Bien avant que le marché des agents libres devienne le levier principal afin d'acquérir un joueur, les propriétaires et directeurs généraux, qui avaient le gros bout du bâton comparativement à aujourd'hui, avaient des pratiques un peu douteuses afin de faire l'acquisition d'un joueur. Souvent les directeurs généraux faisaient le ménage dans leur équipe dans des échanges qui impliquaient souvent une dizaine de joueurs. C'est comme ça qu'on se débarrassait de nos joueurs que l'on ne désirait plus. De nos jours, on pratique toujours des échanges, mais le tout n'est pas aussi spectaculaire qu'à l'époque des 6 équipes et une échange n'est plus considéré comme une sorte de désaveux de la part de son équipe... À l'époque, les équipes de la NHL pouvaient même échanger à une certaine époque avec les équipes de l'AHL qui n'étaient pas affiliées avec un club de la NHL... On vous chassait donc de la NHL... Mais une des pratiques les plus communes de la période des 6 équipes était la vente de joueurs. De nos jours, je crois qu'il est interdit de vendre un joueur à une autre équipe, mais la pratique était commune l'époque. Et une des histoires les plus spectaculaire de vente de joueur implique le grand Frank Mahovlich...
Nous sommes en octobre 1962. À l'époque, les Leafs venaient de remporter leur première de trois Coupe Stanley et les Black Hawks, équipe pitoyable dans les années 40 et 50, venaient de se monter parmi les équipes fortes de la NHL en remportant la Coupe Stanley en 1961 avec l'aide de leur jeune prodige, Bobby Hull. Lors d'une soirée bien arrosée probablement similaire aux réunions de la série Mad Men entre les nouveaux propriétaires des Leafs Harold Ballard, Stafford Smythe et John Bassett et Jim Norris, le propriétaire des Hawks, qui se déroula au Royal York Hotel de Toronto, le proprio des Hawks fit une proposition sans précédent aux Leafs. Norris proposa aux dirigeants des Leafs d'acheter Frank Mahovlich pour la modique somme d'un million de dollars. (Rappelez-vous qu'un million était une très grosse somme à l'époque.)
L'idée était splendide, amener la jeune élégante vedette des Leafs à Chigago afin de le faire évoluer aux côté du Golden Jet. Avec Mahovlich dans leur formation, les jeunes Black Hawks allaient être une équipe presque imbattable... La proposition était très risquée, mais les dirigeants des Leafs évaluèrent très brièvement la proposition et, l'alcool aidant, l'acceptèrent... Frank Mahovlich allait devenir un Black Hawks...
Le lendemain, probablement avec une grosse gueule de bois, les dirigeants de Leafs réalisèrent que le deal conclut la veille était ridicule. Ayant eu vent de cette transaction, Conn Smythe, le papa de Stafford, dit à ceux auxquels il avait vendu l'équipe que ce geste allait être mauvais pour le hockey... Après une très houleuse réunion, les dirigeants annoncèrent que Frank Mahovlich n'était pas à vendre. Entre temps, Tommy Ivan, le directeur général des Hawks était en route pour le Maple Leaf Garden avec un chèque pour conclure la transaction... Il apprit malheureusement que ceux qui avaient accepté verbalement la vente de Mahovlich la veille avaient changé d'idée après avoir désaoulé...
Frank Mahovlich fut l'un des artisans principaux de trois autres Coupes Stanley des Maple Leafs et quitta les Leafs pour aller évoluer à Detroit en mars 1968 après de longs désaccords avec la direction de l'équipe...
Nous sommes en octobre 1962. À l'époque, les Leafs venaient de remporter leur première de trois Coupe Stanley et les Black Hawks, équipe pitoyable dans les années 40 et 50, venaient de se monter parmi les équipes fortes de la NHL en remportant la Coupe Stanley en 1961 avec l'aide de leur jeune prodige, Bobby Hull. Lors d'une soirée bien arrosée probablement similaire aux réunions de la série Mad Men entre les nouveaux propriétaires des Leafs Harold Ballard, Stafford Smythe et John Bassett et Jim Norris, le propriétaire des Hawks, qui se déroula au Royal York Hotel de Toronto, le proprio des Hawks fit une proposition sans précédent aux Leafs. Norris proposa aux dirigeants des Leafs d'acheter Frank Mahovlich pour la modique somme d'un million de dollars. (Rappelez-vous qu'un million était une très grosse somme à l'époque.)
L'idée était splendide, amener la jeune élégante vedette des Leafs à Chigago afin de le faire évoluer aux côté du Golden Jet. Avec Mahovlich dans leur formation, les jeunes Black Hawks allaient être une équipe presque imbattable... La proposition était très risquée, mais les dirigeants des Leafs évaluèrent très brièvement la proposition et, l'alcool aidant, l'acceptèrent... Frank Mahovlich allait devenir un Black Hawks...
Le lendemain, probablement avec une grosse gueule de bois, les dirigeants de Leafs réalisèrent que le deal conclut la veille était ridicule. Ayant eu vent de cette transaction, Conn Smythe, le papa de Stafford, dit à ceux auxquels il avait vendu l'équipe que ce geste allait être mauvais pour le hockey... Après une très houleuse réunion, les dirigeants annoncèrent que Frank Mahovlich n'était pas à vendre. Entre temps, Tommy Ivan, le directeur général des Hawks était en route pour le Maple Leaf Garden avec un chèque pour conclure la transaction... Il apprit malheureusement que ceux qui avaient accepté verbalement la vente de Mahovlich la veille avaient changé d'idée après avoir désaoulé...
Frank Mahovlich fut l'un des artisans principaux de trois autres Coupes Stanley des Maple Leafs et quitta les Leafs pour aller évoluer à Detroit en mars 1968 après de longs désaccords avec la direction de l'équipe...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire