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lundi 11 mai 2015

Ross Brooks










Parfois, il faut se montrer patient, pour attendre que le vent tourne finalement en notre faveur.

Ross Brooks était un gardien de petite taille (5’8’’ 173 lbs) qui roulait sa bosse depuis un moment dans les mineures depuis un moment. De 1958 à 1964, il s’est aligné avec de nombreuses équipes de la Eastern Hockey League (EHL), incluant les Dixie Flyers de Nashville (voir texte du 16 juillet 2011) et les Jets de Johnstown (voir texte du 17 juillet 2011). Il alla ensuite passer sept saisons avec les Reds de Providence de la Ligue américaine.

Malgré les expansions de 1967 (6 nouvelles équipes) et de 1970 (2 nouvelles équipes) et ses bonnes performances dans la Ligue américaine, Brooks n’attirait toujours pas l’attention de qui que ce soit qui aurait pu lui donner une chance dans la LNH. En octobre 1971, il fut toutefois signé comme agent libre par les Bruins pour jouer avec leur filiale, les Braves de Boston. (voir texte du 21 janvier 2011)

C’est finalement en 1972 que sa chance a tourné. La Ligue nationale a d’abord procédé à une autre expansion (2 autres équipes). De plus, l’Association mondiale de hockey (AMH) a pris son envol (12 nouvelles équipes). Ces deux faits ont eu un grand impact sur la hiérarchie des gardiens à Boston. Pour commencer, les nouveaux Flames d’Atlanta ont jeté leur dévolu sur Daniel Bouchard, alors jeune gardien dans l’organisation des Bruins et avec qui Brooks a partagé le Trophée Hap Holmes (meilleur moyenne) dans la Ligue américaine.

Pour ce qui est de l’AMH, une de ses équipes, les Crusaders de Cleveland, convainquit leur gardien numéro 1, Gerry Cheevers (voir texte du 31 janvier 2009) de se joindre à elle.

Brooks eut donc l’occasion, à 36 ans, de faire ses débuts dans la Ligue nationale. Et il ne se contenta pas d’être l’une des plus vieilles recrues (le record appartient à Connie Madigan, voir texte du 3 septembre 2013), il égala un record. En effet, devant le filet des puissants Bruins, Brooks fut invaincu à ses 14 premiers matchs (11-0-3). Il égala ainsi un record que détenaient Bill Durnan et Ken Dryden (voir texte du 1er août 2011). (Il a depuis été battu par Patrick Lalime.)

L’année suivante, c’est le vétéran Eddie Johnston qui quitta pour se retrouver à Toronto. Il fut offert comme compensation pour l’acquisition de Jacques Plante, qui n’a pourtant fait que passer à Boston. Gilles Gilbert (voir texte du 30 novembre 2009) se retrouva ainsi premier gardien et Brooks, deuxième.

C’est en 1975 que l’aventure de Ross Brooks dans la LNH prit fin, lorsqu’il se fit déclasser par Dave Reece. (voir texte du 19 février 2012)

Comme il passa toute sa carrière comme numéro 2 (donc sans nécessairement affronter les meilleures équipes) dans une très bonne équipe, Brooks compila une excellente fiche de 37 victoires, 7 défaites et 6 nulles, l’une des meilleures parmi les gardiens qui ont joué plus que quelques matchs. Sa moyenne de buts alloués s’est établie à 2,63.

Il passa une dernière saison dans la Ligue américaine, avant de prendre sa retraite et de travailler plusieurs saisons dans leur organisation.

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