoi pas en prendre une random, pas trop récente, pas trop vieille, et j'ai donc choisi de prendre NHL 17...

Après une semaine à ajuster/reprogrammer le jeu dans les settings pour en déterrer quelque chose de semi-jouable, je me suis attardé à retracer le parcours de quelques anciens joueurs du CH qu'on a quelque peu oublié suite à leur départ du club.

En voici donc quelques-uns triés sur le volet, histoire de prendre des nouvelles de nos anciens chums.

Sven Andrighetto


L'ailier suisse et ancienne vedette des Huskies de Rouyn-Noranda avait été repêché par le CH en 3e ronde en 2013. Après quelques saisons moyennes partagées avec le club et les IceCaps de St.John's (remember the IceCaps?) et quelques flashs ici et là, Sven Andrighetto avait été échangé à l'Avalanche en mars 2017 contre Andreas Martinsen, un autre joueur que je garde de côté pour en reparler plus tard...

Je me rapelle qu'on avait grandement contesté cette transaction, surtout suite à la fin de saison qu'il avait connu avec l'Avalanche en 2017, où il avait obtenu 16 points en 19 matchs. Ouch. Pendant ce temps, Martinsen avait un gros 0 point en 9 matchs. Mais la suite des choses a toutefois fait oublier ce mauvais échange de Marc Bergevin...

Andrighetto semblait ensuite bien parti la saison suivante avec 12 points en 16 matchs. Mais il subit une blessure à la jambe qui lui fit rater 28 matchs et qui aura grandement nui à son développement par la suite. Incapable de reprendre le beat, il fut réduit à un rôle secondaire, voire tertiaire avec Colorado. 

Après une autre saison encore parsemée de blessures et désormais sur le 4e trio, quand il n'était pas benché, le club opta de ne pas le re-signer. Il quitta alors pour la KHL en 2019-20 avec le Avangard Omsk. Mais après une seule saison en Russie, il revint en Suisse avec les Lions de Zurich, où il joue encore et où il remporta le championnat de la ligue suisse en 2024. Il mena également la ligue pour les buts en 2020-21.


Alexei Emelin (et Ilya Kovalchuk)

Il me semble qu'on a rapidement oublié le costaud défenseur Alexei Emelin après son départ du club. Choix de 3e ronde en 2004 (ça fait si longtemps que ça?), il était longtemps demeuré en Russie avant de finalement rejoindre le CH pour la saison 2011-12. 

Après six saisons de bons services rendu à l'organisation, il fut laissé sans protection au repêchage d'expansion de 2017 et il fut donc sélectionné par les Golden Knights. Allez, avouez que vous aviez oublié ça. Mais il ne joua jamais à Vegas, étant échangé quelques jours plus tard aux Predators de Nashville. 

Après une seule saison sans histoire à Nashville (où il avait retrouvé P.K. Subban), Emelin retourna dans sa patrie, pour jouer lui aussi avec le Avangard Omsk. Il retrouva à Omsk un autre ancien du CH, David Desharnais, en 2018-19, ainsi que Andrighetto la saison suivante. 

En 2020-21, il fut rejoint par un autre ancien du CH, soit Ilya Kovalchuk, avec qui, comme vous pouvez le voir sur la photo, il fut nommé co-capitaine. Ils menèrent ensemble le club à la coupe Gagarine cette saison-là.

Après une autre saison à Omsk, Emelin termina sa carrière en 2022-23 avec une dernière saison dans la KHL partagée avec le Dynamo de Minsk et le Spartak de Moscou.




Ah oui et c'était Bob Hartley le coach d'Avangard.

Jiri Sekac
 

Toujours en continuant avec le Avangard Omsk, on dirait que ce club adorait les anciens du CH car en plus de Emelin, Kovalchuk, Andrighetto et Desharnais, j'ai aussi retrouvé la trace d'Alexander Perezhogin et Mathieu Garon durant ces années-là... Et aussi nul autre que le tchèque Jiri Sekac.

Vous rappelez-vous à quel point tout le monde était bandé sur Jiri Sekac? Il semblait être la perle rare qui s'était faufilé à travers les mailles après avoir été ignoré au repêchage. Le CH parvint à le signer en premier en 2014 et alléluia le sauveur était là. 

Mais finalement pas tant que ça. On dit souvent que le repêchage est une science inexacte. Mais parfois elle est assez exacte alors que Sekac fut un pas pire flop avec seulement 16 points en 50 matchs avec le CH en 2014-15. Il ne termina même pas cette première saison avec le club, étant échangé aux Ducks en février en retour de Devante Smyth-Pelly. Les Ducks l'échangèrent eux aussi rapidement la saison suivante, passant aux Blackhawks qui eux ne furent pas plus patients et l'envoyèrent finir la saison en Arizona, a.k.a. la sibérie des Blackhawks, et c'en était ainsi terminée de l'expérience Sekac à travers la LNH.

Il mit donc lui aussi le cap sur la KHL en 2016-17 avec le Ak-Bars Kazan. Il mena le club pour les points en 2017-18, et remporta la coupe Gagarine. Il passa ensuite au CSKA Moscou en 2019-20 et ensuite le Avangard Omsk en 2020-21, gagnant ainsi une 2e coupe dans la ligue russe. Il mit ensuite le cap sur la Suisse en 2021-22 avec le Lausane HC où il joua trois saisons. Et il est nouvellement membre du HC Lugano depuis cette saison.

Charles Hudon


Le ptit gars d'Alma avait presque réussi à percer la LNH en 2017-18 avec une saison de 10 buts et 30 points. Malheureusement, ça n'avait pas cliqué lors des saisons suivantes. 

Après une saison en Suisse, il signa avec le Lighting en 2021, et l'année suivante avec l'Avalanche où il parvint à revenir dans la LNH pour un simple 9 matchs dans obtenir de points. 

Depuis ce temps il se débrouille bien dans la ligue américaine, obtenant une cinquantaine de points annuellement. Il est présentement membre du Reign d'Ontario, le club-école des Kings.

 

Dustin Tokarski

 
En voici un qui s'accroche et qui, contre toute attente, parvient toujours à revenir dans la LNH, avec un parcours qui sera éventuellement digne d'être dans ma séries des «Grands Voyageurs»

Après avoir sauvé les meubles en 2013-14 en gardant le Canadiens dans le coup suite à une blessure à Carey Price, Dustin Tokarski est passé dans l'organisation des Ducks d'Anaheim en janvier 2016, en retour de Max Friberg. 

Si ça vous tente de savoir ce qui advient de Max Friberg et bien il joue toujours, évoluant à Frolunda dans la ligue suédoise.

Tokarski ne joua qu'un seul match à Anaheim. Il fut ensuite balloté dans l'organisation des Flyers, des Rangers et finalement des Sabres où il avait pu finalement revenir comme second dans la LNH avec une saison de 13 matchs en 2020-21 et ensuite un sommet en carrière de 29 matchs la saison suivante. Il signa ensuite un an dans l'organisation des Penguins, effectua un retour avec les Sabres l'an passé et est présentement membre des Hurricanes où il a présentement 6 matchs au compteur cette saison comme adjoint occasionnel. Il a même obtenu un blanchissage le 10 janvier.

Donc bien content pour ce bon vieux Dustin.

 

Mark Barberio
 

Le défenseur montréalais, qui fut membre de la brigade défensive du CH pendant 2 demies-saisons, s'est lui aussi beaucoup promené depuis le temps. 

Il avait tout d'abord été perdu au ballotage au profit de l'Avalanche (un autre) en février 2017. Il a passé trois saisons dans l'organisation du Colorado mais ne joua que très peu de matchs, étant soit blessé ou laissé de côté plus souvent qu'autrement.

Il mit donc lui aussi le cap sur la Suisse avec le HC Lausanne en 2020-21, même club que Charles Hudon au même moment. Il fut même nommé comme nouveau capitaine du club. Il représenta également le Canada aux Olympiques de 2022. Cependant, les choses ne se passèrent pas très bien avec le HC Lausanne et il fut libéré au milieu de sa deuxième saison, qu'il termina dans la KHL avec le Ak Bars Kazan. Il est présentement membre du Severstal Cherepovets.


Keith Kinkaid


Et pour finir, vous vous souvenez de cet adjoint de Carey Price en 2019-20? Celui qui chialait parce qu'il jouait pas assez derrière Price, qui s'est vu renvoyé dans la AHL et qui chialait ensuite qu'il ne jouait pas assez derrière Cayden Primeau? Cela lui avait d'ailleurs valu notre fameux trophée Czerkawski à l'époque

On a d'ailleurs jamais eu d'accusé de réception là-dessus...

Et bien cette saison, Kinkaid joue assez... avec les Ghost Pirates de Savannah dans la ECHL. 

Lors de la fin acrimonieuse entre lui et le CH en 2020, il s'était retrouvé à être prêté aux Checkers de Charlotte. Il passa ensuite dans l'organisation des Rangers, des Bruins et de l'Avalanche. Ne jouant exclusivement 1 seul match par saison avec eux à partir de la saison 21-22. Pour vrai, il a joué un match avec les Rangers en 21-22, un match avec les Bruins et un match avec l'Avalanche en 22-23.

Il resigna un contrat d'un avec les Devils en 2023-24 mais ne vit aucune action dans la LNH, et plutôt que d'évoluer avec le club-école, il joua avec les Wolves de Chicago, un club indépendant sans affiliation dans la LNH. Drôle de signature...

Cette saison, après un essai infructueux au camp des Islanders, il se trouva du boulot avec les Checkers de Charlotte qui le prêtèrent plutôt aux fameux Ghost Pirates de Savannah dans la ECHL... Le gars est-il si désagréable pour avoir autant tendance à être prêté de la sorte? Je comprends pas. Les Ghost Pirates ne sont même pas le club ECHL des Devils. 

Sa fiche à Savannah est présentement de 8-17-3. 


C'était donc ce qui advient de quelques ex-membres du CH de l'ère 2015-16-17-18 etc... On pourrait aussi surnommer cette période la «Middle Bergevin»?

Si vous aimez ça ou qu'il y a un joueur que vous aimeriez que je parle, faites-le moi savoir.

vendredi 28 mars 2025

Histoires de coupes: 1995

 




Chaque édition de champions qui se retrouve inscrite annuellement sur le trophée comporte son lot d'histoire et de petits détails fascinants. Il y a bien sûr des joueurs vedettes que l'on reconnait inévitablement, mais moi, ce que je préfère, ce sont évidemment les joueurs no-names ou ceux que je ne me souvenais pas qu'ils avaient joué avec l'équipe ou même qu'ils avaient gagné la coupe. Parfois aussi, ce sont les membres du staff qui me fascinent. 

Donc, au cours du texte, je porte mon choix sur un ou deux joueurs qui détonnent du lot par leur présence.

Aujourd'hui, après une pause de quelques mois, revoici la suite avec les Devils de 1995.

Chapitres précédents: 1990, 1991, 1992, 1993, 1994


 

Joueurs: Neal Broten, Jim Dowd, Brian Rolston, Bobby Holik, Sergei Brylin, Bob Carpenter, Randy McKay, Mike Peluso, Bill Guerin, John MacLean (A), Tom Chorske, Danton Cole, Claude Lemieux, Valeri Zelepukin, Stéphane Richer, Scott Stevens (C), Ken Daneyko, Tommy Albelin, Chris McAlpine, Bruce Driver (A), Scott Niedermayer, Kevin Dean, Shawn Chambers, Martin Brodeur, Chris Terreri

Staff: John J. McMullen (Owner/Chairman/Governor), Peter McMullen (Vice President), Lou Lamoriello (President/General Manager), Jacques Lemaire (Head Coach), Jacques Caron (Goaltender Coach), Dennis Gendron (Asst. Coach), Larry Robinson (Asst. Coach), Robbie Ftorek (AHL Coach), Alex Abasto (Asst. Equipment Manager), Bob Huddleston (Massage Therapist), Dave Nichols (Equipment Manager), Ted Schuch (Medical Trainer), Mike Vasalani (Strength-Conditioning Coach), David Conte (Director of Scouting), Milt Fisher (Scout), Claude Carrie (Scout), Dan Labraaten (Scout), Marcel Pronovost (Scout)

----------------

D'abord pour les quelques faits divers cocasses et/ou semi-intéressants de cette finale, et bien il s'agissait de la première fois depuis 1980 (New York vs. Philadelphie) que la finale se disputa entièrement dans le même fuseau horaire. Heille on peut pas dire que je ne vous apprends jamais rien...

Il s'agissait également de la première de 9 finales consécutives à ne pas avoir une équipe canadienne dans les finalistes, ce qui demeure le record à ce jour, qui fut toutefois égalé par l'écart entre la présence en finale des Canucks en 2011 et celle du Canadien en 2021. Avant cet écart 1995-2004 (Flames vs. Lightning), le maximum avait été de seulement deux saisons et ce depuis la création du trophée en 1893.

Aussi comme la saison 1994-1995 avait dû être écourtée à seulement 1995 à cause du lock-out, la victoire des Devils fut retardée jusqu'au 24 juin 1995, ce qui était alors la date la plus tardive jamais vue jusque-là. Lors de l'autre finale affectée par un lock-out, celle de 2013, on assista également à une remise le jour de la St-Jean, encore le 24 juin, 2013 cette fois-ci. 

Ce record de date fut ensuite anéanti à jamais (on l'espère crissement) lors des séries compliquées covidiennes de 2020 alors qu'on dut attendre jusqu'au 28 SEPTEMBRE! Je sais, ça fait pas si longtemps mais on dirait que j'en reviendrai jamais de ça... Le lendemain, les joueurs commençaient leur entrainement d'été et le surlendemain c'était le camp d'entrainement...

----------------

Mais bon, assez parlé de ces années de marde. 

Pour ce qui est des joueurs inscrits sur la coupe de 1995 des Devils, il y a plusieurs noms ici qui nous surprennent par le fait qu'on ignorait ou oubliait que le joueur ait remporté la coupe Stanley ou même qu'il avait joué avec les Devils tout court. Ou encore qu'il était encore avec l'équipe à ce moment. C'est le cas des Jim Dowd, Tom Chorske, Brian Rolston ou encore d'un Chris McAlpine. Un gros WTF d'ailleurs pour ce dernier alors que dans ma tête il avait seulement joué pour les Blues. Mais en fait non, il avait été repêché par New Jersey en 1990 et y a seulement joué durant cette saison écourtée de 1995, pour 24 matchs en saison et aucun en séries... Il se qualifiait toutefois pour être gravé car la limite normale de 41 matchs avait été abaissée.

Il y a aussi ces bons vieux cas de joueurs vétérans qui en méritaient finalement une comme Neal Broten, Bruce Driver, John MacLean, Shawn Chambers et Bob Carpenter. Stéphane Richer en méritait bien une deuxième. Bill Guerin, encore tout jeune, devra ensuite attendre en 2009 avec Pittsburgh pour en remporter une deuxième.

Mais donc qui choisir comme véritable joueur «LVEUP-WTF-quessé qu'il fait là lui»? 

Et bien dans ce cas-là, je prends souvent le plus no-name du lot, et ici il s'agit de nul autre que Kevin Dean.

Who the fuck is Kevin Dean?

Et bien l'actuel assistant-entraineur des Blackhawks est un cas super intéressant qui me réjouit beaucoup car lorsque je choisis d'écrire comme ici sans retenue avant de checker de quoi je parle avant de choisir d'en parler, et bien parfois j'ai pas grand chose à dire sur le joueur.

Mais ici non. Joueur de défense, Dean avait d'abord été un choix de 5e ronde des Devils en 1987. Il joua ensuite 4 années dans la NCAA avant de débuter son parcours dans les filiales des Devils. Ce n'est que durant cette saison écourtée de 1995 qu'il parvint finalement à jouer dans la LNH avec le grand club, jouant 17 matchs en saison et 3 en séries. 

Et comme la saison 1995 avait dû voir sa finale être repoussée jusqu'à la fin juin, il n'en était pas le cas dans les mineures, alors que la finale de la ligue américaine fut remportée le 26 mai 1995. Cette finale mettait aux prises les River Rats d'Albany contre les Canadiens de Fredericton et fut remportée par les River Rats, qui étaient alors le club-école des Devils. 

Donc les Devils et leur club-école ont remporté le trophée le championnat de leur ligue respective la même saison, ce qui représentait la troisième fois, et à ce jour la dernière, qu'on assistait à un tel exploit pour une organisation. La première fois avait eu lieu en 1975-76 lorsque les Canadiens remportèrent la coupe Stanley et leur club-école, les Voyageurs de la Nouvelle-Écosse, remportèrent la coupe Calder. L'organisation répéta ensuite l'exploit la saison suivante, soit en 1976-77.

En plus de Kevin Dean, quelques autres joueurs comme Sergei Brylin et Chris MacAlpine avaient aussi joué avec les River Rats et les Devils durant la saison. Mais Dean est le seul du lot à avoir joué des matchs en séries pour Albany. Il avait alors joué 8 des 14 matchs du parcours des River Rats. Il m'est impossible de vérifier s'il a joué durant la finale contre Fredericton mais s'il a été ensuite choisi en renfort par les Devils quelques semaines plus tard, j'ose imaginer que oui.



J'ignore cependant quels sont les critères pour avoir officiellement fait partie d'une équipe championne de la coupe Calder, mais selon ce que j'ai pu voir, seulement les joueurs ayant joué en séries semblent être considérés. Un joueur comme Sergei Brylin avait joué 67 matchs en saison avec les River Rats mais fut rappelé en fin de saison. Il ne joua aucun match en séries avec Albany et ne semble pas faire partie de la liste de l'équipe championne.

Cela ferait donc de Kevin Dean un des seuls joueurs de l'histoire à avoir remporté la coupe Calder et la coupe Stanley la même saison.  J'ai vérifié avec les deux éditions de Montréal/Nouvelle-Écosse de 76 et 77 et les seuls autres joueurs à avoir gagné les deux coupes comme Dean sont Pierre Mondou et Mike Polich qui avaient tous les deux passé l'entièreté de la saison 76-77 en Nouvelle-Écosse avant de rejoindre le CH comme renforts en finale suite à leur coupe Calder, les deux championnats étant décalés de quelques semaines.

---------------- 

Ensuite du côté du staff, on a plusieurs des acteurs qui ont avaient forgé cette équipe championne qui quelque 10 ans plus tôt était la risée de la ligue après deux déménagements (Kansas City et Colorado) et la fameuse déclaration «Mickey Mouse» de Wayne Gretzky. On parle ici surtout de Lou Lamoriello mais aussi le propriétaire John McMullen qui avait grandement travaillé à faire partir la franchise du Colorado. 

On retrouve également le coach Jacques Lemaire et son ancien coéquipier comme assistant, Larry Robinson. On retrouve également une première dans cette série car c'est la première fois que je vois l'inclusion du coach du club-école, ici Robbie Ftorek. Ce dernier avait probablement mérité sa place dû à la conquête des River Rats discutée plus tôt. 

Mais ici je porte mon choix sur le vénérable Marcel Pronovost, dont j'ignorais totalement qu'il avait, après une longue carrière qui le mena au temple de la renommée, été à l'emploi des Devils comme recruteur. Mais avant ça il avait tenté sa chance comme entraineur à divers niveaux, notamment comme entraineur des Sabres pendant deux saisons et aussi brièvement des Red Wings. 

C'est en 1990 qu'il devint recruteur au New Jersey, et apparemment qu'il aurait grandement aidé ses patrons à choisir Martin Brodeur au repêchage de 1990. Il demeurera en poste jusqu'à sa mort en 2015.


C'était donc la finale de 1995 et ses noms gravés sur la coupe. Contrairement aux Devils, qui ont incompréhensiblement raté les séries l'année suivante, on se revoit en 1996.

samedi 22 mars 2025

Quiz hardcore LVEUP: Oilers d'Edmonton





C'est l'heure de retourner dans le hardcore avec un autre quiz LVEUP. Aujourd'hui, une équipe culte pour moi, les Oilers!

Bonne chance! Partagez-nous votre score dans les commentaires ou sur Facebook.

Pour d'autres quiz du genre, cliquez ici.

 

 

lundi 17 mars 2025

Excursion LVEUP - L'Armada de Blainville-Boisbriand LHJMQ



Il fut un temps où je suivais de près le hockey junior, autant en tant que partisan que pour jeter un coup d’œil aux meilleurs espoirs. Lors du premier lock out de 1994-95, je me suis un peu détaché du hockey de la LNH, mais aussi du junior, même si ces derniers n’étaient impliqués dans aucun conflit. Après, j’y suis revenu, mais avec moins d’intensité pour la Ligue nationale. Par contre, dans le cas du junior, je me suis éloigné. Il faut toutefois dire que dans la grande région de Montréal, des équipes qui vont et qui viennent n’aident pas à créer des habitudes.

Le Rocket (pas celui de Laval de la Ligue américaine, mais celui de la LHJMQ) s’est établi à Montréal en 1999. Je me suis alors dit que je devrais y jeter un coup d’œil. Je n'y suis finalement allé qu’une fois peu de temps avant que l’équipe ne se dirige vers l’Île-du-Prince-Édouard en 2003.

En 2008, les Fog Devils de St.John’s ont mis le cap sur Montréal et se sont établis à l’Auditorium de Verdun. (Le Rocket a joué à l’Aréna Maurice-Richard, puis au Centre Bell.) J’ai pris la même résolution, puis j’ai autant procrastiné. Le Junior a finalement déménagé à Boisbriand en 2011 sans que je n’aie vu un seul match…

Évidemment, Boisbriand, c’est sur la rive-nord. J’habite la rive-sud, et honnêtement, il est rare que les gens d’une rive aillent sur l’autre, à moins de connaître quelqu’un qui y habite. Bien que je me disais qu’un jour il serait bien d’aller y voir une partie, je me souvenais que si ça m’avait été difficile d’aller voir un match à Montréal, les chances que je me tape le trafic de Montréal et celui de la rive-nord pour un match de junior étaient minces.

Le temps a passé. J’ai eu une période hockey universitaire, puis en 2017, il y eut une autre alternative de hockey plus abordable que le CH qui s’est pointée, plus proche que la rive-nord, le Rocket de Laval. Lorsqu’en période post covid, nous avons décidé d’aller voir tous les niveaux de jeu, c’est finalement mon collègue Kirk McLean qui s’est chargé de la LHJMQ, en allant voir ses chers Tigres.

Du côté du Rocket, ce dernier a pris de l’ampleur, tellement que certains de ses matchs sont maintenant à guichets fermés et que ce n’est pas toujours si évident de se procurer des billets. L’idée d’aller voir l’Armada m’est donc alors revenue.

Finalement, à la 14e saison à Boisbriand, j’ai profité de la présence de deux des principaux espoirs de la LHJMQ au prochain repêchage pour finalement y aller. En effet, l’Armada de Justin Carbonneau affrontait les Huskies de Rouyn-Noranda de Bill Zonnon.

Pour m’y rendre, j’ai effectivement été ralenti par le trafic un peu trop à mon goût et je suis arrivé un peu tard. Une fois sur place, la foule de 2543 spectateurs faisait déborder le pourtant grand stationnement autour du Centre d’excellence Sports Rousseau. Ce dernier compte 3100 sièges et a été inauguré en 2010.
Justin Carbonneau et ses coéquipiers ne portaient pas 
le beau chandail noir et blanc de l'Armada.  Ce bleu
et noir est peu constraté.  J'aime moins.
À l’intérieur, on y retrouvait un public très familial, ce qui n’est pas étonnant pour un match un samedi après-midi. La mascotte Ami-Ral y était très populaire. On retrouvait aussi un certain nombre de partisans des Huskies. À 26,50$, les billets sont légèrement moins chers que ceux du Rocket, mais l’écart n’est pas énorme.

Pendant l’entracte, on a donné plusieurs rondelles en mousse aux spectateurs. Le but était de la lancer le plus près possible d’une cible au centre de la patinoire. J’en ai eu une, mais le son étant approximatif, je n’ai pas entendu les instructions. Il fallait conserver le collant avec un numéro dessus et si la vôtre est la plus proche du centre, vous remportez un prix. J’ai donc lancer la mienne sans conserver le collant. Je me suis senti un peu idiot lorsqu’un voisin m’a expliqué ce que j’aurais dû faire. Peu importe, je n’aurais pas gagné de toute façon.
La section derrière le but a été rebaptisée
la section Montembeault, lui qui a joué
l'entièreté de son parcours junior avec
l'Armada.

Pour le match lui-même, malgré qu’elle avait moins de tirs, l’Armada a pris les devants, mais les Huskies sont revenus de l’arrière, forçant la présentation d’une prolongation. Finalement, ce sont les Abitibiens qui ont emporté 4-3 ce match important pour le classement, lorsque Rémi Gélinas a compté.

Justin Carbonneau a connu un match plutôt tranquille, mais je m'abstiendrai de tirer une quelconque conclusion, puisqu’il ne s’agit que d’un match. Quant à Zonnon, il a obtenu une passe, en plus de montrer une belle vision de jeu et qu’il n’a pas peur du trafic. Nous verrons au repêchage de juin ce que les dépisteurs en penseront.










Entraîneur de 2014 à 2018, Joel Bouchard est toujours
d'une certaine façon associé à l'Armada.


Le Centre d'excellence Sports Rousseau est un bel aréna moderne.


Les lancers de t-shirts, ça fonctionne toujours avec les partisans.