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lundi 27 janvier 2025

Les équipes de quart de siècle du Canadiens - Édition médiocre









Dernièrement, la LNH a dévoilé les équipes du dernier quart de siècle pour (presque) toutes les équipes de la Ligue. Mais ici à "La Vie est une Puck", nous célébrons la médiocrité. C'est pourquoi nous avons mis l'épaule à la roue pour vous dévoiler les "Équipes Poches du dernier quart de siècle" des Canadiens de Montréal.

Malgré trois présences dans le carré d'as et une finale de la coupe Stanley, le CH n'a pas toujours présenté des équipes dignes de la meilleure ligue au monde. Certaines recrues ont fait chou blanc dans leur possibilité de montrer leur savoir-faire alors qu'à d'autres occasions, ce sont des vétérans de passage qui se sont solidement planté.

Nous avons, comme la LNH, créé deux équipes : l'avant-dernière position et la dernière position. Ne vous attendez pas à des choix "classiques" comme les David Schlemko, Dwight King, Steve Ott ou autre Kassian de ce monde. Nous avons fait nos recherches et vous présentons des joueurs qui n'ont fait que passer et qui vous feront penser des choses comme "C'est qui cet huluberlu ?", "J'avais oublié qu'il avait passé à Montréal", "Il a si peu joué ?" et "Je le préfère comme analyste à TVA Sports".


Une belle équipe que nous avons là. À l'aile gauche, nous avons Drayson Bowman qui, sur sa photo officielle, semblait lui même se demander ce qu'il crissait là. Après un passage de 5 saisons dans l'organisation des Hurricanes de la Caroline, à se balader entre les Ligues Américaine et Nationale, Bowman signa en 2014 un contrat à 2 volets avec les Habs. Quoique efficace avec les Bulldogs d'Hamilton, il se fit plus que discret lors d'un rappel de trois matchs avec le Canadiens, n'écrivant son nom sur la feuille de pointage qu'à la section "Alignement". Il repartit avec son baluchon à la fin de la saison et accrocha ses patins trois ans plus tard.

Au centre, Martin St-Pierre promenait déjà son équipement un peu partout dans le monde (Canada, États-Unis, Autriche, Russie & Finlande) depuis 9 ans lorsqu'il reçut un appel de Marc Bergevin à la fin de l'été 2013 qui devait ressembler à "Hey, t'as joué 38 games dans le show puis tu te trimballes partout, ça te dirait de poser tes fesses à Hamilton le temps d'une saison ?". C'est ainsi que St-Pierre disputa 71 matchs avec les Bulldogs et fut rappelé pour un match à Montréal. Aucun but, aucune passe, pas de temps au cachot et un différentiel de 0 plus tard, St-Pierre reprit sa poche de hockey et alla visiter l'ancien continent pour un autre 7 ans avant de tout mettre au rancart.

Comme ailier droit, on retrouve un ancien choix de 6e ronde en 2012 des Capitals, le "grand" Riley Barber. Après quatre saisons à Hershey dans la AHL (et 3 matchs anonyme à Washington), le barbier signa un contrat le 1er juillet 2019 avec le Canadien. Suite à 39 matchs avec le Rocket de Laval, il fut assigné avec le grand club le temps de 9 matchs, où son seul fait marquant fut de se faire attribuer 2 minutes de pénalité. Échangé en février aux Penguins dans un échange mineur, il fut (comme tout le monde d'ailleurs) à l'arrêt quelques semaines plus tard dû à la pandémie. Il joua 4 matchs deux ans plus tard avec Détroit avant de s'exiler dans la KHL.

À la défense, nous retrouvons Bryan Allen, un vétéran de 15 saisons acquis en novembre 2014 des Ducks en retour de la fierté de Lac-la-Biche, Rene Bourque. Allen ne joua que 5 matchs avec les Canadiens, obtint le seul point de ce groupe (une passe), se fit prendre en défaut par les officiels à une occasion et récolta un différentiel de -2. Ensuite il tomba malade, et fut envoyé dans les mineures après s'être fait volé son poste par Nathan Beaulieu pendant sa convalescence. Il annonça sa retraite après la saison. À ses côtés prend place le jeune Brendon Nash qui, tout juste sorti de l'université Cornell, disputait sa première saison professionnelle en 2010-11. Ses bonnes performances à Hamilton lui valurent un rappel, où il ne put faire mieux qu'un différentiel de -1 en deux parties. Il disparut rapidement des plans de l'état-major du CH et ne retoucha jamais plus à la LNH jusqu'à sa retraite en 2020.

Défendant la cage, un espoir qui n'a jamais réussi à percé au niveau des attentes, le fitch Éric Fichaud. Après avoir été de passage dans quelques organisations, le CH l'avait recruté par le ballotage en février 2000, l'envoyant avec les Citadelles de Québec de la AHL. Il fut appelé en renfort à Montréal à quelques occasions, mais surtout par mesure préventive. En novembre 2000, il vint en relève à José Théodore, accordant le but vainqueur aux Capitals. Il fut envoyé dans la mêlée dès le lendemain, se faisant sortir avec un peu plus d'une période ayant accordé trois buts. Il fut ainsi crédité de la défaite aux mains des Maple Leafs. Avec 4 buts accordés en 62 minutes de jeu, il retourna dans les mineures et ensuite dans la Ligue Nord-Américaine avant d'être repêché par TVA Sports.


Pour cette équipe de dernière position, nous retrouvons le pire des 25 dernières saisons dans la métropole. À l'aile gauche, notre choix est Nigel Dawes. N'ayant pu convaincre les Thrashers d'Atlanta de le garder dans le grand club, il fut acquis par le Canadien en février 2011. Il s'aligna que pour 4 petits matchs avec Montréal qui en vint à la même conclusion qu'Atlanta : Dawes était invisible et n'était plus de calibre pour la Ligue. Il fut envoyé à Hamilton où il performa bien et alla se faire oublier des partisans nord-américain dans la KHL, où il performa très bien pendant 12 saisons.

Au centre, la mise en jeu perdue est confiée à Brock Trotter. Signé par Montréal à sa sortie de l'Université de Denver, Trotter connu une belle progression dans la AHL, qui lui valut un rappel lors de la saison 2009-2010. Par contre, les deux matchs disputés avec le CH furent loin d'être convainquants. Fiche de -1 et aucun point. Il fut rapidement retourné dans les mineures, endroit qu'il ne quitta que pour aller joué en Asie et en Europe pendant sept ans. Il ne fit guère mieux lors de deux autres tentatives en Amérique du Nord par la suite, alors qu'il ne put inscrire qu'une passe en 4 matchs dans la AHL et une autre passe en 8 matchs dans la ECHL …

Arrivé à Montréal en même temps que Rene Bourque, le jeune ailier droit Patrick Holland avait connu du succès dans les rangs junior. Une fois arrivé chez les professionnels par contre, la marche fut très haute à gravir et il se fit relativement discret à Hamilton. Sans trop savoir comment, il a toutefois obtenu un rappel en 2013-14 qui durera le temps de cinq matchs, où il se fit tellement discret que les amateurs ne durent même pas le remarquer. Aucun point et un différentiel de 0, c'est à se demander s'il n'a pas joué exclusivement sur le banc. Au début de la saison suivante, il fut envoyé à Winnipeg en compagnie de Peter Budaj en retour d'Eric Tangradi, qui aurait très bien put se retrouver dans cette liste également. Les performances de Holland déclinèrent rapidement et il accrocha ses patins deux ans plus tard.

La paire de défense est loin de ressembler à ce que le Big Three des années 70 pouvaient proposer aux amateurs. Arrivé en même temps que Nigel Dawes (quel échange de m&rde), Brent Sopel fut une énorme déception en saison régulière, alors qu'en douze matchs à Montréal, il ne put faire mieux qu'une fiche de -1. Il fit toutefois partie de l'alignement lors des séries éliminatoires et obtint le seul but de ces deux formations alors que Boston élimina le Canadien en 7 matchs. Il quitta à la fin de la saison pour la KHL avant de faire un dernier tour de piste en Amérique lors de la saison 2014-15. Son binôme sur cette paire défensive est nul autre que le présent joueur du Kraken des Firebirds de Coachella Valley Gustav Olofsson. Acquis en octobre 2018 du Wild du Minnesota, Olofsson fut assigné à la ligue qui lui correspond, soit la Ligue Américaine. Le Canadien eut toutefois besoin de ses services la saison suivante et en trois parties, il se fit envoyé au cachot à une occasion et obtint le pire différentiel du groupe avec une fiche de -4. Le CH le laissa aller à la fin de la saison suivante et le Kraken l'amena dans leur organisation.

Pour garder les buts, notre non-confiance est entre les gants de Michael McNiven. Pauvre Michael. Après un passage rempli de succès dans la OHL (41 victoires à sa dernière saison !) avec l'Attack d'Owen Sound, le Canadien lui offrit un contrat des ligues mineures en septembre 2015. Ayant abattu beaucoup de travail honnête à différents paliers dans les clubs école, réchauffant le banc lors de 3-4 rappels dans la LNH, il a vu les nouvelles recrues passer devant lui. C'est alors qu'il lança un message via les journaux : "Donnez moi ma chance" ! Il l'obtint le 24 janvier 2022, venant en relève à Cayden Primeau pour la troisième période d'un match au Minnesota. En 7 lancers, il accorda 3 buts dans une défaite de 8-2. McNiven retourna dans l'AHL et fut échangé quelques semaines plus tard et ne revint jamais dans la LNH.

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