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samedi 30 novembre 2019

La meilleure équipe défunte (1ère partie)




La LNH a maintenant 102 ans et avec l'arrivée des récents Golden Knights de Vegas, le compte est désormais rendu à 50 équipes qui ont fait partie de la ligue. Si la ligue comporte actuellement 31 clubs, il y en a eu 19 autres qui n'ont pas survécu et qui ont soit déménagé dans une autre ville, cessé leurs activités ou même fusionné avec une autre équipe. Mais parmi toutes ces 19 équipes, quelle était la meilleure? On va passer au travers en partant de la pire jusqu'à la meilleure.



Pour plusieurs équipes, c'est le pourcentage de victoire qui détermine leur rang dans ce décompte. Mais quelquefois, j'ai fait fi de ce pourcentage si l'équipe a laissé une quelconque marque d'importance dans l'histoire de la ligue malgré une fiche inférieure. Mais histoire de leur faire gagner quelque chose pour au moins une fois dans leur histoire, j'ai tout de même donné une mention (plus ou moins) honorable à chaque équipe.

À noter que je ne parle ici que des équipes de la LNH à partir de 1917, et non pas des années passées dans la NHA ou l'AMH. Comme il y a beaucoup d'équipes à discuter, nous allons premièrement parler des positions 19 à 10 et nous garderons les positions 9 à 1 pour une deuxième partie.


#19 - Quakers de Philadelphie (1930-31) 1 saison
 4v - 36d - 4n .136% 
0 présences en séries - 0 Coupe Stanley

Une seule saison d'existence pour les Quakers, qui déménagèrent d'urgence de Pittsburgh après cinq saisons. Toutefois, la crise économique aura raison d'eux et ils fermeront boutique après cette saison de misère où il ne gagneront que 4 matchs sur une saison de 44, pour un pourcentage de victoire de .136%.  Il s'agit du deuxième pire pourcentage derrière le .131 des Capitals de Washington de 1974-75.  La seule marque laissée par les Quakers furent les débuts du membre du temple de la renommée Syd Howe dans la LNH. Malgré leur passage éphémère, ils ont également établi la base pour le hockey à Philadelphie, en adoptant notamment les couleurs orange et noir, qui seront reprises plus tard par les Flyers.

Les Quakers se méritent donc la mention de la moins bonne équipe défunte. Bravo!



Membres du temple de la renommée: Syd Howe


#18 - Wanderers de Montréal (1917-18) 1 saison
 1v - 5d - 0n .167%
0 présences en séries - 0 Coupe Stanley

Une des meilleures équipes de l'ère pré-LNH, durant laquelle ils gagnèrent 4 coupes Stanley, les Wanderers ne firent pas long feu dans le circuit car effectivement, un feu vint brûler leur aréna en janvier 1918 soit durant la saison inaugurale de la LNH. Ils ne jouèrent donc que quatre matchs, n'en gagnant qu'un seul et durent déclarer forfait pour deux autres matchs avant de suspendre définitivement leurs activités.

Les Wanderers remportent donc la palme du club le plus éphémère de l'histoire de la LNH! C'est pas rien. Mais si on incluait les années passées dans la NHA, les Wanderers seraient beaucoup mieux classés...



Membres du temple de la renommée: Harry Hyland, Art Ross


#17 - Club Athlétique de Québec (Bulldogs) (1919-20) 1 saison
 4v - 20d - 0n .167% 
0 présences en séries - 0 Coupe Stanley

Les Bulldogs eurent de la difficulté à entrer dans les rangs de la nouvelle LNH, alors que plusieurs problèmes se passèrent en coulisse durant deux saisons où Québec ne put mettre une équipe sur la glace. Ils purent finalement arriver en scène en 1919-20 où ils n'eurent pas grands succès si ce n'est que la présence de Joe Malone, qui obtint le record toujours valide du plus grand nombre de buts marqués dans un match avec 7, lors d'un match contre Toronto en janvier 1920. Les Bulldogs furent également impliqués dans un autre record, mais cette fois du mauvais côté, lorsqu'ils accordèrent 16 buts dans une défaite de 16-3 contre les Canadiens, soit le plus grand nombre de buts marqués par une équipe dans un match et aussi du plus grand nombre de buts accordés par un gardien (Frank Brophy). L'équipe déménagea ensuite à Hamilton pour la saison 1920-21.

Les Bulldogs demeurent tout de même à ce jour la seule équipe de Québec à avoir gagné la Coupe Stanley (1912 et 1913), mais évidemment pas dans la LNH.


Membres du temple de la renommée: Joe Malone, Tommy Smith


#16 - Scouts de Kansas City (1974-76) 2 saisons
 27v - 110d - 23n  .241% 
0 présences en séries - 0 Coupe Stanley

On saute maintenant à l'ère "moderne'' soit après la grande expansion de 1967 et nos premiers représentants comme équipe défunte sont les éphémères Scouts de Kansas City (voir texte du 10 janvier 2010). Deux petites saisons de misère durant une époque d'expansion trop rapide où le talent hockey était de plus en plus dilué et les Scouts plièrent bagage sans regret pour le Colorado, où ils devinrent les Rockies et ensuite les Devils.

Au moins, les Scouts ont la mention d'avoir été la seule équipe défunte de l'histoire de la LNH à avoir joué un match au Japon.


Membres du temple de la renommée: aucun


#15 - Eagles de St. Louis (1934-35) 1 saison
 11v - 31d - 6n  .292% 
0 présences en séries - 0 Coupe Stanley

Lors d'un dernier effort pour garder la franchise des Senators d'Ottawa active, l'équipe fut déménagée au Missouri pour la saison 1934-35. Cependant, le climat de récession toujours présent et les coûts de transport élevés eurent raison de la franchise, qui suspendit ses activités pour de bon après une seule saison où ils terminèrent au bas du classement. Les joueurs furent ensuite dispersés à travers la ligue. 

C'est quand même étonnant qu'ils aient gagné plus de 10 matchs dans ces conditions et malgré leur existence éphémère, les Eagles se méritent tout de même le meilleur pourcentage de victoire pour une équipe défunte du Missouri (devant les Scouts).


Membres du temple de la renommée: Bill Cowley, Syd Howe


#14 - Rockies du Colorado (1976-82) 6 saisons
 113v - 281d - 86n  .325% 
1 présence en séries - 0 Coupe Stanley

On passe maintenant aux équipes un peu moins éphémères alors que le reste du décompte ne comprend que des équipes qui ont joué au moins 5 saisons (à une exception près). Les Rockies sont donc débarqués au Colorado après deux saisons à Kansas City et sont notre première équipe de notre décompte à avoir fait les séries, soit une seule fois en 1977-78 et ce, avec une fiche de 19-40-21... Dans ce temps-là, c'était plus facile de faire les séries. Il fallait juste faire partie d'une division pauvre. Quoiqu'il en soit, les Rockies étaient à peine meilleurs que les Scouts et malgré un meilleur soutien de la ligue, l'équipe déménagea au New Jersey pour la saison 1982-83.

Les Rockies se méritent également le fait d'arme d'avoir sonné le glas de la carrière d'entraîneur de Don Cherry et d'avoir engagé selon plusieurs le pire gardien de l'histoire de la LNH.


Membres du temple de la renommée: Lanny McDonald


#13 - Golden Seals de Californie (1967-76) 9 saisons
 182v - 401d - 115n  .343% 
2 présences en séries - 0 Coupe Stanley

Place à nos précieux Golden Seals, un sujet fétiche et constant de ce blog. Aucune saison gagnante en 9 saisons mais quand même deux présences en séries (1968 et 1969), suite à quoi les choses ne firent qu'empirer jusqu'à un déménagement à Cleveland en 1976. Durant ce temps, on vit l'équipe changer de nom et d'uniforme trois fois, en plus de les voir innover avec leurs fameux patins blancs...

C'est probablement débattable, mais comme mention pour les Seals, je leur offre le titre d'équipe défunte qui avait le gardien le plus cool en Gilles Meloche. Un titre partagé également avec les autres incarnations de la franchise à Cleveland et au Minnesota mais c'est avec les Seals qu'il joua le plus longtemps.


Membres du temple de la renommée: Harry Howell


#12- Barons de Cleveland (1976-78) 2 saisons 
 47v - 87d - 26n  .375%  
0 présence en séries - 0 Coupe Stanley

Avouez que vous les auriez vu plus bas dans ce classement (ou plus haut selon vos standards), mais comme je me fie davantage au pourcentage de victoire, le .375 des Barons est beaucoup mieux que beaucoup d'équipes, incluant leurs prédécesseurs en Californie, comme quoi les Seals ont quand même réussi à bâtir vers le haut... Les Barons avaient d'ailleurs une meilleure moyenne de buts par matchs que dans le temps des Seals. Malgré seulement deux saisons d'existence, où ils eurent quantité de problèmes et moins de spectateurs qu'un club junior, les Barons ont toutefois laissé leur marque avec un chandail splendide, une autre étape dans la carrière de Gilles Meloche et la présence indélébile de Dennis Maruk, Ils n'ont cependant joué que deux saisons mais je leur accorde quand même ce rang devant les Seals et les Rockies car ils ne faisaient que tenter de continuer à survivre aux années 70 et avaient plusieurs boulets aux pieds, gracieuseté de l'héritage du fiasco des Seals en Californie.

Comme mention spéciale, je déclare les Barons comme étant la meilleure (et probablement la seule) équipe à avoir utilisé la fusion d'effectifs pour survivre alors qu'ils demeurent à ce jour la dernière équipe d’Amérique du nord (tous sports majeurs confondus) à avoir fusionné avec une autre (les North Stars). J'ai écrit abondamment à ce sujet et vous pouvez lire la saga de cette fameuse fusion ici. Une autre équipe a essentiellement fusionné avec une autre dans le passé mais c'est plus débatable, nous allons voir ça dans la deuxième partie.


Membres du temple de la renommée: aucun


#11 - Pirates de Pittsburgh (1925-30) 5 saisons
 67v - 122d - 23n  .370% 
2 présences en séries - 0 Coupe Stanley

Troisième équipe américaine après les Bruins et les Americans de New York, les Pirates de Pittsburgh (nommés avec la permission de l'équipe de la MLB du même nom) firent bonne impression à leur arrivée dans la ligue, avec une fiche de 19-16-1. Ce fut par contre leur meilleure saison et ils ne furent que moyens ou médiocres le reste du temps. En difficulté financière durant la grande dépression et ayant besoin d'un nouvel aréna, l'équipe fut transférée à Philadelphie et renommée les Quakers, en gardant la possibilité de revenir à Pittsburgh une fois un nouvel aréna construit. Pittsburgh dut attendre jusqu'en 1961 avant de voir cet aréna et les Quakers/Pirates furent officiellement dissouts en 1936. Malgré que leur pourcentage de victoire est légèrement inférieur aux Barons, je les ai placé devant ces derniers car il faut quand même bien récompenser les deux présences en séries des Pirates.

Comme titre posthume pour les Pirates, je les déclare comme étant la meilleure équipe défunte qui portait le même nom qu'une équipe du baseball majeur. Ils ont une bien meilleure fiche que les seuls autres prétendants, les Rockies du Colorado.


Membres du temple de la renommée: Lionel Conacher, Frank Fredricksen, Mickey MacKay, Roy Worters 


#10- Tigers de Hamilton (1920-25) 5 saisons
 47v - 78d - 1n  .377% 
0 présence en séries - 0 Coupe Stanley

On termine cette première partie avec les Tigers. La franchise déménagea de Québec pour la saison 1920-21, mais continua dans la futilité pendant 4 saisons, terminant à chaque fois dans la cave, soit en 4e place d'une ligue à 4 équipes. Les choses débloquèrent finalement en 1924-25, alors que l'équipe termina en première place du classement. Cependant, les joueurs des Tigers se révoltèrent et demandèrent une augmentation alors qu'ils gagnaient le même salaire malgré que la ligue ait augmenté le nombre de matchs de 24 à 30. Ceci constitua la première grève de l'histoire de la ligue et cette dernière mit les joueurs à l'amende et déclara l'équipe en deuxième place, les Canadiens, comme champions de la ligue. Alors que la ligue visait une expansion aux États-Unis et qu'un plan de nouvel aréna à Hamilton échoua, les droits des joueurs des Tigers furent vendus aux nouveaux Americans de New York et l'équipe fut dissoute.

Comme mention spéciale et bien pas le choix d'élire les Tigers comme la première équipe (défunte ou autre) à se faire voler une participation en finale. Ancien texte du 5 avril 2009. Aussi des points bonus pour avoir réussi à n’obtenir qu'un seul match nul en 5 ans d’existence.
 

Membres du temple de la renommée: Billy Burch, Babe Dye, Shorty Green, Joe Malone


À bientôt pour la 2e partie!

jeudi 28 novembre 2019

Le présentoir du chandail du HOF de Gilbert Perreault








À Victoriaville, dans le Colisée Desjardins, l'amphithéâtre où se produit les Tigres de Victoriaville se nomme depuis 1993 : l'amphithéâtre Gilbert-Perreault.

Depuis cette date, au sommet des escaliers menant aux estrades, un présentoir s'y trouvait avec un chandail commémoratif de son entrée au Temple de la Renommée. Suite à la relocalisation de la boutique souvenirs "La BouTigre" au début de la saison passé, le chandail disparu, ayant perdu son emplacement au profit de la boutique.

Après un an d'absence, le présentoir est de retour cette année, cette fois au bas de ces mêmes escaliers. Ça me permet donc de vous en présenter des images.


Un beau présentoir en vitre où est déposé le chandail des Sabres de Buffalo, équipe avec qui Perreault disputa 17 saisons. Lors des matchs des Tigres, il y a un "spot" qui éclaire le présentoir, ce qui n'était pas le cas lorsque j'ai pris les photos.

La plaque du HOF certifiant l’authenticité du chandail


Outre Perreault, Fern Flaman et Bill Barber eurent l'honneur d'être intronisé pour leur carrière de joueur, ainsi que Bud Poile dans la catégorie des "Bâtisseurs".


dimanche 24 novembre 2019

Trêve de hockey #99 - Le Mud Bowl




En 1950, la Coupe Grey a eu lieu à Toronto, au Varsity Stadium. Le stade de l’Université de Toronto n’avait déjà pas le plus beau terrain à ce moment. Mais ce n’était pas tout. Chose inhabituelle pour Toronto à la fin novembre, vingt centimètres de neige étaient tombés. Un camion devait dégager le terrain, mais lorsque la neige s’est changée en pluie, il s’est embourbé. Un autre camion a dû intervenir pour le tirer de là, avec l’effet que l’on peut imaginer sur l’état du terrain.

Au début du match, les conditions étaient déjà affreuses. Il y avait des flaques de boue et des morceaux de glace.

Au niveau sportif, les Argonauts étaient légèrement favoris face aux Blue Bombers. La pluie constante n’allait pas arranger les choses à l’attaque portée vers la passe de Winnipeg.

Au premier quart, un botté de Joe Krol s’est retrouvé dans la zone des buts pour ouvrir la marque avec un simple, 1-0 Argos.

Au deuxième quart, le botteur Nick Volpe a enchaîné avec deux placements et porté le pointage à 7-0 à la demie.





https://www.youtube.com/watch?v=qSXLROlS1S4

https://www.youtube.com/watch?v=gEL_bYgA0mE

Les Bombers ont alors demandé une permission spéciale pour changer leurs uniformes complètement souillés, ce qui pouvait impliquer de changer de numéro des joueurs. La permission leur a été accordée. Les deux équipes ont ainsi retourné sur le terrain, qu’aucune toile ne protégeait pendant la pause.

S’est ensuite passé un événement qui a marqué l’imaginaire. L’arbitre Hec Creighton a aperçu Buddy Tinsley allongé, face au sol. Creighton a alors retourné l’imposant joueur de ligne des Bombers sur le dos. La légende veut que Tinsley était sur le point de se noyer dans une marre d’eau. Tinsley a plus tard assuré que ce n‘était pas le cas. Selon sa version des faits, il avait aggravé une blessure et comme on avait enrubanné son genou de façon très serrée, il avait de la difficulté à bouger. 

Le quart des Argos Al Dekdebrun a eu le dessus sur son vis-à-vis Jake Jacobs, qui a accordé quelques revirements dans des conditions lamentables. Dekdebrun a marqué lui-même le seul touché du match sur une course de quatre verges. Ce dernier avouera plus tard qu’il avait pu mieux contrôler les éléments en demandant au soigneur d’enrubanner des broches à ses doigts pour pouvoir avoir une meilleur emprise sur le ballon.


Toronto l’a emporté 13-0, dans ce qui a été la première de cinq Coupes Grey de l’entraîneur Frank Clair. Il s’agit de la dernière fois qu’une équipe ait été blanchie à la Coupe Grey.

Sources :

Currie, Gordon, 100 Years of Canadian Football, Pagurian Press, 1968,

Drake, Stephen, Weird facts about Canadian Football: Strange, wacky & hilarious stories, OverTime Books, 2009, p.31 à 33,

Januska, Michael, Grey Cup Century, Dundurn, 2012, p.97 à 99,

« Canadian-born players in Limelight » de Vern DeGeer, 26 novembre 1950, Montreal Gazette, p.20.

Initialement publié sur https://bottedenvoi.blogspot.com/

samedi 23 novembre 2019

Les plus étranges patchs de capitaine




Comme vous le savez, j'aime parler des capitaines et aussi de chandails de hockey. Cependant lorsque l'écusson du ''C'' est mal conçu, ça enlève un peu de prestige au joueur et/ou au chandail en question.

Voici quelques exemples:


Don Lever - Canucks de Vancouver (1977-79)

Déjà que le p̶o̶n̶c̶h̶o̶  chandail ''Flying V'' des Canucks était universellement ridiculisé, ils ne s'aidèrent pas avec cet écusson tout noir et très boboche. On dirait qu'il a été rajouté à la dernière minute avec le tape électrique du concierge de l'aréna... Au moins, ce pauvre Don Lever a été éventuellement échangé aux Devils et il a pu ensuite reporter un vrai ''C''.


Stan Smyl - Canucks de Vancouver (1982-90)

Un jour, l'équipe eut la brillante idée de changer les bandes rouges du ''V'' pour un genre de cuirette à la place du tissu. Pourquoi faire mieux quand on peut empirer? Et désormais, le ''C'' était de forme plus standard mais se confondait sur le fond jaune du chandail.




C'était légèrement mieux sur le chandail noir mais vivement que les années 80 se finissent à Vancouver... Certains affirment aimer ce design h̶o̶r̶r̶i̶b̶l̶e̶  audacieux mais je n'en fais pas partie.

BTW c'est assez rare de voir une carte de hockey d'un joueur en train de commettre une infraction...


Buddy O'Connor (et ?) - Rangers de New York (1949-50)

Quelquefois on fut trop modeste, comme dans le cas des Rangers à une certaine époque. Le ''C'' semble ici peu assumé et chetif par rapport au reste du lettrage. Disons que Mark Messier le portait mieux...


Bobby Clarke - Flyers de Philadelphie (1973-79, 1983-84)

Quelquefois c'était l'inverse alors que le ''C'' était beaucoup trop assumé et disproportionné du reste du chandail. On le voit surtout par l'immense contour blanc autour du ''C'' qui est trois fois plus grand que le contour du logo...



Ici l'écusson de Clarke est non seulement disproportionné mais la fonte utilisée est également étrange et ne correspond pas à l'équipe. Pour moi, le ''C'' de capitaine devrait toujours rester à sa fonte et sa forme standard.

BTW, je n'ai vraiment aucune idée de ce qui se passe sur cette photo... mais je l'ai trouvée en faisait mes recherches sur Don Lever des Canucks (à l'arrière-plan) vu précédemment.



Au moins les écussons de ''C'' de Clarke avaient l'air plus solide que ce ''A'' d'assistant attaché avec une épingle à couche et deux morceaux de ruban gommé...


George Armstrong - Maple Leafs de Toronto (1957-69)

Un autre cas où le ''C'' était trop gros pour la cause. Les Maple Leafs de l'époque utilisaient également une étrange fonte avec un serif seulement dans le haut de la lettre, un détail inutilement encombrant.


Scott Niedermayer - Ducks d'Anaheim (2005-07, 08-10)

Ici le ''C'' est pratiquement plus gros que le logo principal. Et la petite ''patte'' de canard dans le coin supérieur gauche de la lettre n'apporte pas grand chose de plus à l'équation...


Paul Kariya - Mighty Ducks d'Anaheim - (1996-2003)

Les Ducks n'en étaient pas à leur première offense alors qu'ils utilisèrent une police de caractère totalement idiote pour un chandail de hockey lorsqu'ils sortirent cet effroyable 3e chandail en 1995...


Brian Bradley

Les années 90 nous amenèrent d'ailleurs plusieurs équipes qui tentèrent de sortir du moule avec des polices audacieuses...


Sid Abel - Red Wings de Detroit (1942-43, 45-52)

C'est en 1946 que la ligue imposa à toutes les équipes d'identifier leurs capitaines et assistants. Quelques expérimentations eurent lieu au cours des années suivantes comme ici avec les Red Wings qui posèrent le ''C'' dans un écusson en forme de losange. Je ne déteste pas ça mais ça ne fonctionne pas vraiment sur leur chandail.


Emile Francis

Les Rangers utilisèrent ce même genre d'écusson lors de la saison 1946-47, soit durant la seule saison où ils expérimentèrent avec ce chandail au lettrage arqué et au numéro à l'avant. Ils le disposèrent cependant sur la manche, ce qui semble convenir mieux que sur le devant comme les Red Wings. Également dans ce temps-là, les gardiens pouvaient être désignés comme capitaine ou assistant.


Milt Schmidt - Bruins de Boston (1947-54)

Les Bruins portaient également un chandail avec le numéro au devant à l'époque tandis que le logo était relégué aux manches. Le ''C'' pour sa part fut étrangement déplacé au centre du chandail.   


Theoren Fleury - Flames de Calgary (1995-97)

Dans la catégorie "répétition inutile'' on retrouve les Flames de Calgary et leur double-C qu'ils utilisèrent durant quelques saisons en même temps que leur nouveau chandail qui était lui aussi mal conçu.


Dale Hawerchuk - Jets de Winnipeg (1984-90)

Ici le ''C'' se perd dans le bleu. On ajoute un contour blanc et on en parle plus.



Gabriel Landeskog - Avalanche du Colorado (2012-)

L'Avalanche a toujours eu cette affreuse police de caractère et c'était frappant pour le capitaine. Le design ''Reebok'' du chandail n'aidait pas vraiment non plus...




Mais c'est encore pire depuis.... Joe Sakic le portait mieux.

Joe Sakic - Nordiques de Quebec/Avalanche du Colorado (1990-91, 92-2009)

Parlant de Joe, j'ai gardé un des pires pour la fin. Non seulement le ''C'' semble encore avoir été appliqué avec du tape électrique mais on apperçoit les marques du ''A'' d'assistant en dessous... Je savais que les Nordiques avaient des problèmes d'argent mais quand même....



jeudi 21 novembre 2019

Promo - D'autres napperons








Lors de mes recherches pour mon articles sur les napperons du Canadiens et des Nordiques, j'ai trouvé quelques autres images de napperons à travers la LNH que je veux vous partager.


Suite à leur conquête de la coupe Stanley en 1972 (leur dernière jusqu'à celle de 2011), les partisans des "Big Bad Bruins" pouvaient manger leurs céréales tout en admirant les portraits des joueurs de l'édition championne. On reconnait facilement Phil Esposito, Bobby Orr et Gerry Cheevers dans le bas à droite.


Pour leur arrivée dans la LNH en 1967, les Blues de St-Louis firent produire des napperons expliquant les différentes pénalités à leurs futurs partisans. Ce qui me fascine dans les illustrations, c'est que les joueurs des Blues semble prendre un malin plaisir à distribuer les doubles-échecs et les "6-pouces" à leurs adversaires. Ce napperon fut commandité par la Falstaff Brewing Corporation, une brasserie américaine située à St-Louis