Peu de temps après le début de l'aventure "La Vie Est Une Puck", Martin est devenu chroniqueur pour le défunt site 25stanley.com, avec sa "Chronique Vintage". Bien qu'on croyait ces textes perdus à jamais, la magie d'Internet (et beaucoup de patience …) nous a permis d'en retrouver la majorité. Au cours des prochaines semaines / mois, nous en ressortirons quelques-uns des boules à mites, pour votre plus grand plaisir.
Originalement publié le 15 décembre 2010
Qui dit Flyers de Philadelphie dit hockey pour homme… Et quand on parle hockey pour homme des Flyers, pourquoi ne pas mentionner le nom de Rick Tocchet, un des joueurs qui a le mieux porté ce redoutable chandail orange…
Oubliez le fait qu’il est un coach ordinaire ou qu’il s’est fait prendre dans un scandale de gambling ou peu importe, Rick Tocchet, c’était tout un joueur. Bien avant les Getzlaf ou les Mike Richards de ce monde, il y eut des joueurs comme Rick Tocchet qui ont clairement défini ce qu’était un power forward. Autant ce joueur pouvait jouer au hockey (il connut plusieurs saisons de 40 buts), autant il pouvait cogner dur et se battre…
Vous n’avez qu’à regarder ce petit vidéo pour vous remémorer ou découvrir un des joueurs les plus intenses de la fin des années 80 pour l’adversaire du Canadien ce soir, les méchants Flyers de Philadelphie. Tocchet était un joueur tellement complet que les Penguins ont même sacrifié le jeune Mark Recchi afin d’aller chercher Tocchet avant d’entreprendre la défense de leur titre en 1992. La saison suivante, avec la machine à tuer qu’étaient les Penguins de l’époque, il récolta 109 points dont 48 buts et 252 minutes de pénalité…
Quand on parle d’un joueur complet…
Remarquez à environ 2:22 le gros coup de tête qu’il donne à feu Bob Probert et à 4:15 il démolit Chris Simon…
Le joueur d'aujourd'hui je l'ai choisi car j'ai plusieurs cartes de lui depuis ma jeunesse et il m'a toujours fasciné par son intensité plus que palpable sur ces petits morceaux de carton...
Avouez qu'uniquement pour ces quelques cartes, il mérite une bio sur ce blogue... même si je vais probablement abuser sur le nombre de cartes.
Cameron G. Stewart est né le 18 septembre 1971 à Kitchener en Ontario. Étant également joueur de football dans sa jeunesse, il est un des rares à avoir été repêché directement du Junior B. Un ailier gauche hargneux de 5'11", il fut effectivement repêché par les Bruins en 3e ronde (63e au total) du repêchage de 1990 après deux saisons passées avec les Sugar Kings d'Elmira, dans l'ancienne Mid-Western Junior Hockey League (MWJHL), une ligue Junior B qui exista de 1973 à 2007. Lors de son année de repêchage, Stewart avait brûlé la ligue avec 43 buts et 95 passes pour 138 points en seulement 46 matchs. Il avait également amassé 174 minutes de pénalité.
Il s’enrôla ensuite dans la NCAA avec l'Université du Michigan où il joua durant trois saisons complètes avant d'obtenir un poste avec les Bruins au camp de 1993. Il débuta donc dans la LNH en octobre 1993 et joua quelques matchs sur la première ligne avec Cam Neely et Adam Oates. Mais étant aussi considéré comme un homme fort ou un agitateur, il se blessa à la main lors d'un combat contre un joueur des Oilers. Il manqua quelques semaines d'action et ne revint plus jamais sur la première ligne étant purement utilisé comme joueur d'énergie et comme agitateur, un rôle qui avec du recul ne lui convenait pas vraiment...
Il a plus tard reparlé au Hockey News de cette bagarre avec le matamore Paul Laus. Après qu'il ait clairement perdu ce combat, ses coéquipiers lui auraient demandé pourquoi il avait décidé de s'en prendre à Laus, un bagarreur beaucoup plus expérimenté et intimidant que lui. Stewart expliqua qu'il pensait qu'il n'était pas si féroce car avant le match en regardant les stats de Laus, il avait vu qu'il avait seulement 60 minutes de pénalité et considérant que la saison était presque terminée, ce n'était pas beaucoup donc Laus ne devait pas se battre si souvent que ça. Mais il regarda ensuite davantage ces statistiques et découvrit qu'il n'avait pas bien regardé la colonne des matchs joués, où il n'était inscrit que 3 matchs pour Laus... Plus tard dans sa carrière lorsque Stewart et Laus furent coéquipiers et colocataires sur la route, Stewart lui raconta cette histoire et Laus tomba du lit en riant...
Bref, ses stats de première saison furent modestes soit 3 buts et 6 passes en 57 matchs, en plus de 66 minutes de pénalité. Il amassa aussi 3 passes en 8 matchs de séries. Il joua également une douzaine de matchs dans les mineures à Providence.
Les saisons suivantes furent moins bonnes pour Stewart dans l'organisation des Bruins, ne jouant respectivement que 5, 6 et 15 matchs avec le grand club lors des trois années suivantes, passant le reste du temps à Providence. À travers tout ça il ne récolta qu'un seul but, durant les séries de 1996, et une seule autre passe en saison. Il fut libéré par les Bruins après la saison 1996-97, eux qui ne savaient pas comment l'employer efficacement. Ils avaient abandonné dans son cas en le «prêtant» aux Cyclones de Cincinnati de la IHL à la fin de la saison 96-97, ce qui dans le milieu s'appelle se faire enterrer dans les mineures.
La saison suivante, sans contrat dans la LNH, il signa avec les Aeros de Houston dans la IHL où sous les ordres de Dave Tippett et avec d'anciens coéquipiers de l'Université du Michigan, il retrouva sa touche et où il apprit davantage que durant ses années dans l'organisation des Bruins. Tippett lui montra entre autres ce qu'il avait à faire pour retourner dans la LNH. Il marqua ainsi 18 buts en 97-98 et ensuite 36 en 98-99, aidant les Aeros à remporter la coupe Turner au printemps de 1999, parcours où il marqua 10 buts en 19 matchs pour les champions de la IHL.
Ce bon parcours à Houston fut remarqué par Duane Sutter, alors recruteur pour les Panthers, qui le signèrent pour la saison 1999-2000. En 65 matchs avec les Panthers, Stewart connut sa meilleure saison dans la ligue avec 9 buts et 7 passes pour 16 points.
La saison suivante, il fut sélectionné au repêchage d'expansion par le Wild du Minnesota. Il y connut une saison similaire avec 13 points.
Toutefois, ce fut sa dernière saison en carrière. Au camp d'entraînement de la saison suivante, il fut victime d'une commotion de trop. Le soir dans son appartement, il s'évanouit dans la douche et passa 5 jours à l'hopital. Il s'agissait probablement de la 9e commotion subie au fil des années.
Ne pouvant plus jouer, il retourna à Houston comme assistant-entraîneur avec les Aeros, qu'il aida à remporter la coupe Calder en 2003. Mais la vie d'entraîneur ne lui convenant pas, il se recycla dans l'immobilier avant de devenir agent de joueur. Il a présentement une douzaine de clients à son actif dont Shane Wright du Kraken de Seattle.
En 202 matchs dans la LNH, Cam Stewart aura récolté 16 buts et 23 passes pour 39 points.
Comme c'est souvent le cas, c'est d'écrire à propos d'un autre joueur qui me mène à en parler d'un autre. En écrivant l'autre jour au sujet de Mikael Andersson, j'ai mentionné que ce dernier faisait partie des «échecs» au repêchage de Scotty Bowman avec les Sabres, dont fait également partie le joueur d'aujourd'hui.
Durant la longue et glorieuse carrière de Bowman, on se souvient surtout de ses années de gloire à Montréal (1971-79), de son court mais productif passage à Pittsburgh (1991-93) et aussi d'une autre glorieuse époque à Détroit où il gagna trois autres coupes (1994-2002). On se rappelle également de ses débuts avec les Blues de St.Louis lors de leurs trois premières années d'existence après la grande expansion de 1967, alors qu'il mena les Blues à trois finales d'affilée dans une cause perdante à l'époque où les conférences étaient divisées de façon assez discutable.
Mais un épisode moins célébré de la carrière de Bowman demeure son règne comme entraîneur et DG des Sabres de Buffalo de 1979-80 à 1986-87. Pas que les Sabres étaient mauvais durant cette période, mais à l'exception de la première saison de Bowman en 79-80 où ils se rendirent en 3e ronde, ils ont seulement franchi la 2e ronde à une reprise. Il semble aussi que Bowman n'était pas totalement prêt à assumer ces deux fonctions alors qu'il délégua ses fonctions d'entraîneur à plusieurs reprises pour éventuellement les reprendre plus tard. Après la saison 1985-86 où les Sabres ratèrent les séries, Bowman démissionna après 12 matchs au début de la saison 1986-87. Il s'agissait de la seule fois de sa longue carrière où un de ses clubs rata les séries.
Scotty Bowman à Buffalo
Toutefois, le principal problème de Bowman à Buffalo était qu'il avait hérité d'un alignement vieillissant. Pour y remédier, il dut se mettre au travail avec le repêchage et le marché des échanges. Mais malgré quelques bons coups, la période Bowman est généralement méprisée par les fans des Sabres au niveau du repêchage, surtout en ce qui concerne les joueurs européens (voir Mikael Andersson) où plusieurs choix firent patate.
Mais ce qui était intéressant du règne de Bowman comme DG à Buffalo était son habileté à imiter son ancien maître à Montréal, Sam Pollock, en échangeant des vétérans à d'autres équipes en retour de choix à long terme au repêchage. Un bon exemple d'une telle manœuvre survint en mars 1980 lorsqu'il envoya le vétéran attaquant Jerry Korab aux Kings en retour d'un choix de première ronde en 1982. Ce choix, le 6e au total, devint le futur membre du temple de la renommée Phil Housley. Même qu'il fit deux fois le coup aux Kings alors qu'il répéta le stratagème un an plus tard, soit en mars 1981. Il leur envoya à ce moment un autre joueur vieillissant, Richard Martin, en retour de deux choix, un de 3e ronde en 1981 (Colin Chisholm) et surtout un choix de première ronde en 1983, qui deviendra le gardien Tom Barrasso.
Mais en revenant au repêchage de 1982, cette année-là Bowman détenait 3 choix de première ronde. Il avait ce 6e discuté plus haut (Housley) en plus de son choix original au 16e rang, qui deviendra un autre bon coup avec la sélection de Dave Andreychuk. Il détenait aussi un autre choix, le 9e. Celui-ci fut obtenu des Flames de Calgary dans un échange de plusieurs joueurs impliquant entre autres le gardien Don Edwards qui fut obtenu par les Flames. Avec ce 9e choix, il fit la sélection d'un attaquant vedette des Cougars de Victoria du nom de Paul Cyr.
Housley, Bowman, Cyr et Andreychuk, 1982
Paul Cyr, malgré son nom à consonance francophone, est né le 31 octobre 1963 à Port Alberni en Colombie-Britannique. Lors de son année de repêchage, il avait obtenu 52 buts et 56 passes pour 108 points avec les Cougars et avait précédemment participé à la coupe Memorial de 1981 avec eux, dans une cause perdante. Au total il aura obtenu 109 buts et 100 passes en 142 matchs à Victoria. Il fit également partie de l'équipe canadienne médaillée d'or lors des championnats junior en 1982.
En 1982-83, il commence la saison à Buffalo et marque à son premier match contre les Nordiques. Il est retourné éventuellement dans le junior mais revient fin janvier finir la saison à Buffalo. Au total, il fait très bien avec 15 buts, 27 points en 36 matchs au total lors de ce premier séjour chez les pros. Bon patineur rapide, il jouait quand même physique même si ce n'était pas son profil.
Malgré quelques promesses, les saisons suivantes furent plus décevantes dans son cas, du moins de ce qu'on pouvait espérer d'un choix de première ronde. Sa meilleure récolte pour les buts fut en 84-85 avec 22 et ensuite un sommet en carrière de 51 points en 85-86. Sa saison 1986-87 fut toutefois vraiment en dessous des attentes avec seulement 11 buts et 27 points. Il était devenu davantage un joueur de rôle à ce moment.
Vint alors l'entre-saison de 1987. Alors qu'il est en vacances en République Dominicaine, il se rend en soirée à une compétition d'haltérophilie en taxi avec sa conjointe. Alors qu'il aperçoit un autobus semblant mal en point sur le bord de la route, le taxi s'arrête pour constater l'état de la situation. L'autobus est plutôt en train de se faire dévaliser par un trio de malfaiteurs composé de deux hommes et une femme. Les trois décident alors de s'emparer du taxi et de ses passagers et de les dévaliser également. Alors que tout ce monde se retrouve dans le taxi conduit par un des malfrats, la femme du trio tente de voler le collier de la conjointe de Cyr en pointant une baïonnette vers elle. Cyr tente de s'emparer de l'arme et se retrouve alors sur le siège avant à débattre avec l'autre assaillant. Un coup de fusil se fait finalement retentir dans le plancher du véhicule. Le conducteur s'arrête alors sur le bord du chemin pour se débarrasser des passagers.
La bagarre continue toutefois sur l'accotement entre Cyr et son assaillant suite à quoi un nouveau coup de fusil est tiré et atteint Cyr dans l'abdomen. Les malfaiteurs s'enfuient alors avec le taxi, laissant Cyr, sa conjointe et le chauffeur sur l'accotement. Ils ont ensuite continué leur saccage en dévalisant une station-service. Au moment où ces faits ont été rapportés dans les journaux, les 3 voleurs n'avaient pas encore été arrêtés. Cyr s'en est toutefois bien tiré puisqu'aucun organe vital n'a été atteint. La police dominicaine l'a qualifié de héros dans l'histoire.
Heureusement pour Cyr, il eut assez de temps durant l'été pour se remettre de ces événements et ne rata donc aucun match au début de la saison suivante. Toutefois, son jeu décevant força les Sabres à se départir de lui après 20 matchs en 1987-88 alors qu'il n'avait qu'un but et une passe à sa fiche. Il fut donc échangé aux Rangers en décembre 1987 en compagnie d'un choix de 10e ronde en 1988. Les Sabres ont en quelques sorte rentabilisé leur choix «insatisfaisant» de 1982 puisqu'en retour, ils mirent la main sur l'attaquant Mike Donnelly et surtout, ce qui semblait inoffensif avec un choix de 5e ronde en 1988. Avec ce choix, les Sabres mirent la main sur nul autre qu'Alexander Mogilny …
Donc ce fut un beau coup des Sabres mais pas mal moins du côté des Rangers alors que Donnelly finira aussi par se démarquer plus tard avec des saisons de 20-30 buts avec les Kings et le choix de 10e ronde (Eric Fenton) envoyé avec Cyr n'aboutit finalement à rien chez les Rangers.
L'entrée de Cyr à New York se fit dans ses standards désormais habituels avec une fiche de seulement 4 buts et 13 passes en 40 matchs pour terminer cette saison 87-88. Lors du premier match de la saison 1988-89, en tentant de plaquer Steve Larmer des Blackhawks, il tomba et percuta la bande, ce qui lui causa une déchirure au ligament collatéral tibial (MCL) et au ligament croisé antérieur (ACL). Cela le mit au rencart pour le restant de la saison. Il doit alors subir deux opérations, une en octobre 1988 et une autre en août 1989, cette dernière lui forçant de rater encore une autre saison, suite à quoi les Rangers le libèrent.
Finalement prêt à revenir au jeu mais sans contrat durant l'été 1990, son agent contacte le DG des Whalers où il obtient une invitation au camp d'entrainement. Cyr parvient à faire l'équipe et revient finalement au jeu le 8 octobre 1990, soit deux ans depuis son dernier match. Il connait une saison de 12 buts et 13 passes en 70 matchs avec les Whalers en 1990-91 mais ce sera sa dernière saison complète. Il est ensuite utilisé sporadiquement en 91-92, et alors qu'il n'avait pas marqué en 17 matchs, il est envoyé dans les mineures avec les Indians de Springfield. Il s'agissait de son premier séjour dans les mineures. Il passe une autre saison avec les Indians en 1992-93 avant de prendre sa retraite.
Au total, Paul Cyr aura accumulé 101 buts et 140 passes pour 241 points en 470 matchs dans la LNH.
Il meurt ensuite en 2012 à l'âge de seulement 48 ans suite à un arrêt cardiaque dû à des complications reliées au diabète.
Pour la thématique d'aujourd'hui, j'ai pensé vous montrer des cartes où l'action se déroule près du filet et où l'on doit faire un petit effort visuel pour trouver la rondelle dans l'image. Parfois elle est assez évidente, tandis que d'autre fois on ne la voit tout simplement pas. Parfois elle est bien en évidence, mais on se demande s'il y aura but ou non. Allons-y donc.
(avec un caméo bonus de Rod Brind'Amour)
Hull vs. McLean. Ça c'est de la carte, bonhomme.
Puck probablement cachée par le «splendide» logo Pro Set Platinum.
«Healy» où la puck?
Celle-ci m'obsède depuis des années à savoir si la rondelle a passé ou non...
Celle-ci je me demande si la puck est derrière la ligne rouge ou bien dans les airs un peu avant la ligne. Et si c'est la dernière option, est-ce que Don Beaupre a eu assez de temps pour l'attraper? Un autre dossier à suivre...
Ça a pas l'air de faire du bien ça.
J'aime bien celle-ci car on dirait que la caméra est la puck elle-même
L'autre joueur s'appelle Smaby ? Skaby? Who the fuck is that?
Voici le premier épisode du tout nouveau podcast de LVEUP, un petit projet qui mijote déjà depuis quelques mois.
On
en est encore au stade embryonnaire alors qu'on a profité de cette
première séance d'enregistrement pour tester le format. C'est un
podcast/vidéo donc ça s'écoute et/ou ça se regarde à votre gré.
On
a eu bien du plaisir, mais comme tout bon test qui se respecte, on a eu
des problèmes de son et d'image, donc soyez indulgents pour les
quelques moments inégaux vers le milieu du podcast mais ça se stabilise
assez rapidement. Aussi on a un peu débordé dans le temps donc soyez
avertis que les prochains épisodes seront plus courts.
On aimerait bien avoir vos commentaires, suggestions, avis, etc tout en vous rappelant de demeurer constructif et amical.
C'est aujourd'hui que Sam St-Laurent souffle sur ses 64 bougies. Bien que Martin ait déjà fait un texte sur cet ancien Saguenéen (voir texte du 9 novembre 2009), je voulais simplement faire un post de photos de Sam, dernier "gaulois" à ne pas utiliser dans la LNH le masque désormais conventionnel avec une grille.
Alors avec les Saguenéens de Chicoutimi, se préparant à réagir à une déviation d'un joueur des Remparts, qui je crois être Gaston Therrien. Ça veut donc dire que mon oncle a fort probablement déjà déjoué St-Laurent ...
C'est d'abord ce cliché qui m'a fait penser à cet article. Sam, alors avec les Mariners du Maine, songeur ou tout simplement confortablement accoté contre son masque.
En action avec les Mariners. (Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution)
Parmi ses quatre matchs avec les Devils du New Jersey, St-Laurent a trouvé le moyen d'être en mauvaise posture face aux Blackhawks de Chicago.
Crédit photo : Rob Jones
Au moins, il prenait le temps de s'étirer avant un match.
Ça vous donne une idée de ce que ça donnait de voir St-Laurent dans votre tivi couleurs.
J'ai eu beau chercher, mais je n'ai pas pu trouver de photo de Sam avec "Team Canada", ni même lors de son seul match avec un masque conventionnel, à sa dernière saison avec les Rangers de Binghamton de l'AHL.
Après sa carrière d'athlète, St-Laurent devint entraîneur des Élites de Jonquière dans le Midget AAA. Malheureusement, avec une équipe très jeune, St-Laurent ne put conduire les Élites à plus d'une seule victoire en 44 matchs, ne terminant malheureusement pas la saison à la barre de l'équipe de sa région natale.
