Harry Howell eut pendant de nombreuses années la difficile tâche de
jouer à ligne bleue des Rangers de New York, pendant une période où l’équipe
était constamment faible (voir texte du 19 août 2013). Il fut au début rejoint par son frère Ron,
mais celui-ci préféra finalement faire carrière au football, où il joua 11 saisons avec les Tiger-Cats, les
Lions, les Argonauts et les Alouettes.
Avec sa grande taille et son style défensif, il parvint malgré tout à
s’illustrer et à constituer une valeur sûre.
Il enfila l’uniforme des Blueshirts de 1952 à 1969. Encore aujourd’hui, ses 1160 matchs dans cet
uniforme demeurent un sommet.
Par contre, en dix-sept saisons, il ne participa aux séries qu’à sept
reprises. Et malgré qu’il joua la
majeure partie de sa carrière dans une ligue à six équipes, il ne participa
jamais à la finale. En fait, il ne passa
jamais le premier tour et il n’eut pas plus de chance au cours des cinq autres
saisons qu’il joua avec les Seals et les Kings.
Malgré un contexte peu favorable, il parvint à attirer l’attention et à
se mériter le Trophée Norris (meilleur défenseur) en 1966-67, en devançant au
vote Bobby Orr. Il eut ensuite cette
réflexion quasi-prophétique, en affirmant qu’il était heureux de se le mériter
à ce moment, étant donné que le Trophée allait dans l’avenir littéralement
appartenir à Orr. Ce dernier se le
mérita effectivement pour les huit années suivantes.
En 1973-74, il prit le chemin de l’AMH en s’alignant pour les Golden
Blades de New York, qui devinrent au cours de l’année les Knights du New Jersey. Lors du déménagement, il devint également
joueur-entraîneur, lorsqu’il remplaça son ex-coéquipier Camille Henry. (voir texte du 22 novembre 2011)
En 1974-75, il suivit le reste de l’équipe vers San Diego, toujours
comme joueur-entraîneur. C’est
d’ailleurs au cours de cette saison avec les Mariners qu’il remporta la seule
série éliminatoire de sa longue carrière, une victoire de 4-2 au premier tour
contre les Toros de Toronto. Ce ne fut
par contre pas suffisant. Dans une
instabilité caractéristique de l’AMH, il joua sa troisième saison dans cette
ligue (sa vingt-quatrième et dernière au total) avec une quatrième équipe
différente. Il signa comme agent libre
avec les Cowboys de Calgary.
Au moment de sa retraite, ses 1411 matchs comme défenseur dans la LNH constituaient un record. Aujourd’hui, il s’agit toujours du onzième total de l’histoire. (Trentième au global.)
Au moment de sa retraite, ses 1411 matchs comme défenseur dans la LNH constituaient un record. Aujourd’hui, il s’agit toujours du onzième total de l’histoire. (Trentième au global.)
En 1976, il passa du côté administratif, mais encore une fois avec une
équipe faible. Il devint adjoint au
directeur-gérant des Barons de Cleveland.
Pour la deuxième (et dernière) année des Barons, il devint leur
directeur-gérant. L’équipe débuta
étonnamment bien la saison, allant même jusqu’à battre les champions en titre,
les Canadiens. Lorsqu’elle connut des
difficultés, Howell effectua des échanges, pour entre autres aller chercher des
joueurs robustes comme Randy Holt, Jean-Paul Parisé (le père de Zach) et Rick
Jodzio (voir texte du 27 novembre 2011).
Elle eut ensuite un petit regain de vie, pour ensuite revenir à la
normale. Les Barons terminèrent avec une
fiche de 22-45-13 et ratèrent de nouveau les séries.
À la fin de la saison, les Barons furent fusionnés avec une autre équipe en difficulté, les North Stars. Howell se retrouva alors derrière le banc de l’équipe résultante, au Minnesota. Après onze matchs et un début lent, Howell démissionna, pour devenir dépisteur.
À la fin de la saison, les Barons furent fusionnés avec une autre équipe en difficulté, les North Stars. Howell se retrouva alors derrière le banc de l’équipe résultante, au Minnesota. Après onze matchs et un début lent, Howell démissionna, pour devenir dépisteur.
Ce n’est que beaucoup plus tard qu’il fut finalement associé à une
équipe championne. En 1990, il était
dépisteur pour les Oilers d’Edmonton et c’est à ce titre qu’il se mérita une
bague de la Coupe Stanley.
Membre du Temple de la Renommée du Hockey depuis 1979, il a vu les
Rangers retirer son numéro 3 en 2009, en même temps qu’ils retirèrent le 9
d’Andy Bathgate. (voir texte du 31 octobre 2009)
Sources : “One on one with Harry Howell”
de Kevin Shea, 16 février 2007 (hhof.com), cflapedia.com, hockeydb.com, legendsofhockey.net,
wikipedia.org.
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