J'avoue de prime abord que l'intellectuel condescendant en moi j'a pratiquement jamais ouvert une copie du Journal de Montréal. C'est comme ça. C'est même très rare que je consomme des choses de Québécor, je suis pratiquement incapable d'écouter TVA, magasiner chez Archambault me donne la chair de poule et patati et patata... J'avoue que j'ai même absolument aucun intérêt pour la série Québec-Montréal, le concept me laissant froid. Je pourrais revenir là dessus bientôt, mais simplement pour dire j'aime mieux suivre la bonne vieille LNAH... Dans le sens qu'il y a déjà du hockey senior d'un certain bon calibre au Québec et je tiens mordicus à encourager ces ligues que des trucs patentés comme cette série télé.
Anyway, tout ça pour dire par contre que je suis très marqué par la brutalité du conflit de travail au Journal de Montréal. Mais comme des fleurs poussent parfois dans le fumier (on peut même y faire pousser des champignons magiques, mais ça c'est une autre histoire), j'ai appris dans la dernière année à lire ces journalistes que je n'avais jamais lu dans le Journal de Montréal dans leur écrits sur le site ruefrontenac.com. J'aime beaucoup l'esprit d'urgence et le sens du dépassement qui ressort des différents textes sur ce site. Je comprends encore plus mal pourquoi les gens continuent d'acheter le journal de Montréal et encore moins ceux qui y écrivent encore... Ça me fait penser également à tous ces gens qui passaient devant les lignes de piquetages lors du conflit de travail à la SAQ il y a quelques années. Ça me fait penser à une personne dans ma famille qui a téléphoné chez mes parents alors qu'elle avait bravé les lignes de piquetage demandant si on voulait quelque chose et à cette question on a répondu qu'on voulait qu'elle sorte sans rien acheter... On perd parfois le sens de la solidarité dans notre société, c'est assez débile si vous me pardonnez l'expression...
Voilà donc, il y a maintenant un an que d'une manière sauvage (cavalière étant un trop beau mot), les employés du Journal de Montréal se sont "fait crisser dans 'a rue". Et afin de marquer ce triste anniversaire, un des doyens des journalistes sportifs au Québec a décidé de tirer sa révérence avec un article plus que pertinent où il parle de sa condition de lock-outé et du fait qu'il soit heureux de tirer sa révérence sans être retourné au Journal de Montréal ne se sentant pas capable de potentiellement retourner bosser à un journal qui l'a mis en lock-out... Je ne suis pas un grand lecteur de Bertrand Raymond, mais j'en conviens qu'il s'y connaît plus que moi en hockey et que ce n'est pas pour rien s'il fut intronisé au Temple de la renommée du hockey dans la catégorie journaliste. Ses analyses sont toujours pertinentes et le poids de son expérience en a toujours fait une des sommités en matière de journalisme de hockey... Pour ce qui est de sa performance dans l'intro de l'Antichambre avec ses petites jeans serrées et sa chemise dans son pantalon, on repassera... Mais pour l'instant, je vous invite à lire son dernier texte paru hier, ça vous place mieux en perspective du comment la direction s'en est prise pour annoncer à ses journalistes qu'ils sont en lock-out... CLIQUEZ ICI
Également, à l'occasion du premier anniversaire de ce conflit de travail, Bertrand Raymond n'est pas le seul à avoir partagé son expérience de la dernière année. Je sens que les journalistes ses sont retenus en quelque sorte pour essayer de maintenir une relation disons vivable, mais avec le temps, il semble que la colère a fait en sorte que la retenue n'est plus là. C'est comme ça que je l'interprète. C'est le cas par exemple de Martin Leclerc hier qui disait aimer en quelque sorte sa condition sur le site ruefrontenac.com... Je vous invite également à lire ce texte. CLIQUEZ ICI
Pour ce qui est de Bertrand Raymond, je vais y aller avec Patrick Lagacé hier sur son blogue qui demandait ceci à Bertrand Raymond : Bertrand : il y a un livre en toi. Ne laisse pas 40 ans de journalisme sécher sur le comptoir de la retraite comme un vieux cœur de pomme… Je suis bien d'accord avec ça... Ça devrait être meilleur que bien des livres de hockey...
Voilà, salut aux lock-outés, je sais que quelques-uns me lisent... Je continue de vous lire sur ruefrontenac.com...
2 commentaires:
Bravo Martin de souligner le travail de Bertrand Raymond durant toutes ces années. Espérant qu'il écoute Pat Lagacée et qu'il nous ponde un livre!
Bravo Bertrand Raymond! Tu es un bon critique de hockey généralement, mais tu as promis à une amatrice au 5 à 7 du mercredi le 26 octobre que le Canadien gagnerait la coupe Stanley s'il remportait les 3 prochains matchs. C'est maintenant chose faite. Trouve les arguments pour ta prochaine rencontre.
Enregistrer un commentaire