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vendredi 30 mars 2018

La saison du Canadien en GIFs des Simpsons





Parfois il vaut mieux en rire qu'en pleurer. En ces temps post-modernes, il n'existe pas de meilleur moyen d'expression qu'un GIF animé selon moi et je me retrouve à constamment utiliser ceux des Simpsons lorsque je commente les publications de mes amis sur Facebook.

On en a mis quelques-uns sur notre page durant la saison mais aujourd'hui on a pensé vous résumer en une page la magnifique saison 2017-18 de nos Glorieux™.


Ales Hemsky


Brendan Gallagher


Claude Julien


Max Pacioretty


Marc Bergevin et Geoff Molson


Les détenteurs de billets de saison


Jordie Benn


Andrew Shaw


PK Subban


Marc Bergevin et Geoff Molson


Ales Hemsky


David Schlemko


Antti Niemi


Michael McCarron


Carey Price

Shea Weber


Jonathan Drouin


Les Alzner


Alex Galchenyuk


Alex Radulov


Ales Hemsky

samedi 24 mars 2018

Hockey rétro sur Atari






Voici mes deux plus récentes expérimentations de jeux rétros de hockey. Cette fois-ci j'avais l'aide d'un nouveau collaborateur avec mon ami Steeve qui est venu faire quelques jeux avec moi.

Pourquoi pas faire une plug pour son band Jon Snow va mourir ici.

On a commencé par deux jeux sur les vieilles consoles Atari.

Le premier, simplement nommé ICE HOCKEY, est un des premiers jeux vidéos de hockey datant de 1981. Avant ça, il y en aurait seulement eu un sur la console Intellivision, un autre sur le Magnavox Odyssey et plusieurs autres variantes de PONG qui avaient des settings de hockey...

Mon collègue keithacton a également parlé du jeu dans le passé





Le deuxième, HAT TRICK, est paru en 1987 sur le successeur du Atari 2600 et du 5400, le Atari 7800. Ce jeu est nettement moins connu que son prédécesseur. Sa pochette est vraiment affreuse et le jeu l'est également.




Ce n'était que deux des jeux que nous avons joué. Je vous garde la suite pour plus tard.

vendredi 23 mars 2018

Joueur oublié des 90's #14 - Doug Bodger





Né le 18 juin 1966 dans une petite communauté de 3000 habitants nommée Chemainus en Colombie-Britannique, le défenseur Douglas Paul Bodger gradua rapidement des rangs junior jusqu'à la ligue Nationale où il joua solidement, discrètement et sans arrêt pendant plus de 15 saisons. Jamais une grosse vedette ni un joueur marginal, il était un bon défenseur numéro deux ou trois. Une bonne monnaie d'échange. Bref le genre de joueur qu'on oublie trop facilement.

Il débuta son junior dans la WHL en 1982-83 avec les Oilers Junior de Kamloops, un nom qu'ils gardèrent jusqu'en 1984 lorsqu'ils devinrent les Blazers que l'on connait de nos jours (mais ils gardent toujours un lien évident avec les Oilers). Il termina sa première saison à Kamloops avec 26 buts et 92 points, ce qui lui valut un poste sur la deuxième équipe d'étoiles de la WHL. Il améliora ses statistiques la saison suivante avec 98 points et une nomination sur la première équipe d'étoiles. Il aida également son équipe à éliminer Mario Lemieux et les Voisins de Laval durant les séries de la Coupe Memorial. Ils perdirent toutefois en demie-finale contre les éventuels champions, les 67's d'Ottawa.

Suite à ces deux excellentes saisons junior, il était un des meilleurs espoirs en vue du repêchage de 1984. Les Penguins de Pittsburgh détenaient, en plus du premier choix au total, un autre choix au 9e échelon obtenu des Jets de Winnipeg en retour du défenseur Randy Carlyle. Ils mirent donc la main sur Bodger qui retrouva Lemieux mais cette fois-ci comme co-équipier. Ils détenaient également le 16e choix, obtenu des Flyers, qui devint un joueur de centre nommé Roger Belanger des Canadians de Kingston dans la OHL. Parmi ces trois choix de première ronde, Lemieux devint immédiatement une légende vivante et Bodger joua plus de 1000 matchs. Pour sa part, Belanger ne joua que 45 matchs dans la LNH et prit sa retraite rapidement en 1988.

Belanger, Lemieux et Bodger
Les trois choix de première ronde des Penguins en1984

Bodger débuta dès la saison suivante avec les Penguins qui malgré l'arrivée de Lemieux demeurèrent une équipe de bas fonds du classement pendant plusieurs autres années. Il devint toutefois un des meilleurs défenseurs de l'équipe, étant parrainé par Moe Mantha et ensuite Paul Coffey. Il termina sa première saison avec 31 points mais un différentiel de -24. Lui et l'équipe s'améliorèrent lors des saisons suivantes. Il atteignit un sommet personnel de 14 buts en 1987-88 mais l'équipe demeura au dernier rang de sa division une fois de plus, ce qui poussa les Penguins à faire des changements. Une des grosses lacunes de l'équipe était au niveau des gardiens donc au début de la saison 1988-89, ils réussirent un grand coup en obtenant le gardien Tom Barrasso et un choix de 3e ronde des Sabres de Buffalo. En retour, les Sabres mirent la main sur Bodger et l'attaquant Darrin Shannon. 

Pendant que les Penguins continuèrent d'ajouter d'autres morceaux à leur future équipe championne, Bodger continua son chemin à Buffalo il joua le plus longtemps et où il atteignit son sommet personnel de 54 points en 1992-93. Son rôle fut toutefois réduit par la suite. Autrefois un expert en supériorité numérique, il fut relayé sur la deuxième paire durant ses dernières saisons avec les Sabres qui l'échangèrent éventuellement aux Sharks en novembre 1995.





Il occupa alors un rôle de mentor auprès des jeunes défenseurs des Sharks où il joua pendant deux saisons et demie. Durant la saison 1997-98, alors qu'il en était à sa dernière année de contrat, les Sharks l'envoyèrent aux Devils dans un échange de bons vétérans. Il prit le chemin du New Jersey en compagnie de Dody Wood. En retour, les Devils envoyèrent l'attaquant John MacLean et le défenseur Ken Sutton en Californie.

Son séjour au New Jersey fut toutefois de courte durée alors qu'il fut échangé aux Kings lors de l'entre-saison. Après une saison à Los Angeles où il franchit la barre des 1000 matchs en carrière, il réalisa un rêve de jeunesse en signant comme agent libre avec l'équipe de son enfance, les Canucks de Vancouver où il espérait conclure sa carrière. Il aurait même apparemment accepté une diminution de salaire pour jouer avec eux. Cependant les Canucks ne lui firent pas beaucoup de place dans leur alignement, le laissant souvent de côté et lui préférant d'autres joueurs plus jeunes. Après seulement 13 matchs, il fut placé au ballotage. N'étant pas réclamé, il fut renvoyé dans les mineures, là où il n'avait jamais encore joué durant sa carrière. Plutôt que de se rapporter au club-école des Canucks à Syracuse, il opta de prendre sa retraite en décembre 1999.

Après sa retraite, il continua de travailler dans son magasin d'équipement sportif ''Eddy's hockey shop'' à Duncan en Colombie-Britannique, un magasin qu'il ouvrit durant sa carrière et où il travaillait durant l'été.

Il devint ensuite assistant-entraîneur avec les Capitals de Cowichan Valley de la ligue junior de la Colombie-Britannique où il avait évolué avant de jouer à Kamloops. Il fit le saut dans la WHL en 2016 avec les Royals de Victoria où il est également assistant.

Sa fiche dans la LNH fut de 106 buts et 422 passes pour 528 points en 1071 matchs. Il ne joua en série qu'avec les Sabres pour 42 matchs et 5 autres matchs avec les Devils pour 24 points en 47 matchs.

Je vous laisse avec un bon vidéo granuleux d'un de ses buts aidés par Lemieux et Coffey avec les Penguins.



mardi 20 mars 2018

Équipe All-Star des oubliettes #7 - Hurricanes de la Caroline




Nous en sommes donc à notre 7e équipe All-Star des Oubliettes.

Je vous rappelle rapidement la formule, il s’agit de la meilleure équipe de tous les temps de la franchise mais composée des joueurs vedettes les plus oubliés à avoir porter leur uniforme, que ce soit par la longueur du séjour (généralement en bas de 100 matchs) ou par oubli collectif. Il s’agit de choix très subjectifs, basés selon ma propre mémoire et des fois, le terme “vedette” est assez subjectif également.

Pour les Hurricanes, la tâche n'était pas facile. D'un côté les Hurricanes avaient, étonnamment, pas tellement de joueurs vedettes éphémères intéressants et de plus il s'agit d'une équipe relocalisée (Hartford) qui a en plus débuté dans la WHA... Donc si on regarde seulement du côté des Whalers, on aurait pu remplir une équipe au complet avec des réservistes même. Mais côté Hurricanes c'était vraiment pas le Pérou et je ne voulais pas parler juste des Whalers. Je l'ai déjà fait dans le passé avec mon article sur ces joueurs vedettes qui sont allé mourir en Whaler (voir texte du 21 septembre 2016) donc plusieurs de ces joueurs ne seront pas présents ici...

Voici donc ces joueurs vedettes que vous ne vous rappelez pas avec les Hurricanes/Whalers!

ATTAQUANTS

Radim Vrbata
106 matchs (2002-06)


En voila un que je n'avais pas vu venir. Il s'est même faufilé au travers de mes deux premières séances de recherche de joueurs et d'élimination mais je viens de le retrouver. Pas nécessairement une grande vedette mais Radim Vrbata a quand même près de 300 buts marqués dans la LNH et plus de 1000 matchs donc il n'est pas un touriste non plus. Il était à la base un choix de 7e ronde de l'Avalanche en 1999 mais il passa aux Hurricanes en mars 2003. Il resta avec eux jusqu'en décembre 2005 lorsqu'il fut échangé aux Blackhawks. Il joua donc pour les Hurricanes entre deux moments charnières de leur existence, soit la finale de 2002 perdue contre les Red Wings et celle gagnante de 2006 contre les Oilers. C'est un peu ce qui explique son anonymat relatif dans l'histoire des Hurricanes avec qui il  marqua 19 buts et 36 points en 106 matchs.

Il s'accroche toujours de nos jours avec les Panthers, sa 7e équipe après le Colorado, Chicago, Arizona, Tampa Bay, Vancouver et la Caroline bien sûr.


Doug Weight / Mark Recchi
23 et 20 matchs (2005-06)

En voici deux que j'ai décidé de fusionner ensemble car leur courte histoire avec les Hurricanes est similaire. Le premier, Doug Weight, était à sa quatrième saison avec les Blues qui n'allaient nulle part en 2005-06. Il fut donc échangé au prix fort aux Hurricanes en janvier. Quant à lui, Mark Recchi avait commencé la saison avec les Penguins, où il effectuait un retour après plusieurs saisons passées à Philadelphie et Montréal (et Philadelphie encore). Les Penguins allaient également nulle part (malgré la première saison de Sidney Crosby) et ils échangèrent Recchi en Caroline à la date limite des transactions en mars 2006. 

Ces deux vétérans amenèrent une bonne dose de leadership à l'équipe qui termina première dans sa section et se rendit jusqu'aux grands honneurs. Weight (3b - 13p) et Recchi (7b - 9p) obtinrent chacun 16 points durant les séries et retournèrent à leur équipe du début de la saison après cette conquête. Weight joua deux autres saisons à St.Louis et ensuite quelques matchs à Anaheim (où il fait également partie des oubliettes) avant de finir sa carrière avec les Islanders en 2011 et passer plus tard derrière le banc. Recchi rejoua aussi deux ans à Pittsburgh et ensuite Atlanta, Tampa Bay et finalement Boston où il prit également sa retraite en 2011 mais dans son cas c'était dans une cause gagnante avec une troisième coupe Stanley. Il obtint donc une coupe Stanley par décennie (1991, 2006 et 2011).

Des points de ''badass'' vont à Weight cependant car il avait l'épaule disloquée lors de ce 7e match contre les Oilers. Il n'était donc pas en uniforme mais il a réussi tant bien que mal à soulever la coupe.

Normalement les joueurs qui ont gagné la coupe avec une équipe demeurent mémorables à jamais dans cette équipe, mais dans ce cas-ci je ne sais pas. Le passage de ces deux joueurs en Caroline en tant que joueurs de location, le fait qu'ils sont retournés à leur ancienne équipe ou bien le fait que j'étais tellement fan des Oilers de 2006 influence probablement mon vote. Mais avouez que ce ne sont pas des joueurs tellement emblématiques des Hurricanes...


Brendan Shanahan
76 matchs (1995-96)


Je vous mets au défi de trouver une photo ou un vidéo de Brendan Shanahan où il a un sourire ET un chandail des Whalers. Alors agé de 26 ans, Shanahan fut échangé aux Whalers par les Blues en juillet 1995 contre la future superstar Chris Pronger. Alors considéré comme un des meilleurs ailiers de puissance de la LNH, Shanahan eut la gueule de bois pendant toute sa seule saison à Hartford. Il obtint tout de même le titre de capitaine et marqua 44 buts. Mais l'incertitude sur l'avenir de la franchise moribonde, tant au point de vue compétitif que financier, lui pesa sur le moral dès la première journée. Il exigea d'être échangé après la saison et du coup renonça à son titre de capitaine.

L'arrivée de Shanahan avait pourtant aidé les pauvres Whalers à marquer plus de buts et attirer plus de spectateurs qui retrouvaient enfin de l'espoir après plusieurs années de vaches maigres. Mais leur temps (et leur budget) était compté. Ils exaucèrent le souhait de leur ex-capitaine après deux matchs au début de la saison 1996-97 lorsqu'il fut envoyé aux Red Wings en retour de Keith Primeau (alors en impasse contractuelle avec Detroit), un choix de 1re ronde en 1997 (Nikos Tselios) et en bonus un Paul Coffey vieillissant. 

À ce jour, le nom de Shanahan demeure une hérésie chez les anciens partisans des Whalers et il représente parfaitement l'époque de la fin de la franchise. Scotty Bowman, l'entraineur des Red Wings, déclara que Shanahan était le chaînon manquant pour l'équipe et en juin 1997, alors que les Whalers avaient déjà joué leur dernier match à vie, Shanahan souleva sa première coupe Stanley.


Mentions honorables:
Anson Carter (10 matchs 2006-07), Darren Turcotte (66 matchs 1993-95), Pierre Larouche (83 matchs 1981-83), Ray Sheppard (84 matchs 1997-99), Michael Nylander (117 matchs 1992-94), Bobby Holik (154 matchs 1990-92), Alexander Semin (166 matchs 2012-2015), Bobby Hull, Gordie Howe, Tim Kerr, Brian Propp et tous ceux morts en Whaler...



DÉFENSEURS


Kevin Hatcher et Sandis Ozolinsh
57 et 118 matchs (2000-2002)

Je n'ai pas grand chose à dire sur le court passage de ces deux joueurs en Caroline. Je préfère vous laisser découvrir leur arrivée avec l'équipe vue à travers le regard du légendaire gardien Arhurs Irbe...





Dans le cas de Kevin Hatcher, c'était un cas classique d'une ex-vedette qui tomba graduellement de haut et qui prit sa retraite prématurément. Il connut de bonnes saisons à Pittsburgh, Dallas et particulièrement à Washington où il fut capitaine brièvement. Mais ses passages plus tard avec les Rangers et ultimement les Hurricanes furent plus qu'oubliables. Il se retira après seulement 57 matchs avec eux où il obtint 4 buts et 14 passes.

Sandis Ozolinsh était encore un défenseur d'impact en 2000 lorsqu'il signa en tant qu'agent libre avec les Hurricanes. Cependant, il ne connut jamais plus de saisons aussi bonnes statistiquement que lors de ses années précédentes avec l'Avalanche et les Sharks et son temps en Caroline fut donc écourté rapidement. Il passa aux Panthers en janvier 2002 et il sauta d'équipe en équipe assez fréquemment pour le reste de sa carrière avec des séjours à Anaheim, New York et un retour à San Jose pour terminer dans la LNH en 2008. Il joua ensuite dans la KHL jusqu'en 2014.


* BONUS *
Paul Coffey
20 matchs en Whaler (1996) + 113 matchs en Hurricane (1998-2000)


J'ai résisté longtemps et je ne voulais pas lui faire ça mais je n'avais d'autres choix que d'inclure à nouveau Paul Coffey dans mes oubliettes...

Come on. Regardez-le. Il fait vraiment pitié dans le bleu et vert hartfordien.

C'est un peu aussi la conclusion de cette chaîne de joueurs malheureux et problématiques à Hartford (Pronger, Shanahan et maintenant Coffey) ainsi que ma fascination pour Coffey qui font que je me devais de l'inclure ici malgré qu'il apparaît déjà dans les oubliettes des Bruins et des Blackhawks. Son échange de Detroit à Hartford l'aurait apparemment complètement démoli et comme Shanahan avant lui, il fit part de ses intentions d'être échangé. Il aurait même songé brièvement à prendre sa retraite à 35 ans. Comme Shanahan, l'incertitude de l'avenir de la franchise et aussi le peu d'attrait envers Hartford ne convenait pas à un joueur vedette comme lui. Il était à ce moment le défenseur avec le plus de points de l'histoire de la LNH. Mais il avala la pilule, se rapporta à Hartford malgré tout et eut une bonne attitude avec ses coéquipiers.

Ce n'est cependant pas l'avis de l'ex-capitaine des Whalers Kevin Dineen (nommé capitaine après le retrait du C à Shanahan). Dineen aurait supposément aidé à orchestrer le départ de Coffey à Philadelphie en décembre 1996. Dineen déclara que malgré le professionnalisme de Coffey, il se devait de partir, comparant la présence distrayante de ce dernier dans le vestiaire à ''une blessure persistante à l’aine qui ne veut pas guérir''.

Ça n'avait vraiment pas l'air amusant à Hartford en 1996...

Malgré que les Whalers étaient à ce moment pour une rare fois en première place (pour finalement finir 10e dans l'est), Coffey fut plus heureux avec une autre équipe dominante, les Flyers, avec qui il retourna en finale de la coupe Stanley en 1997 contre son ancienne équipe... Il joua une autre saison à Philadelphie avant d'être échangé aux Blackhawks. Après seulement 10 matchs à Chicago en 1998, il revint finalement avec la franchise lorsqu'il fut échangé aux Hurricanes où il connut une fin de carrière assez anonyme. Il eut tout de même une dernière bonne saison statistiquement en 99-00 avec 40 points en 60 matchs et il tenta un dernier coup en 2000-01 avec les Bruins mais cette aventure ne dura que 18 matchs.

Ça devrait être tout en ce qui concerne Coffey... je vais essayer.


Mentions honorables:

Mike Komisarek (32 matchs 2013-14), Jaroslav Spacek (34 matchs 2011-12), Doug Crossman (41 matchs 1990-91), James Patrick (47 matchs 1993-94), Oleg Tverdovsky (72 matchs 2005-06), Chris Pronger (124 matchs 1993-95), Brad McCrimmon (156 matchs 1993-96).

GARDIEN DE BUT

Brian Boucher
10 matchs (2011-12)

Pas un grand cru chez les gardiens. Il faut dire que je suis un peu strict avec mes critères et je ne veux pas parler trop souvent des mêmes joueurs (sauf Coffey) et plusieurs des gardiens potentiels chez les Hurricanes sont de meilleurs candidats ailleurs. Aussi, je ne veux pas trop mettre de joueurs qu'on appelle des coups manqués ou des failles dans le développement. Par exemple, on aurait pu mettre ici Jean-Sébastien Giguère qui fut repêché par les Whalers en 1995 mais échangé par les Hurricanes en 1997 avant leur première saison. On entend trop souvent parler de ces joueurs qui ont débloqué ailleurs qu'avec leur franchise originale (Cam Neely, Markus Naslund, Martin St. Louis, Phil Esposito, etc.) ce qui fait que leurs passages éphémères demeurent quand même longtemps en mémoire et ne sont donc pas dignes de cette équipe All-star des ''oubliettes''.

Donc tout ça pour dire que j'ai choisi Brian Boucher.

Tantôt numéro un, tantôt numéro deux. Quelques fois numéro trois. Fut-il vraiment un joueur qu'on peut qualifier de vedette? Je ne crois pas qu'il fut une superstar mais il eut de bons moments à Philadelphie au début des années 2000 et lors de son passage à Phoenix où il établit le record pour la plus longue séquence sans se faire marquer de l'histoire à 332 minutes, ce qui est l'équivalent de 5 matchs et demi. Je pense que ça fait pencher la balance au statut de vedette. Le faire avec les Coyotes en plus...

Anyway, après avoir joué pour Philadelphie, Phoenix, Calgary, Chicago, Columbus, San Jose et un autre séjour à Philadelphie, Boucher atterrit en Caroline comme agent libre en 2011-12. Comme vous vous en doutez surement, c'était vers la fin. Après seulement 10 matchs et une fiche de 1-6-1 comme adjoint de Cam Ward durant la saison 11-12, il fut échangé aux Flyers la saison suivante. Il s'agissait de son troisième (et dernier) séjour à Philadelphie. Il joua ensuite 5 matchs en Suisse en 2013-14 et accrocha ses patins.


Mentions honorables:
J-S Giguère (8 matchs 1996-97), Kirk McLean (8 matchs 1997-98), Jamie Storr (14 matchs 2003-04),  Manny Legace (28 matchs 2009-10), Michael Leighton (33 matchs 2007-17), Tom Barrasso (34 matchs 2001-02).



C'est donc tout en ce qui concerne les Hurricanes. J'ai comme mal à mon Whaler après avoir écrit tout ça... On se dit à la prochaine fois avec Colorado...et les Nordiques.


Sources:
Shanahan requests trade from unstable Whalers, Buffalo News, 24 septembre 1996
Sports Illustrated, Novembre 1996
Hurricanes sign Kevin Hatcher, CBS News, 31 juillet 2000
Coffey's Future Still Taking Shape, Hartford Courant, 2 novembre 1996Dineen may have assisted, Hartford Courant, 19 décembre 1996
All Coffey Really Wants Is For Games To Count, Hartford Courant, 19 octobre 1996

samedi 17 mars 2018

Escapade à Rochester









Sur le chemin du retour de mon match à Buffalo, j’en ai profité pour aller voir un match de crosse, un sport robuste, rapide et rempli d’agilité que j’aime beaucoup.  La crosse professionnelle est absente de Montréal depuis 2002, après la seule saison de la courte existence de l’Express.  (Par contre, McGill a une équipe de crosse extérieure.)  À Rochester, le sport est beaucoup plus populaire, puisque les Knighthawks, équipe de la National Lacrosse League (NLL) tout comme le Rock de Toronto et comme l’était l’Express, existent depuis 1995.
 
Comme Buffalo, Rochester est une ville industrielle qui a déjà connu de meilleurs jours.  Parmi les plus importants employeurs, on retrouve entre autres Eastman Kodak et Xerox, deux entreprises qui sont loin de leurs anciens sommets.  Quant au taux de criminalité, il y est assez élevé.
 
En plus des Knighthawks, la ville est aussi le domicile des Americans, une des plus vieilles équipes de la Ligue américaine, avec qui ils partagent le Blue Cross Arena.  Inauguré en 1955 et situé au centre-ville, il a subi d’importantes rénovations en 1996 et peut accueillir 11 215 spectateurs.  Détail intéressant, il est construit tout juste sur la rive de la rivière Genesee, qui traverse la ville.  On retrouve relativement près de l’aréna de grands stationnements à étages.

Les billets sont abordables, coûtant entre 12$ et 33$.

Le Blue Cross Arena, sur la rive de la rivière Genesee
À l’intérieur, les allées de l’ancienne partie sont assez étroites, de façon plutôt typique des arénas de cette époque.  Par contre, lors des rénovations, on y a ajouté un grand atrium qui permet aux gens de se rassembler.  On peut évidemment se procurer de la Genesee, la bière locale de la ville de Brian Gionta.

Les allées sous les gradins

L'atrium à l'entrée


En plus des bannières des Knighthawks, on retrouve celle des éphémères Griffins, qui ont remporté le titre d'une version précédente de la NLL en 1974
En plus des bannières des Knighthawks, qui ont connu du succès au fil des ans, on retrouve également les nombreuses bannières des Amerks, eux qui ont remporté 6 Coupes Calder.  On retrouve aussi la bannière de Red Amstrong, pour qui les Amerks ont retiré le numéro 6.  Quant au 9, il a été retiré pour Dick Gamble et Jody Gage.  L’entraîneur Joe Crozier, qui a longtemps joué avec les As de Québec, a également été honoré.
 
Les bannières des Americans de Rochester
Pour le match, Rochester a accueilli les champions en titre, le Swarm de la Georgie, devant 7214 spectateurs enthousiastes.  Le Swarm est mené par les frères Lyle, Miles et Jerome Thompson, des Iroquois de la nation Onondaga, qu’on retrouve près de Syracuse.  Les frères ont donné tout ce qu’ils avaient, marquant entre eux 6 buts et obtenant 4 passes.  Ce fut toutefois insuffisant, puisque les Knighthawks l’ont finalement emporté 11-10 en prolongation dans un match excitant.

Le numéro 2 du Swarm, Miles Thompson 
Entre deux quarts, nous avons eu droit à une course un peu absurde de hot-dogs au costume moche 



vendredi 16 mars 2018

Escapade à Buffalo









Cette année, j’ai fait mon escapade annuelle à Buffalo, dans l’ouest de l’état de New York.
 
À la base, Buffalo, ville industrielle en déclin, n’est pas très touristique.  Ni très belle, ni très sécuritaire, elle nous est néanmoins facilement accessible.  Tout juste à côté de la frontière canadienne, on peut profiter d’une visite à Niagara Falls pour y voir un match.  On peut aussi passer la frontière par les Mille-Îles, puis se diriger vers Syracuse, puis Rochester si on veut éviter le trafic de la région de Toronto.
 
KeyBank Center
Avec 19 070 sièges, le KeyBank Center (ou auparavant le First Niagara Center, ou auparavant le HSBC Arena, ou auparavant le Marine Midland Arena) est le huitième plus grand aréna de la ligue, malgré que Buffalo ne soit que la 81e ville la plus populeuse des États-Unis.  Il faut dire qu’une bonne partie des partisans des Sabres viennent de l’Ontario.  Il suffit de voir les plaques des autos autour de l’aréna lors des matchs pour s’en convaincre.  D’ailleurs, le KeyBank Center, construit en 1996, ne se trouve pas très loin du Pont de la paix, qui relie les deux pays.  Il peut ainsi y avoir des délais supplémentaires aux douanes avant les matchs.

À quelques rues de l'aréna, un charmant (!) coin de Buffalo
À ce sujet, je me demandais si les ontariens qui vont aux matchs des Sabres étaient en fait des partisans des Leafs qui y allaient, faute de mieux, un peu comme les nombreux partisans des Canadiens qu’on retrouve en Outaouais québécois et aux matchs des Sénateurs.  Sans prétendre avoir fait une enquête exhaustive, je peux toutefois affirmer que j’en ai rencontré un qui se disait partisan de Buffalo.  Je peux donc confirmer qu’un ontarien partisan des Sabres, ça existe et ce, même s’ils n’ont pas une histoire si glorieuse.  En effet, fondés en 1970, ils sont la deuxième plus vieille équipe à n’avoir jamais remporté la Coupe Stanley, derrière les Blues, à égalité avec les Canucks.
Les quelques bannières des Sabres
Malgré une saison de misère, les foules demeurent bonnes.  Pour un match de fin de semaine en après-midi, contre les nouveaux Golden Knights, on a annoncé une salle comble, bien qu’il y avait tout de même des bancs vides.  Comme à Montréal, les parties sont séparées en trois catégories de prix et ceux-ci sont quand même raisonnables.  Pour ce match, il était possible d’acheter des billets pour les enfants pour 15$.

Salle comble, mais pourtant quelques bancs vides
À l’intérieur, les allées sont étroites, ce qui rend la circulation plutôt difficile pendant les entractes ou à la fin du match.  Les concessions, du moins dans les sections où j’étais, sont peu variées.  Sans surprise, on y retrouve de la bière canadienne.

Bouchon de circulation
Les Sabres partagent le KeyBank Center avec leurs petits frères, les Bandits, l’équipe de crosse qui appartient au même propriétaire.
La bannière 11 est pour John Tavares, l'oncle du joueur des Islanders, qui a joué 24 ans avec les Bandits et qui est le Wayne Gretzky de la crosse
À l’extérieur, étant près d’une autoroute, il n’y a pas tant à faire, mais on peut quand même trouver si on insiste.  De l’autre côté de l’autoroute 190, on retrouve le Coca-Cola Field, le stade des Bisons, le club de baseball AAA de l’endroit et filiale des Blue Jays.
 
Pour le match lui-même, les deux premières périodes ont été bien tranquilles, avec aucun but et seulement deux petites pénalités.  C’est à partir de la troisième qu’il y a eu un peu plus d’action.  Le jeune Justin Bailey a alors ouvert le pointage pour les Sabres avec un but à la Bobby Orr, terminé en vol plané.  Deryk Engelland a ensuite permis aux Golden Knights d’égaliser.  Le tout s’est réglé en tirs de barrage en faveur de Vegas, sur un but d’Erik Haula.
 
Cette victoire a permis aux Golden Knights d’établir un record pour le plus de victoires à l’extérieur pour une équipe d’expansion.

SYS - Sharpen Your Swords (Aiguisez vos épées), le slogan de l'équipe

Vous savez que vous êtes aux Etats-Unis quand vous voyez une pub de neurochirurgien

Blue Light, la bière officielle des Sabres

Première fois que je vois une télé aux toilettes...
Quelqu'un qui devait être triste que Nicolas Deslauriers soit échangé aux Canadiens
Souvenir de l'ex-Nordique Clint Malarchuk, qui a marqué de façon traumatisante l'histoire des Sabres avec son effroyable blessure
À une certaine époque, Dominik Hasek était la figure marquante des Sabres

Peut-être que la LNH trouvait que ça faisait cool d'appeler l'équipes les "Vegas Golden Knights" plutôt que "Las Vegas" au complet, mais le système de billetterie des Sabres ne semble pas au courant de la coquetterie de la ligue. 
 

lundi 12 mars 2018

Dollard St-Laurent



Dollard St-Laurent est né à Verdun et a grandi près du fleuve, où il allait parfois patiner. Comme bien d’autres à l’époque, il fut signé par les Canadiens, alors qu’il reçut 100$. Il fut ensuite assigné aux Canadiens Junior, puis au Royal de Montréal de la Ligue senior. St-Laurent était toutefois différent de ses coéquipiers à un niveau. Il poursuivait ses études en dentisterie, à l’Université McGill. Il dut par contre se rendre à l’évidence qu’il était difficile de conjuguer études et les voyages et les entraînements d’un joueur de la Ligue senior du Québec. Il choisit donc le hockey.

Il eut son premier essai de trois matchs avec le grand club en 1950-51, avant d’en jouer 40 l’année suivante et d’y terminer la saison.

C’est finalement en 1952-53 que le défenseur défensif se fit une place sur une base régulière avec le Tricolore. Bien que dans l’ombre du capitaine Émile Bouchard, de Doug Harvey et de Tom Johnson, et avec un physique pourtant pas si imposant, St-Laurent s’avéra d’une grande utilité. Il eut néanmoins plus que sa part de blessure au fil de sa carrière.

Au terme de cette même saison, les Canadiens affrontèrent les Black Hawks, qui s’étaient qualifiés de justesse pour les séries et ce, pour une première fois en sept ans. Les faibles Hawks donnèrent tout de même du fil à retordre au Bleu Blanc Rouge, mais celui-ci eut finalement le dessus lors du septième et décisif match. De l’autre côté, les Bruins causèrent une surprise en éliminant les grands favoris, les Red Wings. Mais devant Montréal, Boston ne réussit pas un deuxième miracle de suite et les Canadiens l’emportèrent facilement. St-Laurent gagna ainsi sa première Coupe Stanley.

Après deux défaites en finale contre Détroit, Montréal entreprit alors son historique séquence de cinq Coupes consécutives. St-Laurent participa alors aux trois premières. Toutefois, au grand étonnement de plusieurs, il fut échangé aux pauvres Hawks en juin 1958, contre un montant d’argent et des considérations futures (qui deviendront un prêt d’un joueur, Norm Johnson, qui ne joua finalement aucun match avec les Canadiens). Ce faisant, il alla rejoindre Ted Lindsay qui comme lui, avait travaillé à l’élaboration d’une première version de l’Association des joueurs. (Jim Thomson avait également pris le chemin de Chicago l’année précédente.)

L’arrivée de St-Laurent coïncida avec un retour des Black Hawks en séries après les avoir ratées 11 fois en 12 ans. Il faut dire que les acquisitions de Stan Mikita, Bobby Hull, Glenn Hall et Pierre Pilote leur ont finalement permis de sortir la tête hors de l’eau. Pour ce qui est de St-Laurent, une fois de plus, il se retrouvait dans l’ombre d’un grand défenseur, Pilote bien sûr. Par contre, ce groupe permit en 1960-61 aux Hawks de mettre fin à une disette de Coupe Stanley de 22 ans. D’ailleurs, St-Laurent est parmi les rares à avoir participé à une partie des cinq Coupes consécutives et à l’avoir remporté ailleurs par après. (L’autre est Bert Olmstead, qui a remporté la Coupe avec les Leafs l’année suivante.)

Comme à l’époque, le match des étoiles opposait les champions de la Coupe Stanley aux étoiles des autres équipes, en remportant une cinquième Coupe, St-Laurent eut l’occasion de participer à cet événement pour une cinquième fois.

St-Laurent joua une dernière saison à Chicago en 1961-62, avant d’être envoyé aux As de Québec de la Ligue américaine. Au cours de sa seule saison dans la Vieille capitale, il se brisa une jambe, ce qui mit fin à sa carrière.

Ayant le sens des affaires, il réussit sa deuxième carrière en devenant propriétaire d’un cabinet de courtiers d’assurance. Il s’impliqua également dans la lutte des anciens joueurs pour bonifier leur maigre pension.

Un aréna porte son nom à Ville LaSalle.

Celui qu’on surnommait ″Dolly″ est décédé en 2015 à l’âge de 85 ans.


Sources : “Habs Sell St.Laurent; Players Side-Tracked” de W,R. Weatley, Canadian Press, 4 juin 1958, Ottawa Citizen, page 11, “Smooth blueliner Dollard St.Laurent won five Stanley Cups” de Tom Hawthorn, 12 avril 2015, The Globe and Mail (theglobeandmail.com), wikipedia.org.

mercredi 7 mars 2018

Une petite photo pour le plaisir #72 - Marcel Dionne vs. Ed Hospodar



Je suis récemment tombé sur cette splendide photo et elle m'a tellement fasciné que je me devais de l'analyser pour vous.

Cliquez pour une plus grande résolution


Il s'agit d'une bagarre générale entre les Kings et les Rangers lors du deuxième match de leur série de première ronde le 9 avril 1981. En fait, au moment de la photo il s'agissait plutôt du début de la bagarre, avant que les choses n'empirent pour de bon et que cette mêlée ne devienne légendaire. Un grand total de 59 pénalités furent discernées durant ce match pour un total de 267 minutes, un record à l'époque. Comme plusieurs d'entre vous, j'estime que ce genre de choses n'a plus sa place dans le hockey mais d'un point de vue historique et lorsque l'on porte nos lunettes des années 80, ça demeure amusant d'analyser de telles bagarres.

L'origine de cette mêlée eut lieu au milieu de la première période. Après quelques accrochages et escarmouches en début de match, le capitaine des Rangers Barry Beck assena un "one-punch" à Rick Chartraw (voir texte du 16 janvier 2017) des Kings lors d'une mini-mêlée. Chartraw était alors retenu par l'arbitre qui faisait dos à Beck et le coup de ce dernier était vraiment un cheap shot. Après la première période, les deux équipes se rencontrèrent sur la glace pour régler leur comptes.

Le moment où tout explosa fut magnifiquement capturée en photo ici (photographe inconnu). Au centre, on retrouve Ed Hospodar (#23) des Rangers qui avait Marcel Dionne (#16) comme cible depuis les premières minutes de la série. Il profita de cette mêlée pour s'en prendre à Dionne et c'est là que les choses se dégradèrent.

Il se passe tellement de choses sur cette photo qu'on se doit de l'analyser par section:



On retrouve le regretté Carol Vadnais (voir texte du 31 août 2014) à la gauche de tout ça qui semble vouloir rester en retrait mais qui est sur le point de s'en mêler lui aussi.

Comme on peut voir, les Rangers de l'époque portaient une variante de leur chandail traditionnel avec le "New York" au lieu du "Rangers" à la diagonale. En fait c'était le cas seulement sur le chandail bleu et non pas le chandail blanc à domicile. Ils portèrent ce chandail jusqu'en 1987.
Deux belles permanentes ici avec l'instigateur de toute cette pagaille, le capitaine Barry Beck, ainsi que le resplendissant Ron Duguay en arrière de lui.

On peut entrevoir un peu de frayeur dans les yeux de Beck ainsi qu'un léger soupçon de culpabilité. Pour sa part, Duguay a l'air plutôt cool, comme d'habitude. (Voir texte du 1er nov. 2012)
On a ici un beau trio de belles faces que j'ai décidé de surnommer les "3 Stooges". Selon mes recherches, le seul que je suis capable d'identifier est celui du milieu, l'attaquant Eddie Johnstone , car ce dernier a une bouille assez reconnaissable. Les deux autres demeurent difficiles à identifier. Je ne sais même pas si le troisième (le gars qui a l'air un peu stone) est avec New York ou L.A.
À la toute droite on retrouve d'autres acteurs secondaires dont le légendaire Dean Talafous des Rangers, un des membres de notre Top 100 des joueurs aux noms les plus drôles. D'ailleurs, Hospodar est aussi dans cette liste.

Les deux autres joueurs des Kings sont Greg Terrion (#14) et le Rouynorandien André St.Laurent (#15). Ce dernier était un des fiers porteurs de ces casques ultra-padés aux oreilles.
Et au centre de tout ce beau monde on retrouve le fameux Ed "Boxcar" Hospodar, un des joueurs les plus détestés de l'époque, particulièrement lors de son passage plus tard avec les Flyers. Il fut d'ailleurs un des instigateurs d'une autre mêlée légendaire, celle des séries de 1987 entre Montréal et Philadelphie. On sait qu'on a affaire avec un vrai goon lorsqu'on retrouve une photo officielle du joueur avec un œil au beurre noir.

Au moins il peut se vanter d'avoir marqué le premier but du match.
Finalement, on retrouve dans le haut au centre un joueur qui je pense est Ron Greshner, futur capitaine de l'équipe après Beck. (voir texte du 7 mars 2015).

Ce joueur résume parfaitement la situation et les sentiments des annonceurs du match...








Comme bonus, j'ai trouvé ce vidéo de cette mêlée avec les éléments instigateurs de Beck et compagnie plus tôt dans la période.Vers la marque de 6:30, on voit la situation dégénérer davantage lorsque Hospodar est emmené près de la baie vitrée par un des officiels. Hospodar fut ensuite attrapé par derrière par le gardien réserviste des Kings, Paul Pageau. Ce dernier n'était pas en uniforme, tout comme le réserviste des Rangers, Nick Fotiu. Ce dernier s'en prit à Pageau par la suite et c'est le garde du corps du proprio des Kings qui intervint pour séparer tout ce monde. Fotiu n'était pas en uniforme car il servait à ce moment une suspension de 8 matchs pour s'être battu avec des fans lors d'un match à Détroit en mars...

Au final, les Kings remportèrent le match 5-4 mais perdirent le suivant 10-3 et la série 3-1 (dans les temps des 3 de 5 en première ronde. Dionne marqua également un but en première période. Malgré tout, Dionne ne reçut que 5 minutes de pénalité dans ce match tandis qu'Hospodar en reçut 39 et Beck 30 minutes.



Du hockey comme dans l'temps! Dans l'temps qu'on était mongol...


Sources:
LA Times
Dropyourgloves.com
Scoutingtherefs.com
NHL.com