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samedi 27 novembre 2021

Les excursions LVEUP 2021-22 - #4 - Les Redbirds de l'Université McGill USports


Pour cette autre excursion aux différents niveaux de hockey, comme la dernière fois, j’ai décidé de retourner à un endroit où je n’étais pas allé depuis un moment.

Il y a quelques années de cela, le hockey universitaire à McGill servait de point de rencontre pour les contributeurs de LVEUP. C’est Martin qui avait pris habitude d’y aller. Puis moi et Ray Sheppard y sommes allés à quelques reprises. Ensuite Ray a déménagé, puis l’habitude s’est perdue.

Aréna McConnell

Comme c’était mon habitude à l’époque, j’ai profité du passage de l’équipe de mon alma mater, les Gee Gee’s de l’Université d’Ottawa pour retourner à l’Aréna McConnell. En ayant un parti pris, ça ajoute un petit quelque chose supplémentaire d’intéressant. Le dit aréna se trouve tout juste au nord du domicile des Alouettes, le Stade Percival-Molson.



Lorsqu’on lit le texte que Martin avait écrit à ce sujet il y a plus de dix ans, on y retrouve plusieurs éléments qui s’appliquent toujours. L’Aréna McConnell, construit en 1956 et d’une capacité de 1600, sert toujours de domicile à l’équipe de plus de 140 ans et est pratiquement identique. Il y fait toujours aussi froid (garder son manteau est de rigueur) et pas de travaux notables n’y ont été exécutés depuis.

Ne vous y méprenez pas.  C'est à ce moment 1-0.  Le tableau a peut-être connu de meilleurs jours.

Malgré un changement de nom (les Redmen sont devenus les Redbirds), McGill arbore toujours le rouge et blanc style "Red Wings" avec le logo de l’université comme logo. Ottawa avait plutôt un ordinaire uniforme de style basketball (on y retrouve le numéro devant) avec le gris et grenat de circonstance. (Gee Gee ou GG veut effectivement dire "gris et grenat". Comme les britanniques utilisent le terme gee gee pour désigner un cheval de course, le logo, absent ici, est une tête de cheval.)

Le rouge et blanc "Red Wings" 
Il en coûte 15$ pour aller voir un match et 7$ pour une grosse canette de Molson. Covid oblige, il n’y a plus de guichet. Il faut donc absolument acheter son billet en ligne. (Message à ceux de ma génération qui, comme moi, n’ont pas forcément leur téléphone dans leur poche.) Le restaurant est maintenant aussi fermé, mais des étudiants passent dans les estrades pour y vendre breuvages et nourriture.

Comme c’était le cas auparavant, la foule, annoncée à 312, est principalement composée d’étudiants et d’anciens.

Le jeu y est rapide, avec beaucoup de patin et de sorties de zone et peu de mises en échec. Les joueurs sont principalement des anciens des ligues juniors du Québec et de l’Ontario qui poursuivent leurs études, bien qu’il y ait deux américains avec McGill. D’ailleurs, mon collègue Kirk McLean se réjouira peut-être de savoir que deux anciens de ses chers Tigres de Victoriaville, Anthony Poulin et Jérôme Gravel, s’alignent maintenant avec les Gee Gee’s. Le calibre est donc intéressant.

Le style "basketball" des Gee Gee's

Une chose qui a toutefois changé est le fait que McGill n’est plus aussi dominant. Sa fiche de 1-5 lui assure pour le moment la dernière place de sa division de cinq équipes, où l’on retrouve également les Stingers de Concordia, les Patriotes de l’UQTR et les deux équipes d’Ottawa (les Gee Gee’s et les Ravens de l’Université Carleton). Les Gee Gee’s sont deuxièmes avec une fiche de 3-2-1.

Aucune équipe n’a été déclassée, mais Ottawa a marqué à chacune des périodes. Daniel Hardie a obtenu un but et une passe et le gardien Anand Oberoi a effectué quelques beaux arrêts, dans une victoire de 4-1. Chez les perdants, Jordan-Ty Fournier a évité le blanchissage aux Redbirds.

Il s’agit donc d’un bon rapport qualité / prix si vous aimez le hockey rapide et sans cérémonie. Si vous avez étudié à l’une des universités en présence, c’est encore mieux.

Est-ce que Galchenyuk joue maintenant avec McGill?


Les excursions LVEUP 2021-22 (avec la liste potentielle):
** RaySheppard **
LHJMQ - Saguenéens de Chicoutimi
Ligue de hockey senior du lac au Fleuve
LNAH - Marquis de Jonquière
ECHL - Lions de Trois-Rivières
AHL - Rocket de Laval
Universitaire - McGill, Concordia ou Trois-Rivières
LHJQAAA
M18 AAA - Élites de Jonquière
JMS - Ligue de hockey Midget/Junior AA Saguenay Lac-St-Jean
Juvénile D1 - Lynx Pavillon Wilbrod-Dufour
LNH

** KirkMcLean **
Collégial 2e division
Ligue Régionale de hockey (Senior A) - Cougars de Warwick
LNAH - Assurancia de Thetford Mines
ECHL - Lions de Trois-Rivières
LHJQAAA - Titan de Princeville
LHSAAAQ - Métal Pless de Plessisville
LNH ?

**KeithActon**
LHJAAAQ - Collège Français de Longueuil
Universitaire U Sports - Redbirds de McGill







vendredi 26 novembre 2021

Jacques Plante le pédagogue



Jacques Plante n'a plus besoin de présentation. Il était un maître dans les buts, sans contredit le meilleur de son époque. En plus d'être un de ceux qui révolutionna la position de gardien de but, Plante développa une excellente capacité d'analyse. La position de gardien donnant une vue impayable sur ce qui se produit sur la glace, il n'était pas rare pour lui de diriger ses défenseurs. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, lors de sa première retraite en 1965, il fut engagé comme analyste et commentateur pour la diffusion des matchs de la Ligue de hockey junior du Québec (avant la LHJMQ). Plante fit également partie des analystes de Radio-Canada lors de la Série du Siècle de 1972 et de la Coupe Canada de 1976.

Sa capacité d'analyser le jeu qui se déroulait devant lui était également doublée d'une habilité à le communiquer et l'enseigner. C'est d'ailleurs une des raisons qui poussa Bert Olmstead à l'inviter à participer au premier camp d'entraînement des Seals d'Oakland (Voir texte du 9 février 2021). Dès 1967, il fut l'un des instructeurs de l'École moderne de hockey, une école d'été située à Rosemont pour les jeunes hockeyeurs. Il continua à occuper ce poste après avoir joint les rangs des Blues de St-Louis en 1968. 

En 1972, il publia le livre "On Goaltending", qui contenait un programme d'entraînement, des conseils et des techniques pour les jeunes gardiens. L'ouvrage fut ensuite publié en français l'année suivante avec le titre "Devant le filet".


Son savoir-faire était hautement reconnu en Europe et en ancienne URSS. Il lui arrivait régulièrement de donner des cliniques aux meilleurs gardiens et entraîneurs du pays qu'il visitait. Même le grand Vladieslav Tretiak s'est grandement inspiré de ses conseils. 

En Suède en 1972, avec l'uniforme de la ville de Leksand

Suite à son court passage avec les Bruins de Boston, Plante accepta le double-poste de directeur général/entraîneur-chef des Nordiques de Québec dans l'AMH. Un contrat de 10 millions étalé sur 10 ans. Malgré une fiche de 38-36-4, l'équipe ne participa pas aux séries de fin de saison. Plante décida de démissionner, insatisfait par les performances de ses joueurs et suite à plusieurs prises de bec avec l'état-major. De toute façon, il avait encore le feu sacré et du "gaz dans le réservoir", alors qu'il lui arrivait d'enfiler les jambières lors des entraînements des Nordiques.  

Derrière le banc des Nordiques ...

... mais appréciant toujours être devant le filet.

Il prit officiellement sa retraite en tant que joueur à la fin du camp d'entraînement des Oilers, après avoir appris la mort de son plus jeune fils. Bien qu'il vivait majoritairement en Suisse, Plante continua son rôle de formateur de gardiens en Amérique du Nord, travaillant pour quelques clubs de la LNH. Il enseigna d'ailleurs à Bernard Parent avec les Flyers de Philadelphie, qu'il avait préalablement pris sous son aile lors de son passage avec les Maple Leafs de Toronto. Il eut également comme élève un jeune gardien repêché en 8e ronde en 1978 par les Flyers, Jerry Price, le père de Carey.

Le masque de Parent était une création de Plante


Ses services furent également retenus par les Canadiens de Montréal jusqu'en 1985. Richard Sévigny, Rick Wamsley et Steve Penney, entre autres, profitèrent de ses conseils. Il enseigna également à Patrick Roy lors de ses premiers pas dans l'organisation montréalaise. Cependant, Plante tentait de convaincre Roy d'utiliser un style plus "debout" alors que ce dernier affectionnait déjà un style plus "papillon". Selon la biographie "Le Guerrier", Patrick aurait même dit à Jacques Plante : "Malgré tout le respect que je vous dois, je ne crois pas que ce que vous m'enseignez est correct." Plante serait ensuite reparti en furie en Suisse, indiquant au passage à Serge Savard que Roy ne ferait jamais carrière dans la LNH. 


Il rejoignit les Blues de St-Louis l'année suivante, où il retrouva Wamsley comme élève. Étant déjà diagnostiqué d'un cancer de l'estomac qui l'emporta en février 1986, Plante n'y fut présent que sporadiquement. 


https://www.nhl.com/canadiens/news/jerry-price---carey-price---jacques-plante/c-297444270
https://www.journaldequebec.com/2018/11/18/dans-nos-archives-le-feu-sacre

mardi 16 novembre 2021

Les Binkley


Suite à ses années de junior, Les Binkley n’a pas été signé par une équipe de la Ligue Nationale. Il décida néanmoins de continuer son parcours au hockey. Plutôt nomade, il s’aligna avec huit équipes en six ans.

Pendant une période où les équipes n’avaient qu’un gardien, il fut embauché par les Barons de Cleveland de la Ligue américaine comme gardien de pratique et préposé à l’équipement. Pour ce poste, il a d’ailleurs dû prendre des cours par correspondance pour apprendre à faire des points de suture.

C’est enfin à Cleveland que Binkley trouva un peu de stabilité, en plus de finalement obtenir une véritable chance.

En 1962, il se mérita le Trophée Dudley "Red" Garrett, remis à la recrue de l’année dans la LAH. Deux ans plus tard, lui et ses coéquipiers mirent la main sur la Coupe Calder. En 1966, Binkley s’appropria un autre honneur individuel, le Trophée Hap Holmes, décerné au gardien ayant accordé le moins de buts.

Ce fut toutefois sa dernière saison à Cleveland, puisqu’il se retrouva ensuite dans la WHL, avec les Gulls de San Diego. Son passage en Californie fut toutefois de courte durée. En 1967, après 25 ans de stabilité à 6 équipes, la LNH décida finalement d’élargir ses cadres.

Alors que plusieurs équipes d’expansion confièrent leur filet à des gardiens de renom mais en fin de carrière (Glenn Hall à St-Louis, Charlie Hodge à Oakland, Terry Sawchuk à Los Angeles), les Penguins y allèrent avec des noms moins connus comme Joe Daley et Roy Edwards. Ils achetèrent aussi le contrat de Binkley de San Diego. Contre toute attente, c’est finalement à 33 ans qu’il put enfin atteindre la LNH. Selon lui, le fait qu’il portait des lentilles cornéennes (sans masque) lui a probablement nui dans sa quête de graduer. Détail intéressant, lorsque plus tard il adoptera finalement le masque, il y apposera pendant un moment des lignes noires sous les yeux, comme les joueurs de baseball, pour diminuer l’éblouissement des lumières. (À ce moment, les masques de fibre de verre étaient pratiquement collés sur la peau.) À 6 pieds, il avait aussi un physique qui détonnait par rapport aux autres gardiens de l’époque.


Son premier contrat de la Ligue Nationale lui rapportait 12 500$ auquel, par un optimisme presque attendrissant, les Penguins avaient ajouté une clause de bonus de 500$ s’il parvenait à se mériter, avec son club d’expansion, le Trophée Vézina…

Dans une équipe avec une moyenne d’âge assez élevée, l’attaque des Penguins n’allait pas beaucoup plus loin qu’Andy Bathgate. Défensivement, bien que souvent laissé à lui-même, Binkley réussit tout de même à s’illustrer. Il devint le gardien numéro 1 et réalisa le premier blanchissage de l’histoire de l’équipe, contre les Seals d’Oakland. Le 28 janvier 1968, il se permit même de réserver le même sort aux Bruins d’Orr, Esposito et compagnie, la meilleure attaque de la ligue. Au Boston Garden, Pittsburgh causa alors la surprise en l’emportant 1-0. Binkley a alors été parfait face aux 33 tirs des Bruins. De leur côté, les Penguins n’en décochèrent que 15.

Semblant avoir un talent pour se dresser contre les équipes d’élite, il blanchit aussi les éventuels champions de la Coupe Stanley, les Canadiens, le 3 mars 1971.

Ceci ne l’empêcha pas de faire partie de rendez-vous historiques, mais de l’autre côté. C’est lui qui accorda le 700e but de Gordie Howe et le 544e (celui qui lui permit de rattraper Maurice Richard) de Bobby Hull.

Binkley demeura cinq ans avec une équipe qui faisait du surplace. Mais lorsque la nouvelle AMH vint cogner à sa porte en 1972, le gardien maintenant âgé de 38 ans porta attention. L’offre de 60 000$ par année (le double de son salaire d’alors) des Nationals d’Ottawa était trop belle pour la refuser. Il forma alors un duo avec l’excentrique Gilles Gratton.

C’est ainsi que le 11 octobre 1972 à Ottawa, Binkley se retrouva sur la glace pour le premier match de l’histoire de l’AMH, une défaite des Nationals de 7-4 face aux Oilers. Il fut également la victime du premier but de la ligue, qu’il concéda à Ron Anderson.

Les Nationals eurent de grandes difficultés aux guichets et quand vint le temps de renouveler le bail du Centre municipal, la ville d’Ottawa exigea un dépôt de 100 000$. Devant cette situation, l’équipe fut vendue et déménagée à Toronto, pour devenir les Toros.

Binkley demeura à Toronto pendant les trois ans qu’existèrent les Toros, jouant de moins en moins d’année en année. Toutefois, le 25 mars 1975, il trouva, bien malgré lui, une autre façon de passer à l’histoire. Les Toros, cherchant désespérément à faire parler d’eux, eurent l’idée d’organiser entre deux périodes une confrontation entre le gardien des Toros et le célèbre casse-cou Evel Knievel, figure populaire à l’époque et qui avait déjà joué au hockey quelques matchs préparatoires dans la Ligue Eastern. Le segment allait être filmé et présenté à Wide World of Sports d’ABC.

La promotion fonctionna puisque la foule fut de plus de 4000 spectateurs supérieurs à la moyenne habituelle.

Knievel avait droit à quatre tirs et se méritait 5000$ par but. Le gardien des Toros avait quant à lui droit à 1000$ par arrêt. C’est Gilles Gratton qui devait prendre le filet, mais le moment venu, l’énigmatique gardien disparut. C’est donc Binkley qui prit sa place.

Le flamboyant cascadeur se présenta, de toute évidence en mauvaise forme. Il faut dire que le propriétaire des Toros John Bassett, ne comptant pas payer 20 000$ à Knievel, avait pris certaines mesures. La veille, il avait prêté sa carte de crédit à Jim Dorey, qui lui demanda l’aide de Larry Mavety. Le patron demanda alors à ses deux joueurs de sortir Knievel et de ne le ramener qu’aux petites heures du matin.

Knievel parvint malgré tout à marquer deux fois, au grand étonnement de Bassett. Quant à Binley, il prit ses 2000$ pour emmener l’équipe au restaurant.

Lorsqu’en 1976, les Toros quittèrent Toronto pour devenir les Bulls de Birmingham, Binkley, alors âgé de 42 ans, prit sa retraite.

Il fut par la suite instructeur des gardiens, puis dépisteur pour les Rangers et les Jets de son ami John Ferguson, et ensuite avec les Penguins, avec qui il remporta la Coupe Stanley en 1991 et en 1992.

Il habite maintenant dans son Ontario natal.

Sources :

"Penguins Surprise Bruins, 1-0" de Jimmy Jordan, January 28,1968, Pittsburgh Post-Gazette, page 22,

"Penguins Blank Habs 4-0" de Pat Curran, March 4, 1971, Montreal Gazette, page 17,

"Nats run at Oilers too much, lose WHA opener 7-4" de Bob Morrissey, October 12, 1972, Montreal Gazette, page 26,

"Evel, Toros found promotion pays", CP, March 26, 1975, Ottawa Citizen, page 23,

"Binkley once faced Knievel on a shutout" de Dave Stubbs, May 22, 2008, Montreal Gazette (pressreader.com/Canada/montreal-gazette/),

"Dorey, Mav and Evel Knievel" de Patrick Kennedy, December 16, 2014, Kingston Whig-Standard (thewhig),

"Binkley excited for Murray, Penguins" de Dave Stubbs, June 9, 2016, (nhl.com),

wikipedia.org.

lundi 15 novembre 2021

Art: Puckasso et les Bulls de Birmingham



Petit break de ma longue série sur la ECHL pour vous parler de... la ECHL. Que voulez-vous. Quand on est tombé dans un trou, des fois le meilleur moyen d'en sortir est de continuer de creuser...

Mais ici c'est plus une petite parenthèse car j'avais envie de vous partager ce petit bijou trouvé lors de mes recherches:


C'est-tu pas splendide ça? Moi qui fais parfois des fixations sur des programmes de hockey, celui-ci me comble particulièrement en me rejoignant par la bande avec mon intérêt pour les arts. Cela va d'ailleurs me permettre de pouvoir ajouter un peu de matériel à notre sous-section un peu pauvre des arts/littérature dans nos archives...

Bref, il s'agit d'un magnifique programme de la saison 1997-98 des défunts Bulls de Birmingham dans notre chère ECHL. Cliquez ici pour en savoir plus sur les Bulls mais ici je vais d'abord vous parler de ce magnifique hommage à Picasso par ce dénommé «Puckasso».

Je n'ai pas réussi à retracer qui était ce Puckasso, ni ceux responsable des publications médiatiques des Bulls mais je crois qu'on avait affaire à un amoureux de l'art car je trouve son adaptation du style de Picasso admirable. Peut-être qu'il s'ennuyait à faire des programmes de hockey typiques et qu'il a décidé de s'éclater ici, mais il semble connaître son Picasso dont le taureau est un des animaux fétiches.

J'ai particulièrement remarqué la tête du taureau principale qui provient du tableau Guernica, une des œuvres les plus célèbres du maître du cubisme. Cela m'a vraiment sauté aux yeux car j'ai depuis l'époque du cegep une reproduction de cette œuvre d'art chez moi et je l'ai vraiment «spotté» tout de suite.


Cliquez pour une plus grande résolution

Vous pouvez également remarquer l'inspiration de Guernica dans les visages et les mains des fans dans les estrades, particulièrement ceux à gauche du programme.

En plus du personnage principal, j'aime bien le gardien de but et son masque. Pour les fans dans les estrades, on remarque aussi plusieurs autres hommages à Picasso comme les visages de profils disproportionnés ainsi que le mélange des couleurs vives:




Bref, c'était une petite pause artistique. J'espère que vous avez apprécié. On retourne maintenant à notre programmation habituelle. Pour terminer voici, d'autres magnifiques programmes des Bulls de l'époque:

 







samedi 13 novembre 2021

Les excursions LVEUP 2021-22 - #3 - Le Collège Français de Longueuil de la LHJAAAQ


Comme vous le savez peut-être, mon collègue Ray Sheppard s’est fait une liste de plusieurs niveaux de hockey auquel il souhaite assister cette année. Kirk McLean s’est également constitué une liste. Personnellement, j’admire l’aspect structuré de leur démarche. Je vais me joindre au projet mais toutefois, j’irai de façon moins systématique, au fil des opportunités qui se présenteront, dans une région montréalaise où le CH règne en roi et maître.

Le Colisée Jean-Béliveau, avec ses deux côtés inégaux

Pour mon premier billet, j’ai choisi de profiter de l’occasion pour retourner au Colisée Jean-Béliveau de Longueuil. En effet, à une certaine époque (de 1988 à 1991 pour être précis), j’y ai assisté à plusieurs matchs de la LHJMQ, alors que le Collège Français de Longueuil y avait élu domicile. On compte entre autres parmi ceux qui sont passés par Longueuil Donald Brashear et Joël Bouchard.  Après ces trois années, la formation déménagea à Verdun, où l’expérience se prolongea trois autres saisons, avant de disparaître.  Elle subissait ainsi le même sort que tant d'autres tentatives infructueuses d'implanter le hockey junior de façon durable dans le Grand Montréal, incluant un essai précédent à Longueuil au début des années 1980, avec les Chevaliers.

Jean Béliveau
Depuis, le Collège Français y a fait un retour, mais dans la Ligue Junior AAA et y a connu du succès sur la glace, avec des titres de la Coupe NAPA en 1997, 2011, 2013, 2015, 2016 et 2018.

La LHJAAAQ est un niveau en dessous de la LHJMQ. Si certains joueurs appartiennent à une équipe de ce circuit (il y en avait 13 chez le Collège Français et 2 chez leurs adversaires), il n’y a pas d’affiliation formelle entre les clubs des deux circuits. En fait, la LHJAAAQ tient même un repêchage distinct.

Pour ce qui est du Colisée, il a été inauguré en 1966. On y retrouve bien sûr au devant une statue de celui qui lui a donné son nom. (La rue où Béliveau a jadis habité porte également son nom.)  Il compte 2400 sièges répartis de façon inégale des deux côtés, ce qui influence la silhouette de l’immeuble. (Il n’y a aucun siège aux deux extrémités.) Accessoirement, il a également été l’un des sites de tournage du plutôt ordinaire Pour toujours, les Canadiens!

Il m’a coûté 12$ pour y entrer pour cette partie.

En ce qui concerne le match lui-même, le Collège Français affrontait les Shamrocks du West-Island. Si le Collège arbore toujours le même logo bleu blanc rouge qu’il avait lorsqu’il faisait partie de la LHJMQ il y a plus de trente ans, les Shamrocks portent un uniforme vert et blanc qui semble inspiré des St.Pats de Toronto (les ancêtres des Leafs).

En regardant le classement, je devais bien me douter que j’aurais droit à un duel inégal entre le Collège Français (13-3-1) et les Shamrocks (0-18-1). C’est effectivement ce qu’a eu la foule assez sage de 290 spectateurs.

Du côté de Longueuil, Frédérick Latendresse marqua trois buts et obtint deux passes, pendant que Maxime Gagné en marqua un, additionné de quatre aides. De l’autre, les Shamrocks nous ont servi quelques longues passes dangereuses facilement interceptées par l’opposition. Aussi, même embouteillés dans leur territoire, il est arrivé à quelques reprises qu’un de leurs attaquants attende tranquillement à la ligne bleue adverse.

Sans surprise, le Collège Français l’a emporté 8-0, en plus de dominer le total des tirs par 55 à 21.

Il s’agit donc d’une petite soirée agréable et abordable, mais qui aurait bénéficié d’un duel un peu plus serré.


Le bouclier traditionnel du Collège Français
L'influence St.Pats chez les Shamrocks

Le beau plafond de bois de la partie haute cache une partie des sièges de la partie basse

Le plafond de bois de la partie centrale a toutefois été réisolée avec du "papier d'aluminium".  Il n'y a que six rangées de sièges du côté bas.

Le revêtement d'une des extrémités montre quelques trous...

Les excursions LVEUP 2021-22 (avec la liste potentielle):
** RaySheppard **
LHJMQ - Saguenéens de Chicoutimi
Ligue de hockey senior du lac au Fleuve
LNAH - Marquis de Jonquière
ECHL - Lions de Trois-Rivières
AHL - Rocket de Laval
Universitaire - McGill, Concordia ou Trois-Rivières
LHJQAAA
M18 AAA - Élites de Jonquière
JMS - Ligue de hockey Midget/Junior AA Saguenay Lac-St-Jean
Juvénile D1 - Lynx Pavillon Wilbrod-Dufour
LNH

** KirkMcLean **
Collégial 2e division
Ligue Régionale de hockey (Senior A) - Cougars de Warwick
LNAH - Assurancia de Thetford Mines
ECHL - Lions de Trois-Rivières
LHJQAAA - Titan de Princeville
LHSAAAQ - Métal Pless de Plessisville
LNH ?

**KeithActon**
LHJAAAQ - Collège Français de Longueuil




vendredi 12 novembre 2021

Les équipes de la ECHL - 6e partie

   

Continuons d'emblée avec la suite de la grande INTÉGRALE de toutes les équipes de l'histoire de la ECHL depuis ses débuts en 1988. Et quand je parle d'INTÉGRALE c'est vraiment L'INTÉGRALE alors que j'inclus chaque incarnation de chaque franchise soit chaque changement de nom, déménagement, fusion, suspension, expansion etc... Ce qui fait en sorte que j'ai presque une centaine de ces équipes à décortiquer et à trouver quelque chose d'intéressant à vous raconter... une tâche parfois assez ardue d'ailleurs.

Cliquez ici pour les chapitres précédents:
1re partie
2e partie
3e partie
4e partie
5e partie


44. Blizzard d'Huntington (1993-2000)

Il y a de ces équipes défuntes qui, malgré une durée de vie quand même raisonnable, n'ont pas vraiment marqué l'imaginaire collectif. Pourtant jusqu'à maintenant dans cette série, je n'ai pas eu trop de mal à trouver des informations intéressantes sur des équipes pas mal plus éphémères mais le cas du Blizzard d'Huntington me laisse assez perplexe alors que j'ai trouvé bien peu de matériel...

Débutant en 1993-94, le Blizzard était la 2e équipe de l'état de la Virginie de l'Ouest (ou Virginie Occidentale) après les Nailers de Wheeling créés deux ans auparavant. Ils ont joué 7 ans dans cette petite ville (50,000 habitants) dans une certaine indifférence avec une moyenne d'environ 2500 spectateurs par match durant son existence. Ils n'ont jamais gagné de championnat ou de titre de section. Ils n'ont aussi jamais développé beaucoup d'espoirs pour la LNH avec seulement 3 joueurs qui ont atteint la LNH. Et le seul qui m'est familier est l'ancien du CH Andrei Bashkirov qui y joua deux saisons.

L'équipe suspendit ses opérations après la saison 1999-000.

45. Wildcatters du Texas (2003-05, 2006-2008)


Après trois saisons d'inactivité, la franchise du Blizzard fut vendue et déménagée dans la ville de Beaumont au Texas, à environ une heure de Houston et près de frontière de la Louisiane. Il s'agissait de la première franchise de la ECHL au Texas alors que la ligue débutait au même moment son expansion dans l'Ouest après la fusion avec son ancienne concurrente, la West Coast Hockey League (voir historique).

Les Wildcatters du Texas tirent leur nom du terme Wildcatter, un surnom pour d'anciens prospecteurs de pétrole, dans le genre aventurier à tenter des paris risqués dans des endroits peu reconnus pour le pétrole. J'imagine qu'ils voulaient faire différent de «Oilers»... 

Les Wildcatters étaient très mauvais à leurs débuts en plus d'attirer à peine 2000 personnes par match. Ils durent suspendre leurs opérations pour la saison 2005-06 lorsque leur aréna fut utilisé comme refuge pour les sinistrés des ouragans Rita et Katrina qui frappèrent durement la région et tout le golf du Mexique en 2005. Ils purent reprendre leurs activités pour la saison 2006-07 et cela sembla les fouetter car ils devinrent compétitifs (quoique ce n'était plus les mêmes joueurs), terminant ex-æquo au premier rang de la ligue en 2007-08 avec une impressionnante fiche de 52-9-4-7. Leurs assistances demeurèrent toutefois au dernier rang et l'équipe fut revendue et transférée de nouveau.


46. Reign d'Ontario (2008-2015)

Ce texte me permet enfin d'éclaircir une fois pour toute l'origine de cette fameuse ville californienne nommée Ontario qui en a probablement mélangé plus d'un qui ont cru à moment donné que cette franchise était située quelque part en Ontario la province (genre Peterborough ou Mississauga) avant de découvrir la vérité. Moi jusqu'à aujourd'hui, ça n'avait toujours été qu'une curiosité que je n'avais jamais vraiment scrutée davantage mais aujourd'hui je vais enfin parler de cette Ontario.

Ontario la ville fait partie du grand Los Angeles et comporte environ 185,000 habitants. Elle fut fondée en 1882 par trois frères canadiens du nom de George, William et Charles Chaffey, des ingénieurs en irrigation qui fondèrent cette nouvelle colonie et la nommèrent en honneur de leur province d'origine.

Pour sa part, le Reign d'Ontario était la première équipe de hockey professionnelle de la ville et devint le 2e club-école secondaire des Kings de L.A, qui eux continuèrent dans cette lignée de club-écoles avec des noms évoquant eux aussi la monarchie (Reign, Royals, Monarchs...) 

Le Reign, contrairement au Blizzard et aux Wildcatters, fut un succès au guichet, terminant régulièrement en première place de la ligue à ce niveau. Ce succès et le désir de la LNH et la AHL de créer une division pacifique dans la AHL qui correspondait géographiquement aux grands clubs de la LNH menèrent à ce fameux «échange de marchés» entre la ECHL et la AHL où dans le cas des Kings, la franchise du Reign fut transférée à Manchester au New Hampshire tandis que les Monarchs de l'endroit devinrent le nouveau Reign dans la AHL.


47. Monarchs de Manchester (2015-2019)

Malgré de bons résultats durant 15 saisons et le dernier championnat de la AHL de 2015 avant ce switch AHL/ECHL discuté plus haut, les Monarchs migrèrent dans la ECHL pour la saison 2015. Donc, les anciens joueurs des Monarchs devinrent des joueurs du Reign et ceux du Reign devinrent des Monarchs. J'ai beau essayer mais plus je parle de ce fameux switch de 2015, le moins c'est facile à expliquer...

Si la division pacifique de la AHL a bien fonctionné, les grands perdants furent les Monarchs et leurs fans qui ne furent pas enchantés de ce «downgrade» dans la ECHL. Les assistances, déjà sur le déclin lors de leurs dernières saisons dans la AHL, chutèrent encore plus drastiquement dans la ECHL, passant d'une moyenne de 5000 à 2600 par match en 4 saisons. Vous pouvez d'ailleurs le voir par la photo... Les propriétaires de l'équipe décidèrent alors de vendre. Mais sans acheteur potentiel à l'horizon, la ligue révoqua la licence de la franchise après la saison 2018-19.

48. Express de Roanoke (1993-2004)

Non mais c'est-tu pas du logo ça? 

Après le fiasco discuté dans la 2e partie avec l'ancienne franchise originale des Lancers de Virginie, renommés les Rebels de Roanoke et ensuite le Rampage de Roanoke, un autre homme d'affaire tenta l'aventure d'implanter une équipe dans cette région de Roanoke en Virginie. Il obtint alors une nouvelle équipe d'expansion en 1993-94 qui n'avait plus aucun lien avec les échecs précédents, cette ancienne franchise étant désormais déménagée en Alabama. Mais après la destruction de l'aréna LancerLot suite au blizzard de 1993, la nouvelle équipe de l'Express de Roanoke allait évoluer dans le plus gros et plus moderne Civic Center de Roanoke.

La ECHL avertit toutefois la nouvelle équipe qu'il s'agissait de la dernière chance pour Roanoke d'avoir une équipe mais le pari en valut initialement la peine puisque les fans remplissaient régulièrement cet aréna plus moderne que le miteux LancerLot. L'équipe joua un total de 10 saisons à Roanoke, ne gagnant jamais le championnat mais ne ratant jamais les séries. Toutefois, l'effet de nouveauté s'estompa graduellement et des problèmes de bisbilles entre les propriétaires mena à la dissolution de la franchise après la saison 2003-04.


49. IceGators de la Louisianne (1995-2005)

Belle photo mon Roger...

Basés à Lafayette, les IceGators furent non seulement la première équipe de la ECHL située en Louisiane mais la première équipe de hockey professionnel tout court dans l'histoire de cet état. Ils débutèrent pour la saison 1995-96 et furent un réel succès, terminant premiers au niveau des assistances dans la ligue durant leurs 4 premières saisons. Ces résultats demeurent à ce jour les 4 meilleures moyennes annuelles dans l'histoire de la ECHL dont le record de 11 433 spectateurs par match établi en 1996-97.

Mais comme à Roanoke, l’effet de nouveauté s'estompa également à Lafayette et les assistances descendirent jusqu'à moins de 3000 par match lors de leur dernière saison en 2004-05. Et comme c'est aussi souvent le cas dans ces marchés du sud, les IceGators furent ressuscités dans la plus modeste SPHL de 2009 jusqu'à 2016.


50. RiverFrogs de Louisville (1995-1998)

On est finalement rendu à notre 50e équipe! Ce qui signifie que l'on n'est seulement rendu à la moitié de cette série... Pas que je suis tanné mais c'est de la job quand même. 

Mais au moins on peut re-dire «Non mais c'est-tu pas du logo ça?»

Les RiverFrogs de Louisville furent créés en 1995-96 comme équipe d'expansion et devinrent la deuxième équipe de la ECHL dans cette ville du Kentucky (mieux connue pour son usine de bâtons de baseball) après les défunts IceHawks (voir 4e partie). Les RiverFrogs ne purent se faire justice très longtemps alors que les Panthers de la Floride désiraient implanter leur club-école de la AHL à Louisville, ce qui mena à l'existence encore plus éphémères des Panthers de Louisville, un club qui ne dura que deux saisons. Quant à eux, les RiverFrogs furent vendus et cela impliquait également la Floride...


51. Matadors de Miami (1998-1999)

En même temps que ce nouveau club qui débutait dans la AHL à Louisville, la franchise des RiverFrogs allait désormais jouer dans l'ancien amphithéâtre des Panthers, qui eux débutaient dans un nouvel aréna en même temps qu'eux, soit durant la saison 1998-99. Le club allait également être affilié aux Panthers. L'idée d'occuper la même ville qu'une équipe de la LNH était d'offrir à ces nouveaux fans une alternative moins dispendieuse pour regarder du hockey. Déjà que les Panthers avaient de la difficulté à remplir leur aréna (et encore de nos jours), plusieurs doutaient de la viabilité de ces nouveaux Matadors de Miami...

Et bien ces détracteurs avaient raison. Les Matadors eurent énormément de difficultés à compétitionner avec les Panthers, ne dépassant que très rarement le cap des 2000 spectateurs par match. La moyenne de la saison fut plutôt de 1400, un des plus bas résultats de l'histoire de la ECHL. Ils terminèrent de peine et de misère la saison, les proprios refusant de dissoudre l'équipe avant la fin de la saison malgré qu'ils perdaient des sommes considérables. Vers la fin, ils ne pouvaient même plus se permettre de louer le vieil aréna des Panthers et durent se résoudre à jouer plutôt à une patinoire publique de Miami. Ils offrirent alors l'entrée gratuitement mais malgré ça, seulement 80 personnes furent présentes...

La ligue offrit alors aux Matadors de jouer leurs 2 derniers matchs à Estero, domicile de leurs rivaux de courte date, les Everblades de la Floride. Le club fut sans surprise dissout après ces deux matchs et la franchise fut mise en hibernation.

52. Cyclones de Cincinnati (2001-2004, 2006 - )

J'ai déjà parlé d'une autre franchise de ce nom datant des débuts de la ligue dans la 4e partie et bien voici en quelque sorte la continuation de cette lignée malgré quelques détours compliqués.

Pour récapituler, les premiers Cyclones de Cincinnati furent un succès éphémère dans la ECHL de 1990 à 1992 avant que leurs propriétaires ne visent plus haut et obtinrent une franchise dans la IHL qu'ils gardèrent sous ce même nom. Les Cyclones version IHL existèrent jusqu'à la dissolution de cette ligue en 2001. Pendant ce temps l'ex-franchise de la ECHL déménagea en Alabama sous le nom des Bulls et continua la lignée de ce côté. Lors de la fin de la IHL, ceux qui avaient acheté la franchise dormante des Matadors obtinrent les droits sur le nom des Cyclones et réactivèrent ainsi la franchise dans la ECHL.

Les premières saisons de ces nouveaux Cyclones ne furent pas faciles et l'équipe dut suspendre ses opérations après la saison 2003-04, expliquant cette décision par des pertes de revenus et des rénovations majeures prévues dans le quartier hébergeant l'aréna des Cyclones, le Heritage Bank Center. Il faut dire aussi que les Cyclones avaient de la compétition directe avec la présence au même moment des Mighty Ducks de Cincinnati dans la AHL, un des rares cas de cohabitation de ces deux ligues dans la même ville. Même qu'à date dans cette série je crois que c'est la seule fois. Les Mighty Ducks et les Cyclones cohabitaient depuis 1997, les Cyclones au Heritage Bank Center et les Mighty Ducks au Cincinnati Gardens, ancien domicile des Cyclones jusqu'à l'arrivée des Mighty Ducks.

Mais les Mighty Ducks durent aussi suspendre leurs opérations, pour leur part en 2005-06, juste après la fin de leur affiliation avec le grand club à Anaheim. Cincinnati fut donc sans hockey professionnel pour la première fois depuis l'arrivée des premiers Cyclones en 1990. Auparavant, la ville avait eu une présence semi-constante sur la scène depuis 1949, particulièrement avec l'ancien club-affilié au CH dans la IHL, les Mohawks. Pendant que la franchise des Mighty Ducks déménagea à Rockford où elle évolue toujours, les Cyclones revinrent en vie pour la saison 2006-07 et ce fut en quelque sorte un rappel de l'époque des Mohawks puisque les Cyclones démarrèrent également leur association avec le Canadien. 

C'était d'ailleurs une des meilleures affiliations secondaires de l'histoire des Canadiens alors qu'on vit passer à Cincinnati plusieurs prospects du CH comme J.T Wyman, Olivier Latendresse, Jimmy Bonneau, Thomas Beauregard, Greg Stewart, Frederic St.Denis et surtout David Desharnais qui mena la ECHL en 2007-08 avec 106 points, aidant l'équipe à remporter sa première Coupe Kelly en plus de remporter le titre du MVP de la ligue et celui de recrue de l'année.


Les Cyclones furent une des puissances de la ECHL pendant plusieurs saisons, remportant de nouveau la Coupe Kelly en 2010 en plus de perdre en finale en 2014 et plusieurs autres fois en finale de conférence. C'est plus tranquille depuis et surtout depuis la fin de l'association avec Montréal en 2010. Le club est présentement affilié aux Sabres après quelques années partagées avec les Predators et les Panthers.


Avant de se laisser on va bien sûr terminer avec un classique, soit une parade de mode de chandails promos douteux portés par les équipes discutées aujourd'hui:


Design volé aux Mighty Ducks du film?


Stars Wars
Stars Wars

Stars Wars

fucking Stars Wars
25e anniversaire du film Mighty Ducks (avec hommages aux anciens Cyclones et Mighty Ducks)

Sponge Bob Night

Un autre Star Wars pour la route

Spider-Man...


ouf c'est assez...


À bientôt pour la 7e...