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dimanche 10 décembre 2023

Stock volé à vendre #16 : Jordin Tootoo

Peu de temps après le début de l'aventure "La Vie Est Une Puck", Martin est devenu chroniqueur pour le défunt site 25stanley.com, avec sa "Chronique Vintage". Bien qu'on croyait ces textes perdus à jamais, la magie d'Internet (et beaucoup de patience …) nous a permis d'en retrouver la majorité. Au cours des prochaines semaines / mois, nous en ressortirons quelques-uns des boules à mites, pour votre plus grand plaisir.


Originalement publié le 18 novembre 2010

Le Canadien affronte ce soir les Predators de Nashville… Et bien comme cette équipe n’a pas vraiment d’histoire et ne provient pas nécessairement d’une ville avec une tradition de hockey, pourquoi ne pas parler un peu de Jordin Tootoo. J’aime beaucoup Jordin Tootoo, il est un des joueurs les plus solide de la NHL et il a un parcours unique, ça en fait une grosse curiosité quand on parle des Predators de Nashville …

(Bordel qu’il était laid ce chandail…)

Voici donc quelques faits sur Tootoo :

-Il est le seul joueur d’origine inuit à avoir évolué dans la NHL. Il est né à Churchill au Manitoba, mais a passé la majeure partie de sa jeunesse à Kangiqtiniq au Nunavut. Son nom s’écrit ᔪᐊᑕᓐ ᑐᑐ en écriture inuit… Son père lui a enseigné très tôt les particularités de la culture traditionnelle inuit comme le nomadisme, la chasse et la pêche… Inutile de dire qu’il est un exemple pour les jeunes inuits…

-Tootoo a un bon sens de l’humour, il porte notamment le numéro 22 (Two Two)… Je ne sais pas si vous vous rappelez bien, mais il y a deux ans, il s’était « battu » avec Steve Bégin dans une bataille de 22…


-Parlant de son nom… Les fans des Predators sont tout autant drôle en le surnommant le « Tootoo train »…

-Son cousin, Hunter Tootoo, est un membre de l’Assemblée Législative du Nunavut. Un de ses oncles, George Hickes, est président de l’Assemblée législative du Manitoba et représentant du NPD.

-Fait de style 25stanley.com… En peu de temps, Tootoo est devenu une vedette à Nashville, ville avec un jet set qui nous est peut-être étranger. Il a d’ailleurs déjà eu une relation avec la chanteuse country et ex-participante à American Idol Kellie Pickler…


-Jordin avait un frère, Terence, qui s’est enlevé la vie en août 2002. Terence jouait également au hockey et évoluait au moment de son décès pour l’Express de Roanoke dans la ECHL. Comme à tous les étés, les frères Tootoo se retrouvaient ensemble afin de pratiquer durant l’été à Brandon au Manitoba. Après un repas avec son jeune frère (Jordin) et un ami, Terence se fit arrêter par la police en état d’ébriété. Après avoir été relâché par la police toujours en état d’ébriété, Terence Tootoo s’enleva la vie avec une arme à feu. Il avait 22 ans… Tout comme son frère Jordin, Terence Tootoo portait le numéro 22, ce numéro fut retiré depuis par l’Express de Roanoke…


(Un documentaire du nom Team Spirit: The Jordin and Terence Tootoo Story à propos de l’histoire des frères Tootoo existe…)

Mais avant tout, Jordin Tootoo est un joueur de hockey très robuste :



jeudi 7 décembre 2023

Les serviettes de cerbères (1re partie)

Ayant grandi à Gatineau, mes grands-parents m’amenaient souvent à l'encan de Masson, un marché aux puces très couru en Outaouais. Encore de nos jours, plusieurs personnes installent leurs tables pour vendre toutes sortes de choses, dont de vieilles cartes de hockey. C’est justement là que j’ai démarré ma collection très incomplète de cartes des années 1970 et 1980. Récemment, en cherchant dans mes vieux cartables de l’époque, j’ai constaté une étrange tendance dans les photos des gardiens de but des cartes de hockey O-Pee-Chee des années 1980.

En effet, si on regarde celle de Greg Millen avec les Whalers de Hartford en 1982, on le voit affublé d’une grosse serviette au cou.

Une baleine avec une grosse serviette : c'est une carte nautique
  
Intrigué par cette photo qui présente un cerbère dans le feu de l'inaction, j'ai voulu vérifier si c'était simplement une journée où le photographe d'O-Pee-Chee avait choisi de ne pas se forcer pour "immortaliser" la nonchalance des joueurs de Hartford. Ce faisant, je suis rapidement tombé sur d'autres cartes de la même série où le gardien de but avait une serviette autour du cou! Grâce au site web du Trading Card Database, j'ai en prime constaté que O-Pee-Chee avait produit à la même époque des autocollants de la LNH où les gardiens de but portaient là aussi parfois une serviette pour éponger leur sueur sous le menton, rester au chaud sur le banc ou en patinant relaxe pendant l'avant-match.

Il me fait donc plaisir de vous présenter un décompte des gardiens de la LNH qui ont eu l'honneur d'obtenir des cartes de hockey et/ou des autocollants "serviettés" durant les années 1980! Je viens de relire la phrase précédente et je suis très conscient du niveau ultime de gossage obscur que ma démarche a exigé! :P

On va commencer avec ceux qui n'ont obtenu cet honneur épique qu'une seule fois. 

Dans la série 1979-1980 de O-Pee-Chee, on retrouve l'étoile pâle des North Stars Pete Lopresti sur le point de quitter le Minnesota pour Edmonton. La Vie Est Une Puck (votre meilleur blogue sur le hockey) a déjà produit un texte au sujet de son père qui fut lui aussi gardien de but de la LNH. Avec 102 défaites contre 43 victoires en carrière, on peut le comprendre de chercher désespérément plus de "padding" pour arriver à bloquer les rondelles. Peine perdue, car il n'aura joué que deux parties avec les Huiliers pour ensuite terminer son épopée avec le Wichita Wind de la CHL en 1981. Soulignons tout de même que son équipe perdit lors du 7e match de la finale contre les Golden Eagles de Salt Lake! On est fier de toi mon Pete! Tu mérites ta serviette! :)

LoPresti en sapristi d'être envoyé au vrai Nord

Alors en fin de carrière, Al Smith se pavane sur sa carte O-Pee-Chee 1980-1981 avec une serviette bleue, lui qui allait quitter les bas-fonds de Hartford pour les montagnes infernales du Colorado. Après une saison de 9 victoires contre 18 défaites et des stats atroces de 4,76 et de 0,835, on comprend mieux pourquoi il a... lancé la serviette en 1981. Je pourrais faire une flopée de blagues poches avec les serviettes lancées, mais je vais me retenir :P

En allant chez les Rockies avec sa serviette, on peut dire qu'il a manqué son "cou"

On retrouve ensuite le très catholique Dan Bouchard juste avant de quitter l'enfer des Flames d'Atlanta pour les cieux Nordiques. On remarque que les Flames avaient du goût puisqu'ils ont choisi de donner à Daniel une serviette orange qui allait bien avec son uniforme rouge. La mode, c'est important pour rester dans le "cou"... Ok, du coup, c'était ma dernière blague sur les cous/coups :P

Fidèle à sa ferveur enflammée, Dan regarde Dieu dans le blanc des yeux : Amen-z'en des victoires!

Alors ici on a un cas spécial avec cette carte O-Pee-Chee de 1981-1982. La vedette n'est pas Rogatien Vachon, mais bien le numéro 30 à sa gauche, le All-American Jim Craig qui essaie de convaincre son coéquipier de le laisser goaler à sa place. Une rumeur que je viens d'inventer à l'instant voudrait même que Vachon lui aurait sacré un coup de biscuit dans la face. Il n'était pas papa gâteau, Vachon! :P

Enwaille Rogatien! Je suis tanné de me promener avec ma serviette! Je veux jouer moi aussi!

Ce n'est pas parce qu'on est un joueur étoile comme Grant Fuhr qu'on mérite une photo prestigieuse! On en a la preuve ici avec ce magnifique autocollant O-Pee-Chee de la saison 1982-1983 où Fuhr a un chandail aussi orangé que sa serviette! Tout un souvenir pour son illustre carrière!

Cette carte est "orangée" avec le gars des vues!

En 1984, O-Pee-Chee a envoyé son meilleur photographe prendre cet incroyable cliché de Don Beaupré en train de réchauffer le banc et son cou. On perçoit toute l'intensité du moment dans son regard perdu à travers les brumes du Minnesota. On raconte qu'il avait alors eu une vision de son avenir chez les Sénateurs d'Ottawa: 48 défaites en 71 matchs. On le comprend d'avoir sué et eu besoin de sa serviette!

Don hypnotisé par la douceur du tissu orange qui l'enrobe

Dans un autocollant de 1986-1987, John Vanbiesbrouck imite Beaupré, mais en tant que participant au match des étoiles. Sa serviette est portée avec plus de style. Il faut dire qu'il était à New York, une grande capitale de la mode. Admettons que ça fait quand même poche de montrer un joueur du match des étoiles sur le banc avec une serviette au cou. Mais remercions O-Pee-Chee d'avoir eu l'audace d'être poche!

C'est épuisant de porter une aussi grosse serviette! Mais que diable tient-il dans sa main?

Enfin, du haut de ses 5 pieds 7, Allan Bester arbore fièrement une serviette aux couleurs des Maple Leafs sur cette carte O-Pee-Chee de 1987-1988. Avec son pourcentage d'efficacité systématiquement en bas de 0.900 tout au long de sa carrière, on le comprend de profiter de la période d'échauffement pour se croire à la plage.

En jouant pour les Leafs dans le temps de Harold Ballard, Bester fila un... mauvais coton

Voilà! J'ai réussi à vous faire lire un texte sur des cartes de gardiens de but arborant des serviettes! Sentez-vous cette immense fierté monter en vous? C'est mérité! Vous avez travaillé fort pour ouvrir vos yeux et lire mes commentaires érudits! La prochaine partie de cette série célébrera les gardiens de but qui ont obtenu deux cartes/autocollants où on les voit avec une armure "cou-tesque". Préparez votre popcorn au camembert! Ça va être spectaculaire!

Source des photos :
Ebay

mardi 5 décembre 2023

Godfrey Matheson



Les Black Hawks de Chicago ont été créés en 1926 à partir des vestiges des défunts Rosebuds de Portland de la tout aussi défunte Western Hockey League (WHL). Lors de leurs débuts, le propriétaire était le major Frederic McLaughlin. (Blackhawk était d’ailleurs le nom de son unité d’infanterie.) C’est toutefois en faisant prospérer l’entreprise de café dont il avait hérité de son père qu’il fit fortune et qu’il put s’embarquer dans cette aventure, même s’il connaissait peu le hockey.

McLaughlin était un excentrique qui n’hésitait pas à aller à contre-courant et à se mettre à dos les autres propriétaires d’équipe. Le très patriote major a par exemple embauché en 1937 un arbitre, Bill Stewart, qui avait comme caractéristique d’être américain, pour être entraîneur. Son but était alors de mettre sur pied une équipe toute américaine, à une époque les joueurs non canadiens étaient rarissimes. Malgré une Coupe inespérée, McLaughlin a fini par le congédier, une vraie marotte chez lui. Lors des 18 ans où il a été propriétaire, 14 entraîneurs ont défilé derrière le banc des Hawks (15 si on tient compte du fait qu’un d’entre eux y est passé deux fois).
Frederic McLaughlin
(Les photos de Matheson sont introuvables...)

Ses méthodes pour les trouver n’étaient pas, comme le reste, très conventionnelles. Son embauche de Godfrey Matheson en 1931 en est un exemple frappant. Alors qu’il était dans le train entre Minneapolis et Chicago, il rencontra Matheson, avec qui il engagea une conversation informelle.

Matheson était originaire de Winnipeg, la même ville que son gardien vedette, Charlie Gardiner, ce qui sembla lui donner une crédibilité instantanée aux yeux de McLaughlin. Si Matheson avait travaillé avec les équipes du St,John’s College et de l’Université du Manitoba, il n’avait par contre jamais été impliqué dans le hockey professionnel. Ceci n’empêcha toutefois pas McLaughlin de lui offrir le poste derrière le banc des Hawks, dont le camp commençait sous peu à Pittsburgh.

Lorsque les joueurs se présentèrent à leur nouvel entraîneur, ce dernier leur dit d’abord que comme tous étaient des adultes, il faudrait tous s’appeler Monsieur : Monsieur March, Monsieur Gottselig, etc.

Sur la glace, Matheson se présenta avec son habit de ville, mais avec des genouillères et des protecteurs de coude par-dessus, et sans patins. À genoux sur la glace, il lançait les rondelles (avec ses mains) aux joueurs, qui devait la capter et faire un tir sur réception. Frock Lowrey voulut s’amuser à ses dépends en faisant exprès pour rater et passer près de Matheson avec son bâton. Lowrey rata toutefois son coup d’une autre façon en le frappant si fort qu’il dut être sorti sur une civière.

Pour ménager Gardiner (il n’y avait qu’un gardien à l’époque), il utilisait un mannequin rembourré auquel il mit un chandail de match ou des planches devant le but pendant les pratiques. Pourtant, pour exercer ce même Gardiner, il demandait qu’on le bombarde en lui lançant jusqu’à 3 ou 4 rondelles à la fois, encore une fois avec les mains. Au bout de trois jours, Gardiner en eut assez de ce manège. Il prit le mannequin, l’amena sur la table de massage et commença à le frictionner en lui disant qu’il avait travaillé très fort et qu’il avait besoin de repos.

Stratégiquement, Matheson voulut confondre ses adversaires, en inversant les rôles de Taffy Abel, un gros défenseur, et celui de Mush March, un petit attaquant rapide. La logique était que l’habile March pourrait soutirer la rondelle à l’adversaire, pour ensuite l’envoyer à Abel, qui pourrait ensuite se créer un chemin avec son physique jusqu’au but adverse. Une variante était qu’Abel ouvre le chemin, pour ensuite laisser la rondelle à March. La réalité fut plutôt que March fut amplement bousculé et qu’Abel se faisait immédiatement rattraper, en plus d’avoir un tir médiocre. Après avoir mis March en furie, la stratégie fut abandonnée.

Une autre approche qu’il tenta était de donner ses instructions à ses joueurs pendant le jeu à l’aide d’un sifflet. Un coup pour une passe, deux pour un lancer et trois pour un changement de ligne. Pour la créativité et l’effet de surprise, on repassera…

La comédie tira à sa fin lorsqu’avant le début de la saison régulière, il fut annoncé que Matheson souffrait d’une dépression nerveuse. L’équipe débuta d’abord sa saison (au match inaugural du Maple Leaf Gardens) sans entraîneur, avant qu’il ne soit remplacé par Emil Iverson, un danois d’origine qui était déjà avec l’équipe et qui avait été entraîneur à l’Université du Minnesota. Il était un adepte du conditionnement physique, ce qui était aussi une approche hors norme à l’époque. Celle-ci a toutefois mieux vieilli que celles mises de l’avant par Matheson, même si le calibrage d’Iverson entre l’entraînement sur glace et hors glace (trop important) n’était pas approprié pour le hockey. Ça n’empêcha toutefois pas l’expérience d’Iverson d’être également courte et celui-ci fut éventuellement remplacé par Tommy Gorman.

Sources:

Frayne, Trent, The Mad Men of Hockey, McClelland & Stewart Limited, 1974, pages 112-113,

″Matheson Chosen To Coach Chicago″, Montreal Gazette, October 16, 1931, page 17,

″Only One Of His Kind″, The Vancouver Sun, October 28, 1931, page 15,

″Black Hawk’ New Mentor Quits Team″, November 20, 1931, The Regina Leader-Post, page 17,

″Gorman Succeeds Emil Iverson As Hawks’ Manager″ de Paul Mickelson, AP, January 14, 1933, Montreal Gazette, page 14,

″Blackhawk Owner Mind’s… Crammed with Bizarre Theories About Hockey″ de Joe Williams, January 18, 1939, The Pittsburgh Press, page 21,

″On The Rebound″ de Doug Vaughan, March 16, 1956, Windsor Daily Star, page 30,

″The Playing Field″ de Dink Carroll, April 10, 1957, Montreal Gazette, page 22,

″D’un but à l’autre″ de Charles Mayer, 6 mars 1960, La Patrie, page 129,

″Year the Hawks became grown ups″ de Dink Carroll, January 2, 1985, Montreal Gazette, page F3.

Note: Je me suis basé principalement sur les ressources de l’époque pour écrire ce billet. Les ressources plus récentes semblent se contredire et changer la chronologie des événements. Les ressources de cette époque ont toutefois l’inconvénient d’être moins précises car on n’y couvrait pas les sports avec la même profondeur qu’aujourd’hui.

dimanche 3 décembre 2023

Histoire de cartes: Vues aériennes

 


Ça fait longtemps qu'on a pas dumpé une batch de cartes avec une thématique quelconque alors rectifions ça aujourd'hui avec des cartes où on a droit à une vue aérienne pour la photo, ce qui est assez rare mais à chaque fois très spécial.

Une superbe carte de Patrick pour commencer et une vue sur l'ancien demi-cercle d'antan.


Vous allez voir que la majorité de ces cartes mettent des gardiens en vedette.


Une autre carte de Vanbiesbrouck. D'ailleurs celle-ci et l'autre sont de l'année 96-97 et Pinnacle et Score appartenaient aux mêmes proprios donc ce serait pas surprenant que ces photos proviennent du même match.


Et c'est aussi une opportunité de rejouer à «Spotte la puck».


Cette carte aérienne de Pro Set 91-92 est une de mes favorites de la série.


Celle-ci est aussi grandiose, confirmant que les deux furent prises durant la finale de 1991.



Une vue aérienne sur deux futurs coéquipiers et membres du «Russian Five» des Red Wings.


Superbe vue aérienne sur un possible but de Jamie Langenbrunner ou possible arrêt de Curtis Joseph. Si c'est Mariusz Czerkawski qui le couvrait, je gage un petit 2 sur le but.

Ici c'est un peu gâché avec ce design particulier des Score 95-96 avec la photo effacée.


Une autre de Ranford, bien occupé dans son demi-cercle à Edmonton.


Encore une fois raté ici. Mais quand même un caméo de Patrick Flatley.
 
Je reconnaissais pas qui était ce #78, ni son nom. Finalement il s'agit de Pavol Demitra, qu'on oublie souvent qu'il a joué pour les Senators.


Ça fonctionne vraiment mieux pour les gardiens on dirait...




Une des meilleures dans le genre. Pas le choix avec un tel but.



L'éternelle question avec cette carte c'est si il a fait l'arrêt ou non.


Biron qui essaie d'imiter son collègue Hasek


Pas autant aérienne que les autres mais je voulais pas ignorer celle-ci.




Il va surement essayer d'en scorer un autre.