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jeudi 14 mars 2024

Kolzig et ses cartes

Lors de son dernier texte, mon collègue BobKudelski vous a présenté la carte ci-haute d'Olaf Kolzig, avec son hot-dog. Mais à l'endos de la carte, c'est le torontois Rick Tabaracci qui est en vedette.

Ce n'est toutefois pas la première fois que Kolzig se retrouve dans une carte comprenant une erreur de portrait. La plus connu est "sa" carte recrue, une Score 1990.


Vous l'aurez probablement reconnu, surtout grâce à la cage du masque, c'est le alors nouveau venu Don Beaupre qui est photographié. À ce moment, Beaupre n'avait pas encore le Capitole peint sur son casque, ni même le #33, alors qu'il se fit offrir le 35 pour la saison 1988-89. Heureusement, Kolzig et son teint très bazané de l'époque est vraiment présent au revers de la carte.


Cette fois, c'est au tour de Kolzig de voler la vedette à un autre gardien des Capitals, alors qu'il prend le spot de la carte Leaf 95-96 de l'étoile filante Jim Carey. Je ne sais pas qui était chargé des cartes des gardiens des Capitals chez Leaf, mais il ne suivait pas du tout la game.

Le problème fut réglé une fois devenu l'homme de confiance des Capitals. Ça ne l'a toutefois pas empêcher de partager ses cartes. Il y a cette carte Pinnacle de 97-98. Je ne sais pas d'où est venu l'idée de cette série "Stand Up Guys", où le masque de un est partagé avec la  moitié de l'action d'un autre. Il falait donc posséder 2 cartes pour avoir un semblant de carte complète. Et encore, sur la deuxième carte, c'est le bon gardien avec le bon masque. Bref, je vous laisse juger ...



Et que dire des fameuses cartes "Be A Player", qui vantent les talents de ceux qui se font éliminer tôt jouent au golf.



dimanche 10 mars 2024

Les mangeux de puck ont faim!

Vous connaissez l’expression « mangeux de puck »? C'est ce que j'ai demandé au générateur d'images DALL-E de produire et qui orne maladroitement ce texte. On va y aller "oldschool" en se rabattant sur de vraies cartes de hockey où des joueurs ont été pris en flagrant délit d’alimentation! Étonnamment, on n’aura pas droit à des shakes de protéines qui dégoulinent, mais à du fast-food bien gras! Que le festin visuel commence!

Phil The Thrill a fait les manchettes en 2018 lorsqu’il a rempli la Coupe Stanley de hot dogs sur cette légendaire carte Upper Deck où il passe la journée avec le trophée sur un terrain de golf.

Gagner, ça ne "Coupe" pas l'appétit de Kessel!

En prime, sur l’endos de la carte, on le voit avec un vrai chien dans la Coupe! Avec Phil, l’affaire est ketchup!

Décidément, sa carte ne manque pas de chiens!

Olaf Kolzig fit encore mieux avec son nom écrit avec de la moutarde sur la saucisse d’un hot dog dans cette carte Pinnacle de 1995-1996. Selon le Washington Post, il avait toutefois contribué à cette mise en scène. En effet, il avait demandé au photographe s’il avait déjà surpris un joueur en train de manger du popcorn ou un hot dog. Le photographe lui tendit alors un hot dog avec son nom écrit dessus, prit le cliché épique et Kolzig oublia l’événement. Quelque temps plus tard, il remarqua une femme en train de rire en le voyant sortir d’un aréna. Elle lui signala alors l’existence de la carte Pinnacle qui allait le rendre populaire auprès des chasseurs d’autographes.

Heureusement que son prénom n'est pas Dick

Par ailleurs, Kolzig a lui-même souligné un aspect encore plus cocasse par rapport à cette carte : le gardien photographié à l’endos n’est pas lui, mais bien son coéquipier Rick Tabaracci! On peut donc dire que sa carte est all dressed!

Tabaracci veut toute la gloire pour lui-même!

Avant de devenir directeur général des Sharks de San José, Mike Grier a joué pendant 1060 matchs au sein de 5 équipes de la LNH. C’est tout à son honneur d’avoir mis la main à la pâte aussi longtemps dans la ligue! Il en a mangé des croutes pour y parvenir, comme en témoigne sa pointe de pizza sur cette carte Upper Deck de 1998! Avoir les doigts gras pour jouer avec les Oilers, ça va de pair! C’est bien mieux que d’apparaître avec une serviette au cou! 

On remarque le magnifique sofa qui lui sert de napkin

Vu que je n’ai pas réussi à trouver d’explications sur le web à propos de cette photo pizzaesque, je vous offre un petit bonus pas rapport : Mike Grier en train de défoncer une baie vitrée à Buffalo!


On délaisse un peu le fast-food pour cette carte de Dean McAmmond qui nourrit des chevreuils en étant assis sur un skidoo! On est dans les mêmes années des Oilers que pour Grier, alors il faudrait interroger le photographe qui s’occupait d’Edmonton à l’époque pour comprendre son focus sur la nourriture!

À quand une photo d'un joueur en train de nourrir un rat dans un aréna miteux?

Je n’ai rien trouvé sur le web qui expliquerait cette carte de hockey, alors je vous offre un petit bonus percutant : McAmmond se faisant ramasser par Steve Downie... dans un match pré-saison... Simonac!


En 2015, Andrew Hammond était en feu avec mes Sénateurs d’Ottawa, terminant la saison avec une fiche hallucinante de 20–1–2 et une place en séries. Cela avait poussé des fans de Upper Deck à créer une fausse carte de hockey numérique où on présentait le Hamburglar en train de ramasser un burger sur la patinoire. La Vie Est Une Puck tient à célébrer cette obscure fabrication artisanale pour le bien du hockey!

Le Hamburglar lors de sa seule saison mémorable. Après, il a... fait patate :P

On termine avec Patrick Roy qui aurait tellement mérité d’avoir une carte de hockey présentant une photo de lui avec un casseau de frites. Puisqu’une telle carte n’existe pas officiellement, on va se contenter de cette publicité de Uber Eats sortie en 2021. On peut voir à gauche notre Casseau national alors que la droite nous présente notre Casseux de party national, celui qui a contribué à la longue agonie des Canadiens de Montréal qui persiste à ce jour. Vous pouvez aussi visualiser la pub en version vidéo ici.

On ne semble pas avoir la même définition de "chums"

Ajoutons que Roy est redevenu entraîneur dans la LNH en 2024 alors que Tremblay a pris sa retraite d’analyste à RDS en 2023. Le Bleuet bionique a donc encore plus l’air tarte… Mais bon, je le taquine en masse, mais ça ne lui enlève pas sa grande carrière de hockeyeur et d’animateur pour lesquelles il a mis toute la sauce… Eh oui! Je finis avec ce mauvais jeu de mots digne de la malbouffe honorée sur les cartes de hockey présentées ci-dessus. Bon appétit chers fans de LVEUP! :) 

Petit ajout! Éric Boisclair, un fan de LVEUP qui a l'oeil du tigre affamé, nous a proposé d'ajouter une photo légendaire à notre collection, celle de Phillip Danault qui mangeait de la pizza en conférence de presse lors des séries éliminatoires de 2021! Merci pour l'excellente idée Éric! :)

Go Habs Go to lunch!

Source des photos :
Ebay
Le Web et ses bas-fonds insondables
Dall-E
Éric "oeil du tigre affamé" Boisclair

jeudi 7 mars 2024

L'autre Patrick Roy


L'autre jour, en faisant mes recherches pour le texte de Patrick Labrecque, je me suis rendu compte qu'il a (bien sur) été coéquipier avec Patrick Roy avec le Canadien de Montréal, mais aussi avec Patrick Roy ... avec les Royaux de Sorel.

Ce Patrick était également gardien mais ne portait pas le #33 ; il arborait le #31. Né en 1977 à Montréal, soit 11 ans après le célèbre Patrick, Patrick Roy n'eut pas une grande carrière comme son homonyme. Après deux saisons dans la Ligue de hockey junior AAA du Québec (LHJAAAQ) avec les Rangers de Montréal-Est et les Juniors de Montréal, il débuta son parcours au hockey semi-professionnel avec les Royaux de Sorel en 1999-2000, soit leur saison inaugurale (et la 4e de la LHSPQ). Il partageait le travail avec le Sorelois Danny Laviolette (qui revenait de trois saisons dans les ligues mineures aux États-Unis), disputant 19 matchs contre 18, et un certain Francois Bourbeau, qui ne disputa que 4 matchs dans la ligue. 

L'année suivante, l'arrivée de Labrecque relégua Roy au rôle de réserviste qui ne participe qu'à une dizaine de matchs, ne remportant qu'un seul match. Au cours de cette saison, il eut comme coéquipier le futur (et ancien) entraîneur-chef du Canadiens, Dominique Ducharme, qui donnait ses derniers coups de patins en tant que joueur. Quant à Roy, il fut toutefois prêté au Prolab de Thetford Mines pour les séries éliminatoires, ne disputant qu'un match de leur parcours jusqu'en demi-finale.

Roy fut de retour à Sorel pour être le seul adjoint à Labrecque la saison suivante, participant à 7 matchs, divisant ses résultats avec 3 victoires, 3 défaites et une nulle. En 2002-03 par contre, c'est Martin Bradette qui prit le rôle de gardien partant, partageant le travail avec Labrecque, et ne laissant que 4 participations à Roy, ne remportant aucune victoire, et accrochant ses jambières par la suite.

dimanche 3 mars 2024

Les grands voyageurs #12: Patrick Labrecque


Né le 6 mars 1971 à La Salle, Patrick Labrecque fit ses premiers pas dans la LHJMQ en 1988 avec les Castors de St-Jean. L'année suivante, l'équipe devint les Lynx et Labrecque hérita de la très grande majorité du travail, apparaissant dans 107 matchs des Lynx en deux saisons. Malgré une fiche déficitaire au sein d'une équipe moribonde, par son effort et son sérieux au travail, Labrecque réussit à convaincre les Nordiques de Québec de miser sur lui, le sélectionnant au 90e rang du repêchage de 1991. Qui sait, les Nordiques avaient peut-être trouvé la perle rare cachée dans une mauvaise équipe, comme le Canadien avec un gardien en provenance de Granby en 1984...

Labrecque débuta alors un parcours de nomade, pattern qui le suivra pour l'ensemble de sa carrière. Il débuta d'abord avec le club-école AHL du Fleur-de-Lysée, les Citadels d'Halifax (1), où il participa à 29 matchs, soit autant qu'un autre espoir des Nordiques, Stéphane Fiset. Ce dernier en disputa par contre 23 autres à Québec. La saison suivante, Labrecque servit surtout d'auxiliaire à John Tanner, alors qu'il ne disputa que 20 matchs à Halifax, n'en sortant victorieux qu'à 3 reprises. Il fut également recallé le temps de 11 matchs dans la ECHL, avec les Monarchs de Greensboro (2).

Il signa comme agent libre le 21 juin 1994 avec le Canadien de Montréal. Après avoir disputé la saison 1994-95 avec le club-école à Fredericton (3) (ainsi qu'un petit passage dans la ECHL avec les Thunderbirds de Wheeling (4)), Labrecque réussi à se tailler une place comme adjoint à Patrick Roy avec le grand club à Montréal (5). Il faut dire que les noms de Marc Lamothe et Martin Brochu, qui se disputaient également le poste, ne sont pas familiers, et ne sont surtout pas synonyme de gardien calibre LNH.


Lors du match d'ouverture au Forum de Montréal, Labrecque était confortablement assis au bout du banc alors que les Flyers de Philadelphie s'amusaient fort au dépends du Canadien et de Roy, le chassant du match après à peine 22 minutes de jeu. Labrecque prit donc place devant les poteaux avec un score de 5-1 contre son équipe. Le gardien de Philadelphie était le "revenant" Ron Hextall, duquel le design du masque de Labrecque était fortement inspiré, pour ne pas dire carrément copié, et ce depuis son passage chez les juniors. Je suis peut-être le seul que ça fait réagir, mais le fait qu'un gardien dispute son premier match dans la LNH, avec un masque au design quasi identique au gardien vétéran adverse, c'est la fête en d'dans.


Au moins, ce n'était qu'au début de la décennie 1990 que Hextall arborait ce design, portant désormais la "Liberty Bell" bien en vue sur son front. Labrecque ne fit pas mauvaise figure dans ce match, n'accordant que 2 buts aux Flyers qui n'eurent aucunement à se méfier de l'attaque du CH. Labrecque fut fidèle à son poste au bout du banc pour les 10 matchs suivants, ne revoyant de l'action qu'un mois après le match d'ouverture, alors que le Canadien était en visite à Washington. Labrecque obtint son premier (et seul) départ en carrière, face aux Capitals et leur gardien étoile, Jim Carey. Malgré 30 arrêts, Labrecque et le CH s'avouèrent vaincu. D'ailleurs, si vous voulez voir les meilleurs moments de cette soirée ...


Voulant avoir un subsitut digne de ce nom, le nouveau directeur-général Réjean Houle fit ensuite l'acquisition de Pat Jablonski des Blues de St-Louis, en retour de Jean-Jacques Daigneault. Cette arrivée signifia donc le retour de Labrecque à Fredericton, lui permettant de disputer la majorité des matchs. L'année suivante, c'est de nouveaux espoirs du Canadien qui eurent la possibilité de se faire valoir devant le filet du club-école, alors que Tomas Vokoun et José Théodore commençaient leur parcours professionnel. Ne voyant de l'action que lors de 9 matchs, Labrecque fut prêté à la IHL. Il fit donc (indirectement) un retour à Québec, alors qui alla rejoindre les nouveaux Rafales de Québec (6).

Sans contrat à la fin de la campagne, Labrecque se trouva du travail dans la ECHL, avec le Kingfish de Baton Rouge (7). Remportant la moitié de ses 34 apparitions, il se fit offrir une promotion pour les séries éliminatoires de la AHL, avec les Bears d'Hershey (8). Alors qu'Hershey avait remporté la coupe Calder l'année précédente, cette fois leur parcours se termina en 2e ronde, Labrecque ne participant qu'à 10 minutes de jeu.

N'ayant plus d'option devant lui en Amérique du Nord, il se dirigea vers le vieux continent, plus précisément en Allemagne, s'alignant d'abord avec le SC Bietigheim (9) en 1998-99 et ensuite avec le Braunlage EHC (10) pour l'année 1999-2000. Il revint au bercail après ce hiatus de deux ans, mais ne rangea pas son baluchon pour autant. Il débuta la saison 2000-01 avec les Outlaws de San Angelo (11) de la WPHL, y disputant 8 matchs, avant de porter les couleurs des Komets de Fort Wayne (12), qui évoluaient dans la UHL le temps de 7 parties. Il termina l'année au sein des Condors de Bakersfield (13) en WCHL, protégeant leur cage à 5 occasions.

Pour la saison 2000-01, Labrecque revint au Québec, plus précisément à Sorel, alors qu'il rejoint les rangs des Royaux (14) de l'endroit, dans la Ligue de Hockey Semi-Pro du Québec. Il faut croire que la charge de travail dans la LHSPQ ne devait pas être trop dur pour un ancien de la LNH (même si ce n'est que le temps de deux matchs), car Labrecque était également l'entraîneur des gardiens des Screaming Eagles du Cap-Breton (!), mais que pendant la saison 2001-02. La distance entre les deux endroits étant plus que considérable. 


Labrecque resta à Sorel un total de quatre saisons, y disputant la majorité des matchs, mais ne parvenant jamais à amener l'équipe très loin. Lors de sa troisième saison à Sorel, il reçu une offre pour rejoindre le Neftekhimik de Nizhnekamsk (15) en Russie, ce qu'il fit le temps de 3 matchs avant de revenir au Québec.

Lorsque la LHSPQ devint la Ligue Nord-Américaine (LNAH), les droits de Labrecque furent envoyés au Cousins de St-Hyacinthe (16), pour qui il disputa ses 4 dernièrs matchs en carrière.