J'ai finalement reçu mon chandail des Barons de Cleveland avec le #27 du très sous-estimé gardien de but Gilles Meloche à l'arrière. Et oui, j'ai trouvé sur eBay un type à Singapour qui vend des répliques de chandails vintages d'équipes de la NHL disparues et d'équipes d'autres ligues comme la WHA et d'autres équipes... Allez savoir pourquoi un type de Singapour vend des chandails des Rockies du Colorado ou des As de Québec... Au prix que ça coûtait je l'ai essayé, c'était pas très cher, et je l'ai eu très rapidement et me voilà au grand désespoir de ma blonde le fin propriétaire d'un jersey de mon équipe défunte préférée avec le numéro d'un de ses joueurs les plus remarquables...
J'aime beaucoup Gilles Meloche, c'était un gardien brillant qui a eu un seul problème dans sa carrière qui a fait en sorte qu'il n'est pas autant reconnu comme un grand gardien de cette époque comme Rogatien Vachon, Bernard Parent ou Gerry Cheevers. Son problème c'est que des 18 saisons qu'il a passé dans la NHL entre 1971 et 1988, il en a passé 5 avec les piteux Golden Seals de la Californie et deux avec les Barons de Cleveland. Bien qu'il était brillant devant les buts pour ces équipes, la composition de ces équipes faisaient en sorte de ne pas avantager le gardien montréalais...
Mais Gilles Meloche n'est pas arrivé dans la NHL avec les Seals. Meloche a été repêché en 1970 par les Black Hawks de Chicago. Les Black Hawks de cette époque étaient une équipe redoutable et devant leur filet ils avaient un des gardiens les plus brillants de cette époque, Tony "O" Esposito. Donc être dans l'ombre d'Esposito qui lui-même était un jeune gardien n'était pas le gage d'un avenir prometteur. Meloche a passé le clair de sa première saison professionnelle, en 1970-71 avec les Generals de Flint dans la IHL, ne jouant qu'un maigre 2 matchs dans l'uniforme des Hawks. C'est à deux présences devant la cage de l'équipe que la carrière de Meloche allait s'arrêter... Rappelons que les Black Hawks étaient les grands favoris pour remporter la Coupe Stanley lors de cette saison pour se faire surprendre en 7 matchs en finale contre les Canadiens et leur jeune gardien recrue Ken Dryden.
C'est en octobre 1971 que Meloche fut échangé à San Francisco en compagnie de Paul Shmyr en retour de Gerry Desjardins. Meloche n'allait pas être échangé de nouveau avant près de 14 ans, bon gage de stabilité quand même. C'est donc avec une équipe de bas de classement qui tentait de faire plus un show que de jouer au hockey. Lorsque Meloche arrive dans la région de San Francisco, les Seals étaient à leur 5e saison dans la NHL. Le peu de succès sur la glace a résulté à peu d'intérêt par les partisans. Les Seals avaient été très peu sages dans leur décisions d'équipe, l'histoire de Guy Lafleur est quand même remarquable... Parce que savez-vous que Guy aurait pu être un Golden Seals? Les Canadiens avaient échangé un choix de première ronde et le vétéran Ernie Hicke contre le choix de première ronde des Seals et un défenseur nommé François Lacombe qui allait jouer plus tard pour les Nordiques de la WHA. On connait tous la suite. Les Canadiens voyant que les Seals et les Kings luttaient pour la cave et désirant obtenir le grand Guy ont échangé à rabais le vétéran Ralph Backstrom à Los Angeles pour aider à donner un souffle à l'équipe pour avoir le premier choix au total... J'imagine que Guy aurait aimé jouer avec des patins or et vert...
C'est donc sans Guy Lafleur mais avec Gilles Meloche que les Seals allaient débuter leur saison en arborant de superbes patins en or et vert... À défaut d'avoir du talent on aura du style, la saison précédente le propriétaire qui était également le propriétaire des A's d'Oakland avait exigé aux joueurs de porter des patins peinturés en blanc parce que ça faisait stylé comme des chaussures blanches de joueurs de baseball... Heh! La saison 1971-72 des Golden Seals allait être meilleure que la précédente de l'équipe, amassant 15 points de plus qu'à la saison précédente. Le jeune Meloche allait finir la saison avec une très bonne moyenne de 3,33. On peut penser qu'il a fait une bonne part de ce succès de l'équipe. Vous pouvez voir ici un film très hilarant où l'on suit le coach Vic Stasuk crier comme un débile à tout vent lors d'un match entre le Canadiens et les Seals... Le match terminera 3-3 et on se doute que c'est le brio de Meloche qu'on voit très bien qui a fait une différence. Remarquez également comment Ken Dryden est un peu faible...
http://www.youtube.com/watch?v=XTyJgG2DkgM
L'arrivée de la WHA allait voler beaucoup de joueurs à l'équipe, 5 des 10 meilleurs joueurs de l'équipe quittèrent la région de San Francisco pour aller dans la ligue rebelle. L'équipe allait s'affaiblir mais le gardien allait montrer une constance héroïque afin de garder les siens dans le coup, mais en vain. Ce n'est pas non plus sur la glace que les Golden Seals en arrachaient, dans la colonne des chiffres aussi. En 1974, la NHL allait d'ailleurs prendre l'équipe en main, terminant l'ère du très étrange Chuck Finley. Jusqu'en 1975, la ligue allait diriger cette équipe, jusqu'à ce qu'un magnat de l'hôtellerie nommé Mel Swig aille se porter acquéreur de l'équipe. Il tenta de déménager l'équipe de Oakland à San Francisco en construisant un nouvel aréna. Le projet allait tomber alors que les élus de la ville s'opposèrent au projet. Tanné probablement de rester dans la cave et de perdre de l'argent avec une équipe médiocre qui joue devant des bancs vides depuis près de 9 ans, les actionnaires minoritaires George et Godon Gund, ont su convaincre Swig de déménager l'équipe sous d'autres cieux où elle pourrait peut-être se développer d'une meilleure façon. Et comme ils étaient originaires de l'Ohio, déménager l'équipe à Cleveland devint l'option la plus intéressante. Il s'agissait d'ailleurs du premier déménagement d'équipe dans la NHL depuis que les Senators d'Ottawa déménagèrent à St-Louis pour devenir les Eagles dans les années 1930...
L'équipe allait s'amener à Cleveland en prenant le nom d'une des équipes les plus importantes de l'âge d'or de la AHL, les Barons de Cleveland. Les Barons de l'AHL ont fait les beaux jours de la ligue à partir des années 30 jusqu'en 1972, gagnant un total de 9 coupes Calder. Le nom allait donc évoquer le passé glorieux du hockey de Cleveland... Malheureusement les Barons n'allaient pas être une équipe à la hauteur de leurs ancêtres homonyme. L'équipe allait s'inscrire dans la continuité des Seals, n'attirant que plus de 10000 personnes à 7 reprises à leur saison initiale en 1976-77. La saison suivante allait porter quelques signes encourageants. Le match le plus important de l'histoire des Barons fut le 23 novembre 1977 alors que les Barons battirent les Canadiens de Montréal champions défendant de la Coupe Stanley depuis 2 saisons qui allaient en perdre seulement que 10 cette année-là. Les Barons eurent beaucoup de panache avec Meloche dans les buts, pouvant rivaliser avec la plupart des équipes de la ligue, pouvant même à la mi-saison espérer une place en série. Une série de 15 défaites en fin de saison allait toutefois couper les reins de l'équipe au complet... À la fin de la saison 1977-78, la NHL autorisa les Barons de Cleveland à fusionner avec une autre équipe qui en arrachait solide, les North Stars du Minnesota. La franchise des Barons allait être la seule qui allait disparaître de la NHL depuis 1943 alors que les Americans de Brooklyn cessèrent leurs activités...
Fusionner deux équipes médiocres avait fait des North Stars une équipe assez solide mariant les bons éléments des deux franchises. Gilles Meloche allait finalement pouvoir évoluer avec une bonne équipe auquel allait se greffer une brigade de jeunes joueurs brillants. À la seconde saison suivant la fusion, Meloche devint un gardien vedette. Le 6 janvier 1980, les Stars arrêtèrent une incroyable séquence de 35 matchs sans défaites (25 victoires et 10 matchs nuls) des Flyers de Philadelphie en les écrasant 7 à 1. Il s'agit en passant d'un record pour tout le sport professionnel en Amérique du Nord qui tient toujours... On se doute que le brio de Meloche était pour quelque chose dans cet exploit de mettre un terme à cette séquence des Flyers. La saison remarquable de Meloche n'allait pas s'arrêter là, lui qui aura sa meilleure moyenne en carrière avec une moyenne de 3,08. Il participa d'ailleurs au match des étoiles de la NHL pour la première fois de sa carrière. Les Stars créèrent la commotion en fin de saison en mettant fin à la dynastie des Canadiens lors des séries éliminatoires allant même blanchir les Canadiens qui comptaient dans leurs rangs deux marqueurs de 50 buts (Pierre Larouche et Guy Lafleur) et un Steve Shutt tout aussi dangereux qui en marqua 47 lors de cette saison. C'est suite à un jeu très mauvais du gardien Denis Herron que le Canadiens fut éliminé, mais la performance du numéro 27 en est pour beaucoup dans l'élimination du Canadiens. Meloche a donc montré à sa première présence en carrière en séries éliminatoire qu'il était parmi les grands gardiens de la ligue.
La saison suivante il allait faire équipe avec le jeune Don Beaupre pour maintenir l'équipe du Minnesota au sommet de la ligue. Les Stars allaient atteindre la finale de la Coupe Stanley pour se faire démolir par les redoutables Islanders. Mais quand même, les demi-finales l'année précédente et la finale cette année-là, les North Stars étaient définitivement une puissance de la ligue. À la saison 1981-82 avec des joueurs surprenants comme Dino Ciccarelli et Neal Broten devenus des joueurs d'impact, les Stars remportèrent leur premier championnat de division de leur histoire. Meloche allait être invité au match des étoiles pour la seconde fois de sa carrière et il défendit la cage du Canada lors du Championnat du monde de hockey pour donner à son pays la médaille de bronze. En 1983-84, les Stars remportèrent leur deuxième championnat de section de leur histoire et atteignirent la demi-finale pour se faire humilier en 4 par la nouvelle force de la ligue, les Oilers d'Edmonton.
C'est à ces mêmes Oilers qu'il fut échangé à la fin de la saison suivante, le 31 mai 1985. Il ne joua jamais pour les Oilers qui l'échangèrent aux Penguins en retour de Marty McSorley, Tim Hrynewich et des considérations futures qui allaient être Craig Muni. C'est suite à ce premier échange depuis 14 ans que Meloche s'établit à Pittsburgh pour ne plus jamais repartir. Il allait garder le filet de l'équipe de Mario Lemieux pour encore 3 saisons avant de prendre sa retraite en 1988 après 18 saisons dans la NHL. Meloche devint par la suite dépisteur pour l'équipe jusqu'en 2006. Il allait donc faire parti du personnel des Penguins lors de leur deux Coupes Stanley au début des années 90. Il agit maintenant à titre d'entraîneur des gardiens pour les Penguins. Son fils Éric a joué pour l'organisation des Penguins au début des années 2000 sans trop de succès, il évolue présentement en Allemagne.
Donc voici le parcours d'un gardien qui est selon moi sous-estimé dans l'histoire de la NHL et c'est pourquoi j'ai pas honte de porter son numéro 27 dans l'uniforme des Barons de Cleveland...
J'aime beaucoup Gilles Meloche, c'était un gardien brillant qui a eu un seul problème dans sa carrière qui a fait en sorte qu'il n'est pas autant reconnu comme un grand gardien de cette époque comme Rogatien Vachon, Bernard Parent ou Gerry Cheevers. Son problème c'est que des 18 saisons qu'il a passé dans la NHL entre 1971 et 1988, il en a passé 5 avec les piteux Golden Seals de la Californie et deux avec les Barons de Cleveland. Bien qu'il était brillant devant les buts pour ces équipes, la composition de ces équipes faisaient en sorte de ne pas avantager le gardien montréalais...
Mais Gilles Meloche n'est pas arrivé dans la NHL avec les Seals. Meloche a été repêché en 1970 par les Black Hawks de Chicago. Les Black Hawks de cette époque étaient une équipe redoutable et devant leur filet ils avaient un des gardiens les plus brillants de cette époque, Tony "O" Esposito. Donc être dans l'ombre d'Esposito qui lui-même était un jeune gardien n'était pas le gage d'un avenir prometteur. Meloche a passé le clair de sa première saison professionnelle, en 1970-71 avec les Generals de Flint dans la IHL, ne jouant qu'un maigre 2 matchs dans l'uniforme des Hawks. C'est à deux présences devant la cage de l'équipe que la carrière de Meloche allait s'arrêter... Rappelons que les Black Hawks étaient les grands favoris pour remporter la Coupe Stanley lors de cette saison pour se faire surprendre en 7 matchs en finale contre les Canadiens et leur jeune gardien recrue Ken Dryden.
C'est en octobre 1971 que Meloche fut échangé à San Francisco en compagnie de Paul Shmyr en retour de Gerry Desjardins. Meloche n'allait pas être échangé de nouveau avant près de 14 ans, bon gage de stabilité quand même. C'est donc avec une équipe de bas de classement qui tentait de faire plus un show que de jouer au hockey. Lorsque Meloche arrive dans la région de San Francisco, les Seals étaient à leur 5e saison dans la NHL. Le peu de succès sur la glace a résulté à peu d'intérêt par les partisans. Les Seals avaient été très peu sages dans leur décisions d'équipe, l'histoire de Guy Lafleur est quand même remarquable... Parce que savez-vous que Guy aurait pu être un Golden Seals? Les Canadiens avaient échangé un choix de première ronde et le vétéran Ernie Hicke contre le choix de première ronde des Seals et un défenseur nommé François Lacombe qui allait jouer plus tard pour les Nordiques de la WHA. On connait tous la suite. Les Canadiens voyant que les Seals et les Kings luttaient pour la cave et désirant obtenir le grand Guy ont échangé à rabais le vétéran Ralph Backstrom à Los Angeles pour aider à donner un souffle à l'équipe pour avoir le premier choix au total... J'imagine que Guy aurait aimé jouer avec des patins or et vert...
C'est donc sans Guy Lafleur mais avec Gilles Meloche que les Seals allaient débuter leur saison en arborant de superbes patins en or et vert... À défaut d'avoir du talent on aura du style, la saison précédente le propriétaire qui était également le propriétaire des A's d'Oakland avait exigé aux joueurs de porter des patins peinturés en blanc parce que ça faisait stylé comme des chaussures blanches de joueurs de baseball... Heh! La saison 1971-72 des Golden Seals allait être meilleure que la précédente de l'équipe, amassant 15 points de plus qu'à la saison précédente. Le jeune Meloche allait finir la saison avec une très bonne moyenne de 3,33. On peut penser qu'il a fait une bonne part de ce succès de l'équipe. Vous pouvez voir ici un film très hilarant où l'on suit le coach Vic Stasuk crier comme un débile à tout vent lors d'un match entre le Canadiens et les Seals... Le match terminera 3-3 et on se doute que c'est le brio de Meloche qu'on voit très bien qui a fait une différence. Remarquez également comment Ken Dryden est un peu faible...
http://www.youtube.com/watch?v=XTyJgG2DkgM
L'arrivée de la WHA allait voler beaucoup de joueurs à l'équipe, 5 des 10 meilleurs joueurs de l'équipe quittèrent la région de San Francisco pour aller dans la ligue rebelle. L'équipe allait s'affaiblir mais le gardien allait montrer une constance héroïque afin de garder les siens dans le coup, mais en vain. Ce n'est pas non plus sur la glace que les Golden Seals en arrachaient, dans la colonne des chiffres aussi. En 1974, la NHL allait d'ailleurs prendre l'équipe en main, terminant l'ère du très étrange Chuck Finley. Jusqu'en 1975, la ligue allait diriger cette équipe, jusqu'à ce qu'un magnat de l'hôtellerie nommé Mel Swig aille se porter acquéreur de l'équipe. Il tenta de déménager l'équipe de Oakland à San Francisco en construisant un nouvel aréna. Le projet allait tomber alors que les élus de la ville s'opposèrent au projet. Tanné probablement de rester dans la cave et de perdre de l'argent avec une équipe médiocre qui joue devant des bancs vides depuis près de 9 ans, les actionnaires minoritaires George et Godon Gund, ont su convaincre Swig de déménager l'équipe sous d'autres cieux où elle pourrait peut-être se développer d'une meilleure façon. Et comme ils étaient originaires de l'Ohio, déménager l'équipe à Cleveland devint l'option la plus intéressante. Il s'agissait d'ailleurs du premier déménagement d'équipe dans la NHL depuis que les Senators d'Ottawa déménagèrent à St-Louis pour devenir les Eagles dans les années 1930...
L'équipe allait s'amener à Cleveland en prenant le nom d'une des équipes les plus importantes de l'âge d'or de la AHL, les Barons de Cleveland. Les Barons de l'AHL ont fait les beaux jours de la ligue à partir des années 30 jusqu'en 1972, gagnant un total de 9 coupes Calder. Le nom allait donc évoquer le passé glorieux du hockey de Cleveland... Malheureusement les Barons n'allaient pas être une équipe à la hauteur de leurs ancêtres homonyme. L'équipe allait s'inscrire dans la continuité des Seals, n'attirant que plus de 10000 personnes à 7 reprises à leur saison initiale en 1976-77. La saison suivante allait porter quelques signes encourageants. Le match le plus important de l'histoire des Barons fut le 23 novembre 1977 alors que les Barons battirent les Canadiens de Montréal champions défendant de la Coupe Stanley depuis 2 saisons qui allaient en perdre seulement que 10 cette année-là. Les Barons eurent beaucoup de panache avec Meloche dans les buts, pouvant rivaliser avec la plupart des équipes de la ligue, pouvant même à la mi-saison espérer une place en série. Une série de 15 défaites en fin de saison allait toutefois couper les reins de l'équipe au complet... À la fin de la saison 1977-78, la NHL autorisa les Barons de Cleveland à fusionner avec une autre équipe qui en arrachait solide, les North Stars du Minnesota. La franchise des Barons allait être la seule qui allait disparaître de la NHL depuis 1943 alors que les Americans de Brooklyn cessèrent leurs activités...
Fusionner deux équipes médiocres avait fait des North Stars une équipe assez solide mariant les bons éléments des deux franchises. Gilles Meloche allait finalement pouvoir évoluer avec une bonne équipe auquel allait se greffer une brigade de jeunes joueurs brillants. À la seconde saison suivant la fusion, Meloche devint un gardien vedette. Le 6 janvier 1980, les Stars arrêtèrent une incroyable séquence de 35 matchs sans défaites (25 victoires et 10 matchs nuls) des Flyers de Philadelphie en les écrasant 7 à 1. Il s'agit en passant d'un record pour tout le sport professionnel en Amérique du Nord qui tient toujours... On se doute que le brio de Meloche était pour quelque chose dans cet exploit de mettre un terme à cette séquence des Flyers. La saison remarquable de Meloche n'allait pas s'arrêter là, lui qui aura sa meilleure moyenne en carrière avec une moyenne de 3,08. Il participa d'ailleurs au match des étoiles de la NHL pour la première fois de sa carrière. Les Stars créèrent la commotion en fin de saison en mettant fin à la dynastie des Canadiens lors des séries éliminatoires allant même blanchir les Canadiens qui comptaient dans leurs rangs deux marqueurs de 50 buts (Pierre Larouche et Guy Lafleur) et un Steve Shutt tout aussi dangereux qui en marqua 47 lors de cette saison. C'est suite à un jeu très mauvais du gardien Denis Herron que le Canadiens fut éliminé, mais la performance du numéro 27 en est pour beaucoup dans l'élimination du Canadiens. Meloche a donc montré à sa première présence en carrière en séries éliminatoire qu'il était parmi les grands gardiens de la ligue.
La saison suivante il allait faire équipe avec le jeune Don Beaupre pour maintenir l'équipe du Minnesota au sommet de la ligue. Les Stars allaient atteindre la finale de la Coupe Stanley pour se faire démolir par les redoutables Islanders. Mais quand même, les demi-finales l'année précédente et la finale cette année-là, les North Stars étaient définitivement une puissance de la ligue. À la saison 1981-82 avec des joueurs surprenants comme Dino Ciccarelli et Neal Broten devenus des joueurs d'impact, les Stars remportèrent leur premier championnat de division de leur histoire. Meloche allait être invité au match des étoiles pour la seconde fois de sa carrière et il défendit la cage du Canada lors du Championnat du monde de hockey pour donner à son pays la médaille de bronze. En 1983-84, les Stars remportèrent leur deuxième championnat de section de leur histoire et atteignirent la demi-finale pour se faire humilier en 4 par la nouvelle force de la ligue, les Oilers d'Edmonton.
C'est à ces mêmes Oilers qu'il fut échangé à la fin de la saison suivante, le 31 mai 1985. Il ne joua jamais pour les Oilers qui l'échangèrent aux Penguins en retour de Marty McSorley, Tim Hrynewich et des considérations futures qui allaient être Craig Muni. C'est suite à ce premier échange depuis 14 ans que Meloche s'établit à Pittsburgh pour ne plus jamais repartir. Il allait garder le filet de l'équipe de Mario Lemieux pour encore 3 saisons avant de prendre sa retraite en 1988 après 18 saisons dans la NHL. Meloche devint par la suite dépisteur pour l'équipe jusqu'en 2006. Il allait donc faire parti du personnel des Penguins lors de leur deux Coupes Stanley au début des années 90. Il agit maintenant à titre d'entraîneur des gardiens pour les Penguins. Son fils Éric a joué pour l'organisation des Penguins au début des années 2000 sans trop de succès, il évolue présentement en Allemagne.
Donc voici le parcours d'un gardien qui est selon moi sous-estimé dans l'histoire de la NHL et c'est pourquoi j'ai pas honte de porter son numéro 27 dans l'uniforme des Barons de Cleveland...
3 commentaires:
SALUT FÉLICITATION POUR TON BLOG
JE SUIS UN DES NEVEUX DE GILLES MELOCHE ET JE TROUVE CELA TRES BIEN CE QUE TU AS ÉCRIT
JE VAIS LE GARDÉ DANS MES ARCHIVES C'EST VRAIMENT UN BON RÉSUMÉ DE SA CARRIERE MERCI
MARTIN MELOCHE
bonjour je suis le cousin de gille je ne les jamais vue mes je connais sa mere carmene je suis deja aller chez lui a mtl et felicitation pour le resumé de sa vie
Pour mettre en contexte la victoire des north stars sur le CH en 1980, Guy Lafleur n'a pas joué de la série étant blessé, Pierre Mondou a raté 4 des matchs et Pierre Larouche le 7e. Pour donner une idée, le premier trio du CH était composé d' Yvon Lambert, Mario Tremblay et Rejean Houle. Mais c'est dans les buts que ça s'est joué: Denis Herron, après avoir connu la saison de vie, a lamentablement échoué au match #7. 3 défaites en saison régulière et 3 defaites dans cette série.
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