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vendredi 8 novembre 2024

Quiz hardcore LVEUP: Islanders de New York

 




C'est l'heure de retourner dans le hardcore avec un autre quiz LVEUP. 

Cette fois-ci c'est au tour des autrefois valeureux Islanders de New York de titiller vos méninges dans un de ces quiz qui va vous donner des caisses de fil à retordre.

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samedi 2 novembre 2024

Changements subtils de logos et chandails



 

Dans l'histoire longue et compliquée des chandails et logos de hockey, il y a eu des changements qui sont plutôt passés inaperçus à l'époque. Ou qui ont simplement été oubliés au fil des années. 

En voici quelques-uns au hasard.


Selon moi, le meilleur exemple de changement subtil qui intéresse seulement les geeks de logos, est le cas des North Stars des années 90.

Après la vente de l'équipe suite à la finale de 1991 perdue contre les Penguins, les North Stars changèrent de logo et de chandail pour une version plus moderne qui ne mettrait désormais en vedette que le mot «Stars», ce qui selon plusieurs avait pour but de rendre l'équipe plus attrayante aux yeux d'acheteurs potentiels qui voudraient la déménager.

C'est ce qui arriva alors que les Stars déménagèrent au Texas pour la saison 1993-94. Le chandail ne subit alors que quelques modifications mineures. En fait les seuls ajouts furent le logo du Texas à l'épaule et le «Dallas» ajouté sur les pantalons. Après cette seule saison 93-94 avec cette version, on ajouta le «Dallas» au logo et la teinte de vert devint plus foncée. 

On pourrait croire que ces petits changements ne valent même pas la peine d'être considérés comme un «nouveau» chandail pour l'équipe, mais la teinte de vert vient vraiment changer la donne, surtout sur la bande aux épaules qui est presque totalement confondue avec le noir comparativement aux années précédentes. Ce n'est pas pour rien que les Stars sont revenus à un vert plus vif avec leur chandail actuel, alors que ce vert «kaki» était tout simplement trop foncé.

Avec ces changements subtils/pas trop subtils, cette période de «foncisation» dans la LNH a mené à des excès de chandails trop sombres, ce qui a culminé avec une finale de 1999 mettant en vedette des chandails excessivement foncés chez les Stars et les Sabres, ce qui en faisait quelque chose de très plate à regarder, en plus des matchs qui se terminaient 2 à 0...



À peu près au même moment à Montréal, il y eut aussi un petit changement subtil sur le chandail blanc du CH. En 1997-98, l'équipe a modifié son lettrage pour ajouter un léger «outline» blanc entre le chiffre bleu et son contour rouge, ce qui accentue davantage l'identité «tricolore» de l'équipe. Ce traitement est toujours en vigueur de nos jours.

Également subtil, le gros numéros au dos ont aussi été légèrement grossis. Vous pouvez le voir ici avec un avant 1997 et un après 1997.



Dans le même style, les Nordiques avaient aussi trafiqué en 1991-92 leur contour de lettrage avec l'ajout d'un subtil contour rouge, en plus de grossir le logo. Il s'agit essentiellement du même chandail mais ces petits changements en font un chandail vraiment plus intéressant et moderne. Le rouge, qui était jusque là seulement présent sur le logo, vient accentuer le reste du chandail de brillante façon. 

Je crois même ne pas trop exagérer en disant que ces modifications ont subconsciemment aidé l'équipe à sortir de ses années de misère.

C'était pas l'échange de Lindros, c'était le chandail...

Remarquez également la grosseur du contour blanc sur le logo de la 2e photo. Fantastique.



Ici vous avez deux versions de John Ogrodnick. La première date de 1982 tandis que la deuxième version date de 1985. Remarquez que le logo a été inversé d'une version à l'autre. Ce qui était blanc est désormais rouge et vice-versa. Encore une fois c'est très subtil mais avouez qu'une fois qu'on le sait, c'est difficile de contredire le choix des designers. Le même procédé fut également appliqué sur le chandail blanc.

Remarquez également le style de lettrage plus arrondi sur la première photo. Ce style étrange pour un chandail de hockey, surtout pour les Red Wings, n'a été utilisé que durant cette saison 1982-83.




À leurs débuts, les Panthers portent leur chandail rouge classique à l'étranger. En 1998, ils sortent un 3e chandail alternatif aux couleurs inversées où le bleu marin est la couleur principale et où la panthère brise désormais un bâton. Ce 3e chandail fut en place jusqu'en 2003 lorsqu'il devint le chandail principal suite au changement à travers la LNH sur les couleurs de chandails à domicile et à l'étranger. Le rouge devint alors le 3e chandail occasionnel et les logos avec et sans bâton firent également «le switch» pour l'occasion.

Le logo avec bâton fut ensuite retiré à partir de la saison 2007-08. Un peu trop «Sharks» je crois.



Les Kings de l'ère Gretzky expérimentent avec l'argent et le chrome au début des années 90. À un tel point qu'en 1991-92, leur lettrage devint pratiquement illisible sur le chandail blanc. 
 
Remarquez la minime différence entre la version de 90-91 et celle de 91-92. Entre le lettrage argent et le contour noir du «Gretzky», il y a un subtile (et inutile) espace blanc qui vient toute fucker la patente. Celle de 90-91 demeurait lisible par l'absence de ce «gap» blanc, malgré que c'était quand même difficile à lire, surtout, j'imagine, depuis les estrades. 
 
Voyez ici durant un match comment c'était difficile à discerner:





Ils ont finalement renoncé à cet abus de chrome en 1992-93, avec le nom du joueur totalement noir ainsi que le numéro au dos qui passa au noir avec un contour gris, soit une inversion de la version précédente. Juste à temps pour le parcours en finale en 1993.

 

Et pour finir, avouez que Mario a l'air pas mal plus menaçant sur la photo de droite. Exit le casque jaune et le collet jaune, les numéros descendent des épaules aux manches et on a un chandail pas mal plus emblématique. 

Avez-vous d'autres exemples qui vous viennent en tête? Laissez-le moi savoir dans les commentaires ou sur Facebook.

jeudi 31 octobre 2024

Quiz hardcore LVEUP: Lightning de Tampa Bay

 


 



C'est l'heure de retourner dans le hardcore avec un autre quiz LVEUP. 

Cette fois-ci c'est au tour du Lightning de passer au bat, dans mon ordre aléatoire qui est à peu près très random.

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mardi 29 octobre 2024

Mise-à-jour des ligues mineures 2024-25

 




Excusez le léger retard avec le début de saison déjà passé depuis quelques semaines mais nous revoici à une autre saison de hockey professionnel nord-américain et donc il est important de remettre à jour votre radar des ligues mineures avec ce qui s'est passé (ou non) sur l'échiquier des équipes de différentes ligues voisines de la grosse ligue.

Allons-y donc.

AHL

Wolves de Chicago

Aucun déménagement ou changement de nom dans la ligue américaine en 2024-25. Toujours 32 équipes, toutes affiliées directement aux 32 équipes de la LNH.

Mais c'est en fait un retour à 32 affiliations, puisque la saison dernière, les Wolves de Chicago avaient décidé de terminer leur association avec les Hurricanes pour devenir une équipe indépendante. Toutefois, il semblait s'agir d'une erreur de parcours car les Hurricanes leur ont tout de même envoyé des joueurs l'an dernier et cette saison les deux équipes ont reconduit leur association et tout revient à la normale.

ECHL


Dans la «East Coast», on est présentement à 29 équipes avec le retrait malheureux des Growlers de Terre-Neuve à la fin de la saison dernière. Le but de la ECHL est également de se rendre à un sommet de 32 équipes pour aligner parfaitement avec la LNH et AHL. 

Il y a deux petites nouvelles dans la ECHL cette saison, les voici. 

Les Knight Monsters de Tahoe prennent vie en 2024-2025 comme club-école secondaire des Golden Knights, qui vont vraiment à fond dans leur branding «Knights» avec également les Silver Knights de Henderson dans la AHL (voir 3e mascotte).

Comme les Golden Knights et les Silver Knights, les Knight Monsters sont situés au Nevada, dans leur cas dans la ville de Stateline dans l'ouest du Nevada, à la limite (d'où le nom) de la frontière Nevada/Californie. Ici le «Tahoe» réfère au Lac Tahoe avoisinant la ville.


Ensuite, on retrouve le Bison de Bloomington comme nouvelle équipe d'expansion cette saison dans notre chère ECHL. Situé à Bloomington en Illinois, le Bison sera principalement affilié aux Rangers mais également en affiliation partielle avec les Hurricanes qui ne semblent pas avoir leurs affaires en ordre...

Mais bref, bonne chance au Bison et autres Knight Monsters de ce monde.


 


SPHL 

Dans la SPHL, il n'y a aucun changement au nombre d'équipes en 2024-25 qui demeure à 10 équipes depuis la fin bizarre des fameux Bobcats de Vermillion County.

Le seul changement notable (en fait qui date depuis 2023) est que la SPHL ne s'appelle plus «Southern Professionnal Hockey League». Comme la ECHL avant elle, la SPHL a elle aussi adopté ce qu'on appelle un «Acronyme Orphelin» où les lettres de son nom ne réfèrent plus à une abréviation d'autres mots. La SPHL veut simplement dire la SPHL, pour refléter le fait qu'elle compte désormais des équipes plus au nord comme en Illinois et en Indiana.


FPHL


Si ça ne bouge pas trop dans la SPHL, on ne peut en dire autant dans la Federal Prospects Hockey League (FPHL). L'équivalent (si on veut) de la LNAH aux USA, la FPHL célèbre ses 15 ans cette saisons avec presque autant d'équipes, soit 14, ce qui représente un sommet dans son histoire et même tout un accomplissement si je peux me permettre.

La FPHL est assez mélangeante avec souvent des équipes en suspens qui reviennent, qui change de nom, qui change de nom et reviennent en changeant de nom, etc. Mais voici les petites nouvelles de la cuvée 2024-25:


ATHENS ROCK LOBSTERS!


Ici ma foi, que dire de l'arrivée spectaculaire des Rock Lobsters d'Athens (Georgie)! Nommés en l'honneur de la chanson du célèbre groupe The B-52s du même endroit, les Rock Lobsters ont un chandail splendide qui en plus n'est même pas gâché par plein de placements de pubs.

Le band a même endorsé officiellement le nom et sont apparemment super fiers. Je le serais aussi.

Moccasins de Monroe

Ensuite et bien on a un peu l'inverse avec un logo assez laid pour les nouveaux Moccasins de Monroe (Louisiane). L'uniforme est toutefois assez bien

Et finalement pour la FPHL, les Dashers de Danville sont de retour dans la ligue après plusieurs saisons d'absence. Ils avaient en fait disparu en 2020 dû à la COVID et avaient ensuite été remplacés par l'arrivée des Bobcats de Vermillion County dans la SPHL. 

Donc c'est un peu le dénouement de cette étrange saga qu'était les Bobcats que de revoir les Dashers et on leur souhaite bonne chance.

C'est donc beaucoup de mouvements dans la FPHL et si j'étais situé près d'un de ces marchés je n'hésiterais pas à aller voir un match.

Peut-être pourrait-on même espérer un jour un championnat interligue avec la LNAH? 

Parlant de LNAH...


LNAH


Une autre ligue Semi-Pro qui semble remonter la pente post-covid (et même pré-post-covid) est la LNAH qui compte désormais 8 équipes avec l'arrivée du National de Québec et du Bataillon de St-Hyacinthe, ce dernier club est en fait fondé par Guillaume Latendresse et Maxim Lapierre.

C'est donc un retour à 8 équipes pour la première fois dans la LNAH depuis 2016.


Me semble que je suis dû pour un petit match des Marquis d'ailleurs...

Mais avouez que ce serait cool un tournoi genre coupe Memorial entre disons la LNAH, la FPHL et/ou la SPHL pour la suprématie du hockey semi-pro! Les 3 équipes championnes respectives de leur ligue avec une équipe hôtesse pour arrondir à 4.

Techniquement, la SPHL et FPHL sont classés comme «Minor-Pro» tandis que la LNAH est «Semi-Pro» mais rendu là moi je dis «Fuck it, c'est toute la même christie d'affaire». Il y a même davantage d'anciens joueurs de la LNH dans la LNAH que dans la SPHL ou FPHL alors... 

Bref j'aime bien l'idée. Que ceux qui se sentent concernés fasse suivre au prochain.

samedi 26 octobre 2024

Pause pub - Breakfast for Learning avec Wendel Clark

 

Ça faisait un bon bout de temps que je n'avais pas publié de texte sur LVEUP, mais en mangeant mon petit déjeuner des champions (une toast de pain aux raisins avec du délicieux beurre de vache dessus) tout en écumant Ebay, j'ai trouvé cette pub de l'attaquant Wendel Clark en train de faire la promotion de déjeuners pour apprendre (Breakfast for Learning), une organisation sans but lucratif canadienne qui ne semble plus exister. L'item était encore en vente le 26 octobre 2024.

Wendel ne fait pas juste donner des volées aux adversaires. Il leur ordonne de manger sainement!

Ça semble provenir d'un magazine canadien anglophone des années 1990 lors du passage de Clark chez les Nordiques de Québec. Le vendeur d'Ebay ne précise pas le magazine en question, ni l'année de publication. La publicité s'étale sur trois pages et présente Clark en compagnie d'enfants (filles et garçons), dont un gamin roux avec ce qui pourrait être son grand frère tout aussi roux. On note que la fille à droite porte un manteau Roots et s'apprête à beurrer un morceau de pain avec toute la joie d'une mise en scène.

Clark le démontre: jouer à Québec ça nourrit son homme!

Notez que dans la première page, Clark porte le chandail blanc des Nordiques alors que dans la dernière page, il porte le chandail bleu. Ça c'est du placement de produits! Les Nordiques n'avaient pas de troisième chandail à l'époque, mais Clark l'aurait sûrement mis juste pour une dernière photo dans la pub, en train de manger du gruau nature plein la moustache!

Par ailleurs, en cherchant sur le web au sujet de cette publicité, j'ai constaté que Clark avait sa propre chaîne de restaurant! Le Wendel Clark's Classic Grill & Bar possède deux succursales en date de 2024: une à Saskatoon et l'autre à Oshawa.

Ça m'étonnerait qu'on trouve beaucoup de stock lié au bref passage de Clark chez les Nordiques dans son restaurant. Mais son menu inclut des repas avec des surnoms liés au hockey comme le Breakaway Turkey Burger et le First Overall Fish & Chips, lui qui avait justement été choisi premier au repêchage de la LNH en 1985! Espérons que ce dernier repas fait un clin d'oeil à son bref passage chez les Islanders et leur célèbre chandail Fish'n Chips! On trouve aussi plusieurs cocktails avec des noms hockeyesques comme le Slap Shot, le Benchwarmer et le Wendel Caesar.

Ah et Wendel n'est pas un mangeux de puck, car si vous cherchez un emploi et que vous souhaitez travailler pour lui, il embauche! Envoyez votre CV par la bande et il pourrait vous offrir un gagne-pain! :P

Et une petite frette pour le gars qui réchauffe le banc!

mercredi 23 octobre 2024

Doug Barkley





À l’époque des six équipes et avant qu’existe le repêchage, ce sont les Black Hawks de Chicago qui ont démontré le plus d’intérêt envers Doug Barkley. Par contre, même si dans la deuxième moitié des années 1950, les Hawks commençaient à peine à sortir d’une période sombre, Barkley eut de la difficulté à se faire une place avec le grand club. S’il parvint à jouer une poignée de matchs avec Chicago, il fut surtout balloté entre l’équipe de sa province natale de la WHL, les Stampeders de Calgary, et les Bisons de Buffalo de la Ligue américaine. Lorsque les Hawks redevinrent respectables avec l’arrivée des Bobby Hull, Stan Mikita, Pierre Pilote et Glenn Hall, ceci n’aida Barkley à sortir de l’anonymat.

En juin 1962, Barkley avait 25 ans mais il n’avait joué que 6 matchs dans la LNH. Les Hawks se servirent donc de lui comme monnaie d’échange pour obtenir John McKenzie et Len Lunde des Red Wings.


Après avoir eu une vraie chance à Détroit, Barkley put véritablement se faire valoir. Défenseur au style robuste et avec un tir puissant, il parvint à gagner des points aux yeux de son entraîneur, Sid Abel, avec sa contribution au jeu de puissance et sa capacité de corriger les erreurs de ses coéquipiers. Il vint même à un cheveu de remporter le Trophée Calder (recrue de l’année), derrière Kent Douglas, dans une cuvée qui était tout de même faible.

Sans gagner la Coupe Stanley, les Wings atteignirent la finale à quelques reprises lors du passage de Barkley dans la ville de l’automobile. Le tout prit toutefois fin de façon prématurée le 30 janvier 1966. À ce moment, Doug Mohns des Hawks tenta de lever le bâton de Barkley, mais rata son coup. C’est donc le sien qui se retrouva dans l’œil de son adversaire. Barkley fut immédiatement envoyé à l’hôpital pour y être opéré.

Les nouvelles, rapportées au quotidien, furent en dents de scie. Une journée, on se montrait optimiste, puis le lendemain, c’était beaucoup moins sûr, mais il s’agissait d’abord de spéculation, puisqu’il fallait attendre de retirer les bandages pour vraiment se faire une idée.

Après avoir envisagé que Barkley puisse reprendre l’entraînement avec un cache-œil et être prêt pour les séries, le tout fut remis à zéro lorsque sa rétine se détacha. Il eut donc une deuxième opération dans un hôpital de Boston. Sa vue progressa, puis régressa. Il y eut une troisième et une quatrième opération, mais le tout fut vain. Barkley perdit finalement son œil et celui-ci lui fut retiré.

C’est ainsi que la carrière de Barkley prit fin à seulement 29 ans, après 253 matchs. À fin de compensation, la ligue lui versa 15 000$.

Ayant perdu un rouage important, Paul Henderson affirma plus tard que cette perte d’un joueur qui cimentait l’équipe fut le début d’une longue descente aux enfers. Augmentée de décisions douteuses, d’instabilité et d’échanges malheureux, la retraite forcée de Barkley fut suivie de 15 saisons où les Red Wings ratèrent les séries en 17 ans (malgré l’arrivée sur une base régulière de nouvelles équipes d’expansion au sein de la ligue).

On lui trouva tout de même un travail chez les Wings aux relations publiques et à l’administration. En 1969-70, on lui confia les rênes de la filiale de la Ligue centrale, les Wings de Fort Worth. Au cours de l’année suivante, dans cette instabilité mentionnée précédemment, on demanda à Barkley de prendre la place de Ned Harkness derrière le banc, alors que Harkness monta au deuxième étage. Son passage fut toutefois de courte durée, puisqu’en novembre 1971, il démissionna pour laisser sa place à Johnny Wilson.

Barkley demeura dans l’entourage des Red Wings, mais ce ne fut qu’une question de temps avant qu’il retourne derrière le banc. En juin 1975, Alex Delvecchio décida de se concentrer sur son poste de directeur-gérant et laissa celui d’entraîneur à Barkley.

Il ne parvint toutefois pas à améliorer les choses. Le début de saison fut encore difficile, autant pour l’équipe que pour Barkley personnellement.

Le 16 novembre 1975, Détroit perdit 3-0 malgré une belle performance d’Ed Giacomin devant le filet face à son ancienne équipe, les Rangers. Après le match, Barkley parla aux journalistes dans le corridor. Ces derniers demandèrent d’aller dans le vestiaire. Barkley leur dit alors d’attendre. Walt MacPeek du Newark Star-Ledger, qui voulait parler à Giacomin, s’impatienta. Le ton monta. Barkley lança alors des insultes et des jurons, avant de le frapper à la tête et à l’épaule et de lui causer un œil amoché. MacPeek porta plainte.

Quelques semaines plus tard, le 4 décembre, après une défaite de 9-1 contre les Canucks, il fut congédié. Il s’agissait du 9e changement d'entraîneur en 8 ans. Pour ce qui est de l’accusation, elle n’a pas été retenue. Et comme Barkley avait été congédié, la ligue n’eut pas à se prononcer.

Estimant qu’avec sa fiche globale de 20-60-11, c’était terminé pour lui, Barkley retourna dans son coin de pays. Il demeura toutefois impliqué dans le hockey, en devenant brièvement entraîneur au niveau junior des Wranglers de Calgary en 1977-78.

En 1980, les Flames d’Atlanta mirent le cap sur Calgary. Barkley put alors devenir analyste de leurs matchs à la radio. Il demeura à ce poste jusqu’en 2001.

Doug Barkley demeure toujours à Calgary.

Sources :

″Barkley injures eye; Wings bow to Hawks″ de Terry O’Connor, January 31, 1966, Windsor Star, page 19,

″Barkley plays waiting game; Damage to eye serious″ de Terry O’Connor, February 1st, 1966, Windsor Star, page 18,

″Late reports on Barkley encouraging″, February 3, 1966, Windsor Star, page 27,

″Abel fears Barkley out for season″, February 5, 1966, Windsor Star, page 22,

″Last report on Barkley: encouraging″ de Terry O’Connor, February 7, 1966, Windsor Star, page 19,

″Too early on Barkley″, February 9, 1966, Windsor Star, page 23,

″Good report on Bakley″, February 11, 1966, Windsor Star, page 27,

″Lucky legs of Hull and Provost″ de Jack Dulmage, February 14, 1966, page 20,

″Doctors find more severe eye damage″, February 15, 1966, Windsor Star, page 19,

″Official: Barkley retires″, AP, June 8, 1966, Windsor Star, page 30,

″When you are 29 and the game is over″ de John Robertson, December 31, 1966, Calgary Herald, page 14,

″Barkley Enjoys His New Post With Detroit Team″, CP, Quebec Chronicle Telegraph, February 3, 1968, page 8,

″Security backfires on Barkley″, CP, January 11, 1971, Saskatoon Star-Phoenix, page 12,

″Claim Barkley new Wings’ coach″, AP, June 28, 1975, Windsor Star, page 24,

″Barkley Attacked For His Fighting″, AP, November 18, 1975, Calgary Herald, page 31,

″Detroit Fires Coack Barkley″, AP, December 5, 1975, Spokane Daily-Chronicle, page 20,

″Austerity arrives″ de Jack Dulmage, January 28, 1976, Windsor Star, page 36,

″Barkley held Wings together″ de John Down, September 23, 1980, Calgary Herald, page C1,

legendsofhocket.net, wikipedia.org.


lundi 21 octobre 2024

Quiz hardcore LVEUP: Canucks de Vancouver

 


C'est l'heure de retourner dans le hardcore avec un autre quiz LVEUP. 

Aujourd'hui c'est au tour de votre équipe en rouge/jaune/noir noir/gris/rouge, vert/bleu/blanc favorite, les Canucks de Vancouver.

Slogan alternatif pour ce quiz: Connuck-tu bien tes Canucks? 

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jeudi 17 octobre 2024

Lowell MacDonald

 

Né à Thorburn en Nouvelle-Écosse le 30 août 1941, l'attaquant Lowell MacDonald est probablement le meilleur exemple du joueur qui a su grandement profiter de la grande expansion dans la LNH en 1967.

Il se développa d'abord dans la ligue junior de l'Ontario au sein des Red Wings d'Hamilton, avec qui il joua de 1959 à 1962 en compagnie d'autres joueurs d'exception comme Hubert «Pit» Martin et Paul Henderson. MacDonald et Martin dominèrent la OHA (ancien nom de l'OHL) en 1961-62 en terminant au premier et deuxième rang de la ligue pour les buts marqués avec 46 pour MacDonald et 42 pour Martin, et ce durant un calendrier de seulement 50 matchs. Les Red Wings remportèrent la coupe Memorial cette année-là et MacDonald continua de transporter l'équipe avec une récolte de 17 buts en 14 matchs lors de ce tournoi.

Étant propriété des grands Red Wings dans la LNH, MacDonald fit ses débuts professionnels également durant cette même saison 1961-62 avant d'être retourné au junior. Il fit ensuite la navette entre Détroit et leur club-école, les Hornets de Pittsburgh, lors des trois saisons suivantes. Il fut toutefois victime du peu de postes disponibles dans une ligue à seulement 6 clubs et ne parvint pas à craquer le line-up du grand club de manière permanente, malgré des résultats exemplaires dans la ligue américaine. 

Il fit ensuite partie à l'été 1965 d'une méga transaction entre les Red Wings et les Maple Leafs envoyant Andy Bathgate à Détroit. Il prit le chemin de Toronto en compagnie de Larry Jeffrey, Eddie Joyal et Marcel Pronovost. Bathgate, Gary Jarrett et Billy Harris prirent le chemin inverse vers la ville de l'automobile.

Cependant, il y avait encore moins de postes disponibles à Toronto qu'à Détroit. Et pendant que les Leafs remportaient leurs dernières coupes Stanley, MacDonald rongeait toujours son frein dans les mineures, désormais loin de sa famille avec les Oilers de Tulsa dans la ligue centrale. Il considéra alors de prendre sa retraite, lui qui était très éduqué et avait d'autres intérêts en dehors du hockey.

Il eut toutefois un coup de pouce du destin avec l'arrivée de six nouveaux clubs majeurs avec la grande expansion de 1967. Les nouveaux Kings de Los Angeles le sélectionnèrent au repêchage d'expansion et il put ainsi jouer dans la LNH à temps plein. Il fit ainsi partie de la première édition des Kings et connut une première saison complète avec une fiche raisonnable de 21 buts et 24 passes en 1967-68.

 

Il régressa toutefois en 68-69 avec seulement 28 points en 58 matchs, avec en plus un retour de 9 matchs dans les mineures. En 1969-70, il avait besoin de se faire opérer au genou et ne voyant pas nécessairement beaucoup d'avenir dans le hockey, il ne joua qu'une douzaine de matchs durant l'année avec le club-école des Kings et se concentra plutôt sur la complétion de son diplôme universitaire. Il penchait également vers la retraite en raison de sa peur de prendre l'avion, une peur davantage accentuée par les longs voyages effectués par les Kings loin dans l'ouest.

Il fut toutefois acquis par les Penguins de Pittsburgh à l'été 1970 au repêchage intraligue et  c'est  Red Kelly, le coach des Penguins, qui le convainquit de demeurer dans la LNH. Kelly le connaissait depuis ses années à Détroit et également à Los Angeles où il fut le premier entraîneur des Kings. Kelly lui promit entre autres d'avoir à effectuer moins de longs vols d'avion. 

Cependant, sa blessure réapparut et le mit hors du portrait pour la majorité de la saison où il ne put faire plus que 1 passe en 10 matchs. Il ne joua ensuite aucun match en 1971-72, optant possiblement une nouvelle fois pour la retraite.

Cependant, sa femme le persuada de tenter un comeback en 1972-73. Il fut réinvité au camp d'entraînement des Penguins et parvint à refaire l'équipe. C'est alors qu'il explosa. Jumelé sur la première ligne avec Syl Apps Jr. et Jean Pronovost, MacDonald connut une superbe saison de 34 buts et 41 passes pour 75 points. 

MacDonald et son trophée Bill Masterton

Son long cheminement pour se rendre à ce niveau et sa persévérance lui valurent alors le trophée Bill Masterton. Il fut également invité au match des étoiles.

Il reprit de plus belle en 1973-74 avec des sommets en carrière de 43 buts et 39 passes pour 82 points, ce qui le plaçait dans le Top 10 des buts et des points à travers la LNH. L'entraîneur des Penguins Ken Schinkel déclara que MacDonald était son joueur le plus complet. Il retourna également au match des étoiles cette saison-là. Le trio de MacDonald, Pronovost et Apps fut surnommée la «Century Line» car ils marquaient ensemble une centaine de buts annuellement.

La «Century Line» ou «Bicentennial Line»
 

Après deux autres bonnes saisons de 60 et 73 points, les choses recommencèrent à mal aller dans son cas. Il subit une sérieuse blessure au genou qui le mit au rancard pour presque l'entièreté de la saison 76-77 où il ne put jouer que 3 matchs. 

Il tenta un autre retour en 77-78 et malgré de bonnes statistiques de 13 points en 19 matchs, ses blessures persistantes le forcèrent à une retraite définitive. 

Sa fiche en carrière fut de 180 buts et 210 passes pour 390 points en 506 matchs.

Après sa retraite, il s'établit à Milwaukee et devint entraîneur-chef de l'école préparatoire University School of Milwaukee où il entraîna durant 18 saisons. Il fut également introduit au temple de la renommée du sport en Nouvelle-Écosse en 1982.

 


Son fils Lane MacDonald fut plus tard une star du hockey universitaire américain avec Harvard. Il remporta notamment le trophée Hobey Baker en 1989 en plus d'aider Harvard à remporter le championnat de la NCAA.



lundi 14 octobre 2024

Résultats du quiz hardcore Stars/North Stars

 




Je me suis dit qu'il serait intéressant de vous partager quelques stats du dernier quiz «hardcore» sur les Stars de Dallas, histoire de voir quel genre de question vous fait le plus rager... ou bien pour voir si collectivement vous êtes pas si pires que ça après tout.

Allons-y avec vos notes.

 

Forms response chart. Question title: Un seul de ces joueurs a obtenu plus de 400 points dans l'uniforme des Stars de Dallas. Lequel?Ne pas prendre en compte les stats des North Stars du Minnesota.. Number of responses: 35 / 80 correct responses.
Ici une grosse majorité des 81 répondants a bien réussi cette question. Le troublé Mike Ribeiro, on l'oublie peut-être, a passé 7 saisons complètes à Dallas, avec 4 de plus de 70 points dont un sommet en carrière de 83 points en 2007-08.

Forms response chart. Question title: Tous ces joueurs des Stars ont obtenu 10 points ou plus durant les séries de 1999, sauf un. Lequel?. Number of responses: 23 / 80 correct responses.
Ici je crois qu'une bonne batch ont oublié qui était Dave Reid, un pas pire grinder qui marquait par séquence dont cette bonne run de 2 buts 8 passes durant les séries de 1999. Pendant ce temps, le vénérable Pat Verbeek n'obtenait que 7 points mais avait raté quelques matchs, étant blessé. Il en marqua toutefois un gros en finale.

Pause vintage Verbeek:


Forms response chart. Question title: Durant les séries de 1991, les North Stars se sont rendus en finale contre les Penguins. Qui a marqué le plus de buts pour l'équipe durant l'entièreté des séries pour les North Stars?. Number of responses: 21 / 80 correct responses.
On oublie aussi souvent que Dave Gagner était tout un marqueur. 40 buts durant cette saison 1990-91 et 12 autres en séries. Brian Bellows le suivait de près à 10 buts. Et kudos au seul courageux qui a voté pour Mike Modano. Ce dernier était encore en développement en 90-91 mais avait marqué quand même 8 buts en séries.

Et non, ce n'était pas non plus Brian Propp...