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mercredi 25 avril 2018

Les coupes oubliées - Les Royals dans la LHJMQ








En 1996, lorsque les Prédateurs de Granby ont mis la main sur la coupe Memorial, plusieurs médias indiquaient qu'ils étaient les premiers représentant du Québec à la remporter, depuis les Remparts de Québec de Guy Lafleur en 1971. Pourtant, la LHJMQ a mis la main à trois reprises sur la précieuse coupe entre 1971 et 1996. Par contre, les représentants de la LHJMQ étaient basés à Corwall, en Ontario et s'appelaient les Royals !


Orval Tessier porté en triomphe par ses joueurs
Une équipe déjà existante depuis 1961 dans la Central Junior A Hockey League (aujourd'hui la Central Canada Hockey League), les Royals ont tenté de se joindre à la OHL. Voyant leur demande d'admission rejetée, ils ont alors décidé de se joindre à la LHJMQ lors de la création de la ligue en 1969. Après deux années moribondes, les Royals connurent une excellente saison 1971-72, défaisant en finale de la coupe du Président les champions défendant de la coupe Memorial, les Remparts de Québec, en 6 matchs. Alors sous les instructions de l'entraîneur Orval Tessier et avec Richard Brodeur devant les filets, les Royals se dirigèrent à Ottawa pour disputer la coupe Memorial aux Petes de Peterborough et aux Oil Kings d'Edmonton. C'était la première année que les champions des trois ligues junior canadienne s'affrontaient dans une formule "Tournoi à la ronde". Ce ne fut qu'à partir de 1983 que la ville hôtesse fut également invitée au tournoi de la coupe Memorial.

Les Royals baissèrent pavillon devant les Petes avant de battre les Oil Kings dans le tournoi à la ronde. N'ayant remporté aucune partie, les Oil Kings furent écarté de la finale qu'allait se livrer Cornwall et Peterborough. Les Royals remportèrent le match au compte de 2-1 pour mettre la main sur une deuxième coupe Memorial consécutive pour la LHJMQ.

La saison suivante, ce fut au tour de Ron Racette de diriger les Royals, qui passèrent près de retourner au tournoi de la coupe Memorial, mais ils s'inclinèrent en 7 matchs face au Remparts de Québec, maintenant dirigé par ... Orval Tessier.

De 1973 à 1979, les Royals firent partie des bonnes équipes de la LHJMQ, mais ne purent jamais dépasser la 2e ronde des séries. C'est en 1980 que les Royals retournèrent au tournoi de coupe Memorial. Ils avaient dans leurs rangs des noms connus des amateurs de hockey : Dale Hawerchuk, Marc Crawford, Scott Arniel, Fred Arthur ainsi que le fils du Golden Jet (mais n'ayant pas le talent de son frère Brett) Bobby Hull JR. Dirigé par Doug Carpenter, les Royals se frottèrent aux Pats de Regina ainsi qu'aux Petes de Peterborough dans un tournoi à la ronde où chaque équipe allait s'affronter à deux reprises. Les Royals s'en sortirent avec une fiche de 2 victoires contre 2 défaites, dont une dégelée de 11-2 face aux Pats de Regina qui savourèrent ainsi leur seule victoire du tournoi. La finale allait donc opposer Cornwall à Peterborough, comme 8 ans auparavant. Encore une fois, la finale se décida par un seul but, alors que les Royals parvinrent à déjouer Rick Laferrière lors de la période de prolongation afin de remporter leur deuxième coupe Memorial, au compte de 3-2.


Avec le même noyau de joueurs que l'année précédente, plus l'ajout d'un jeune Doug Gilmour, les Royals maintenant dirigé par Bob Kilger dominèrent une fois de plus la LHJMQ. En finale, ils affrontèrent les Draveurs de Trois-Rivières qui avaient fini 3 points derrière eux au classement. Trois-Rivières ne parvint pas à vaincre Cornwall, qui remporta la série en 5 matchs pour se diriger à une deuxième participation consécutive au tournoi de la Coupe Memorial. Cette fois, le tournoi avait lieu à Windsor et les Royals allaient affronter les Cougars de Victoria et les Rangers de Kitchener, entraîné par l'ancien entraîneur des Royals, Orval Tessier. Les Royals finirent premier du tournoi à la ronde, n'échappant qu'un match contre les Rangers, qu'ils retrouvèrent en finale. Lors de ce match, les Royals ne firent qu'une bouchée des Rangers de Kitchener, l'emportant au compte de 8-2, remportant ainsi une deuxième coupe Memorial consécutive, la 4e en 11 saisons pour la LHJMQ.


Suite à ce triomphe, les Royals quittèrent la LHJMQ pour joindre les rangs de la OHL. Le changement irrita plusieurs partisans de l'équipe qui se trouvaient à la frontière entre les deux provinces et les assistances aux matchs de l'équipe allèrent en déclinant, tout comme les résultats de l'équipe qui ne parvint jamais plus à percer le troisième tour des séries éliminatoires. Suite à la saison 1991-92, les Royals déménagèrent à Newmarket. Après deux saisons, l'équipe fut acheté et déménagé à Sarnia pour devenir le Sting.

En 1996, les médias et la ligue parlaient peu des conquêtes de la coupe Memorial de la LHJMQ par une équipe qui n'était pas basée dans la province. Maintenant, les Royals ont un chapitre à eux dans l'histoire de la LHJMQ sur le site internet de la ligue. De toute façon, en ajoutant les coupes remportés par les Sea Dogs de St-John's (2011) et les Mooseheads d'Halifax (2013), le pourcentage de coupes remportées par des équipes hors-Québec est de 50%. Pas le choix de les reconnaître !

mardi 24 avril 2018

Combien de temps avant de remporter une série?








Décidément, ces séries sont riches en premières. 

D’abord, les Golden Knights n’ont pas seulement accédé aux éliminatoires à leur première saison, mais ils ont également remporté leur première série.  Ce faisant, ils ont ainsi rejoint les Blues et les North Stars.  Par contre, tel que mentionné précédemment, ces derniers l’avaient fait dans des conditions plus que favorables, puisque comme les six nouvelles équipes de 1967 avaient été regroupées dans une même division, il était assuré que certaines d’entre elles se qualifieraient immédiatement, et en s’affrontant entre elles, il y en aurait forcément qui remporteraient la série.

D’autres eurent plus de difficulté.  Comme par exemple, les Seals/Barons n’y sont jamais parvenus au cours de leur existence de neuf ans.

Quant aux Flames, bien qu’ils formaient une équipe potable, ils n’ont jamais eu de succès au printemps tant qu’ils ont été à Atlanta.  Il a fallu qu’ils déménagent à Calgary pour finalement éliminer un adversaire (à leur première année en Alberta).  Dans la même veine, les Scouts et les Rockies n’ont jamais remporté de duel.  Il a fallu que l’équipe devienne les Devils du New Jersey avant de remporter une série, 13 ans après l’entrée de l’organisation dans la LNH.

Mais ce sont vraiment les équipes de la vague d’expansion de la fin des années 1990 qui ont connu le plus de difficulté.  Seul le Wild, dirigé à l’époque par Jacques Lemaire, a eu du succès rapidement.  En fait, avant le début des présentes séries, en plus des Golden Knights, il n’y avait que deux autres équipes qui n’avaient jamais prévalu en éliminatoires : les Thrashers/Jets et les Blue Jackets.

Les Jets ont finalement mis fin à leur séquence gênante de 18 saisons (incluant le lock out) avant de finalement remporter une série, en éliminant Minnesota.

On a initialement cru que les Blue Jackets feraient de même en éliminant les Capitals, mais ils ont finalement échappé leur avance de 2-0 contre la bande d’Ovechkin.

Tant que Seattle ne rejoindra pas la ligue, Columbus sera donc maintenant l’unique équipe à n’avoir connu aucun succès en séries.






 

dimanche 22 avril 2018

L'ADN d'un but #3 : McDavid, Sheppard, Acton et autres



J'ai commencé à publier plusieurs autres "ADN d'un but'' ou ''GoalDNA" sur Facebook ces dernières semaines car je trouvais que mon ancienne formule était trop exigeante, tant au niveau de la recherche et de la conception qu'au niveau de la lecture. J'ai donc décidé d'adopter la formule plus brève de son créateur original sur Twitter, @SuicidePass.

Mais comme à mon habitude, j'aime beaucoup élaborer davantage. J'aime bien ce concept et celà semble en intéresser plusieurs d'entre vous. C'est d'ailleurs assez difficile d'arrêter une fois qu'on se lance dans le processus de retracer ces statistiques. Mais j'ai commencé à trouver quelques failles dans le système. Alors j'ai pensé republier ici quelques-uns de mes récents "GoalDNA" originalement publiés sur Facebook afin de pouvoir ajouter des informations pertinentes et de discuter du processus. Aussi ça permet à ceux qui les ont raté sur Facebook de pouvoir les lire.

En passant je ne sais toujours pas si je préfère appeler ça "ADN d'un but" ou bien garder le terme anglais "GoalDNA" qui sonne pas mal mieux à mon avis. Je suis ouvert aux suggestions.

Cliquez sur les images pour une plus grande résolution. 







Voici une ADN classique d'un joueur récent dont les racines de son premier but remontent au premier match de la LNH. Lorsqu'on découvre le concept et qu'on voit qu'une ADN remonte aussi loin, on est étonné. Mais on se rend compte rapidement que la plupart des joueurs de la LNH ont une ADN tout aussi longue. En fait, je dirais que le 3/4 des ADN que j'ai fait m’emmènent soit à Georges Vézina ou soit à Joe Malone, tous les deux membres du Canadien aux débuts de la LNH le 19 décembre 1917. 

Cela demeure tout de même étonnant et intéressant mais ne voulant pas toujours trop répéter la même chose, je suis constamment à la recherche d'autres racines. Il y avait tout de même un autre match à l'affiche (entre les Wanderers et les Arenas de Toronto) lors de la première soirée d'activité de la LNH mais je ne suis pas encore tombé dessus.

La faille majeure dans ce concept est qu'il y a bien sûr beaucoup moins de gardiens que d'attaquants dans la LNH et plus on revient dans le temps, plus on diminue la quantité d'équipes et on retrouve donc moins de joueurs disponibles, ce qui fait que les possibilités s'amenuisent au fur et à mesure qu'on recule dans le temps.

Tout de même, j'étais content de celle de McDavid car on y retrouve Pavel Bure qui eut la distinction de marquer son 50e de la saison en 2000-01 et ce 50e but était le 1er but accordé par Johan Hedberg.





Voici le GoalDNA de mon avatar. On peut voir qu'il aboutit aux mêmes "ancêtres" que McDavid par la voie du gardien Harry Lumley. J'étais tout de même heureux de retrouver un Golden Seal dans cette chaîne en Dick Redmond

On retrouve également quelques joueurs cultes comme Eddie Shack, Denis Herron et Syd Howe en plus de plusieurs équipes défuntes comme les Seals, les Americans de New York et les Pirates de Pittsburgh.





Après avoir fait celui de mon avatar, je me devais de faire celui de mes collègues du blog. Pour sa part, Keith Acton fait partie d'une autre lignée très populeuse, soit les ancêtres de Joe Malone, celui qui marqua le premier but lors du même match du 19 décembre 1917. 

Une fois les ADN terminées, J'aime beaucoup recenser les membres du temple de la renommée à travers ces ADN et dans ce cas-ci on en retrouve 8; Billy Smith, Yvan Cournoyer, Alex Delvecchio, Chuck Rayner, Gordie Drillon, Newsy Lalonde, Clint Benedict et Joe Malone

Du lot, trois d'entre eux font partie du récent Top 100 de l'histoire de la LNH: Smith, Cournoyer, et Delvecchio. Je trouve un peu injuste qu'on n'ait pas inclut Malone ou Lalonde dans ce Top 100 d'ailleurs. On parle quand même des premiers joueurs vedette de la ligue. On leur a préféré des joueurs plus récents comme Mats Sundin, Duncan Keith et Jonathan Toews. Mais pas beaucoup de représentants des années 10, 20 et 30...






J'avais le goût ici de faire différent (et de me compliquer la vie) avec l'ADN respective des frères Sedin, fraîchement retraités. Lorsque je me suis rendu compte qu'ils croisaient tous les deux ce que j'appelle la "Route Maniago", j'ai décidé de les combiner ensemble. Ce bon vieux Cesare Maniago est en effet très commun dans la généalogie des joueurs de la LNH. Beaucoup d'entre eux ont profité de ses largesses lors de son séjour avec les faibles North Stars dans les années 70 pour marquer leur premier but. Il m'arrive souvent de commencer une ADN, d'être excité par les joueurs que j'y retrouve pour ensuite tomber sur Maniago et de laisser tomber. Dans le cas des Sedin, on recroise Maniago à deux étapes de sa carrière, soit à ses débuts en 1961 avec les Maple Leafs et 10 ans plus tard avec les North Stars.

En plus de la "Route Maniago", on retrouve aussi le "Boulevard Sawchuk" ou "L"autoroute Harry Lumley".




En voici un dont j'étais particulièrement fier. Non seulement il ne se terminait pas en 1917 mais on y retrouve une quantité impressionnante de membres du Temple de la Renommée. Si ce n'était de la présence de l'avatar de mon autre collègue Pete Peeters, on aurait une chaîne de 7 joueurs membres du temple consécutifs .

Sûrement qu'il s'agit d'un record (même avec 5 joueurs) mais je le saurai plus tard. Genre lorsque j'aurai fait l'ADN de tous les joueurs de l'histoire... On s'en reparle en 2056.




Pour terminer, en voici une "short and sweet" pour Noah Juulsen que j'ai fait le lendemain de son premier but en mars dernier. On y retrouve quelque chose que j'adore, soit un joueur qui n'a disputé qu'un seul match avec une équipe; Tomas Vokoun, un des projets avortés du Canadien.

C'est donc ce qui conclue ce billet à propos des GoalDNA. J'espère que vous aimez comme moi le concept. N'hésitez pas à me faire part de vos demandes spéciales. J'ai toutefois peur que ça devienne redondant mais restez à l’affût sur Facebook, je vais essayer de vous en dégoter des nouveaux avec différentes racines mais ne vous surprenez pas si on aboutit souvent à Joe Malone ou Georges Vezina...

mercredi 18 avril 2018

Jeu de hockey rétro: Mutant League Hockey




Voici enfin à la demande générale le fameux jeu Mutant League Hockey sur Sega Genesis.

Paru en 1994 par la même compagnie qui a publié la série NHL, Mutant League Hockey est en fait un dérivé de Mutant League Football, un jeu très similaire où l'on retrouve quelques-unes des mêmes races de monstres qui s'affrontent cette fois-ci au hockey.

Le jeu est désormais devenu un jeu culte et est d'ailleurs assez onéreux si vous le voulez en version complète dans sa boite...

Bonne écoute!


lundi 16 avril 2018

Je veux juste une victoire ...








Un nombre incalculable de gardiens ont foulé les patinoires de la LNH depuis sa création en 1917. Certains furent de super-vedettes, d'autres des "one-season wonders", il y a eu d'éternels 2e gardien, etc. Il y a aussi eu ceux qui, réussissant à toucher à leur rêve d'atteindre la LNH, ne désirait qu'une chose de plus : gagner un match qu'ils avaient débuter ! Plusieurs ont réussi, d'autres .. non. En fait, il y a 48 gardiens qui font partie de la 2e catégorie. 

Randy Exelby - 0-1 en 2 matchs
De ces 48 gardiens, il y en a 29 qui n'ont eu droit qu'à un seul départ pour tenter de remporter une victoire. Des gardiens comme Randy Exelby qui, après avoir remplacé pendant presque 3 minutes un Patrick Roy qui devait aller alléger sa vessie en janvier 1989, eu droit à un départ avec les Oilers d'Edmonton, en février de la saison suivante. Malheureusement pour Exelby, il accorda 5 buts aux Penguins de Pittsburgh qui l'emportèrent au compte de 6-3. Il ne foula plus jamais de patinoires de la LNH, se promenant entre la IHL, la Ligue américaine et la ECHL avant de mettre fin à sa carrière au terme de la saison 1990-91. Encore aujourd'hui, Randy Exelby ne parle presque jamais de sa défaite avec les Oilers, préférant son match où il arrêta le seul lancer auquel il fit face, en remplacement de Roy.

Yutaka Fukufuji - 0-3 en 4 matchs
Yutaka Fukufuji, fut le premier gardien Japonais à être repêché dans la LNH. Après deux bonnes saisons dans la ECHL avec les Condors de Bakersfield et le Royals de Reading, Fukufuji fut rappelé par les Kings. La première fois qu'il vit de l'action dans la LNH, fut le 13 janvier 2007, remplaçant Barry Brust en troisième période, alors que les Kings tiraient de l'arrière 5-4. Il accorda 1 but sur 5 lancers. Malheureusement pour lui, ce 6e but des Blues de St-Louis fut le but vainqueur, puisque les Kings réduisirent par la suite l'écart à 6-5. Premier match, première défaite. Son premier départ eut lieu 3 jours plus tard.  Mais après avoir accordé 3 buts en 9 lancers, l'entraîneur des Kings sortit le crochet et ce fut la fin du seul départ de Fukufuji dans la LNH. Il fit deux autres présences dans ce mois de janvier 2007 avant de disparaître des radars de la LNH. 

Neil Little - 0-2 en 2 matchs
Neil Little a attendu 10 ans avant que les Flyers de Philadelphie lui demande de se joindre au gros club. Une fois cette tâche accomplie, il a dû attendre 43 matchs au bout du banc, sans voir d'action, avant d'obtenir un tout premier (et seul) départ, en mars 2002. Il accorda quatre buts aux Hurricanes dans une défaite de 4-1. Sa seule autre présence, 2 ans plus tard, fut en remplacement de Robert Esche qui se blessa dans un match opposant Philadelphie au Lightning. Little accorda les deux buts du Lightning dans ce match, une deuxième défaite, cette fois au compte de 2-1. Il resta dans l'organisation des Flyers après sa carrière, comme entraîneur des gardiens et comme recruteur. Il a depuis créé Pro Hockey Launch, une compagnie de consultant désirant aider les jeunes joueurs d'élite.

Marek Schwarz - 0-2 en 6 matchs
L'histoire de Marek Schwarz est également particulière. Il fit son entrée dans la LNH avec les Blues de St-Louis en décembre 2006, alors que les Blues lui confièrent le filet face aux Blackhawks. La victoire lui échappa malheureusement, encaissant une défaite au compte de 3-2. Il fit 5 autres apparitions dans la LNH, mais toujours comme substitut. Toutefois, le 25 octobre 2008, il partagea un jeu blanc avec Ben Bishop. Affrontant alors les Predators de Nashville, Bishop dû quitter le match en début de 3e période, n'ayant toujours pas accordé de but. Schwarz prit donc place devant les poteaux des Blues, effectuant 5 arrêts. Il ne fut malheureusement pas crédité de la victoire de 4-0. À la fin de la saison, il retourna en République Tchèque, où il joua cinq saisons avant sa retraite.


Drew MacIntyre, 0-2 en 6 matchs
L'ancien #00 des Castors de Sherbrooke 2ieme incarnation, Drew MacIntyre, fut repêché en 2001 par les Red Wings de Détroit. Après quelques aller-retour entre la ECHL et la AHL, MacIntyre se retrouva dans l'organisation des Canucks de Vancouver, où il eut son baptême de la LNH en décembre 2007, alors qu'il prit la relève de Curtis Sanford à la mi-match. Le mois suivant, le même scénario arriva. Cependant, Drew accorda le but de trop, dans une défaite de 4-3 face à Dallas. Par la suite, il quitta Vancouver, pour arriver dans l'organisation des Thrashers. Après que ces derniers l'aient échangé au CH en février 2011 contre Brett Festerling (ouais, moi aussi je ne me souviens pas de lui), il réapparut dans la LNH la saison suivante, alors qu'il signa avec les Sabres de Buffalo. Il fit deux apparitions au mois de novembre, chaque fois en remplacement de Jhonas Enroth. Après un court séjour infructueux dans la KHL et un essai avec les Marlies de Toronto, il signa comme agent libre avec les Maple Leafs de Toronto à l'été 2013. Il fut rappelé des Marlies en fin de saison. Après avoir remplacé James Reimer pendant 33 minutes dans une défaite face aux Devils, il obtint finalement son premier départ dans la LNH. Malheureusement, il s'inclina au compte de 4-2 face aux Panthers. Après deux autres saisons dans la Ligue américaine avec l'organisation des Hurricanes, Drew MacIntyre accrocha finalement ses jambières.

Sami Aittokallio, 0-1 en 2 matchs
Parmi ceux qui ont eu plus d'une chance de ce faire valoir, on retrouve des gardiens comme le choix de 4e tour de l'Avalache du Colorado au repêchage de 2010, Sami Aittokallio. Après deux saisons dans les ligues junior de Finlande, Aittokallio arriva en Amérique du Nord avec les Monsters de Lake Erie de l'AHL pour la saison 2012-13. Il fut rappelé par le grand club en avril 2013, ayant l'occasion de débuter son premier match dans la LNH, face aux Kings à Los Angeles. Probablement nerveux, Aittokallio accorda deux buts aux Kings en moins de 8 minutes. Il se ressaisit par la suite, arrêtant tout les tirs auxquels il fit face ... jusqu'à la mi-troisième période, où il dût déclarer forfait à cause de crampes aux jambes. Malheureusement pour lui, l'Avalanche échappa le match en tirs de barrage. Il eut une seconde chance 9 mois plus tard, face au Lightning de Tampa Bay. Trois buts sur 18 tirs en deux périodes plus tard, il fut assigné au bout du banc pour regarder Semyon Varlamov terminer le match, qui se solda par un revers de 3-2. Après une dernière saison disputé entre la ECHL et l'AHL, il disparu des radars de la LNH. Il est toujours actif en République Tchèque.

David Littman - 0-2 en 3 matchs
David Littman, un choix de 7e ronde des Sabres de Buffalo en 1987, se joigna au club école de Rochester après ses quatre saisons avec les Terriers de Boston College. Suite à des blessures survenues aux partants Clint Malarchuck et Daren Puppa en janvier 1991, Littman fut rappelé pour seconder Darcy Wakaluk. C'est à ce moment  qu'il vit de l'action de la LNH, venant en relève à Wakaluk, dans un revers de 8-3 face aux Blues. Ce fut plus d'un an plus tard, en mars 1992 que les Sabres lui confièrent le filet pour affronter les Islanders de New York. La commande fut trop lourde pour Littman, qui accorda 4 buts sur 29 lancers, en route vers une défaite de 4-1. Il signa à la fin de la saison avec le Lightning de Tampa Bay qui, après lui avoir fait passé la saison dans la IHL avec les Knights d'Atlanta (et Manon Rhéaume), Littman eu droit à un départ dans la grande ligue face aux Devils du New Jersey. Quarante-cinq minutes et 5 buts plus tard, le crochet fut sorti pour Littman, laissant Pat Jablonski aller accorder 4 autres filets dans une dégelée de 9-3 (ouin, le Lightning d'expansion n'était pas ce qu'il est aujourd'hui). Après un vagabondage de deux saisons, Littman posa ses pieds à Orlando pendant 5 saisons avec les Solar Bears de l'IHL. Lorsqu'il accrocha ses jambières, il débuta une carrière dans les jeux vidéos avec EA Sports. Depuis 2003, il fait partit de l'équipe de production de la série NHL !

Tom Askey - 0-2-2 en 7 matchs
(dont 1 défaite en séries)
Tom Askey fut sélectionné au repêchage de 1993 par les Mighty Ducks d'Anaheim, suite à sa première saison universitaire avec Ohio State. Près de cinq années plus tard, il se retrouva à Anaheim pour seconder Mikhail Shtalenkov, suite à une blessure au gardien titulaire des Mighty Duck, Guy Hebert. Après lui être venu en relève à trois reprises, Asky obtint son premier départ le 5 avril 1998 contre les Flames de Calgary. Il fit bonne figure, n'accordant que 3 buts sur 35 lancers, soutirant un match nul. Il remit ça huit jours plus tard (ayant remplacé Shtalenkov une fois de plus), alors qu'il fut d'office face à l'Avalanche du Colorado. Encore une fois, Askey se montra à la hauteur, arrachant un 2e match nul en autant de départ. Il ne s'en tira pas aussi bien leur du dernier match de la saison, subissant un revers face aux Blues de St-Louis. Après avoir disputé toute la saison suivante avec les Mighty Ducks, mais de Cincinnati dans l'AHL cette fois, Askey fut rappelé pour secondé Guy Hebert lors de leur série face aux Red Wings. Dès la première partie, il remplaça Hebert à la mi-match. Il accorda malheureusement les 2 buts qui firent la différence dans le match, récoltant donc la première défaite de la série, qui allait se terminer à l'avantage de Detroit 4-0. Après deux autres saisons dans l'organisation des Mighty Ducks, Askey atterit dans le giron de Sabres de Buffalo pour cinq saisons, avant de s'expatrier en Finlande pour deux saisons. Il fit un retour en Amérique du Nord avec les Wings de Kalamazoo de la défunte UHL, avant d'aller terminer sa carrière en Europe.

Mike Sands - 0-5, 6 matchs
Mike Sands, un choix de 2e tour des North Stars en 1981, gradua de son stage junior avec les Wolves de Sudbury, en plus de représenter le Canada lors du championnat mondial junior 1983. Le fait intéressant, c'est qu'il a disputé 5 matchs au championnat, 1 de plus que l'autre gardien de l'équipe, Mike Vernon. Après deux saisons dans les filiales de North Stars, Sands commença la saison 1984-85 avec le grand club. Il disputa son premier match en octobre, face aux Canadiens au Forum, où il sortit de la patinoire dans les patins du perdant. Trois jours plus tard, il débuta le match alors que les North Stars recevaient les Flyers de Philadephie. Il accorda 4 buts, avant d'être remplacé par Don Beaupre, dans une défaite de 7-2. Il fut retrogradé dans l'AHL avec les Indians de Springfield, où il disputa quelques matchs, avant de retourner avec Minnesota. Il débuta le match du 3 janvier 1985 face aux Red Wings, mais après avoir accordé 6 buts, son entraîneur le remplaça au profit de Roland Melançon. Il passa toute la saison 85-86 à Springfield, avant de revenir dans l'alignement des North Stars en novembre 1986. Il y disputa trois autres matchs, qui se soldèrent tous par des défaites. Sands retourna à Sprinfield pour terminer la saison. Ne voulant pas se rapporter au club-école, qui était devenu les Skipjacks de Baltimore,  à la fin du camp d'entraînement de 1987, Sands fut suspendu indéfiniment par les North Stars. Il se dirigea vers Kalamazoo dans la IHL pour terminer la saison. En 88-89, il rejoignit l'équipe nationale canadienne, avant de prendre sa retraite. Il est aujourd'hui recruteur pour les Coyotes de l'Arizona, après un passage dans le même rôle avec les Flames de Calgary. Il serait celui qui aurait découvert Mark Giordano.

Mike O'Neill, 0-9-2 en 21 match
La palme revient toutefois à un natif de Lasalle, près de Montréal : Mike O'Neill. Un ancien des Lions du Lac St-Louis Midget AAA, O'Neill prit le chemin de l'université de Yale, où il fut découvert par les Jets de Winnipeg qui en fit leur choix de 1ere ronde lors du repêchage supplémentaire de 1988. Suite à sa dernière saison à Yale, il partit faire ses classes une saison en Finlande, avant de rejoindre les clubs-école des Jets, les Komets de Fort Wayne de l'IHL et les Hawks de Moncton de l'AHL. Il fit sa première présence dans la LNH en décembre 1991, alors qu'il remplaça Stéphane Beauregard pour les 13 dernières minutes de jeu d'une défaite aux mains des Flames. Après avoir passé la première moitié de la saison 1992-93 avec les Hawks de Moncton, O'Neill fut promu au poste de gardien #2 avec les Jets. Après avoir prit la relève de Bob Essensa dans un match contre Boston à la fin janvier 1993, il eut droit à son premier départ le 1er février 1993, à Ottawa, contre les Senators. Il s'en sortait pas si mal, jusqu'en troisième période, alors qu'une collision lui disloqua l'épaule. Il quitta le match (une nulle de 4-4) et dût se faire opérer à l'épaule, ratant le reste de la saison. Il revint à son poste de gardien substitut avec les Jets en janvier 1994. En trois mois, il disputa 17 matchs, dont 11 départs, mais ne parvint jamais à remporter une victoire .. Suite à cette saison disons, désolante, il ne foula plus une patinoire de la LNH avant décembre 1996 où, alors avec les Mighty Ducks d'Anaheim, il remplaça Mikhail Shtalenkov à mi-chemin d'une défaite face aux Penguins de Pittsburgh. Après des séjours en Autriche et en Angleterre, O'Neill accrocha ses jambières au terme de la saison 2000-2001, probablement en jalousant André Racicot qui a remporté 28 matchs dans la grande Ligue et qui a son nom gravé sur le saint Graal de la LNH ...

Tout ça, c'est également sans oublier Ken Holland, l'actuel DG des Red Wings, qui n'est sorti vainqueur d'aucun de ses deux départs. Tout comme Steve Janaszak, le gardien substitut du "Miracle On Ice", qui ne put connaitre la victoire en deux départs avec les défunts North Stars et les défunts Rockies.

Présentement, il y a Spencer Martin, un espoir de l'Avalanche, qui n'a remporté aucun de ses trois départs en 2017. Souhaitons-lui de trouver la victoire rapidement !

Sources : http://hockeygoalies.org ; goaliesarchive.com ; http://www.thehockeynews.com/news/article/david-littmans-blog-going-from-hockey-player-to-video-game-producer

dimanche 15 avril 2018

Combien de temps avant une victoire en séries?



Si les Golden Knights ont mis peu de temps à s’illustrer en séries, ce n’est pas le cas de tous.

Mercredi dernier, les Jets de Winnipeg ont vaincu le Wild 3-2 dans le premier match de la série qui les oppose. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il s’agissait de la première victoire en éliminatoires de cette franchise, qui a pourtant débuté ses activités en 1999-2000. Elle cesse ainsi finalement d’améliorer son record de 18 saisons (incluant le lock out de 2004-05) sans remporter un seul match en éliminatoires.

Née à Atlanta en tant que Thrashers, l’équipe ne participa aux séries qu’une seul fois, en 2006-07, alors qu’elle était en Géorgie. Toutefois, elle fut alors balayée par les Rangers.

Déménagée à Winnipeg en 2011-2012, elle dut attendre à sa quatrième saison dans la capitale du Manitoba avant d’accéder à nouveau aux éliminatoires. Elle fut toutefois à nouveau balayée, cette fois par les Ducks.

Elle dut finalement attendre à cette année avant de retourner dans l’après-saison et enfin remporter un match.

Même s’il s’agit d’un record, d’autres formations ont aussi dû attendre plusieurs années avant de remporter un match, en raison d’un mélange d’absence des séries et de balayages.



Les Scouts / Rockies / Devils

Arrivés en 1974-75, les Scouts ne sont restés à Kansas City que deux ans, sans participer aux éliminatoires.

Ils ont ensuite passé six saisons au Colorado, où ils n’ont fait qu’une brève apparition en séries en 1977-78, mais ils ont été balayés par les Flyers.

Déménagés aux New Jersey en 1982-83 et toujours aussi médiocres, ils ont raté l'après-saison à leurs cinq premières saisons à cet endroit. 

En 1987-88, ils ont non seulement finalement accédé aux séries et remporté un match, mais ils ont également causé une surprise en éliminant les Islanders et les Capitals, avant de perdre contre les Bruins en finale de conférence.

Ils ont donc passé treize saisons avant de remporter leur premier match de séries.



Les Blue Jackets

Columbus a également passé treize saisons avant de remporter son premier match éliminatoire. Par contre, comme une de celles-ci était celle du lock out, on peut les classer derrière les Devils dans ce palmarès de la futilité.

De 2000-01 à 2012-13, les misérables Jackets n’ont participé ″au détail″ (comme on disait il y a longtemps) qu’une seule fois, en 2008-09. Par contre, à cette occasion, ils ont été balayés par les Red Wings.

Ce n’est finalement qu’en 2013-14 qu’ils ont remporté un match, contre les Penguins, dans une série qu’ils ont perdue.




Les Capitals

Si Washington a attendu huit saisons avant de remporter un match de séries, c’est tout simplement que c’est le temps que ça lui a pris avant de finalement y participer.

En 1982-83, ils sont parvenus à arracher un match aux éventuels champions de la Coupe Stanley, les Islanders.



Les Whalers / Hurricanes

En 1979-80, à leur entrée dans la Ligue nationale suite à la fin des activités de l’AMH, les Whalers pouvaient tout de même compter sur Gordie Howe et ses fils Mark et Marty. Bien que difficilement, les Whalers se sont alors qualifiés pour les séries, mais ils ont été balayés par les Canadiens.

Howe a ensuite pris sa retraite et les Whalers ont raté les séries les cinq saisons suivantes.

En 1985-86, ils ont non seulement accédé aux séries, mais ils ont balayé les Nordiques, avant de s’incliner en sept matchs contre les Canadiens, en chemin vers leur 23e Coupe Stanley.


samedi 14 avril 2018

Équipe All-Star des oubliettes #9 - Blue Jackets de Columbus




Nous en sommes donc rendu aux Blue Jackets.

Je vous rappelle rapidement la formule, il s’agit de la meilleure équipe de tous les temps de la franchise mais composée des joueurs vedettes les plus oubliés à avoir porté leur uniforme, que ce soit par la longueur du séjour (généralement en bas de 100 matchs) ou par oubli collectif. Il s’agit de choix très subjectifs, basés selon ma propre mémoire et des fois, le terme “vedette” est assez subjectif également.

Nous en sommes donc aux Blue Jackets, la deuxième plus jeune équipe de la LNH (en compagnie du Wild du Minnesota) après les Golden Knights. Honnêtement ce n'est pas l'équipe la plus palpitante à analyser. Comme c'est une équipe assez jeune (première saison en 2000-01) on ne retrouve pas tellement de candidats mais c'est aussi une équipe qui fut assez médiocre durant la majorité de son existence donc quand même quelques beaux cas de joueurs vedettes oubliés.


ATTAQUANTS


Marian Gaborik
34 matchs (2013-14)

Membre des Rangers depuis 2009, Marian Gaborik avait connu une excellente saison à New York en 2011-12 avec 41 buts et 76 points mais il n'obtiendra plus jamais de telles statistiques par la suite. Ayant mal commencé la saison écourtée de 2013 en se faisant supplanter par le nouvel arrivé Rick Nash, les Rangers décidèrent de l'échanger aux Blue Jackets en avril. Il termina la saison à Columbus, obtenant 8 points en 12 matchs. Souvent blessé durant sa carrière, les choses ne s’améliorèrent pas vraiment en Ohio. Il ne joua que 22 matchs avec les Blue Jackets en 2013-14 jusqu'à ce que les Kings de Los Angeles décident de refaire le coup de transiger avec eux pour un autre coup de pouce vers une autre Coupe Stanley. La première fois était durant la saison 2011-12 lorsqu'ils mirent la main sur Jeff Carter alors à sa première saison à Columbus. J'aurais pu aisément combiner Gaborik et Carter ici d'ailleurs.

Gaborik mit donc la main sur la Coupe Stanley en 2014 tandis que les Blue Jackets perdirent en première ronde contre les Penguins. Il joue présentement avec sa quatrième équipe à Ottawa (mais pour combien de temps?).


Mike Peca
136 matchs (2007-09)

Mike Peca, double récipiendaire du trophée Selke (1997 et 2002) est quelque peu tombé dans l'anonymat au milieu des années 2000. Il faut dire qu'il n'a jamais été une grande menace offensive mais il amassait tout de même ses 40-50 points annuels tout en excellant en défense. On se rappelle de lui en Sabres ou en Islanders et quelques fans des Oilers se souviennent de Peca en tant que membre du parcours cendrillon de l'équipe en 2006. Mais après ce court passage à Edmonton, j'avoue ne pas beaucoup me souvenir de lui, particulièrement dans le chandail des Blue Jackets. Il y joua ses deux dernières saisons en carrière, amassant 12 buts et 56 points.



Jonathan Marchessault 
2 matchs (2013)

Beaucoup se sont demandé pourquoi les Panthers n'avaient pas protégé Jonathan Marchessault lors du repêchage d'expansion l'an dernier malgré sa saison de 30 buts. Et bien les Panthers sont en fait la troisième équipe à abandonner dans le cas de l'ex-Rempart. Avant de jouer en Floride, il avait aussi joué une quarantaine de match avec le Lightning de 2014 à 2016 mais avant ça il évoluait dans le système des Blue Jackets avec qui il avait signé comme agent libre non-repêché en 2011. Il ne joua qu'un maigre deux matchs avec Columbus durant la saison écourtée de 2013 sans amasser de points. Vous vous rappelez peut-être de lui à l'époque sous le nom de Jonathan Audy-Marchessault. Il décida cependant de raccourcir son nom de famille pour la saison 2013-14, juste avant d'être échangé au Lightning.

Si vous avez consulté ma vague liste de pseudo-critères de sélection, vous savez que je préfère normalement ne pas choisir de joueurs ayant été abandonné rapidement par une équipe (Martin St.Louis par exemple). Il s'agit souvent de coups de dés et on nous ramène souvent ces joueurs comme exemple de failles dans le développement de certaines équipes donc ce ne sont pas vraiment des joueurs "oubliés". Cependant pour les Blue Jackets j'ai préféré Marchessault comme dernier attaquant car je n'avais pas grand chose à dire pour les autres candidats potentiels à qui j'aurais pu copier-coller la même chose que j'ai dit pour Peca. Considérez donc les nombreuses mentions honorables qui suivent comme choix alternatifs pour les joueurs dont vous êtes en désaccord.


Mentions honorables:
Chris Gratton (6 matchs 2008-09), Nathan Horton (35 matchs 2013-14), Jeff Carter (39 matchs 2011-12), Anson Carter (54 matchs 2006-07), Kevin Dineen (129 matchs 2000-03), Vaclav Prospal (130 matchs 2011-13), Andrew Cassels (137 matchs 2002-04), Ray Whitney (151 matchs 2000-03), Sergei Fedorov (185 matchs 2005-08)


DÉFENSEURS

Francois Beauchemin
11 matchs (2005-06)

En voici un qui aurait pu lui aussi être exclu du lot en tant que joueur en début de carrière mais c'est le Canadien qui se retrouve coupable d'avoir perdu Beauchemin en premier, l'ayant perdu pour rien au ballottage en septembre 2004 alors qu'il n'avait disputé qu'un seul match avec le grand club. Il débuta donc la saison 2005-06 avec les Blue Jackets mais après les 11 premiers matchs de la saison, il fut échangé à Anaheim en compagnie de Tyler Wright en retour d'un joueur qui fait partie de mes mentions honorables, Sergei Fedorov et d'un choix de 5e ronde.

Il débuta donc le premier de ses trois séjours avec Anaheim entre deux autres détours par Toronto et Colorado. Il ammassa 2 passes lors de ses 11 matchs à Columbus. Il obtint 286 autres points ailleurs qu'à Columbus (et Montréal).


Darryl Sydor 
49 matchs (2003-04)

Septième choix au total par les Kings en 1990, Darryl Sydor s'imposa plutôt avec les Stars de Dallas où il fit partie d'un excellent Top 4 défensif pendant plusieurs années avec Sergei Zubov, Richard Matvichuk et Derian Hatcher, le tout culminant par la conquête de la coupe Stanley en 1999 et une autre finale en 2000. Il fut finalement échangé aux Blue Jackets durant l'entre-saison de 2003 en retour du nomade légendaire Mike Sillinger.

Ce séjour à Columbus fut plutôt bref alors qu'il fut échangé au Lightning en janvier 2004, juste à temps pour pouvoir gagner une deuxième Coupe Stanley avec eux. Il joua aussi avec les Blues et les Penguins où il participa à une autre finale de la coupe Stanley (sa 5e en plus de celle de 1993 avec les Kigns). Il fit également deux autres séjours à Dallas en 2006-07 et 2009-10.


Mentions honorables:
Craig Rivet (14 matchs 2010-11), Adrian Aucoin (36 matchs 2012-13), Bryan Berard (55 matchs 2005-07), Scott Lachance (138 matchs 2002-04)


GARDIEN


Ron Tugnutt
97 matchs (2000-02)

Pas beaucoup de choix pour le poste de gardien, seulement quelques gardiens numéro 2 semi-connus et j'ai déjà inclus Brian Boucher dans l'équipe des Hurricanes. J'ai donc choisi leur premier gardien numéro un, l'ancien Nordique, Canadien, Sénateur, Oiler et autres: Ron Tugnutt.

Normalement les équipes d'expansion sont capables de repêcher de bons et mêmes d'excellents gardiens lors des repêchages d'expansion (John Vanbiesbrouck, Guy Hébert, Marc-André Fleury, etc...) mais lors de celui de 2000, il y avait moins de choix intéressants. Probablement que les deux repêchages précédents (Predators en 1998 et Thrashers en 1999) ont réduit le nombre de gardiens disponibles restants. Les Blue Jackets pour leur part ont repêché trois gardiens; Rick Tabaracci, Fréderic Chabot et Dwayne Roloson. Des trois, seul Roloson a joué dans la LNH suite à cette expansion et pas avec les Blue Jackets. 

L'équipe s'est donc rabattue sur le marché des joueurs autonomes pour combler cette lacune et Tugnutt était un choix intéressant, lui qui était tout de même un des 5-10 meilleurs gardiens de la ligue au tournant du millénaire et qui venait de connaître de bonnes séries en 1999 à Ottawa et l'année suivante à Pittsburgh. 

Il s'en sortit bien à sa première saison à Columbus, établissant même un record pour un gardien d'une équipe d'expansion avec 22 victoires. Ce record vient d'ailleurs d'être battu par Marc-André Fleury qui en a obtenu 29 cette saison avec les surprenants Golden Knights. Tugnutt eut moins de chance la saison suivante, étant souvent blessé et supplanté par l'émergence de Marc Denis comme gardien numéro un chez les Blue Jackets. Il fut échangé aux Stars de Dallas après la saison 2001-02 et il joua là-bas comme substitut à Marty Turco jusqu'à sa retraite en 2004.


Mentions honorables:
Brian Boucher (3 matchs 2006-07), Fred Brathwaite (21 matchs 2003-04), Mathieu Garon (71 matchs 2009-11)

On se reparle la prochaine fois avec les Stars de Dallas et comme d'habitude avec cette équipe j'ai beaucoup de choses à dire sur leurs ancêtres (North Stars ainsi que Barons et Golden Seals...)

jeudi 12 avril 2018

Combien de temps avant de faire les séries?








Cette année, les Golden Knights de Vegas ont impressionné avec leurs performances.  Aidés par des règles de repêchage d’expansion avantageuses, bien gérés et bien entraînés, ils ont non seulement fait les séries, mais ils ont également obtenu l’avantage de la glace dans leur série contre les Kings.  Pourtant, lorsqu’on pense équipe d’expansion, on pense surtout équipe misérable.
 
Est-ce que les Golden Knights sont les seuls à avoir suivi ce chemin?  Pas vraiment.  Toutefois, l’époque où sont arrivées les équipes a quelque chose à voir.
 
J’ai donc compilé combien de saisons chaque équipe a dû attendre avant d’atteindre et les séries et combien avant d’obtenir une série avec l’avantage de la glace.
 
J’ai d’abord ignoré les Canadiens et les Leafs, puisqu’ils y étaient lors de la première saison de la Ligue.
 
Les équipes qui sont arrivées dans les années 1920 (Bos, Chi, Det, NYR) ont puisé dans les défuntes équipes de la WCHL et certaines ont eu du succès rapidement (NYR), d’autres moins.
 
Il y a ensuite eu une longue période stable (les Original Six), jusqu’en 1967-68.  À ce moment, les cadres de la LNH ont doublé, passant de six à douze équipes.  (ajout de LA, Min, Oak, Phi, Pit, StL)  Mais pour éviter que les nouveaux se fassent démolir, la ligue a mis toutes les nouvelles équipes dans la même division.  Certaines ont donc forcément terminé en tête du groupe et eu un certain succès immédiatement.  Les partisans des Kings, des Flyers et des Blues ont ainsi eu droit non seulement à une série à leur première année, mais également à une série à domicile, comme ceux des Golden Knights.  En fait, les Blues ont même fait la finale, avant de se faire détruire par les champions de l’autre division (les anciennes équipes), les Canadiens. 
 
Ce départ fulgurant n’a toutefois pas été représentatif de la suite, puisque St-Louis est maintenant la plus vieille équipe à ne pas avoir remporté la Coupe Stanley.
 
Les équipes qui ont suivi (Buf, Van, Atl, NYI, KC, Wsh) devaient se débrouiller avec un repêchage d’expansion plus mince et faire face à plus d’équipes établies.  Des équipes comme Vancouver, Kansas City/Colorado/New Jersey et Washington ont ainsi eu de la difficulté à s’illustrer.
 
Vint ensuite l’expansion de 1979-80, qui était en fait l’absorption des équipes restantes de l’AMH.  (Edm, Hfd, Qué, Wpg)  Malgré des règles qui ne faisaient pas de cadeau aux nouveaux venus, il demeure qu’ils avaient une base, incluant entre autres Edmonton qui pouvait tout de même compter sur Wayne Gretzky et Mark Messier…  Les Oilers et les Whalers ont ainsi accédé aux séries à leur première année dans la LNH, mais sans l'avantage de la glace.
 
Après une autre période calme, les Sharks ont amorcé une nouvelle série d’expansion en 1991-92, qui s’est étendue jusqu’en 2000-01 (Clb, Min).  Encore une fois, les nouvelles équipes devaient faire face à d’encore plus nombreuses formations établies.  Des équipes comme Nashville, Atlanta et Columbus ont alors pris du temps à accéder aux séries.  D’ailleurs, dans le cas des Blue Jackets, leurs partisans attendent toujours la première série où leurs favoris auraient l’avantage de la patinoire…
 
Si on fait donc exception des circonstances particulières de l’élargissement des cadres de 1967-68, l’exploit de Golden Knights est inédit.