En cherchant des informations sur Tony Demers, je suis tombé sur cet article à propos d'un joueur nommé Adjutor Cote. Bien que je n'aie presque rien trouvé de plus à propos de ce joueur, j'aime l'histoire d'un jeune homme qui ne voulait pas jouer pour le Canadiens parce que le coach n'aimait pas les francophones... En plus, quel nom cool qu'Adjutor!
Il y a quelques statistiques sur Hockeydb :
http://www.hockeydb.com/ihdb/stats/pdisplay.php?pid=13188
Il aurait quand même ammassé 93 points en 53 matchs aux côtés de Tony Demers pour les Saint-François de Sherbrooke en 1948-49. Il aurait également disputé 8 matchs avec les légendaires Aces de Québec en 1953-53. Si on se fit à ces statistiques, ça devait quand même être un excellent joueur.
Voici donc l'article paru dans Le Soleil :
Le Soleil
Sport et loisirs, vendredi, 28 mai 1993, p. S9
L'Album de Jacques Arteau
ADJUTOR CÔTÉ
Arteau, Jacques
Carrière : hockeyeur et entraîneur (amateur, professionnel, junior A et B, intermédiaire)
Fait «rétro» : refus de signer un contrat pour jouer avec le Canadien de Montréal(1949-1950)
En dix ans de carrière comme centre, Adjutor Côté fut l'un des rares joueurs à tourner le dos au Canadien de Montréal et à la Ligue nationale.
«Le plus beau temps que j'ai vécu comme joueur, ce fut avec le Saint-François de Sherbrooke dans la Ligue provinciale et la Ligue senior du Québec. Avant, j'avais joué junior avec les As de Morton et ensuite avec l'Académie de Québec. Plus tard, je me suis joint aux As de Québec, pour une saison seulement parce que j'en avais contre le propriétaire du club. Je suis parti pour Sherbrooke où j'ai joué de 1946 à 1952 et ce qui a été assez spécial, un trio que je formais comme centre avec Tony Demers et Gilles «Shifty» Dubé est resté intact durant cinq ans.»
À l'automne de 1949, Adjutor est invité au camp du Canadien. Dans un match pré-saison contre un club-école du Canadien, Cincinnati, il marque cinq buts et obtient une passe dans une victoire de 8-3 du «gros club».
«J'avais joué avec Norm Dussault et Léo Gravel. Ce soir-là est resté gravé dans ma mémoire. On m'avait offert un contrat de 18 000 $ pour deux ans, Maurice Richard m'avait même dit qu'il espérait que je signe. J'avais refusé l'offre de Frank Selke, je craignais qu'on m'envoie à Dallas, au Texas. D'ailleurs, Dick Irvin n'aimait pas trop les hockeyeurs francophones, ça me déplaisait, je suis retourné à Sherbrooke. La même année, j'ai fait la première équipe des étoiles de la Ligue senior du Québec avec entre autres Gerry McNeil comme meilleur gardien. Si j'avais pu me permettre de tourner le dos au Canadien, c'est que, dans le temps, on jouait beaucoup plus par plaisir, par amour du hockey que pour l'argent.» Adjutor, qui a fêté ses 69 ans mardi, reste encore très actif, pratiquant la natation, le vélo, la musculation, en passant par les fléchettes, les quilles et le ping-pong.
___________
J'espère qu'il joue encore aux fléchettes et aux quilles...
Si quelqu'un connait des trucs sur ces ligues seniors pro du Québec des années 40 et 50, veuillez me contacter, ça m'intéresse beaucoup.
Il y a quelques statistiques sur Hockeydb :
http://www.hockeydb.com/ihdb/stats/pdisplay.php?pid=13188
Il aurait quand même ammassé 93 points en 53 matchs aux côtés de Tony Demers pour les Saint-François de Sherbrooke en 1948-49. Il aurait également disputé 8 matchs avec les légendaires Aces de Québec en 1953-53. Si on se fit à ces statistiques, ça devait quand même être un excellent joueur.
Voici donc l'article paru dans Le Soleil :
Le Soleil
Sport et loisirs, vendredi, 28 mai 1993, p. S9
L'Album de Jacques Arteau
ADJUTOR CÔTÉ
Arteau, Jacques
Carrière : hockeyeur et entraîneur (amateur, professionnel, junior A et B, intermédiaire)
Fait «rétro» : refus de signer un contrat pour jouer avec le Canadien de Montréal(1949-1950)
En dix ans de carrière comme centre, Adjutor Côté fut l'un des rares joueurs à tourner le dos au Canadien de Montréal et à la Ligue nationale.
«Le plus beau temps que j'ai vécu comme joueur, ce fut avec le Saint-François de Sherbrooke dans la Ligue provinciale et la Ligue senior du Québec. Avant, j'avais joué junior avec les As de Morton et ensuite avec l'Académie de Québec. Plus tard, je me suis joint aux As de Québec, pour une saison seulement parce que j'en avais contre le propriétaire du club. Je suis parti pour Sherbrooke où j'ai joué de 1946 à 1952 et ce qui a été assez spécial, un trio que je formais comme centre avec Tony Demers et Gilles «Shifty» Dubé est resté intact durant cinq ans.»
À l'automne de 1949, Adjutor est invité au camp du Canadien. Dans un match pré-saison contre un club-école du Canadien, Cincinnati, il marque cinq buts et obtient une passe dans une victoire de 8-3 du «gros club».
«J'avais joué avec Norm Dussault et Léo Gravel. Ce soir-là est resté gravé dans ma mémoire. On m'avait offert un contrat de 18 000 $ pour deux ans, Maurice Richard m'avait même dit qu'il espérait que je signe. J'avais refusé l'offre de Frank Selke, je craignais qu'on m'envoie à Dallas, au Texas. D'ailleurs, Dick Irvin n'aimait pas trop les hockeyeurs francophones, ça me déplaisait, je suis retourné à Sherbrooke. La même année, j'ai fait la première équipe des étoiles de la Ligue senior du Québec avec entre autres Gerry McNeil comme meilleur gardien. Si j'avais pu me permettre de tourner le dos au Canadien, c'est que, dans le temps, on jouait beaucoup plus par plaisir, par amour du hockey que pour l'argent.» Adjutor, qui a fêté ses 69 ans mardi, reste encore très actif, pratiquant la natation, le vélo, la musculation, en passant par les fléchettes, les quilles et le ping-pong.
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J'espère qu'il joue encore aux fléchettes et aux quilles...
Si quelqu'un connait des trucs sur ces ligues seniors pro du Québec des années 40 et 50, veuillez me contacter, ça m'intéresse beaucoup.
12 commentaires:
J'ai vue dernièrement le scrap book de monsieur coté.
ses vraiement intéressant de voir les articles de journeaux des années 50.
pour travailler avec sa fille qui me dit que son père 84 ans est encore en forme et aimerait bien pouvoir partager les photos et articles sur un site internet.
Mon héros, mon inspiration, mon Grand-poo <3.
Toujours debout à 87 ans il pratique toujours les darts et bientôt il va rebondir sur la patinoire pour faire c'est 60 tours lâche pas pas on t'aime
J ai deja vu une entrevue a la television ds les annees 80 de Adjutor Coté ...et de ce fameux Scrap Book ..je crois que qlq un devrait effectivement créé un site internet ...Ca serait le fun de pouvoir revoir cette entrevue tv ....
Le 25 mai 2014 il va fêté son 90 ème anniversaire de naissance encore en forme. Il nous raconte toujours ses anecdotes du passé je me souvient surtout celle où il a marqué 5 but avec le canadien de Montréal dans une parti d'exhibition avec comme joueur à côté de lui Maurice Richard i
.Je t'aime papa tes le meilleur xxxxxxx
Gamin, j etais un partisan du st-francois de sherbrooke et je me rappelle ce fin marqueur qu etait Adjutor Cote qui avec ses coequipiers formaient une equipe tout a fait exceptionnelle et aurait pu rivaliser avec certaines equipes de la ligue National
Adjutor Côté 92 ans et bientôt 93 ans le 25 mai 2017 fait toujours des exercises à la maison il joue au dart et continu d'écouter l'hockey avec autant de passion qu'au paravent il marche moins vite mais garde toujours son beau sourire
Merci de ces beaux témoignages. Nous souhaitons bonne santé et longue vie à Monsieur Côté, qui doit effectivement avoir des tonnes d'anecdotes à conter. La Ligue senior était très populaire à cette époque et a vu passer d'excellents joueurs.
La semaine dernière j'ai croisé M. Côté dans un centre hospitalier de Québec avec sa dame. À 93 ans, il est toujours très enthousiaste à parler de sa carrière de hockeyeur, des gens intéressants à rencontrer!
Ce 29 juillet 2017..j ai rencontrée par hasard dans un yum Horton Mr côté et sa femme exceptionnelle me racontant leur histoire pendant que j attendais mon tour pour aller au toilette au Tim Horton à Clermont .. C est beau de les voir ces deux là avec une superbe complicité .. Je suis ravie de les avoir croisés sur ma route .. Je suis arrivée à faire une recherche sur internet et je ne pouvais m empêcher d écrire à leur sujet ils sont inspirants tous les deux .. Merci Renee de la Mauricie
Mon père était propriétaire d'une équipe dans le Bas-St-Laurent et M. Côté a évolué pour lui à l'époque. J'ai quelques photos officielles dans mes archives. J'ignore l'année par contre. J'étais trop jeune.
Adjutor Coté qu’on surnomme affectueusement grand poo nous a quitté et s’en est allé rejoindre sa tendre complice de vie que l’on surnomme très affectueusement grand mou. Joueur de hockey exceptionnel, compétiteur acharné avec une soif de victoire peu commune mais surtout oui surtout un homme de famille d’une bonté et d’une générosité sans retenu. J’ai eu la chance de les côtoyer et de les connaître. Quel beau souvenir il me reste de toutes ces soirées à écouter les matches de hockey et surtout à s’amuser à commenter leurs bon coups et leurs mauvais jeux. Quel moment merveilleux j’ai passé à écouter et ré écouter les anecdotes et les péripéties de cet homme fantastique. Cet homme de 95 ans était devenu non pas le père de ma compagne mais surtout mon ami. Oui un ami sur qui on peut compter et aimer. Grand mou et grand poo je me permet de vous rendre cet hommage tant mérité. Reposer en paix Gabrielle et Adjutor. Avec toute mon admiration et mon amour. Dan
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