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lundi 20 février 2012

L'exploit de Tom Bladon




Connaissez-vous Tom Bladon? Il fut l'une des armes secrète à la défense des Flyers de Philadelphie durant les années 70, faisant d'ailleurs parti de cette brigade de matamores qui remporta deux fois la Coupe Stanley dans les années 70...

Mais il est plus reconnu de nos jours parmi ceux qui se souviennent de lui pour un match assez mémorable qui se déroula le 11 décembre 1977 alors que les Flyers recevaient les Barons de Cleveland. Dans un match qui se termina par l'impressionnante marque de 11 à 1, non seulement Tom Bladon brisa le record de points en un match pour un défenseur en récoltant 8 points (4 points, le record précédant appartenait à Bobby Orr avec 7 points (3 buts et 4 passes). Il devint ainsi le premier défenseur à récolter 8 points... À l'époque, seulement 4 joueurs avaient accompli l'exploit et comme je viens de le dire, aucun défenseur ne l'accomplit.

Paul Coffey a également récolté 8 points en un match en 1986, ce qui met les deux défenseurs à égalité pour le nombre de points en un match pour un défenseur.

Par contre, Bladon termina le match avec un différentiel de +10, une marque jamais égalée...

C'est le seul et unique Dennis Maruk qui marqua la seul but du match pour les Barons...


Un autre anecdote savoureux à propos de Bladon est digne de mention. Lors de la saison 1974-75, Bladon devait prendre des prendre des médicaments contre ses allergies et il prenait également des somnifères. Malheureusement pour lui, il inversa les deux, ce qui fit en sorte qu'il était assez confus sur la glace, jusqu'à se faire huer à chaque présence sur la glace en raison de ses performances peu reluisantes. L'histoire dit que ça a prit quelques matchs avant que le docteur de Bladon découvre le pot aux roses et lui suggéra d'inverses sa médication...

Après la saison 1977-78, celle où il connut ce fameux match, Bladon fut échangé aux Penguins avec qui il connu une baisse de régime... Deux ans plus tard, en 1980-81, il évolua avec Edmonton, Winnipeg et Detroit. Ces derniers le rétrocédèrent dans la AHL où il termina sa saison et sa carrière de 9 saison professionnelles...

Il habite maintenant l'Alberta où il est le propriétaire d'un Tim Horton...

dimanche 19 février 2012

Les 10 points en un match de Darryl Sittler








Même dans des périodes très offensives, comme le début des années 1980 par exemple, il n’est pas si fréquent de voir une équipe compter dix buts et plus en un match. Alors imaginez voir un joueur amasser dix points. C’est un peu l’équivalent du match de 100 points de Wilt Chamberlain dans la NBA. Wayne Gretzky ne l’a jamais fait. Mario Lemieux non plus. Sam Gagner, des Oilers, s'en est approché le 2 février dernier, en devenant le treizième joueur à obtenir 8 points, le premier en 23 ans. (Personne n'en a déjà eu 9.) Le seul à avoir réussi cet exploit, c’est Darryl Sittler, le 7 février 1976. Et il ne s’est pas contenté de le faire contre une équipe très faible. Sa victime a été Boston, qui a terminé l’année avec 113 points, troisième total de la ligue.

Ce soir-là, les Maple Leafs ont battu les Bruins 11-4 et Sittler a compté six buts et obtenu quatre passes. Tous les buts ont été aux dépends du gardien recrue David Reece, que l’entraîneur Don Cherry n’a jamais cru bon retirer.

En fait, la jeune recrue avait débuté l’année comme réserviste, derrière Gilles Gilbert. Toutefois, au milieu de la saison, Gerry Cheevers décida qu’il en avait assez de jouer avec les Crusaders de Cleveland de l’AMH et voulait revenir avec les Bruins. (Voir texte du 31 janvier 2009) Cette décision signifiait donc le renvoi de Reece dans la Ligue Américaine. Ayant tout de même affiché un rendement potable, Cherry décida d’accorder un dernier match dans la LNH à Reece, avant qu’il ne prenne la route de Springfield. Ce fut toutefois la catastrophe, que Cherry lui laissa subir jusqu’à la fin.

Sa fiche cette année-là fut de 7-5-2 en 14 matchs. Sa moyenne (incluant les 11 buts du fameux match) se chiffra à 3,32. Il s’agit également de ses statistiques en carrière, puisqu’on ne le revit jamais dans la LNH.

Il joua un peu dans la AHL, fut un membre de l’équipe américaine aux championnats du monde à Vienne en 1977, mais son principal « exploit » reste d’avoir été la victime des 10 points de Darryl Sittler.

Il s’est par la suite occupé de hockey collégial et a aussi été agent de joueurs. Il habite aujourd’hui au Vermont.

Quant à Sittler, il a suivi un chemin semblable à d’autres vedettes des Leafs de cette période, soit d’avoir d’autres bonnes saisons pour ensuite se disputer avec le controversé propriétaire Harold Ballard et être échangé pour bien peu. En janvier 1982, à 31 ans, il a finalement été expédié à Philadelphie contre Rich Costello, un choix de deuxième ronde qui est devenu Peter Inhacak et des considérations futures qui sont devenues Ken Strong.

Sources : legendsofhockey.net, wikipedia.org


lundi 13 février 2012

Les plus vieilles rivalités au monde...


Mercredi soir au McConnell Arena, les Redmen de McGill recevront les Golden Gaels de Queens afin de débuter la défense de leur titre de la Queens Cup, trophée marquant la suprématie du hockey universitaire ontarien et québécois...

Si on sait que les Redmen forment la plus vieille équipe de hockey organisée au monde, ayant été fondée en 1876, les Golden Gaels forment la deuxième plus vieilles équipe au monde. En fait, la ville de Kingston revendique souvent la paternité du hockey. Si on sait tous que la première partie officielle organisée dans un aréna couvert fut l'apanage de l'université, McGill, mais on revendique souvent la paternité du hockey. Si on ne peut préciser si le sport a eu ses origines dans la ville natale de Don Cherry, On sait que l'histoire du hockey dans cette ville est très riche et les Golden Gaels y sont pour beaucoup.

Cette équipe débuta à jouer officiellement lors de la saison 1883-84. Seuls les Redmen de McGill représentent une équipe plus vieille toujours active... Lorsque l'université Queens lança un défi en 1886 à Collège royal militaire de la même ville pour un match de hockey. Cette rencontre disputée le 10 mars 1886 marqua la naissance de la plus vieille rivalité toujours active. De nos jours les deux équipes se dispute une classique nommée la Carr-Harris Cup...

Si la rivalité entre les Redmen et le Royal miltary college est la seconde plus vielle rivalité, datant de 1892, celle entre Queens et McGill est la troisième toujours active au monde, les deux équipes s'étant affronté pour la première fois le 2 février 1895 dans un match que les Gaels remportèrent par la marque de 6 à 5...

(Les Golden Gaels en 1893)

Les Golden Gaels représentaient, au début de l'organisation du hockey, l'une des équipes les plus solides de la fin du 19e siècle. L'équipe a même eu la chance de disputer la Coupe Stanley à une époque où la future Coupe fut décidée par challenge, soit en 1895 contre le Montreal Hockey Club, la première équipe à avoir remporté le titre, en 1899 contre les Shamrocks de Montréal, équipe irlandaise de Montréal, et en 1906 contre le Ottawa HC, l'équipe que l'on nomma plus tard les Senators. Malheureusement, aucune de ces participations à un challenge de la Coupe Stanley ne s'est soldé par une victoire...

C'est d'ailleurs l'université Queens qui donna le trophée qui est remis au champion du hockey universitaire du Québec et de l'Ontario annuellement, la Queen's Cup. Ce trophée fut remis la premièere fois en 1903. Sachez d'ailleurs que les Redmen sont présentement les doubles champions défendants de cette coupe... D'ailleurs, la première fois que les Redmen affrontèrent Queens en tournoi de fin de saison fut en 1910 alors que Queens remporta la coupe qui porte leur nom... La seule autre fois que les deux équipes s'affrontèrent en séries éliminatoires fut en 2008.

Alors il s'agit d'une très vieille rivalité que l'on voit rarement en séries d'après-saison... Ça mérite donc de se voir. On se voit mercredi à McGill...


dimanche 12 février 2012

Des équipes avec le logo du Canadien...

Récemment, j'ai eu une discussion avec une personne de mon entourage concernant le nouveau logo des Jets. C'était à peu près comme ça :

Personne X - Y'é beau le logo des Jets.
Moi - Personnellement, je ne l'aime pas, ce n'est pas un logo de hockey, c'est le logo de l'aviation canadienne...
Personne X - Et le logo du Canadien, c'est pas plus hockey, c'est juste des lettres CH, Canadien Habitant...
Moi - En fait c'est Club de Hockey Canadien, mais en fait je ne suis pas d'accord avec toi parce qu'en fait c'est LE logo de hockey parfait parce qu'il est celui de la plus vieille équipe professionnelle au monde et surtout de la plus couronnée... Et de toute façon y'a des gens à Winnipeg qui se sont plaints du caractère militaire de la nouvelle version des nouveau Jets, valeurs qui ne sont pas celles de tout le monde...

Je ne reviendrai pas sur le logo des Jets, mais pourquoi pas en profiter pour mentionner quelques équipes qui se sont inspirés du logo du Canadien de Montréal, ne serait-ce que pour soutenir mon affirmation qu'il s'agit d'un des logos de base du hockey.

En voici quelques-uns :


Les HUSKIES de ST-CLOUD STATE UNIVERSITY (NCAA)

Le programme hockey de cette université du Minnesota a connu ses meilleures années dans les années 80 alors qu'il était sous la direction de Herb Brooks. Elle a connu ses meilleurs moments lorsque a atteint le Frozen Four en 1987.

Cette équipe porte donc le chandail du Canadien avec un "ST" en place du "H" du logo. L'équipe ne porte pas non plus les couleurs du Canadien. Le chandail de couleur de l'équipe ainsi que le chandail blanc sont plus près de celui des Blackhawks dans sa forme et dans les couleurs... Un troisième chandail est similaire au troisième chandail du Wild du Minnesota mais avec les couleurs des Hawks...

Matt Cullen, Ryan Malone, Bret Hedican, Mark Parrish et Matt Hendricks ont porté les couleurs de cette équipe...






Les TORONTO JR CANADIENS (OJHL)

Les Junior Canadiens de Toronto sont une équipe de niveau junior A de la ligue Metro Junior A Hockey League, une ligue junior A de la région torontoise évoluant àa Downsview dans le nord de la Ville Reine. Avant 2006, l'équipe se nommait les Raiders de Wexford.

Vous remarquerez que tout comme le chandail des Huskies de St-Cloud, on a enlevé le H pour y ajouter autre chose, un "JR". Ce que j'aime du chandail en tant que tel, c'est qu'ils portent ce splendide chandail blanc du Canadien des années 40 que le Canadien utilisait il y a quelques années et donc certain affirment et probablement avec raison qu'il est plus beau que le très ordinaire chandail blanc commun du Canadien... Personnellement, je mettrais une bande de bleu autour des épaules rouges et ça changerait tout...

Ce que j'aime du chandail de couleur, c'est qu'il réalise un fantasme que l'on a tous eu, inverser les couleurs du légendaire chandail du Canadien... Finalement, c'est ordinaire...




Le Fribourg-Gottéron (Ligue Nationale A de Suisse)

Probablement l'équipe ayant un logo inspiré du Canadien la plus connue. Cette équipe de Suisse fondée en 1937 porte un logo du Canadien qui forme un "G" et non un "C" avec un "F" à la place du "H". Il s'agit d'ailleurs de l'équipe pour lequel Christobal Huet évolue tout en recevant sa paie des Blackhawks.

Pour ce qui est du chandail, à part être bourré de pubs comme seules les chandails européens peuvent en avoir il n'y a pas grand'chose à dire...




Si vous en connaissez d'autres, faites-le moi savoir!

Une petite photo pour le plaisir # 55 : Tebow


Va-t-il aider l'Avalanche à faire les séries?

samedi 11 février 2012

Une autre version de la rivalité Québec-Montréal



(Texte et images de Benoît AKA KeithActon. En passant, je dois lever mon chapeau à RDS pour nous montrer des matchs de crosse, c'est franchement un bon move. Quel beau sport! Mais personnellement il me semble que ça serait plus cool sur un terrain extérieur l'été, imaginez aller voir ça au Stade Saputo... Je dis ça de même...)


En 1974, une ligue professionnelle a été mise sur pied pour ramener la version aréna de la crosse ("box lacrosse"). Ce sport (qui existe aussi en version terrain ou "field lacrosse") avait d’ailleurs déjà été assez populaire ici au début du siècle (voir texte du 9 mai 2009 sur Lionel « Big Train » Conacher).

La ligue comprenait six équipes : les Arrows du Maryland, les Québécois de Montréal, les Wings de Philadelphie, les Griffins de Rochester, les Stingers de Syracuse et les Tomahawks de Toronto.

À Montréal, c’est John Ferguson, l’ancien homme fort des Canadiens, qui agit comme président et directeur-gérant de l’équipe et les matchs se jouent au Forum. On peut d’ailleurs voir un extrait d’un match des Québécois dans la zone « Archives » de radio-canada.ca.

Rick Dudley, alors avec les Sabres (et par la suite directeur gérant des Sénateurs, du Lightning et des Thrashers) s’alignait de son côté avec Rochester. Il a toutefois dû débuter son « emploi d’été » un peu plus tard, ayant dû attendre l’élimination des Sabres des séries. De son côté, Doug Favell, des Maple Leafs, s’aligne avec Philadelphie.

Les Québécois terminent leur première saison en quatrième position, avec une fiche de 19-21-0. Les foules sont tout de même correctes à Montréal (autour de 7000 personnes par match), mais ce n’est pas le cas partout. À la fin de la saison, Toronto déménage à Boston et l’équipe championne de la Coupe des Nations, Rochester, déménage à Long Island.

Par ailleurs, à l’initiative de Marius Fortier (co-fondateur des Nordiques), Syracuse déménage à Québec et devient les Caribous, créant ainsi des confrontations Québec-Montréal. (À noter ici qu’à cette époque, les Nordiques sont toujours dans l’AMH et n’affrontent donc pas les Canadiens.) Le premier match au Colisée attire d’ailleurs 14 000 spectateurs, alors que sa capacité à l’époque n’était que de 10 000.

À la fin de la saison, Long Island est l’équipe la plus forte de la ligue et les cinq autres sont presque égales. Montréal termine deuxième, avec une fiche de 24-24-0 pour 48 points. Québec termine quatrième avec une fiche de 22-24-2, 46 points et fait les séries de justesse.

Les Caribous doivent donc affronter la puissante équipe de Long Island. Sauf qu’ils parviennent à les surprendre et gagnent la série 4-2. Pendant ce temps, Montréal bat Boston 4-3. La table est donc mise pour une grande finale Québec-Montréal. C’est finalement Québec qui l’emporte 4-2 et gagne la Coupe. Au total, les six matchs ont attiré 58 000 spectateurs.

La ligue est toutefois loin d’être en santé. Trois équipes sont en faillite. Du côté de Montréal, l’équipe se retrouve sans domicile, puisqu’il est prévu qu’à l’été 1976, le Forum servira au tournoi de boxe des Olympiques. La ligue annonce donc qu’elle cesse ses activités.

Il faudra attendre jusqu’en 1987 pour voir le retour de la crosse, avec ce qui deviendra la National Lacrosse League (NLL) actuelle, la ligue où joue présentement le Rock de Toronto, avec beaucoup de succès d’ailleurs. Cette même ligue a aussi effectuée une tentative à Ottawa (le Rebel, de 2001 à 2003) et à Montréal (l’Express, en 2002), mais le tout s’est soldé par des échecs. L’entraîneur de l’Express, Terry Sanderson, avait d’ailleurs joué pour les Caribous.

Toutefois, il s’agit d’un sport rapide, rude et intéressant. Si vous passez par Toronto en début d’année (les matchs se jouent de janvier à avril), ça peut être une expérience à essayer. RDS2 diffuse également quelques matchs.

Sources : « Conquête de la Coupe des Nations à la crosse par les Caribous de Québec, 29 septembre 1975 » (bilan.usherbrooke.ca), wampsbibleoflacrosse.com, wikipedia.org