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jeudi 13 février 2025

La Finlande dans l'AMH









En marge de la Confrontation des 4 Nations et du match qui a lieu ce soir, je crois qu'il est logique de parler de l'AMH...

Car peu importe ce que vous pouvez trouver sur l'AMH, ça finit plus que très régulièrement avec une histoire abracadabrante de broche à foin. Et comme la ligue à été ainsi de ses débuts jusqu'à sa fin, rien n'est surprenant d'apprendre qu'une équipe n'a joué qu'un seul match de saison régulière dans les rangs du circuit maudit.

Vous avez bien lu : un seul match de saison régulière !

C'était lors de la dernière saison de l'AMH, en 1978-79. Suite à la faillite des Racers d'Indianapolis après 25 matchs, il ne restait que 6 équipes pour terminer la saison et leur calendrier (une source de revenus malgré tout) se voyait amputé. Les dirigeants de la ligue décidèrent donc d'aller chercher des équipes "mercenaires" pour conclure la saison. C'est ainsi que l'équipe nationale de la Tchécoslovaquie et une équipe d'étoile de l'URSS furent recrutées, tout comme ce fut le cas la saison précédente d'ailleurs. Les six équipes restantes du circuit maudit jouèrent chacun un match contre chacune de ces deux équipes, afin de compléter un calendrier de 80 parties. 

Par contre, comme les Racers ont disparu après un nombre impair de matchs, les Oilers se retrouvaient qu'avec 79 matchs de prévus. Pour remédier à la situation, l'AMH fit appel à une autre équipe nationale qui n'avait pas le lustre qu'elle a aujourd'hui : la Finlande !

Affiche promotionnelle pour la coupe Canada 1976
La Finlande de la fin des années 1970 ! L'équipe nationale qui regorgeait de joueurs connus tel que Tomi Taimio, Matti Kaario, Reijo Lappanen et Jarmo Mikatolo.

Dans ce lot, seulement deux joueurs avaient fait un séjour en Amérique du Nord. Le vétéran Seppo Repo (ça sonne comme Kappo Kakko non ?) avait joué une saison dans la même AMH, en 1976-77, inscrivant 60 points avec les Roadrunners de Phoenix. Le jeune Matti Hagman avait disputé 90 parties en 2 saisons avec les Bruins de Boston, ayant été repêché par ces derniers en 1975. Il finit cependant la saison 1977-78 dans l'AMH, à Québec, avec les Nordiques.

Bref, à la fin du mois de mars 1979, cette bande de joyeux lurons atterrirent en Alberta pour se frotter aux Oilers, qui avaient d'ailleurs pu profiter des problèmes financier des Racers afin de mettre la main sur Wayne Gretzky plus tôt dans la saison. 

La partie eut lieu le 20 mars 1979. La Finlande débuta le match en force, surprenant les Oilers en période d'adaptation, déjouant Dave Dryden à peine 2 minutes après le début du match. Après 10 minutes de jeu, Edmonton avait trouvé leurs repères, inscrivant 7 buts sans riposte contre le gardien Jorma Valtonen, dont trois à l'intérieur de 36 secondes au début du deuxième engagement.

Le victoire en poche, les Oilers ont alors envoyé leur gardien finlandais, Hannu Kamppuri, dans la mêlée, pour son deuxième et dernier match de la saison. Il accorda trois buts à ses compatriotes pendant la troisième période, permettant une marque finale de 8 à 4 en faveur d'Edmonton.

Les Oilers amassèrent donc 2 autres points au classement (ils allaient finir premiers), alors que la Finlande n'en récolta bien entendu aucun. De toute façon, n'étant que de passage dans l'AMH, leur point n'aurait pas été comptabilisé.

Ce match a également permis aux Oilers de garder un œil sur deux joueurs de l'équipe finlandaise, alors qu'ils firent signer un contrat à Matti Hagman avant la saison 1980 (il joua 2 saisons à Edmonton), peu de temps après avoir repêché un joueur qui devint un membre important de la dynastie albertaine, le membre du Temple de la Renommée du hockey, Jari Kurri.


Sources : hockeyreference.com, hockeydb.com, wikipedia.org, https://youtu.be/NF9r1OxWje8?si=E5BVrtUeZ0yd1bXW

vendredi 7 février 2025

Trouvaille de marché aux puces: Les grands hockeyeurs québécois de Diana/Durivage


 


Vous excuserez mon absence de textes ces dernières semaines, j'ai été pas mal occupé/paresseux. Mais l'autre jour j'étais de passage au marché aux puces Jean-Talon de Québec et je suis tombé sur ce machin qui a ravivé ma flamme.



C'est quand même rare le genre d'objet qui te donne un élan nostalgique et qui te donne le goût de manger des toasts en même temps.

Donc pour un petit 10 piasses, je me suis pogné cet album de collection de la série des «Grands hockeyeurs québécois» des compagnies Diana, Durivage et Panini (un autre nom qui donne faim), aussi connue sous les noms des «cartes de pain». 

Parue à l'aube de la saison 1992-93, cette série était distribuée à même l'emballage des sacs de pain tranché Diana et Durivage, les deux compagnies faisant effort commun pour cette promotion légendaire. 

(Prochaine étape dans ma carrière de collectionneur, me procurer un sac de pain DIANA/DURIVAGE MINT avec le pain moisi et pétrifié de +30 ans toujours à l'intérieur)

 


Mais là... woh les moteurs.

«Autocollants» ?

C'était des autocollants?


 
Quand j'ai feuilleté l'album, j'avais bien vu que les «cartes» de «format carte» étaient collées dans l'album, ce qui donne un gros effet déformé et inégale au livret. Les «cartes» sont quand même bien épaisses et je me disais que c'était malgré tout le but voulu de l'album et que ça aurait été trop compliqué et dispendieux de faire un véritable album souvenir de cartes.

Mais après inspection attentive et sans vouloir «décrisser» l'album, ce sont bel et bien des autocollants tel qu'indiqué dans la préface, encore extrêmement bien collés après 30 ans.

Mais quessé qui s'passe? C'est pas des «cartes de pain»? C'est des «stickers de pain»? Ai-je vécu dans la matrice jusqu'à maintenant? 

Ma première théorie après cette stupéfiante remise en question était que la compagnie avait peut-être produit des cartes ET des stickers. Mais aucune mention de cartes n'est indiquée dans cet album.

J'ai donc couru, au grand détriment de ma blonde, sortir ma collection de cartables pour en avoir le coeur net. Mais je n'ai retrouvé aucune de ces cartes. 

Vous auriez dû voir la scène.

- Quessé tu fais?? Tu vas pas sortir tous tes cartables encore?
- Ben là. FAUT je sache si en 1992-93, les Diana c'était des autocollants ou des cartes simonac!

Parce que mes cartables sont un vrai foutoir, avec des collections par équipe, par année, par joueurs vedettes, etc, il fallait bien que je fasse le tour. Mais 30 minutes plus tard, je me suis rendu compte que j'avais aucune de ces foutues cartes 1992-93 Durivage/Diana/Panini. 

En fait, j'ai plein de ces cartes mais de la saison 1993-94 où comme variante il s'agissait de la collection «Les années recrues des grands hockeyeurs québécois» où tu retrouves à l'arrière une comparaison de la première saison recrue du joueur et de sa plus récente saison, celle de 1992-93.


 
Ces cartes 1993-94 sont bel et bien des cartes, rigides et tout et aucunement autocollantes. D'ailleurs elles étaient cette fois produites par SCORE et non Panini comme vous pouvez le distinguer subtilement en dessous du lieu de naissance du joueur.

Mais, oh combien j'ai été dupé toute ma vie, comme les deux éditions ont pratiquement le même look, je ne m'étais jamais rendu compte de tout ça. 

Au moins je vais me coucher moins niaiseux ce soir.... humm peut-être en fait que je vais être plus niaiseux.

Les «CARTES» 93-94 sont toutefois vraiment plus belles malgré les grosses ressemblances avec l'année d'avant. Les couleurs sont plus vives et c'est surtout l'arrière qui est plus beau, comparativement au look définitivement plus «autocollant Panini» de 92-93:

Imprimé en Italie, shippé au Québec et inséré dans des milliers de sacs de pain...

 
Donc c'était ma grande aventure «effet Mandela» des cartes/stickers Diana/Durivage/Panini 1992-93.

Mais comme avec un sac de pain, faut partager en famille. Je vais donc terminer avec une tournée de «beurrées» pour vous autres en vous partageant l'entièreté de l'album.

























 


mercredi 29 janvier 2025

Joueur oublié des 90's #98 - Craig Billington









Le nom de Craig Billington est rarement un de ceux qu'on "name drop" lors d'une discussion entre nostalgiques du hockey des années 90. Pourtant un gardien durable car rarement blessé, et bien qu'il ne corresponde pas aux standards présent de la LNH (il mesure 5'10" et pesait 175 livres), Billington a su faire durer sa carrière, réussissant même à toucher à l'honneur ultime.

Né le 11 septembre 1966 à London en Ontario, Craig Billington débuta sa carrière junior avec les Diamonds de sa ville natale, dans le Junior B. Il fut promu la saison suivante dans la OHL, avec les Bulls de Belleville, obtenant rapidement le poste de gardien partant, disputant 44 matchs, maintenant une fiche partagée de 20 victoires contre 19 défaites. Il en fit assez pour attirer l'attention des Devils du New Jersey, qui firent de lui le premier gardien repêché en 1984, 23e au total en deuxième ronde.


De retour à Belleville pour l'année 1984-85, Billington participa à 47 rencontres, en remportant 26. De plus, il fut sélectionné pour représenté le Canada au championnat mondial junior qui avait lieu en Finlande. Il revint au pays avec la médaille d'or au cou en plus du titre de meilleur gardien du tournoi, ne perdant aucun de ses cinq matchs (3-0-2), blanchissant même les puissants soviétiques. En séries éliminatoires, il aida les Bulls à se rendre dans le carré d'as de la OHL, s'inclinant face aux Petes de Peterborough. Ses dernières performances lui permirent de se hisser au sein de l'équipe d'étoiles de la OHL.

Il fit ses débuts dans la LNH à l'automne 1985 en tant que troisième gardien derrière Glenn Resch et Alain Chevrier. Billington vit de l'action durant 5 matchs, remportant ses 3 décisions. Lorsqu'il devait laisser sa place aux deux autres gardiens de l'organisation, Billington en profitait pour être commentateur lors de la retransmission radio des matchs de son équipe. Les Devils le retournèrent ensuite à son équipe junior pour qu'il puisse rejoindre l'équipe junior canadienne afin de participer à un autre championnat junior, qui avait lieu cette fois en Ontario. Gagnant quatre de ses cinq parties, Billington et Équipe Canada durent se contenter de la médaille d'argent, alors que les soviétiques survolèrent le tournoi, remportant leur 7 parties. Il retourna ensuite au New Jersey jusqu'à la fin de la saison, connaissant sa part de difficulté, ne remportant qu'une seule de ses 11 décisions.

Les Devils décidèrent d'envoyer Billington faire ses classes dans la ligue américaine pour la saison 1986-87, l'envoyant avec les Mariners du Maine, où il côtoya deux autres jeunes gardiens de l'organisation, Chris Terreri et un certain Kirk McLean. Ayant fait bonne figure lors des vingt parties qu'il disputa, Billington fut rappelé au début de l'année 1987 afin d'épauler Alain Chevrier. Il ne parvint cependant pas à élever son jeu, ne remportant que 4 des 22 matchs où il fut devant la cage du New Jersey, ce qui incita ces derniers à le retourner dans la ligue américaine pour débuter la saison suivante. Puisque son coéquipier Chris Terreri passa la majorité de la saison au sein de l'équipe nationale américaine, Billington disputa un grand nombre de 59 parties dans l'uniforme des Devils d'Utica en 1987-88, remportant 22 victoires. Ce ne fut toutefois pas suffisant pour lui mériter un rappel, restant à Utica pour les deux saisons suivantes, n'étant d'office que pour trois parties avec le grand club pendant cette période.

Suivant l'exemple de Terreri (qui était maintenant à temps plein dans la LNH avec les Devils), Billington passa l'entièreté de la saison 1990-91 avec l'équipe nationale canadienne. En plus de jouer dans plus de 35 matchs, il participa au championnat mondial, revenant au pays avec une nouvelle médaille d'argent au cou. De retour dans l'organisation des Devils pour la saison 1991-92, il compléta la tâche derrière Terreri, participant à 27 matchs et remportant 13 de ses 21 décisions. De plus, possédant un équipement très ressemblant à celui de son coéquipier (à l'exception qu'il portait un masque et Terreri un casque), la compagnie ProSet (qui d'autre!) les mélangea pour leur carte, utilisant à chaque occasion une photo de Chris Terreri.

La carte de Billington est celle de droite …

Il partagea équitablement le travail avec Terreri lors de la saison suivante, disputant 42 parties. Il fut de plus sélectionné pour participer au match des étoiles qui avait lieu à Montréal en 1993. À la fin de la saison, les Devils devaient se départir d'un gardien à la fin de la saison, le jeune Martin Brodeur étant fin prêt à faire le saut dans la LNH. Ayant prouvé sa valeur, Billington fut expédié (ainsi que Troy Malette et un choix de 4 ronde) aux pauvres Senators d'Ottawa, qui avaient besoin d'un gardien solide, en retour de Peter Sidorkiewicz et un choix conditionnel qui devint Mike Peluso. 

Faisant de son mieux dans la capitale canadienne derrière une équipe pitoyable, Billington ne put faire mieux que 11 victoires en 72 matchs, dont aucune victoire en 9 matchs lors de la saison écourtée de 1994-95. Au moins, Billington avait un beau look dans la capitale nationale, puisque son équipement aux nouvelles couleurs des Devils concordait parfaitement avec les couleurs des Senators. Lorsqu'il reçut son nouveau masque plusieurs mois après son arrivée à Ottawa, il avait vraiment fier allure, comparativement à l'équipe …


Heureusement pour lui, les Bruins de Boston en firent son acquisition à la date limite des transactions 1995, afin de seconder Bill Ranford. Il fit bonne figure, ajoutant 5 victoires à son palmarès, et s'assurant le même job pour la saison suivante. Ses performances furent toutefois en dents de scie lors de la saison suivante et les Bruins ne renouvelèrent pas son contrat lorsqu'il vint à échéance en juin 1996. 

Billington dût attendre à la fin de l'été, tout juste avant le camp d'entraînement, avant qu'une équipe lui fasse signe. Ce sonr les Panthers de la Floride qui lui offrirent un contrat au début du mois de septembre. Alors qu'il devait être en train de planifier la job de peinture sur son casque, il fut réclamé par l'Avalanche du Colorado lors du repêchage de non-protection (Waiver Draft) à la fin du mois de septembre, chose qui n'existe plus depuis 2003. Ces derniers n'avaient pas encore trouvé de gardien pour seconder Patrick Roy depuis qu'ils avaient exaucé le vœu du deuxième gardien de l'organisation, Stéphane Fiset, alors qu'ils l'avaient envoyé aux Kings.

C'est donc en tant que substitut de Patrick Roy que Billington se présenta à Denver. Derrière une solide équipe, Billington enregistra les meilleures statistiques de sa carrière en trois saisons avec l'Avalanche, ajoutant 30 victoires à sa fiche en 67 parties. Dû à la progression d'un jeune Marc Denis, et après s'être amplement acquis de sa tâche, Billington fut échangé à l'été 1999 aux Capitals de Washington, où le même rôle l'attendait, cette fois derrière Olaf Kolzig.

Une saison et quart à Boston, trois saisons au Colorado

Dans la capitale américaine, Billington ne put tenir les mêmes standards qu'au Colorado, ne réussissant pas à montrer une fiche gagnante lors de trois saisons complètes, même en disputant moins de rencontres. Heureusement pour les fans des Capitals, Kolzig grugeait sa grande part de victoires et l'équipe prenait les victoires de Billington comme un "bonus" lorsqu'elles arrivaient. Toutefois, après n'avoir participé qu'à cinq matchs en 2002-03, Billington annonça sa retraite au début du mois de janvier, laissant sa place au jeune Sébastien Charpentier. 

Billington : Qu'est-ce que t'as mangé pour souper ?
Kidd : Des ramens.
Billington : Crime, ça aurait été bon ça !

Billington fut immédiatement engagé par son ancienne équipe, alors que l'Avalanche le nomma comme entraîneur des gardiens. Il est d'ailleurs toujours à l'emploi de l'équipe, ayant occupé différents postes, soit au sein du département de développement des joueurs, soit comme assistant au directeur général. Il a d'ailleurs pu mettre la main sur la coupe Stanley lors de la conquête de 2022 de l'Avalanche, trophée qui lui a échappé tout au long de sa carrière de joueur.


Fiche dans la LNH : 332 parties, 110 victoires, 149 défaites, 31 matchs nuls

lundi 27 janvier 2025

Les équipes de quart de siècle du Canadiens - Édition médiocre









Dernièrement, la LNH a dévoilé les équipes du dernier quart de siècle pour (presque) toutes les équipes de la Ligue. Mais ici à "La Vie est une Puck", nous célébrons la médiocrité. C'est pourquoi nous avons mis l'épaule à la roue pour vous dévoiler les "Équipes Poches du dernier quart de siècle" des Canadiens de Montréal.

Malgré trois présences dans le carré d'as et une finale de la coupe Stanley, le CH n'a pas toujours présenté des équipes dignes de la meilleure ligue au monde. Certaines recrues ont fait chou blanc dans leur possibilité de montrer leur savoir-faire alors qu'à d'autres occasions, ce sont des vétérans de passage qui se sont solidement planté.

Nous avons, comme la LNH, créé deux équipes : l'avant-dernière position et la dernière position. Ne vous attendez pas à des choix "classiques" comme les David Schlemko, Dwight King, Steve Ott ou autre Kassian de ce monde. Nous avons fait nos recherches et vous présentons des joueurs qui n'ont fait que passer et qui vous feront penser des choses comme "C'est qui cet huluberlu ?", "J'avais oublié qu'il avait passé à Montréal", "Il a si peu joué ?" et "Je le préfère comme analyste à TVA Sports".


Une belle équipe que nous avons là. À l'aile gauche, nous avons Drayson Bowman qui, sur sa photo officielle, semblait lui même se demander ce qu'il crissait là. Après un passage de 5 saisons dans l'organisation des Hurricanes de la Caroline, à se balader entre les Ligues Américaine et Nationale, Bowman signa en 2014 un contrat à 2 volets avec les Habs. Quoique efficace avec les Bulldogs d'Hamilton, il se fit plus que discret lors d'un rappel de trois matchs avec le Canadiens, n'écrivant son nom sur la feuille de pointage qu'à la section "Alignement". Il repartit avec son baluchon à la fin de la saison et accrocha ses patins trois ans plus tard.

Au centre, Martin St-Pierre promenait déjà son équipement un peu partout dans le monde (Canada, États-Unis, Autriche, Russie & Finlande) depuis 9 ans lorsqu'il reçut un appel de Marc Bergevin à la fin de l'été 2013 qui devait ressembler à "Hey, t'as joué 38 games dans le show puis tu te trimballes partout, ça te dirait de poser tes fesses à Hamilton le temps d'une saison ?". C'est ainsi que St-Pierre disputa 71 matchs avec les Bulldogs et fut rappelé pour un match à Montréal. Aucun but, aucune passe, pas de temps au cachot et un différentiel de 0 plus tard, St-Pierre reprit sa poche de hockey et alla visiter l'ancien continent pour un autre 7 ans avant de tout mettre au rancart.

Comme ailier droit, on retrouve un ancien choix de 6e ronde en 2012 des Capitals, le "grand" Riley Barber. Après quatre saisons à Hershey dans la AHL (et 3 matchs anonyme à Washington), le barbier signa un contrat le 1er juillet 2019 avec le Canadien. Suite à 39 matchs avec le Rocket de Laval, il fut assigné avec le grand club le temps de 9 matchs, où son seul fait marquant fut de se faire attribuer 2 minutes de pénalité. Échangé en février aux Penguins dans un échange mineur, il fut (comme tout le monde d'ailleurs) à l'arrêt quelques semaines plus tard dû à la pandémie. Il joua 4 matchs deux ans plus tard avec Détroit avant de s'exiler dans la KHL.

À la défense, nous retrouvons Bryan Allen, un vétéran de 15 saisons acquis en novembre 2014 des Ducks en retour de la fierté de Lac-la-Biche, Rene Bourque. Allen ne joua que 5 matchs avec les Canadiens, obtint le seul point de ce groupe (une passe), se fit prendre en défaut par les officiels à une occasion et récolta un différentiel de -2. Ensuite il tomba malade, et fut envoyé dans les mineures après s'être fait volé son poste par Nathan Beaulieu pendant sa convalescence. Il annonça sa retraite après la saison. À ses côtés prend place le jeune Brendon Nash qui, tout juste sorti de l'université Cornell, disputait sa première saison professionnelle en 2010-11. Ses bonnes performances à Hamilton lui valurent un rappel, où il ne put faire mieux qu'un différentiel de -1 en deux parties. Il disparut rapidement des plans de l'état-major du CH et ne retoucha jamais plus à la LNH jusqu'à sa retraite en 2020.

Défendant la cage, un espoir qui n'a jamais réussi à percé au niveau des attentes, le fitch Éric Fichaud. Après avoir été de passage dans quelques organisations, le CH l'avait recruté par le ballotage en février 2000, l'envoyant avec les Citadelles de Québec de la AHL. Il fut appelé en renfort à Montréal à quelques occasions, mais surtout par mesure préventive. En novembre 2000, il vint en relève à José Théodore, accordant le but vainqueur aux Capitals. Il fut envoyé dans la mêlée dès le lendemain, se faisant sortir avec un peu plus d'une période ayant accordé trois buts. Il fut ainsi crédité de la défaite aux mains des Maple Leafs. Avec 4 buts accordés en 62 minutes de jeu, il retourna dans les mineures et ensuite dans la Ligue Nord-Américaine avant d'être repêché par TVA Sports.


Pour cette équipe de dernière position, nous retrouvons le pire des 25 dernières saisons dans la métropole. À l'aile gauche, notre choix est Nigel Dawes. N'ayant pu convaincre les Thrashers d'Atlanta de le garder dans le grand club, il fut acquis par le Canadien en février 2011. Il s'aligna que pour 4 petits matchs avec Montréal qui en vint à la même conclusion qu'Atlanta : Dawes était invisible et n'était plus de calibre pour la Ligue. Il fut envoyé à Hamilton où il performa bien et alla se faire oublier des partisans nord-américain dans la KHL, où il performa très bien pendant 12 saisons.

Au centre, la mise en jeu perdue est confiée à Brock Trotter. Signé par Montréal à sa sortie de l'Université de Denver, Trotter connu une belle progression dans la AHL, qui lui valut un rappel lors de la saison 2009-2010. Par contre, les deux matchs disputés avec le CH furent loin d'être convainquant. Fiche de -1 et aucun point. Il fut rapidement retourné dans les mineures, endroit qu'il ne quitta que pour aller joué en Asie et en Europe pendant sept ans. Il ne fit guère mieux lors de deux autres tentatives en Amérique du Nord par la suite, alors qu'il ne put inscrire qu'une passe en 4 matchs dans la AHL et une autre passe en 8 matchs dans la ECHL …

Arrivé à Montréal en même temps que Rene Bourque, le jeune ailier droit Patrick Holland avait connu du succès dans les rangs junior. Une fois arrivé chez les professionnels par contre, la marche fut très haute à gravir et il se fit relativement discret à Hamilton. Sans trop savoir comment, il a toutefois obtenu un rappel en 2013-14 qui durera le temps de cinq matchs, où il se fit tellement discret que les amateurs ne durent même pas le remarquer. Aucun point et un différentiel de 0, c'est à se demander s'il n'a pas joué exclusivement sur le banc. Au début de la saison suivante, il fut envoyé à Winnipeg en compagnie de Peter Budaj en retour d'Eric Tangradi, qui aurait très bien put se retrouver dans cette liste également. Les performances de Holland déclinèrent rapidement et il accrocha ses patins deux ans plus tard.

La paire de défense est loin de ressembler à ce que le Big Three des années 70 pouvaient proposer aux amateurs. Arrivé en même temps que Nigel Dawes (quel échange de m&rde), Brent Sopel fut une énorme déception en saison régulière, alors qu'en douze matchs à Montréal, il ne put faire mieux qu'une fiche de -1. Il fit toutefois partie de l'alignement lors des séries éliminatoires et obtint le seul but de ces deux formations alors que Boston élimina le Canadien en 7 matchs. Il quitta à la fin de la saison pour la KHL avant de faire un dernier tour de piste en Amérique lors de la saison 2014-15. Son binôme sur cette paire défensive est nul autre que le présent joueur du Kraken des Firebirds de Coachella Valley Gustav Olofsson. Acquis en octobre 2018 du Wild du Minnesota, Olofsson fut assigné à la ligue qui lui correspond, soit la Ligue Américaine. Le Canadien eut toutefois besoin de ses services la saison suivante et en trois parties, il se fit envoyé au cachot à une occasion et obtint le pire différentiel du groupe avec une fiche de -4. Le CH le laissa aller à la fin de la saison suivante et le Kraken l'amena dans leur organisation.

Pour garder les buts, notre non confiance est entre les gants de Michael McNiven. Pauvre Michael. Après un passage rempli de succès dans la OHL (41 victoires à sa dernière saison !) avec l'Attack d'Owen Sound, le Canadien lui offrit un contrat des ligues mineures en septembre 2015. Ayant abattu beaucoup de travail honnête à différents paliers dans les clubs école, réchauffant le banc lors de 3-4 rappels dans la LNH, il a vu les nouvelles recrues passer devant lui. C'est alors qu'il lança un message via les journaux : "Donnez moi ma chance" ! Il l'obtint le 24 janvier 2022, venant en relève à Cayden Primeau pour la troisième période d'un match au Minnesota. En 7 lancers, il accorda 3 buts dans une défaite de 8-2. McNiven retourna dans l'AHL et fut échangé quelques semaines plus tard et ne revint jamais dans la LNH.