Petri Skriko fit partie de cette première génération de joueurs finlandais à faire leur marque dans la LNH dans les années 80 avec notamment Jari Kurri, Reijo Ruotsalainen, Reijo Siltanen et Ilkka Sinisalo.
Né le 13 mars 1962 à Lappeenranta en Finlande, il émergea comme un joueur phénomène à l'âge junior dans son pays natal, étant nommé joueur recrue de l'année en 1980-81, ce qui incita les Canucks de Vancouver à le repêcher en 8e ronde (157e choix au total). Il continua sur sa lancée en 81-82 en se démarquant aux championnats junior où il termina en tête des marqueurs, alors que la Finlande remporta la médaille de bronze. Il représenta également son pays aux Olympiques de 1984 et termina meilleur pointeur de son équipe avec 10 points en 6 matchs.
Il arriva à Vancouver pour la saison 1984-85 qu'il termina avec un respectable 21 buts et 14 passes pour 35 points. Si les Canucks étaient assez avant-gardistes au niveau de l'introduction des joueurs suédois (Thomas Gradin, Patrick Sundstrom, Per-Olov Brasar), Skriko était pour sa part le premier finlandais de l'histoire de la francuise. Il y en eut d'ailleurs que très peu après lui, contrairement aux nombreux joueurs suédois dans l'histoire subséquente des Canucks, dont quelques-uns des meilleurs joueurs de la franchise (Markus Naslund, Mattias Ohlund, Henrik et Daniel Sedin, Elias Pettersson).
Vint ensuite sa deuxième saison en 1985-86 où il connut ses sommets en carrière de 38 buts et 40 passes pour 70 points, au premier rang des pointeurs des Canucks. Sa saison suivante commença dans la même veine, encore mieux même alors qu'il marqua à profusion en début de saison. En novembre 1986, il obtint 3 tours du chapeau en 8 jours dont un match de 4 buts contre les Rangers, alors le record de buts en un match pour un joueur des Canucks.
Cependant, Skriko était ce qu'on appelle un joueur de séquences, qui connaissait de longs passages à vide entre ces poussées d'offensive. Par exemple, après ce fameux 3 tours du chapeau en 5 matchs, il n'obtint que 3 buts lors des 20 matchs suivants. Il n'était également pas un atout en défensive et plusieurs le trouvaient trop frileux pour ce rude hockey nord-américain des années 80.
Il termina quand même la saison 1986-87 avec la deuxième de 4 saisons consécutives de plus de 30 buts avec 33 buts et 41 passes. Les Canucks de la fin des années 80 étaient toutefois une équipe très médiocre et il est à se demander s'il n'aurait pas obtenu de meilleurs statistiques ailleurs. Il termina de nouveau premier pointeur de l'équipe en 1988-89 avec 30 buts et 36 passes pour 66 points.
Un autre «chef d'oeuvre» Upper Deck
Après une saison de seulement 48 points en 89-90, il fut graduellement écarté de la formation par l'entraineur Bob McCammon avec qui il y eut plusieurs frictions. Il demanda alors d'être échangé. Après plusieurs semaines dans les gradins sans trouver preneur, il fut finalement échangé aux Bruins de Boston en janvier 1991. En retour, les Canucks obtinrent un choix de 2e ronde en 1992, un choix qui deviendra Mike Peca.
Skriko sembla bénéficier de ce nouveau départ à Boston alors qu'il récolta 19 points en 28 matchs à Boston, en plus de 8 points en séries. Il fut toutefois rapidement échangé au début de la saison 1991-92 où après seulement 9 matchs, il passa aux Jets de Winnipeg en retour du grand voyageur Brent Ashton.
Son séjour à Winnipeg fut toutefois très bref. Après 15 matchs, il demanda à la direction de pouvoir participer aux Olympiques de 1992. L'équipe acquiésa et il fut alors prêté à l'équipe nationale finlandaise pour le restant de la saison.
Libéré par les Jets, il signa ensuite avec les Sharks pour la saison 1992-93. Il fut toutefois libéré après seulement 17 matchs où il avait obtenu 7 points. Ce furent ses derniers matchs dans la LNH. Il termina ensuite la saison en Finlande avec le club d'Espoo.
Il opta ensuite de conclure sa carrière avec le club de Herning au Danemark où il joua de 1993 à 1999, terminant annuellement parmi les meilleurs pointeurs et remportant 3 championnats.
Suite à se retraite en 1999, il passa directement derrière le banc de Herning pendant 2 saisons, pour ensuite entrainer son ancien club, le SaiPa, en Finlande pour trois saisons. Il occupa ensuite plusieurs fonctions de dépisteur pour les Capitals, Flames et Panthers. Il est depuis deux saisons entraineur-chef de l'équipe nationale d'Estonie.
Il fut introduit au temple de la renommée de Finlande en 2004. Son numéro 9 fut également retiré par le SaiPa.
En 541 matchs dans la LNH, il obtint 183 buts et 222 passes pour 405 points.
Dwight Gooden, Darryl Strawberry &, Mike Tyson, le boxeur
Mike Tyson n'a pas fini de faire parler de lui. Après son "combat" contre Jake Paul en novembre dernier, on croyait bien que "Iron Mike" se tiendrait finalement loin des rings. Mais de nombreuses rumeurs font mention d'un éventuel combat contre un ancien champion de MMA, Fedor Emelianenko. On verra bien ça dans le futur, mais ce n'est pas le sujet ici.
Avec Rickey Henderson
Ayant grandi dans le Bronx de New York, au travers de ses frasques de jeunesse, Tyson aimait bien le baseball et, il va de soi, les équipes de New York, soit les Mets et les Yankees. Aurait-il pu devenir un bon joueur de baseball ? L'histoire ne nous le dit pas. Quoique …
Michael Ray Tyson est né le 13 janvier 1950 à Rocky Mount en Caroline du Nord. Rapidement dans sa jeunesse, le baseball devint sa passion. Suite à sa graduation du "High School", Tyson fut repêché par les Cardinals de St-Louis au 3e tour du repêchage de 1970. Il disputa la saison 1970 dans le niveau A avec les Cardinals de St-Petersburg dans la Ligue de la Floride. L'année suivante, c'est avec les Reds de Modesto dans la Ligue de la Californie qu'il continua à affuter ses qualités offensive et à peaufiner son jeu défensif. Il fit le saut dans le niveau AAA avec les Oilers de Tulsa (non, pas ces Oilers de Tulsa là !) en 1972 et joua ses premiers matchs "dans le show" en fin de saison, amassant 78 coups sûrs en 13 parties avec les Cardinals.
Tyson s'est rapidement révélé être un joueur fiable. Sa polyvalence lui a permis de jouer à la fois à l'arrêt-court et au deuxième but, faisant de lui un atout précieux pour l'alignement des Cardinals. Tout au long de son passage à Saint-Louis, il était davantage connu pour son gant que pour son coup de bâton. Il était une présence défensive constante, transformant souvent les jeux difficiles en routine. Bien qu'il ne fût pas un frappeur puissant, sa capacité à mettre la balle en jeu et à contribuer à la stratégie offensive de l'équipe en faisait un élément clé de la rotation des Cards. Sa meilleure saison offensive eut lieu en 1976, avec une moyenne au bâton de ,286 (son meilleur résultat en carrière) avec 3 coups de circuit et 28 points produits, bien qu'elle ait été écourtée par une blessure qui lui fit raté la moitié de la saison.
Suite à la saison 1979, dû à l'émergence de Ozzie Smith, Tyson fut échangé aux Cubs de Chicago en retour du lanceur de relève Donnie Moore. À Chicago, Tyson continua d'assurer une défense fiable au deuxième but et à l'arrêt-court, contribuant à stabiliser le champ intérieur des Cubs. Bien que ses statistiques offensives aient décliné pendant son passage à Chicago, son professionnalisme et son expérience furent précieux dans un jeune club. Tyson a joué deux saisons dans la ville des vents avant de prendre sa retraite du baseball, lorsque libéré par les Cubs en mars 1982. En dix saisons dans les majeures, il a cumulé une moyenne au bâton de ,241 (714 coups sur en 2959 présences) avec 27 coups de circuit et 269 points produits en 1017 parties.
Et pour revenir au Mike Tyson plus connu, la dernière fois qu'il a été vu sur un terrain de baseball, c'est le 17 avril 2014, alors qu'il lança le lancer protocolaire avant un match opposant les Pirates de Pittsburgh au Brewers de Milwaukee. Il a dû leur porter chance, car les Pirates ont massacré les Brewers au compte de 11 à 2.
Le «National Pastime» américain a des origines diversifiées et contestées par plusieurs historiens jusqu’à ce jour. Même lors des premières années officielles, ses origines étaient déjà sujettes à des débats féroces. Mais ce qui est certain est qu'avant d'être connu sous sa forme actuelle avec des règlements et des positions déterminées, le baseball à évolué à partir de jeux d'enfants provenant de diverses parties du continent européen à travers les époques. Et comme expliqué dans le documentaire «Baseball» du légendaire Ken Burns, «les jeux enfantins de bâtons et de balles existent depuis qu’il y a des enfants».
Plusieurs de ces sports sont toujours joués de nos jours, et parfois ces jeux à l'origine des racines du baseball ont plus tard été modifiés et influencés par le baseball lui-même.
Je vais donc vous parler de ces quelques jeux/sports qui ont mené à l’évolution du baseball tel que l’on connait de nos jours.
Vous vous attendiez peut-être à ce que je vous parle de cricket, mais non. Aujourd'hui, commençons plutôt par Le Oină.
Un des plus anciens «ancêtres» du baseball, le Oină est originaire de Roumanie. La plus vieille mention écrite officielle de l’existence de ce sport remonterait à l'ère médiévale, plus précisément en 1364, alors que la Roumanie faisait partie de ce qu'on appelait la «Valachie» avec la Moldavie et la Transylvanie.
La pratique du Oinăfut éventuellement introduite comme sport obligatoire en cours d’éducation physique et il existe depuis 1932 la «fédération roumaine de Oină». La difficulté à exporter le sport en fit une entreprise peu profitable et un déclin de popularité apparut vers les années 90. De plus récents efforts ont été lancés pour populariser le sport
davantage mais malgré sa très longue histoire et sa reconnaissance officielle en
tant que sport national depuis 2014, le Oinădemeure un sport de niche et ce même en Roumanie, où il ne s'agit pas d'un des sports les plus populaires. On retrouverait aujourd'hui une trentaine d'équipes officielles et deux fédérations, une en Roumanie et l'autre en Moldavie.
Comme vous pouvez le voir, il n'y a pas foule...
Mais ici, comment expliquer le Oină moderne et ses ressemblances avec le baseball?
Et bien me lançant naïvement tête première pour comprendre ce sport, c'était tout un casse-tête pour un non-initié. On dirait à prime abord un mélange de baseball, football, cricket, handball, ballon-chasseur... et le bon vieux jeu de la cour d'école, le «Quatre coins».
Allez vous faire un café pour la suite et concentrez-vous parce que c'est compliqué en...
Voici ce que j'ai compris. À noter que j'ai dû télécharger le PDF des règlements officiels en roumain et me servir de chatGPT pour traduire et me démêler...
Souvent, le mieux est de regarder un match sur Youtube, mais même là
c'est flou. Je me sens comme ma conjointe lorsque j'essaie de lui
expliquer le baseball...
Finala Cupei Federaţiei: Finale de coupe de fédération... et encore pas une grosse foule. Ça va mal...
Pour commencer, il est bien de se distancer de nos notions de baseball et voir les différences. Au lieu d'un losange et quatre buts, on retrouve plutôt un «gridiron» style football (avec moins de lignes) et la surface de jeu s'étend sur un rectangle de 230 pieds, divisé en 2 corridors; le corridor d'avancée et le corridor de retour, ainsi que deux zones tampon; la zone du batteur et la «back zone».
Chaque équipe compte 11 joueurs. Il n'y a pas de lanceur adverse, c'est
plutôt un coéquipier, le «botez», qui se positionne à la droite du
lanceur et qui lui «lance» la balle dans le style «balle donnée». Également à noter que les bâtons
sont plus longs et minces que ceux de baseball.
Si la balle frappée dépasse la mi-terrain sans être attrapée, l'équipe
en attaque récolte 1 point automatique. Si la balle arrive sans bond
dans la zone du fond, c'est une récolte de 2 points. Le coureur doit ensuite faire le tour des zones. Contrairement
au baseball, c'est n'est pas le frappeur qui court, mais
un autre de ses coéquipiers désigné comme coureur. Ce dernier doit
traverser les 3 lignes du terrain dans le corridor d'avancée et revenir
dans la zone du batteur par l'autre corridor sans se faire retirer.
Il semble également possible de courir même si la balle sort en dehors
des lignes. On ne récolte cependant pas de points bonus.
Un «circuit» consiste en une récolte de 2 points si la balle va plus loin que le fond de la
surface de jeu. La différence est que sur un circuit, l'équipe n'a pas à envoyer de coureur, contrairement à une balle ayant atteint la zone du fond. Et contrairement à ce que je pensais du jeu au départ, le coureur ne fait pas obtenir de points à son équipe s'il parvient à faire le tour du terrain. Cependant, il se doit de «survivre» sans faire accorder de points à l'autre équipe, car s'il est atteint, l'équipe en défense récolte 2 points, une grande
différence avec le baseball où la défense ne peut récolter de points.
La
défense doit attraper la balle, sans gants, et essayer de retirer les
joueurs en jeu. Il peut y avoir un maximum de 2 joueurs par corridor,
donc 4 en tout, mais les joueurs en «surplus» peuvent attendre dans le
«back zone» , une zone de mi-chemin où les joueurs sont «saufs», et attendre quand ils veulent avant de se décider à courir.
Les
joueurs en défense peuvent éliminer les joueurs adverses en leur
lançant la balle dessus (ayoye) mais les lancers à la tête sont
interdits. La balle est sensiblement de la même taille qu'une balle de baseball mais est évidemment plus coussinée.
Le coureur peut toutefois bloquer la balle avec ses mains pour annuler le retrait, mais ne peut l'attraper.
Les balles semblent être des hybrides entre balles de baseball et balles de «aki»
C'est ici une variante intéressante et mélangeante, surtout quand tu es habitué à la terminologie du baseball. Les joueurs au bat ne sont pas considérés «en attaque». Ils sont plutôt en défense car ils doivent survivre, tandis que les joueurs au champ sont littéralement «en attaque».
Le jeu est très différent du baseball à cet égard car chaque côté est à la fois en «attaque» et en «défense». L'équipe au champ peut très bien terminer une manche avec plus de points que celle au bat.
Les joueurs au champ (a.k.a. les attaquants) peuvent attraper ou récupérer la balle n'importe
où sur le terrain, même hors des lignes, mais doivent revenir dans leur
cercle pour lancer ou passer la balle. Un joueur doit avoir au moins un
pied dans le cercle pour pouvoir lancer.
On retrouve 9 cercles pour ces
joueurs de défense, et vient ici ma comparaison avec le jeu des «Quatre
coins» alors que le jeu se transpose à ce moment en une forme de
«extreme quatre coins» ou plutôt «9 coins», la différence étant que l'on
doit éliminer les joueurs près de ces coins avec une balle, et non pas voler leur place. Il y a
également un joueur en défense dans la back zone et un autre dans la
zone du batteur qui peuvent passer la balle aux autres. Les joueurs au champ semblent pouvoir permuter de position sans problème, et lorsque le jeu se déplace de zone et zone, les joueurs des autres zones peuvent aller appuyer leurs coéquipiers et récupérer les balles manquant leur cible.
Il n'y a pas de prises ou de balles, simplement une limite de 2 minutes par batteur. Selon les extraits que j'ai écouté, il semble y avoir des «fausses balles» et des retraits automatiques sur des lancers ratés mais c'est pas clair.
Il y a également plusieurs possibilités de points supplémentaires, par exemple si la balle se retrouve hors des lignes après avoir ricoché sur un joueur en défense, et autres variantes. Mais rendu là j'avais comme un mal de tête intense et j'ai cessé mes recherches.
Un match de Oină ne dure apparemment qu'une demi-heure, divisée en 2 demies. Donc chaque équipe n'a qu'un seul tour «au bat». C'est peut-être un des aspects qui font que ce n'est pas très populaire. Tu te déplaces pour aller voir un match de Oină, et tu as à peine le temps de t'assoir que c'est déjà rendu à la moitié. Pas beaucoup de temps pour prendre une bière ou un hot-dog...
À moins de faire une série 4 de 7 en une soirée...
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Bref, c'était le Oină. Il est difficile de savoir à quel niveau, si aucun, ce sport ait pu influencer et mener à la naissance du baseball ou ses autres ancêtres. C'est quand même pas mal différent. À part un bat semblable au baseball, il ne reste plus grand chose de comparable.
Les recherches sur les origines du baseball disent que c'est évidemment davantage des immigrants britanniques qui ont importé leurs jeux en Amérique, mais peut-être qu'une délégation d'immigrants roumains s'est faufilée quelque part dans l'équation.
Il y a eu toutefois beaucoup d'autres variantes de «jeux de bâtons et balles» au cours des âges. J'y reviendrai bientôt.
Ils sont de retour! Les fameux trophées de La vie est une Puck!
Ici,
on en a que faire des marqueurs de buts, des bons gardiens et des
joueurs gentilhommes. Contrairement à la LNH, les prix LVEUP
récompensent la médiocrité et les statistiques peu flatteuses.
Pour voir les anciennes
éditions des années précédentes, cliquez ici.
Voici sans plus tarder, les prix LVEUP 2024-25!
Si, comme nous, vous vous ennuyez
du temps où les meneurs au chapitre des minutes de pénalité avaient
droit à une carte de hockey soulignant cet exploit, voici votre
revanche.
Premier trophée de l'histoire de LVEUP, le Dave Schultz Memorial Trophy se voit remis annuellement au joueur ayant accumulé le plus de minutes de
pénalités durant la saison régulière.
Ce trophée porte le nom de celui qui détient le
record de minutes de pénalité en une saison, Dave «The Hammer» Schultz. Ce grand matamore des Broad Street Bullies accumula ni plus ni moins que 472 minutes au banc des pénalités en 1974-75, deuxième année où les Flyers remportèrent la Coupe Stanley à
coups de dents pétées et de côtes arrachées...
Les
choses ayant grandement changé depuis (pour le meilleur ou pour le
pire), on ne voit presque plus de joueurs dépassant les 100 minutes par
saison de nos jours, mais ce trophée mérite toujours sa raison d'être.
Les précédents gagnants : 2023-24: Liam O'Brien (153) 2022-23 : Pat Maroon (150) 2021-22 : Mark Borowiecki (151) 2020-21 : Tom Wilson (96) 2019-20 : Evanger Kane (122) 2018-19 : Evander Kane (153)
2017-18 : Michael Haley (212)
2016-17 : Mark Borowiecki (154)
2015-16 : Derek Dorsett (177)
2014-15 : Steve Downie (238)
2013-14 : Tom Sestito (213)
2013 : Colton Orr (155)
2011-12 : Derek Dorsett (235)
2010-11 : Zenon Konopka (307)
2009-10 : Zenon Konopka (265)
And the winner is :
Nikita Zadorov 145 minutes
Nouvellement arrivé à Boston en 2024-25, le défenseur format géant Nikita Zadorov a devancé Mathieu Olivier des Blue Jackets (139 minutes) et A.J. Greer des Panthers (130) pour devenir le premier joueur européen ou russe à remporter le trophée Schultz.
Et non j'ai vérifié, notre premier lauréat Zenon Konopka est bel et bien d'origine canadienne (mais de descendants polonais).
Bravo Nikita!
Nommé en l'honneur du célèbre
Bill Mikkelson, qui lors de la saison inaugurale des Capitals de
Washington en 1974-75, termina avec un impressionnant différentiel record de -82, le Bill Mikkelson Trophy est remis au joueur ayant accumulé le pire différentiel durant la saison régulière.
Donc le récipiendaire du trophée Mikkelson peut se vanter d'être le joueur le plus mal sur-utilisé
de la Ligue nationale.
Les précédents gagnants : 2023-24 : William Eklund (-45) 2022-23 : Andrew Peeke (-41) 2021-22 : Keith Yandle (-47) 2020-21 : Rasmus Dahlin (-36) 2019-20 : Andreas Athanasiou (-46) 2018-19 : Rasmus Ristolainen (-41)
2017-18 : Nick Leddy (-42)
2016-17 : Tyson Barrie et Matt Duchene (-34)
2015-16 : Mikkel Bodker (-33)
2014-15 : Nail Yakupov (-35)
2013-14 : Alexander Edler (-39)
2013 : Erik Gudbranson et Brian Campbell (-22)
2011-12 : Milan Jurcina (-34)
2010-11 : Chris Philips (-35)
2009-10 : Patrick O'Sullivan (-35)
And the winner is :
Mason Lohrei -43
Un autre joueur bostonais ici avec le jeune défenseur Mason Lohrei qui devait probablement aller défendre les attaques à 5 provoquées par Zadorov...
Choix de 2e ronde des Bruins en 2020, Lohrei a malgré tout bien contribué offensivement avec 5 buts et 28 passes pour 33 points. Mais signe de la saison de misère des Bruins, il a terminé bon premier/dernier au chapitre des +/- avec -43. Il l'a emporté bas la main devant/derrière Tyler Bertuzzi des Blackhawks (-39) et Rasmus Andersson des Flames (-38).
Bravo Mason!
Remis annuellement au gardien ayant enregistré le plus de défaites en
saison régulière, le Gary "Suitcase" Smith Trophy est un autre des «Original 3» des trophées de LVEUP créés en 2010.
Malgré quelques bonnes saisons avec les Canucks et un trophée Vézina partagé à Chicago avec Tony Esposito (à
l'époque où ce trophée était remis aux gardiens ayant la plus
basse moyenne), Gary Smithest surtout célèbre pour avoir établi un record toujours inégalé de 48 défaites en une saison, soit en 1970-71, alors qu'il évoluait avec
les Golden Seals
de la Californie. Son surnom «Suitcase» provient du fait qu'il s'est
beaucoup promené, jouant avec 7 équipes de la LNH au total, ce qui
représentait un record à l'époque.
Les précédents gagnants : 2023-24 : Petr Mrazek (31) 2022-23 : John Gibson (31) 2021-22 : Karel Vejmelka (32) 2020-21 : John Gibson (19) 2019-20 : John Gibson (26) 2018-19 : Devan Dubnyk (28)
2017-18 : Cam Talbot (31)
2016-17 : Calvin Pickard (31)
2015-16 : Cam Talbot (27)
2014-15 : Mike Smith (42)
2013-14 : Ryan Miller (30)
2013 : Semyon Varlamov (21)
2011-12 : Jonas Hiller (30)
2010-11 : Nikolai Khabibulin (32)
2009-10 : Jeff Drouin-Deslauriers, Tomas Vokoun et Miikka Kiprusoff (28)
And the winner is :
Juuse Saros 31 défaites
Un vent de fraicheur au niveau du trophée Suitcase Smith en la personne de Juuse Saros.
Je dis «vent de fraicheur» mais pour la 11e saison d'affilée, le trophée demeure dans l'Ouest... Le dernier récipiendaire de l'est étant Ryan Miller en 2013-14, et encore il avait été échangé aux Blues en fin de saison...
Mais quand même, Bravo Juuse! Une victoire du trophée Smith, ça s’arrose (Saros LOL).
Il a devancé Igor Shesterkin des Rangers et Jeremy Swayman des Bruins, tous les deux ex-aequo au deuxième rang avec 29 défaites.
Le Frank Caprice Trophy est nommé en l'honneur du grand Frank Caprice, gardien des
Canucks des années 80, qui est en quelque sorte le gardien ayant gardé
plus de 100 matchs dans la LNH avec le plus bas pourcentage d'arrêt
(.859) depuis qu'on tient en considération cette statistique.
Vous
savez, quand on était un gardien plus que médiocre dans une période
difficile pour les gardiens, ça mérite d'être souligné. Le trophée
Caprice est donc remis au gardien ayant gardé plus de 20 matchs avec le pire pourcentage d'arrêt durant la dernière saison.
En passant, Frank Caprice est malheureusement décédé il y a quelques semaines à l'âge de 63 ans. RIP.
Les précédents gagnants : 2023-24 : Antti Raanta (.872) 2022-23 : Spencer Martin (.871) 2021-22 : Joonas Korpisalo (.877) 2020-21 : Carter Hart (.877) 2019-20 : Jimmy Howard (.882)
2018-19 : Aaron Dell (.886)
2017-18 : Scott Darling (.888)
2016-17 : Michal Neuvirth (.891)
2015-16 : Jonas Hiller (.879) 2014-15 : Viktor Fasth (.888) 2013-14 : Dan Ellis (.879) 2013 : Miikka Kiprusoff (.882) 2011-12 : Dwayne Roloson (.886)
And the winner is :
Alexandar Georgiev / Philipp Grubauer 0.875
On ne fait pas de caprices et on reste encore dans l'ouest pour le Caprice Award, mais avec ici un rare cas d'égalité avec Alexandar Georgiev et Philipp Grubauer qui se partagent un beau 0.875% d’efficacité.
Fun fact, les deux ont joué auparavant avec l'Avalanche.
Georgiev était une étoile montante pas plus loin que lors des deux dernières saisons avec 40 victoires en 2022-23 et 38 en 23-24. Mais cette saison, il était moyen et l'Avalanche l'a échangé aux Sharks en décembre en retour principalement de Mackenzie Blackwood. Il a terminé la saison avec une fiche de 14-26-4 entre les deux organisations.
Pour Grubauer, son étoile a graduellement pâli depuis son départ de l'Avalanche en 2021 et sa signature comme agent libre avec le nouveau club de Seattle, étant éventuellement délogé comme numéro un par Martin Jones et ensuite Joey Daccord. Il était simplement horrible cette saison et le Kraken l'a même mis au ballotage et ensuite recalé dans les mineures en janvier dernier. Il a été rappelé en fin de saison et a un peu mieux fait pour conclure l'année avec 3 victoires en 5 matchs.
Donc un bravo splitté en deux. «BRA» pour Alexandar et «VO» pour Philipp...
Remis au joueur de centre ayant au moins 50 mises en jeu et 50 matchs joués qui possède le pire pourcentage de mise au jeu
remportées, le Craig Smith Trophy a été ainsi auto-nommé en l'honneur
de celui qui détenait cet illustre distinction au moment où on y a
pensé, soit Craig Smith lui-même lors de l'édition des prix 2013-14.
Il récompense donc le
spécialiste des mises en jeu le moins doué de la LNH.
Les précédents gagnants : 2023-24: Filip Zadina 2022-23 : Brandon Hagel 2021-22 : Joel Farabee 2020-21 : Yegor Sharangovich 2019-20 : Tobias Rieder 2018-19 : Danton Heinen 2017-18 : Jordan Nolan
2016-17 : Jayson Megna
2015-16 : Jordan Nolan
2014-15 : Jordan Nolan
2013-14 : Craig Smith
And the winner is :
Cole Perfetti 31.3%
Perfetti n'a pas été «parfaitti» au cercle des mises en jeu...
C'est pas mal tout ce qu'on peut dire là-dessus.
Bravo Cole!
Ancien joueur de seulement 3 matchs
dans la LNH avec les Canadiens en 1983-84, Dave Allison a plus tard sévi comme entraîneur
par intérim des Sénateurs d'Ottawa pour un très modique 27 matchs
(fiche de 2-22-3) lors de la saison 1995-96 avant d'être licencié et
remplacé par Jacques Martin. Il n'est jamais revenu dans la LNH suivant ce bref épisode.
En honneur de ce parcours éphémère, le Dave Allison Trophy est remis à l'entraîneur qui a été le plus rapidement congédié dans la LNH durant la saison.
Les précédents gagnants : 2023-24: Mike Babcock 2022-23 : Bruce Boudreau
2021-22 : Jeremy Colliton/Joel Quenneville 2020-21 : Claude Julien 2019-20 : Mike Babcock 2018-19 : John Stevens
2017-18 : Alain Vigneault
2016-17 : Gérard Gallant
2015-16 : Todd Richards
And the winner is :
Jim Montgomery
Celui qui avait mené les Bruins à une récolte record de 65-12-5 et 135 points en 2022-23 s'est vite fait montré la porte à la mi-novembre après une fiche moyenne de 8-9-3.
On peut voir que la gangrène est vraiment répandue à Boston alors que Jim Montgomery s'est rapidement retrouvé du boulot à St.Louis 5 jours plus tard et a terminé la saison avec une fiche 35-18-7 avec les Blues...
Comme
le circuit Bettman, nous récompensons un directeur général, mais nous
optons pour élire le cancre des cancres en lui décernant le Mike Milbury Trophy, remis au directeur général ayant fait la ou les pires transactions ou mouvements de personnel de
l'année.
Dire
qu'il aurait pu seulement demeurer dans notre mémoire comme celui qui a
assommé un fan des Rangers dans les estrades avec sa propre chaussure,
mais Mad Mike désirait plus de postérité et est ainsi devenu coach et DG
des Islanders de New York dans les années 90. Son règne malfamé fut
marqué de décisions douteuses comme d'échanger Roberto Luongo, échanger
Zdeno Chara et un 1er choix (Jason Spezza) pour Alexei Yashin, signer ce
même Yashin pour 10 ans, repêcher Rick DiPietro au premier rang etc...
la liste est longue.
Les précédents gagnants : 2023-24 : Kyle Dubas 2022-23 : Chuck Fletcher 2021-22 : Kelly McCrimmon 2020-21 : Bob Murray 2019-20 : Stan Bowman 2018-19 : Peter Chiarelli
2017-18 : Pierre Dorion
2016-17 : Tom Rowe
2015-16 : Bryan Murray 2014-15 : non remis 2013-14 : Mike Gillis
And the winner is :
Don Sweeney
Histoire de couronner cette soirée de non-succès pour les Bruins, voici leur 4e trophée LVEUP en 2024-25. Après le Schultz de Zadorov, le Mikkelson de Lohrei et le Allison de Montgomery, voici un Milbury pour nul autre que celui qui est grandement responsable de tous les autres, nul autre que Don Sweeney.
On peut aussi noter parmi ses décisions récentes qui ont été impopulaires à Boston; sa gestion du dossier Swayman/Ullmark, les signatures couteuses d'Elias Lindholm, Zadorov et Swayman, l'échange de Ullmark à Ottawa, et surtout l'échange de Brad Marchand aux Panthers où il n'a obtenu qu'un simple choix de 2e ronde en retour de celui qui a grandement contribué au repeat des Panthers.
Bravo Don.
Pensé en hommage au célèbre chandail "Fishsticks"
des Islanders des années 90, le Fishsticks Award récompense le pire chiffon à avoir été porté lors d'un match régulier durant la dernière saison.
À
moins d'un cas de force majeure, nous incluons seulement les chandails
portés lors de matchs réguliers dans la LNH, incluant les matchs extérieurs. Conséquemment, les
uniformes du match des étoiles et des échauffements d'avant-match ne
sont pas considérés pour le titre.
Les précédents gagnants : 2023-24: Coyotes de l'Arizona 1996-2024 2022-23 : Le Reverse Retro ultra plate des Blackhawks 2021-22 : Le «Smashville» des Predators 2020-21 : Le Reverse retro «fantôme» des Stars
On est content de finalement pouvoir élire ce machin qui se méritait définitivement un Fishstick Award. Il est sorti en 2021 mais on avait à chaque fois de meilleures options donc on le reléguait sur le back burner en oubliant presque son existence.
Mais cette année, comme on arrivait pas à avoir un consensus clair sur le gagnant, on a pensé faire voter sur Facebook. Voici les résultats:
1. Le New «Jersey»: 21 votes 2. Le chandail Stadium Series des Blues: 15 votes 3. Le chandail Stadium Series des Blue Jackets: 6 votes 4. UTAH: 3 votes 5. Le 3e chandail des Sharks: 2 votes
Personnellement, je suis content que UTAH n'ait pas gagné ce Fishsticks car j'ai un petit faible pour le côté minimaliste de leur chandail. Pas de nom, pas de logo, juste UTAH. Je suis d'ailleurs content qu'ils honorent leur long patrimoine en gardant la version à l'étranger sur le nouveau design du Mamouth que l'on pourra admirer l'an prochain.
Ensuite il y avait évidemment comme prétendants des chandails Stadium Series et Winter Classic peu mémorables. Moi personnellement mon vote était pour Columbus et le simple canon comme logo.
Mais bref, «Jersey» l'a pas volé et donc les Devils se méritent absolument un premier Fishsticks.
Lors
de la saison 2015-16 et l'arrivée d'Alex Semin, nous avons introduit le
Mariusz Czerkawski Ceremonial Trophy en honneur de cet ex-joueur polonais qui
joua une saison plus que médiocre avec le CH en 2002-03 avant d'être expédié dans les mineures et racheté rapidement.
Plusieurs
facteurs entrent en compte afin de mériter ce trophée et il ne s'agit
pas nécessairement du pire joueur du Canadien de la saison. On
pourrait simplifier en qualifiant le gagnant du "plus grand flop" de
l'année chez le CH mais on peut y apporter certaines nuances selon l'année ou le joueur en question.
Comme critère principal pour le Trophée Czerkawski, nous privilégions
les cas d'expériences ratées, comme une signature comme joueur autonome (haut risque ou bas risque) qui
a floppé. Ça peut aussi être un choix
au repêchage qui n'a pas rempli les attentes, un joueur indésirable au
sein de l'équipe ou bien celui
qu'on avait le plus hâte que son contrat se termine.
Les meilleurs facteurs
pour trancher en cas d’incertitude peuvent être un rachat de contrat, un renvoi dans les
mineures ou un échange-débarras avant la fin de la saison.
Les précédents gagnants:
2023-24: Colin White 2022-23 : Evgenii Dadonov
2021-22 : Mike Hoffman 2020-21 : Michael Frolik 2019-20 : Keith Kinkaid 2018-19 : Karl Alzner
2017-18 : Mark Streit 2.0
2016-17 : Greg Pateryn
2015-16 : Alexander Semin
2014-15 : René Bourque
2013-14 : Louis Leblanc
2012-13 : Tomas Kaberle
2011-12 : Scott Gomez
2010-11 : Benoit Pouliot
2009-10 : Sergei Kostitsyn
2008-09 : Mike Komisarek
2007-08 : Mikhail Grabovski
2006-07 : Sergei Samsonov / Janne Niinimaa
2005-06 : Pierre Dagenais / José Théodore
2003-04 : Marcel Hossa
2002-03 : Mariusz Czerkawski
And the winner is :
Justin Barron
Il était difficile de trouver un digne représentant du «Czerkawski» chez le Canadien en 2024-25. Dans une saison rafraichissante où il n'y avait pas vraiment de «passagers», on de retrouvait pas d'évidence à la Samsonov ou Alex Semin. Il y aura probablement certains qui auraient préféré élire Patrick Laine mais on trouve que ce dernier a quand même fait la job en saison et que c'était ce qu'on appelle un risque calculé. Quoique il coûte quand même cher ce risque calculé...
Mais bref, on a donc choisi de porter notre choix sur Justin Barron. N'ayant pas encore réussi à cimenter sa place dans le top 6 de la défense montréalaise et alors qu'il n'avait qu'un seul point en 17 matchs, Jeff Gorton l'a envoyé à Nashville en retour d'Alexandre Carrier, un défenseur qui s'est grandement plus démarqué et un échange nettement gagnant. On peut qualifier Barron d'un cas parfait d'expérience ratée ou plutôt d'un échange désavantageux considérant qu'il était la pièce principale obtenue en retour d'Arturri Lehkonen en mars 2022.
Mais quand même merci pour tes services Justin, et bonne continuation à Nashville.
Voici pour conclure le Dennis O'Brien Trophy, remis au joueur qui a joué pour le plus grand nombre d'équipes
lors de la saison régulière.
À l'origine du nom pour ce trophée, on
retrouve Dennis O'Brien, un solide défenseur cogneur mieux connu pour
ses années passées au Minnesota dans les années 70. Cependant, durant
la saison 1977-78, il eut l'honneur de devenir le premier joueur de
l'histoire à jouer un match avec 4 équipes différentes dans la LNH durant
la même saison.
Alors qu'il en était à sa 8e saison avec les North Stars, l'équipe le
plaça au ballottage et il fut réclamé par les Rockies du Colorado en
décembre. Il fut par la suite échangé à nos chers Barons de Cleveland en
janvier. Une vingtaine de matchs plus tard, les Barons le placèrent au
ballottage à leur tour et il termina la saison avec sa quatrième
équipe, les Bruins. Au moins il eut la chance de terminer avec une
bonne équipe contrairement aux trois autres… et il participa aux séries
de surcroît.
Ce record fut réédité en 1991-92 par Dave McLlwain et plus récemment par Mark Arcobello en 2014-15 et ensuite Jussi Jokinen en 2017-18.
Les précédents gagnants: 2023-24: Tobias Bjornfot 2022-23 : Dryden Hunt 2021-22 : Adam Brooks 2020-21 : Greg Pateryn
2019-20 : Ilya Kovalchuk 2018-19 : Chris Wideman
And the winner is :
Daniel Sprong
Cinq joueurs ont porté trois uniformes d'équipes de la LNH cette saison. Il s'agit de Vincent Desharnais (VAN, PIT, SJ), Juuso Parssinen (NSH, COL, NYR), Mikko Rantanen (COL,CAR,DAL), Andrei Kuzmenko (CGY, PHI, LAK) ainsi que Daniel Sprong.
Ce dernier a commencé la saison avec les Canucks où il avait signé comme agent libre l'été passé. Cependant, après seulement 9 matchs (1 but, 2 passes), il a été échangé au Kraken en retour de considérations futures pas encore dévoilées. C'était en fait un retour à Seattle pour Sprong, où il avait joué durant une saison et demie, connaissant d'ailleurs sa meilleure saison en 2022-23 avec 21 buts. Mais cette fois-ci, ce fut un flop pour Sprong à Seattle, jouant seulement 10 matchs (1 but, 1 passe) avant d'être placé au ballotage sans être réclamé et ensuite envoyé dans les mineures avec les Firebirds de Coachella (probablement en même temps que Grubauer, coudonc ça fait dur le Kraken...)
Il a bien performé avec les Firebirds avec 25 points en 19 matchs, ce qui permit de lui redonner un peu de valeur et de permettre au Kraken d'obtenir un choix de 7e ronde des Devils en retour de ses services avant la date limite des transactions. En 11 matchs au New Jersey, son 4e chandail de l'année, il a obtenu seulement 2 passes et ne joua qu'un seul match en séries pour conclure sa difficile saison.
Donc parmi tous ces joueurs à avoir joué pour 3 équipes, Sprong l'emporte car il est le seul des trois à avoir aussi joué dans les mineures. Bravo Daniel!
Sur ce se termine une autre édition des trophées LVEUP. On se revoit en 2026...