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vendredi 29 juillet 2016

RIP Safarir










La direction du magazine humoristique Safarir a récemment annoncé qu’elle cessait ses activités.
 
Fondé à Québec en 1987, le magazine a fait preuve d’une grande longévité en publiant 299 éditions et en vendant des millions de copies.  Malheureusement, les derniers bouleversements dans le monde de l’édition sont venus à bout de la vénérable institution.  Une campagne de socio-financement a toutefois été lancée dans l’espoir de publier une 300e et ultime édition. 

Spécialisé dans l'humour illustré, Safarir a maintes foi parodié le monde artistique d'ici et le cinéma américain.  Par contre, il lui est aussi arrivé de toucher le monde du hockey.  Voici donc quelques extraits des éditions plus anciennes qui touchent le sujet. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

lundi 25 juillet 2016

Frank J. Zamboni & Co



La resurfaceuse est intimement liée au hockey. On l’imagine donc avoir été inventée de ce côté-ci de la frontière pour être utilisée pour une patinoire de hockey. Pourtant, la réalité est toute autre.

Frank Zamboni est né en Utah, mais il s’est éventuellement établi dans le sud de la Californie en 1920. Il travailla d’abord comme mécanicien avec son frère. Au bout d’un an, il alla dans une école de métier pour étudier en électricité. À son retour, Il fit ses débuts comme inventeur, alors qu’il obtint ses premiers brevets pour des produits électriques qu’il vendit.

Les frères décidèrent ensuite de démarrer une entreprise qui installait des dispositifs de réfrigération pour les fermes laitières. Ils mirent également sur pied une entreprise qui fabriquaient des blocs de glace et qui les vendaient en gros. Avec l’évolution de la technologie et le plus grand accès à la réfrigération, ce produit est devenu désuet. Il fallait donc trouver autre chose.

Les deux frères Zamboni et leur cousin décidèrent alors de capitaliser sur la popularité grandissante du patinage sur glace. Comme il n’y avait que peu de patinoires dans le sud de la Californie, ils décidèrent d’en ouvrir une dans la ville de Paramount, près de Los Angeles.

C’est en 1940 qu’ouvrit le Paramount Iceland, une patinoire de 20 000 pi2, pouvant accommoder 800 patineurs. D’abord découverte, les Zamboni réalisèrent assez rapidement que d’y installer un toit serait une bonne idée pour la protéger du soleil de la Californie.

Pour s’assurer d’une bonne qualité de glace, il fallait alors traîner un grattoir derrière un tracteur. De plus, il fallait ramasser les petits morceaux de glace et l’eau sale. Le tout prenait plus d’une heure, ce qui représentait des revenus perdus.

Modèle A (1949)
Une première tentative pour améliore le processus a lieu en 1942, mais sans succès. La forme de traîneau tiré par un tracteur n’égalisait pas vraiment la surface et ne ramassait pas bien les petits morceaux de glace. Le projet a alors été mis de côté pendant cinq ans.

C’est 1947 que Frank se remit à ce projet. Construit à partir d’un véhicule du surplus de l’armée, son prototype utilisait le principe de raboter la glace, enlever l’excès, la laver et l’arroser. C’est finalement en 1949 que le modèle A fut à point.

Alors qu’elle était en tournée en Californie avec sa troupe de patinage artistique, la triple championne olympique Sonja Henie vit la modèle A et en commanda immédiatement deux, qui devinrent des modèles B. Les Ice Capades en commandèrent également un. C’est ainsi qu’a débuté la Frank J. Zamboni & Co. L’entreprise devait initialement s’appeler la Paramount Engineering Company, mais le nom était déjà pris.

C’est au jour de l’an 1954 qu’une Zamboni fut utilisée pour la première fois pour un match de la LNH. Les Ice Capades étaient à Boston et leur préposé a utilisé son appareil avant le match des Bruins. Impressionnée des résultats, l’équipe se procura la 21e machine à sortir de l’usine Zamboni.

En 1967, Zamboni ouvrit une usine au Canada, à Brantford, la ville natale de Wayne Gretzky (qui n’était pas encore le « Great One » à ce moment).


Les deux usines fabriquent environ 100 machines chacune à chaque année, produites sur commande. Au fil des ans, il s’est produit plus de 10 000 Zambonis. La série 500 (celle utilisée par la LNH, dont Zamboni est le fournisseur officiel) coûte au minimum 75 000$ pièce, mais peut facilement atteindre plus de 100 000$.

Le magazine Car and Driver a déjà fait l’essai d’une Zamboni, affirmant que sa conduite s’apparentait à celle d'une Cadillac des années 1970.

On désigne souvent un resurfaceuse comme étant une Zamboni. Par contre, l'entreprise tient à sa marque de commerce et veut éviter qu'elle devienne un terme générique (comme l'aspirine par exemple).

Leur principal compétiteur est la Resurfice Corporation (marque Olympia), d’Elmira, en Ontario. Resurfice prétend avoir une production semblable à celle de Zamboni.

Frank Zamboni est décédé en 1988, mais l’entreprise appartient toujours à sa famille. Il a été admis au Temple de la renommée du hockey des États-Unis en 2009.




Sources : ″As Economy Stumbles, Zamboni Glides On″ de John Branch, 22 mai 2009, New York Times (nytimes.com), ″The Zamboni Story, Frank J. Zamboni 1901-1988” (zamboni.com), “Frank J. Zamboni, Jr. (1901-1988), The Man Behind the Machine” de Joseph Scafetta Jr., February 2001 (zamboni.com), wikipedia.org.








La Zamboni a aussi ses produits dérivés


vendredi 22 juillet 2016

Le hockey à Laval








Le Canadien vient d'annoncer le déménagement de son club-école dans la ville de Laval dès la saison 2017-2018, ce qui fait en sorte que la Ligue Américaine revient au Québec pour la première fois depuis le départ des Citadelles de Québec en 2002. Il faut remonter jusqu'en 1971 pour retrouver la dernière équipe de la région métropolitaine à avoir fait partie de ce circuit lorsque les Voyageurs de Montréal déménagèrent en Nouvelle-Écosse après seulement deux saisons à Montréal.




C'est donc tout un développement pour la ville de Laval qui n'a jamais eu d'équipe à un niveau aussi élevé. Comme dans mes articles précédents sur le hockey dans les villes (Pittsburgh, Dallas, St.Louis et San Francisco), j'ai pensé retracer l'historique des quelques équipes ayant évolué à Laval depuis la création de cette dernière en 1965 lorsque le gouvernement du Québec fusionna les 14 municipalités formant le comté de Laval pour nous donner la troisième agglomération en importance au Québec.


Les Saints de Laval
Ligue Junior Métropolitaine de Montréal (1963-69)
Ligue de hockey Junior Majeur du Québec (1969-70

Avant cette fameuse fusion de 1965, une équipe employait déjà de dénominatif géographique de Laval avec les Saints. Vous m'excuserez si je n'ai pas réussi à retracer des équipes à Chomedey, Auteuil ou Ste-Dorothée... L'équipe évolua d'abord dans la Ligue Junior Métropolitaine de Montréal et en 1969, les Saints et le National de Rosemont se joignirent à l'ancienne Ligue Junior du Québec pour former la LHJMQ moderne que l'on connait de nos jours. Sous les ordres de Doug Harvey, les Saints évoluèrent dans cette ligue seulement le temps d'une saison alors que l'équipe fut dissoute après la saison 1969-70.

Parmi les membres des Saints, quatre d'entre eux se rendirent à la LNH; Serge Beaudoin, Hartland Monahan, Jocelyn Guèvremont et André Peloffy.


Le National de Laval
LHJMQ (1971-1979)

Après une saison sans équipe, Laval retrouva la LHJMQ lorsque le National de Rosemont déménagea à Laval pour la saison 1971-72. Le National évolua à Laval pour 27 saisons en tout, sous quatre noms différents. Cette première appellation, héritée de Rosemont, dura jusqu'en 1979. Lors de leur première saison, l'équipe termina avec une fiche désastreuse de 9-53-0 mais l'équipe eut la main heureuse la saison suivante avec l'arrivée de Mike Bossy qui on le sait deviendra une légende du hockey junior canadien et de la LNH.


Mike Bossy avec le National

Bossy détient toujours le record du nombre de buts en carrière dans la LHJMQ avec 309. Lors de la première saison de Bossy, l'entraineur du National était nul autre que l'ancien lutteur Johnny Rougeau. Durant son existence, le National ne remporta jamais le championnant, s'inclinant une fois en finale en 1975. En plus de Bossy, une douzaine de joueurs du National se rendirent dans la LNH dont l'ancien gardien de but et agent de joueurs Bob Sauvé.


Voisins de Laval
LHJMQ (1979-1985)

L'équipe changea de nom pour les Voisins en 1979-80 et comme lors de sa précédente incarnation, l'équipe obtint un des meilleurs joueurs de tous les temps en Mario Lemieux. Ce dernier, comme Bossy avant lui, a inscrit son nom dans le livre des records de la LHJMQ à plusieurs endroits dont celui du record des buts (133) et des points (282) en une saison lors de son année de repêchage en 1983-84. La saison 83-84 fut également l'année de consécration pour les Voisins alors qu'ils remportèrent le premier championnat de leur histoire. Sans Lemieux en 1984-85, l'équipe rata les séries et était mûre pour un nouveau changement de nom.

Outre Lemieux, on retrouve des noms familiers comme J-J Daigneault, Vincent Damphousse, Jocelyn Lemieux et Sylvain Lefebvre.


Titan de Laval
LHJMQ (1985-1994)

De nouveaux propriétaires rebaptisèrent l'équipe le Titan de Laval pour la saison 1985-86. C'est sous cette incarnation que l'équipe eut le plus de succès, étant d'ailleurs un modèle d'excellence dans la LHJMQ en n'ayant jamais de fiche perdante et en remportant 3 fois la coupe du Président. En 1994, l'équipe se rendit en finale de la coupe Memorial comme équipe hôtesse, perdant contre les Blazers de Kamloops. L'équipe fut aussi une pépinière d'entraineur dont Bob Hartley et Michel Therrien.

Sous le nom du Titan, l'équipe vit passer plusieurs joueurs de renom comme Gino Odjick, Steven Finn, Sandy McCathy (photo), Martin Lapointe, Claude Lapointe, Patrice Brisebois, Philippe Boucher, Manny Fernandez, Francis Bouillon et Donald Audette.


Titan-Collège Français de Laval
LHJMQ (1994-98)


En 1994-95, l'équipe fusionna avec le Collège Français de Verdun. L'origine du Collège Français remonte en 1969 alors qu'il s'agissait à la base de la première incarnation des Remparts de Québec qui exista jusqu'en 1985. Après trois ans d'inactivité, la franchise revint sous le nom et la commandite du Collège Français de Longueuil et évolua plus tard à l'auditorium de Verdun à partir de 1991. Lors de la fusion avec le Titan, les joueurs furent dispersés à travers la ligue tandis que quelques membres de la direction et des entraineurs du Collège français restèrent avec la nouvelle équipe.

Cette dernière incarnation de l'équipe dura jusqu'en 1998 où suite à une baisse d'achalandage et plusieurs saisons déficitaires, les propriétaires décidèrent de déménager l'équipe au Nouveau-Brunswick où elle évolue toujours sous le dénominatif du Titan d'Acadie-Bathurst. Le Colisée de Laval ne vit donc plus jamais de hockey junior à l'exception de la saison 2002-03 alors que le Rocket de Montréal y disputa quelques matchs.

Parmi le alma mater du Titan-Collège Français on retrouve François Beauchemin, Georges Laraque, Jean-Sébastien Aubin, Pierre Dagenais et Gordie Dwyer.


Les Chiefs de Laval
LNAH (1998-2006)

Après le départ du hockey junior, Laval retrouva rapidement du hockey, senior cette fois-ci, avec la venue de la Ligue Nord-Américaine de Hockey et des Chiefs, nommés en l'honneur du célèbre film que vous connaissez. Si le Titan peinait à attirer plus de 1000 spectateurs par matchs, il en était autrement pour les Chiefs qui devinrent une équipe emblématique de la LNAH avec des assistances dépassant parfois les 4000. L'équipe fut également le sujet d'un documentaire en 2004 (que je n'ai pas encore vu malheureusement). Les Chiefs remportèrent la coupe Futura en 2002 et 2003. Durant cette époque marquante (et violente), le Colisée de Laval était surnommé "the House of pain".

L'équipe fut vendue au groupe Genest en 2005 et se rebaptisa les "Summum Chiefs" pour l'occasion de cette nouvelle commandite du magazine du même nom. L'équipe déménagea à St-Jean-sur-Richelieu la saison suivante et quelques années plus tard redéménagea une fois de plus, cette fois au Saguenay où elle pris le nom des Marquis de Jonquière.

Eric Charron, Patrick Coté et Bobbie Dollas sont quelques-uns des noms familiers à avoir porté l'uniforme des Chiefs.


Le Mistral de Laval
NWHL (1998-2001)

La National Women Hockey League débuta ses activités en 1998 et un de ses clubs fondateurs était établi à Laval sous le nom du Mistral. Je n'ai malheureusement pas beaucoup d'information sur le Mistral outre le fait que la gardienne Charline Labonté y a joué à ses débuts professionnels. L'équipe ferma boutique après 3 saisons.


Braves / Prédateurs de Laval
LNAH (2013 - )

Après 7 ans d'absence, la LNAH revint finalement à Laval lorsque les Braves de Valleyfield durent déménager d'urgence après seulement 11 matchs lors de la saison 2013-14. L'équipe termina donc la saison sous le nom des Braves de Laval mais se rebaptisa sous le sobriquet des Prédateurs lors de la saison suivante. Reprendre le nom des Chiefs était sur la table mais l'équipe désirait faire table rase sur cette époque violente. Les Prédateurs ont quand même gardé des couleurs similaires à celles des Chiefs mais le logo et le design du chandail en est tout autrement... Ouch.


Colisée de Laval
(1954 - )

Les Prédateurs sont donc les plus récents occupants du Colisée de Laval. Qu'adviendra-t'il de ce dernier et des Prédateurs l'an prochain lors de l'ouverture du nouvel amphithéâtre et l'arrivée des futurs prospects du Canadien?

D'ailleurs il y a un concours en ce moment pour déterminer le nom de cette nouvelle équipe et ils en sont à la deuxième ronde de ce processus. Mais si vous nous suivez sur Facebook, vous savez derrière quel nom nous nous rangeons...


Le Fuzzy de Laval
AHL (2017? - )


Promo - Joueurs vedettes de la LNH de Post










En 1981-82, la compagnie Post insérait dans ses boîtes de céréales un objet que j'aimais bien.

Il s'agit d'un petit livret qu'on pouvait déplier.  À l'intérieur, on voyait une image d'action.  Devant, on pouvait déplier une image d'un joueur vedette d'une équipe, ce qui donnait un effet trois dimensions.  (N'oublions pas que nous sommes en 1981-82.  À garder en tête lorsqu'on parle de trois dimensions...)
 
 
 
 
 
On ouvre le livret
 
 
 
On déplie le joueur vedette (ici Barry Beck, des Rangers).  On insère un morceau du carton dans une coche pour faire tenir le joueur vedette.
 
 
On obtient ainsi notre scène en "trois dimensions".
 
Au bas du livret, on peut voir les statistiques des joueurs de l'équipe en question de l'année précédente (1980-81).  Intéressant, d'autant plus qu'à l'époque, les statistiques n'étaient pas aussi facilement accessibles qu'aujourd'hui.  (Merci hockeydb.com!)
 
La collection comptait 28 livrets (un pour les 14 équipes américaines et deux pour les 7 équipes canadiennes).

Qui a été choisi pour les Canadiens?  Larry Robinson et Mario Tremblay.  Pourtant, bien qu'il ait été blessé une partie de l'année 1980-81, Guy Lafleur demeurait la vedette de l'équipe.

Peut-être est-ce pour la même raison que Lafleur était absent de la série des bouchons de Pepsi de la même période, lui qui avait des ententes exclusives avec d'autres entreprises.  D'ailleurs, Wayne Gretzky, aussi absent de la série des bouchons, n'était pas non plus le représentant des Oilers.  On choisit plutôt Mark Messier et Brett Callighen.

Pour les Nordiques?  Réal Cloutier (qui a pourtant été également blessé une bonne partie de l'année) et Robbie Ftorek et ce, même si Peter Stastny venait de remporter le trophée Calder, remis à la recrue de l'année.
 

lundi 18 juillet 2016

George McPhee



George McPhee vient d’être nommé premier directeur-gérant de la nouvelle équipe de Las Vegas. L’occasion est donc belle pour faire son portrait.

Natif de Guelph, en Ontario, le petit attaquant choisit de prendre la voie universitaire américaine. D’ailleurs, lors de son séjour avec les Falcons de Bowling Green State, il en profita pour devenir le deuxième récipiendaire du Trophée Hobey Baker, en 1981-82. Ce trophée est remis au meilleur joueur de la NCAA.

N’ayant pas été repêché, il signa tout de même comme agent libre avec les Rangers.

Après une première saison professionnelle avec les Oilers de Tulsa de la CHL, il fut rappelé par les Blueshirts pour les séries. Ayant terminé quatrièmes de la division Patrick, les Rangers étaient grandement négligés face aux Flyers. Pourtant, ils causèrent toute une surprise en les balayant. Par contre, ils durent baisser pavillon au deuxième tour contre leurs rivaux new yorkais, les éventuels champions de la Coupe, les Islanders. McPhee marqua son entrée en contribuant aux succès de son équipe. En neuf matchs, il compta trois buts et obtint trois passes. En fait, ses trois buts égalisaient un record : le plus de buts en une année de séries avant d’avoir joué un seul match de saison régulière. Ray Côté des Oilers a réalisé le même exploit, la même année. Ce record sera battu en 2012 par Chris Kreider des Rangers, qui en a obtenu cinq.

Ce ne fut toutefois pas suffisant pour lui valoir un poste avec le grand club. Bien qu’il joua neuf matchs avec les Rangers, il passa la majeure partie de l’année 1983-84 avec Tulsa. Par contre, à la fin de la saison, il n’y était plus, pour la bonne raison que l’équipe n’y était plus non plus. Après qu’on eut décidé de fermer les livres, les joueurs décidèrent de poursuivre en jouant tous leurs matchs sur la route. Cette folle aventure se termina comme dans un scénario d’Hollywood, alors que les Oilers remportèrent la Coupe Adams, dans ce qui s’avéra la dernière saison de la ligue centrale. (voir texte du 16 décembre 2012)

McPhee joua ensuite de façon irrégulière avec les Rangers. Sa saison 1986-87 (sa dernière à New York) fut entre autres sérieusement écourtée en raison d’une blessure à l’épaule.

La saison suivante, il traversa au New Jersey, alors qu’il se retrouva avec les Devils. Il ne joua toutefois qu’une poignée de matchs dans leur uniforme.

Après avoir joué 115 matchs dans la LNH (24-25-49), il alla faire ses études de droits à l’Université Rutgers, toujours au New Jersey.

En 1992, il devint directeur des opérations hockey à Vancouver, en support à Pat Quinn. L’équipe atteignit la finale en 1994.

C’est en 1997 que McPhee devint directeur-gérant des Capitals. Sous sa tutelle, l’équipe eut du succès en saison, mais moins en séries, bien qu’elle atteignit la finale en 1998.

En septembre 1999, McPhee en vint aux coups avec l’entraîneur des Blackhawks, Lorne Molleken. McPhee fut suspendu pour 30 jours, en plus d’être mis à l’amende.

En 2004, lui et le propriétaire Ted Leonsis décidèrent de faire table rase sur le noyau de l’équipe (Peter Bondra, Sergeï Gonchar, Michael Nylander, Robert Lang, Steve Konowalchuk, Mike Grier et un certain Jaromir Jagr). Les Caps choisirent Alex Ovechkin au repêchage de cette même année, pour amorcer un nouveau chapitre de leur histoire.

En 2013, McPhee tenta d’améliorer son équipe en allant chercher Martin Erat des Predators, contre l’espoir Filip Forsberg. La stratégie vira au cauchemar, alors qu’Erat eut peu d’impact, les Caps perdirent au premier tour, alors que Forsberg semble sur la voie de connaître une très belle carrière.

McPhee fut congédié par les Caps en avril 2014. Il passa la saison 2015-16 avec les Islanders, avant d’entreprendre la construction de la future équipe de Las Vegas.


Sources : « With Three Postseason Goals, Rangers’ Kreider Ties Obscure Record » de Jeff Z. Klein, 16 mai 2012, Slap Shot (slapshot.blogs.nytimes.com), hhof.com, hockeydb.com, wikipedia.org.

lundi 11 juillet 2016

Buddy O'Connor



Originaire de Montréal, Herbert “Buddy” O’Connor prit un certain temps à faire sa place avec les Canadiens et ce, malgré que l’équipe traversait une période difficile. Ces droits furent même échangés aux Maroons, mais en besoin de fonds, ils furent réacquis par le tricolore. Il faut dire que, même pour l’époque, O’Connor était de petite taille (5’7’’ 145 lbs). Par contre, il compensait avec son coup de patin. Il s’aligna donc avec les Royaux de la Ligue senior de 1934 à 1941.

Lorsqu’il eut finalement sa chance, il gradua avec ses coéquipiers de la ligne « Razzle Dazzle », Pete Morin et Gerry Hefferman, qui étaient aussi des amis d’enfance. C’est toutefois O’Connor qui a vraiment fait sa place avec le grand club.

Dès 1942-43, sa deuxième saison, O’Connor a obtenu 58 points. Chez les Canadiens, seulement Toe Blake, avec 59, le devança. De plus, il termina neuvième de la ligue. Il eut ensuite de bonnes saisons, mais avec l’émergence de Maurice Richard, il eut un rôle moins important. Il remporta tout de même la Coupe Stanley en 1944 et en 1946.

En août 1947, O’Connor prit le chemin de New York, une équipe qui venait de rater les séries pour une cinquième année consécutive. Frank Eddolls l’accompagna. Hal Laycoe (voir texte du 13 mars 2015), George Robertson et Joe Bell se dirigèrent alors vers Montréal.

Dès son arrivée dans la Grosse pomme, O’Connor fit sa marque. D’abord, il aida les Blueshirts à finalement se qualifier pour les séries. (Ils s’inclinèrent ensuite contre les Red Wings au premier tour.) Sur une base individuelle, O’Connor atteignit son sommet, avec 60 points. Dans la ligue, seul Elmer Lach le devança, d’un seul petit point. Ses performances lui valurent d’ailleurs le Trophée Hart (joueur le plus utile). Il remporta également le Trophée Lady Byng (joueur le plus gentilhomme), n’ayant écopé que de huit minutes de pénalité au cours de la saison. De plus, il ajouta à sa collection le Prix Lionel-Conacher (voir texte du 9 mai 2009), remis à l’athlète de l’année au Canada.

Les réjouissances furent par contre de courte durée. En octobre 1948, alors qu’ils avaient quitté Montréal pour se rendre à leur camp d’entraînement, O’Connor et quatre de ses coéquipiers ont été victime d’un accident de la route. Leur véhicule a dérapé près de Rouses Point, dans l’état de New York, près de la frontière.

Si Tony Leswick s’en est tiré, les autres ont subi des blessures. Edgar Laprade (voir texte du 10 octobre 2012) s’est fracturé le nez. Buddy Moe a subi des coupures au visage qui ont nécessité neuf points de suture, alors que Frank Eddolls en a subi aux genoux. Quant à O’Connor, il a subi des fractures aux côtes.

Le début de sa saison a ainsi été retardé et ses statistiques se sont limitées à 35 points.

O’Connor joua ensuite deux autres saisons à New York, mais il ne retrouva jamais sa forme d’antan. Après avoir obtenu 33 points en 1949-50 et 36 en 1950-51, il termina sa carrière avec les Mohawks de Cincinnati (voir texte du 2 août 2011) de la Ligue américaine.

En 1952-53, il devint entraîneur de ces mêmes Mohawks, maintenant dans l’IHL, qu’il mena à la Coupe Turner. Il ne fut toutefois pas de retour l’année suivante. Il retourna ensuite à Montréal, où il vécut jusqu’à la fin de sa vie. Il mourut en 1977, suite à une longue maladie, à l’âge de 61 ans.

C’est finalement onze ans plus tard, en 1988, qu’il fut élu au Temple de la renommée du hockey.



Sources: « Quatre joueurs des Rangers victimes d’un accident d’auto », La Patrie, 9 octobre 1948, p.68, « Ranger Hockey Players Hurt in Accident », CP, Calgary Herald, 9 octobre 1948, p.26, « Buddy O’Connor was one of the NHL’s dazzlers », Montreal Gazette, 25 août 1977, p.16, hhof.com, hockeydb.com.

dimanche 10 juillet 2016

Histoire de paquets de carte #5






Ça fait quelques mois que j'ai pas fait de nouveaux vidéos de paquets de cartes du Dollorama alors en voici un nouveau. J'avais pourtant filmé celui-ci en avril mais j'avais eu des petits problèmes de son et je l'avais donc mis sur la glace. Mais le voici finalement 3 mois plus tard.



mercredi 6 juillet 2016

Larry Hillman






Lors de mon dernier texte sur Paul Coffey, j'ai énoncé que ce dernier serait peut-être détenteur du record du joueur ayant joué avec le plus de membres du temple de la renommée durant sa carrière. Cependant, en cherchant davantage j'ai trouvé plusieurs autres candidats au titre et Coffey est désormais loin derrière avec ses 24 ex-coéquipiers membres du temple. Il faut tout de même admettre que le nombre de Coffey est impressionnant alors qu'il joua durant une époque où la ligue avait largement agrandi ses cadres et comprenait 30 équipes au moment de sa retraite en 2001. Pour l'époque "moderne" de la LNH disons que Coffey est le champion.

Mais si on remonte à l'époque des "Original 6", le nombre de futurs membres du temple au mètre carré était nettement supérieur et il suffisait alors d'avoir joué avec plus d'une équipe pour retrouver une impressionnante liste de joueurs mémorables. Avec l'équipe de LVEUP et quelques lecteurs, on a recensé des joueurs ayant voyagé abondamment comme Harry Lumley (26), Dick Duff (30), Allan Stanley (32) et Frank Mahovlich (31). 

Tous ces joueurs ont effectivement battu le record de Coffey (24) bien avant lui. Mais je crois pouvoir affirmer que personne n'arrive à la cheville du défenseur Larry Hillman. Je ne vous dévoile pas tout de suite son total impressionnant, je préfère d'abord vous raconter le parcours mémorable de ce joueur nomade oublié et oncle de Brian Savage (ben oui toi).


Red Wings de Detroit
(1955-1957)


Né à Kirkland Lake en Ontario, Larry Morley Hillman débuta sa carrière vers la fin de la saison 1954-55 avec les Red Wings de Detroit où il joua 7 matchs en saison et 3 en séries. Les Red Wings gagnèrent la coupe cette année-là et Hillman devint le plus jeune joueur de l'histoire à avoir son nom gravé sur la coupe à 18 ans, 2 mois et 9 jours. Ce record est désormais imbattable puisque aucun joueur ne peut être éligible à jouer dans la ligue s'il n'a pas 18 ans au début de la saison. Son séjour à Detroit fut toutefois de courte durée alors qu'il fut réclamé au repêchage intra-ligue par Chicago en juin 1957. Il ne joua toutefois jamais avec les Black Hawks alors qu'il fut réclamé par les Bruins, cette fois-ci au ballotage en octobre de la même année.

Avec les Red Wings, Hillman côtoya les immortels suivants; Gordie Howe, Alex Delvecchio, Red Kelly, Ted Lindsay, Marcel Pronovost, Terry Sawchuk, Glenn Hall, Johnny Bucyk, Norm Ullman et aussi Al Arbour qui lui fut honoré davantage pour sa carrière d'entraineur que de joueur.  Durant ce même séjour, il joua également quelques matchs avec les Bisons de Buffalo dans la ligue américaine où il joua avec le futur défenseur vedette des Black Hawks Pierre Pilote. Donc au total on compte déjà 11 joueurs.


Bruins de Boston
(1957-60)


Hillman joua ensuite deux saisons complètes avec les Bruins mais fut renvoyé dans les mineures après seulement deux matchs lors de la saison 1959-60 qu'il passa avec les Reds de Providence de la ligue américaine. Il gagna par ailleurs le trophée Eddie Shore remis au meilleur défenseur de la AHL. À la fin de la saison, il fut réclamé une fois de plus au repêchage intra-ligue, cette fois-ci par les Maple Leafs de Toronto.

Avec les Bruins (équipe assez faible à l'époque), Hillman cotoya les immortels Allan Stanley, Leo Boivin, Harry Lumley et Fern Flaman. À Providence il put assister aux premiers matchs professionnels du futur gardien des Rangers Ed Giacomin. Nous sommes désormais à 16 joueurs.


Maple Leafs de Toronto
(1960-68)

"Mon chef d'oeuvre!"
-Le graphiste d'O-Pee-Chee



C'est avec Toronto qu'Hillman joua le plus longtemps et où il récolta le plus de succès. Les Maple Leafs étaient toutefois très garnis en défense et Hillman dut ronger son frein dans les mineures avec les Americans de Rochester durant la majorité de son séjour à Toronto, ne jouant qu'une poignée de matchs avec le grand club durant cette période. Il joua toutefois le meilleur hockey de sa carrière lors des séries de 1967 où il aida les Maple Leafs à remporter leur dernière coupe Stanley à ce jour. Jumelé avec Marcel Pronovost, Hillman fut un des meilleurs défenseurs de son équipe. En 12 matchs lors de ces séries de 1967, Hillman et Pronovost n'accordèrent qu'un seul but contre lorsqu'ils étaient sur la glace et furent une des pièces maîtresses de l'élimination des Canadiens en finale.

Après ces séries grandioses, Hillman estimait qu'il méritait sa place dans l'équipe et une augmentation, ce que Punch Imlach était peu enclin de lui accorder. Il refusa de se rapporter à l'équipe au début de la saison suivante avant de finalement accepter l'offre de Imlach. Il fut réclamé par les North Stars du Minnesota au repêchage intra-ligue en juin 1968.

Durant son séjour à Toronto, Hillman cotoya plusieurs membres de l'âge d'or des Maple Leafs dont; Frank Mahovlich, Berl Olmstead, Dave Keon, Dick Duff, George Armstrong, Bob Pulford, Tim Horton, Johnny Bower, Gerry Cheevers, Andy Bathgate et Dickie Moore. À Rochester il cotoya également un autre membre du temple, Bryan Hextall. Ça monte vite, nous sommes présentement à 28 joueurs.

North Stars du Minnesota
(1968)

Canadiens de Montréal
(1968-69)


"Pourquoi se compliquer la vie?"
-Le graphiste d'O-Pee-Chee


Hillman ne joua que 12 matchs avec les North Stars où il ne cotoya aucun futur membre du temple. Il fut échangé par la suite aux Canadiens en novembre 1968. O-Pee-Chee recycla donc sa photo précédente avec les Leafs pour cette magnifique carte. Avec Montréal, Hillman remporta une 6e coupe Stanley cette année-là malgré qu'il ne joua qu'un seul match en séries. Il repassa par le repêchage intra-ligue l'été suivant et fut réclamé par les Flyers de Philadelphie. Bien qu'il ne retourna plus jamais dans les ligues mineures, Hillman commença un parcours de nomade suite à son départ de Toronto.

Avec les glorieux, Hillman cotoya une autre cohorte impressionnante; Yvan Cournoyer, Jean Beliveau, Jacques Lemaire, Henri Richard, Serge Savard, Jacques Laperrière, ainsi qu'un trio de gardiens légendaires; Tony Esposito, Gump Worsley et Rogatien Vachon. Le compte est maintenant à 37.


Flyers de Philadelphie
(1969-71)

"Quand c'est pas brisé..."
-Le graphiste d'O-Pee-Chee


Hillman joua deux saisons complètes avec les Flyers où il assista au début de la carrière de Bobby Clarke ainsi qu'à l'émergence du légendaire gardien Bernard Parent

Il passa par la suite aux Kings de Los Angeles en 1971 mais ne joua qu'une demie-saison avec eux, cotoyant au passage le vétéran Harry Howell et un jeune Billy Smith, futur gardien vedette des Islanders. Il fut échangé à la nouvelle équipe de Buffalo en décembre 1971 où il partagea le vestiaire avec la première vedette des Sabres, Gilbert Perreault. Le compte est maintenant à 42.

Les Sabres furent sa dernière équipe dans la LNH mais çelà n'empêcha pas O-Pee-Chee/Topps de lui dédier une autre carte rafistolée...


Sabres de Buffalo
(1971-1973)

"My work here is done!"
-Le graphiste d'O-Pee-Chee

En 1972, il fut repêché par les Nationals d'Ottawa de la WHA qui échangèrent ses droits aux Crusaders de Cleveland l'année suivante. Il fit le saut dans la ligue rebelle pour la saison 1973-74 avec les Crusaders. Aucun nouveau membre du temple à Cleveland si ce n'est que son ancien co-équipier Gerry Cheevers qu'il avait connu à Toronto et Rochester.

En 1975 il fut réclamé par les Jets de Winnipeg lors du (quoi d'autre?) repêchage intra-ligue de la WHA. Avec les Jets, Hillman remporta un dernier championnat en 1976 en compagnie de Bobby Hull, le dernier membre du temple de la renommée à avoir croisé le chemin de Hillman comme co-équipier, ce qui porte notre grand total à 43 joueurs.


Jets de Winnipeg
(1975-76)

Hillman prit sa retraite grandement méritée après cette conquête de 1976. Il devint plus tard entraineur des Jets en 1977-78 et mena son équipe à la coupe AVCO une fois de plus.

Au total, Hillman joua 791 matchs dans la LNH, amassant au passage 36 buts et 196 passes pour 232 points et remporta 6 coupes Stanley (quoique quelques-unes comme joueur de réserve). Dans la WHA, il joua presque 200 matchs (192) et amassa 6 buts et 49 passes pour 55 points. En plus d'être l'oncle de Brian Savage, son frère Wayne joua également dans la LNH et la WHA. Les deux frères (tous les deux défenseurs) firent équipe ensemble à quelques reprises soit avec Cleveland, Philadelphie et Minnesota. Wayne remporta la coupe Stanley avec les Black Hawks en 1961.


Donc 43. Qui dit mieux?


Sources:
wikipedia
hockeydb
Hockey Hall of Fame

lundi 4 juillet 2016

Jim Riley



Bien que né au Nouveau-Brunswick, c’est sur la Côte ouest que Jim Riley s’est illustré. En 1915-16, il s’aligna avec les Aristocrats de Victoria de la PCHA. L’été venu, il obtint un essai au baseball, avec les Tigers de Tacoma de la Northwestern League, où il ne fut pas retenu.

En 1916-17, plutôt que de suivre le reste de l’équipe à Spokane (voir texte du 8 octobre 2012), il s’aligna avec les Metropolitans de Seattle de la même ligue.

Cette saison fut des plus fructueuses pour les Mets. Avec une fiche de 16-8, ils terminèrent en tête de la ligue. Comme il n’y avait pas de séries dans la PCHA, ceci leur donna le privilège de disputer la Coupe Stanley aux champions de la NHA, les Canadiens. Après avoir échappé leur premier match, Seattle remporta les trois suivants, incluant un humiliant 9-1 pour le dernier match. C’est ainsi que Riley et ses coéquipiers devinrent la première équipe américaine à remporter la Coupe.



L’année suivante, Seattle termina encore premier, mais la PCHA instaura des séries, que Seattle perdit contre Vancouver.

Riley dut ensuite quitter ses coéquipiers, alors qu’en avril 1918, trois jours après son mariage, il alla servir pendant un an en Angleterre, dans l’Armée canadienne. Pendant cette année, il ne joua pas au hockey, mais put jouer au baseball. La fin de la guerre lui permit ensuite de reprendre sa carrière de hockeyeur.

En son absence, les Mets prirent leur revanche sur les Millionaires de Vancouver et se rendirent en finale de la Coupe Stanley, à nouveau contre les Canadiens. Toutefois, ils ne parvinrent pas à mettre à nouveau la main sur la Coupe. La série était à 2-2-1, lorsqu’elle dut être interrompue par l’épidémie de grippe espagnole. (voir texte du 28 octobre 2009) Il n’y eut donc pas de décision cette année-là, chose qui ne se répétera pas avant 2005, alors que la saison fut annulée en raison du lockout.

En 1919-20, à son retour, ses 11 buts en 22 matchs contribuèrent à retourner les Mets à la finale de la Coupe Stanley. Cette fois, il y eut une décision, mais celle-ci ne fut pas en faveur des Metropolitans. Seattle s’inclina devant Ottawa.

En 1920-21, Riley marqua pas moins de 23 buts en 24 matchs. Il fut ainsi le deuxième buteur de la ligue, trois de moins que son coéquipier Frank Foyston. Ce ne fut toutefois pas suffisant et Seattle baissa pavillon devant Vancouver.

À l’été 1921, Riley eut une autre chance sur un losange et et il ne la rata pas. Il se retrouva avec les Beavers de Vancouver, un club de classe B. Jouant au deuxième but, il frappa 9 circuits en 53 matchs, tout en maintenant une moyenne de ,303. Les Browns de St-Louis de la Ligue américaine firent alors son acquisition. Il joua quatre matchs dans leur uniforme mais il n’amassa aucun coup sûr. Les Browns l’envoyèrent donc dans un club de classe B, à Terre Haute, en Indiana.

Riley se mit donc à alterner selon les saisons, à Seattle en hiver à jouer au hockey et un peu partout aux États-Unis en été, à jouer au baseball.

En 1922-23, Riley fut le meilleur buteur des Mets, devant Foyston, avec encore 23 filets, mais en 29 matchs cette fois. Il fut également choisi au sein de la première équipe d’étoiles de la ligue. À l’arrivée de l’été, il eut une deuxième chance dans le baseball majeur, alors qu’il joua trois matchs avec les Senators de Washington. Il n’obtint toutefois toujours pas de coup sûr.

Il joua une dernière saison à Seattle en 1923-24. Celle-ci s’avéra non seulement la dernière de l’équipe, mais également la dernière de la ligue. Riley se concentra alors sur sa carrière au baseball.

En 1926, les Black Hawks de Chicago firent leur entrée dans la LNH. À l’époque, l’équipe était principalement composée des joueurs des défunts Rosebuds de Portland de la WHL, et de leur entraîneur Pete Muldoon. Point à noter, Muldoon était quelques années auparavant l’entraîneur des Metropolitans de Seattle. Celui-ci offrit alors une opportunité à Riley d’effectuer un retour. En jouant trois matchs avec les Hawks, Riley devint alors le premier (et toujours le seul à ce jour) à avoir joué autant dans la LNH qu’au Baseball majeur (en plus bien sûr de ses huit saisons dans la PCHA).

En janvier, son contrat fut vendu aux Cougars de Détroit, avec qui il joua ses derniers six matchs dans la Ligue nationale, y amassant ses deux premiers (et derniers) points.

Il passa ensuite six autres saisons à jouer au baseball dans la Ligue du Texas, une ligue de classe A.

Après sa carrière d’athlète, il demeura au Texas, où il travailla aux relations publiques d’une distillerie.

Jim Riley est décédé des suites d’un cancer en 1969, à l’âge de 74 ans.


Sources : « Jim Riley » (seattlehockey.net), baseball-reference.com, hockeydb.com, wikipedia.org.