C'est aujourd'hui la fête d'un de mes joueurs préférés de ma jeunesse, le méchant Chris Nilan! Si mon joueur préféré était Mats Näslund, Nilan n'était pas très loin. Je portais même le numéro 30 lorsque je jouais au hockey, le 26 n'étant pas disponible...
Nilan était notre joueur badass bostonnais. Il est né le 9 février 1958 dans un quartier pauvre de Boston où pour survivre il faut apprendre à se battre très tôt. Il a grandit en idolâtrant un des plus grands joueurs de tout les temps, Bobby Orr, et ses Bruins de Boston en rêvant un jour de revêtir leur uniforme. C'est toutefois avec les ennemis jurés des Bruins, les Canadiens, qu'il joua la majeure partie de sa carrière, devenant rapidement un des joueurs les plus populaires du Canadien des années 80 par son attitude féroce et irréprochable. Chien enragé, cheval fou, dur à cuire, peu de joueurs dans ma tête n'arrivaient à la cheville de Chris Nilan...
Une raison de plus pour détester Jean Perron... Ça serait une longue mésentente avec ce (remplissez le mot) qui a fait en sorte que Nilan quitta le Canadien pour se joindre aux Rangers en janvier 1988... Si vous avez écouté 110% depuis l'an passé, vous savez comment Jean Perron n'aime pas les joueurs un peu croche qui aiment lever le coude et bien ça serait l'origine de la dispute, Nilan ayant eu tout au long de sa vie des problèmes avec la boisson. Serge Savard et ses coéquipiers Bob Gainey et Guy Carbonneau l'auraient à l'époque grandement aidé à s'en sortir, mais aux yeux de Perron, il était trop tard... C'est en arrivant à Broadway que sa carrière commença à être infligée par les blessures... Son rêve de jeunesse devint réalité en 1990 alors qu'il fut échangé aux Bruins. Le 31 mars 1991, Nilan obtint le plus grand nombre de pénalités de l'histoire dans un match face aux Whalers d'Hartford : six pénalités mineurs, deux majeures, une inconduite et une inconduite de partie pour un total de 42 minutes de pénalités... Précédemment dans la saison, le toujours pas très wise Mike Milbury surprit le monde du hockey en invitant Nilan au match des étoiles. On se rappelle qu'à l'époque l'entraîneur des équipes finalistes de la Coupe Stanley pouvaient inviter un certain nombre de joueurs et Mike Milbury, alors entraîneur des Bruins, invita notre numéro 30 préféré. Malheureusement, une blessure l'empêcha de jouer. On décida de changer cette règle suite à cette sélection...
Il revint à ses premiers amours en 1992 lorsque le Canadien le réclama au ballottage vers la fin de la saison 1991-92. Il joua 17 matchs avec le Canadien, récoltant un bon 74 minutes de pénalités qui allait porter le tout à un total de 3043 en tout en carrière. Il se retira à la fin de la saison avec l'uniforme qu'il portait au début de sa carrière, celui du Canadien...
Ce n'est pas pour rien qu'on l'invita au match du centenaire le 4 décembre dernier, dans le cœur des fans, il est toujours notre taureau sauvage...
Il demeure le joueur le plus pénalisé de l'histoire du Canadien de Montréal et à ce jour le 9e plus pénalisé de l'histoire de la NHL...
Bonne Fête, Chris Nilan! Fais attention aux costumes de bain...
Il revint à ses premiers amours en 1992 lorsque le Canadien le réclama au ballottage vers la fin de la saison 1991-92. Il joua 17 matchs avec le Canadien, récoltant un bon 74 minutes de pénalités qui allait porter le tout à un total de 3043 en tout en carrière. Il se retira à la fin de la saison avec l'uniforme qu'il portait au début de sa carrière, celui du Canadien...
Ce n'est pas pour rien qu'on l'invita au match du centenaire le 4 décembre dernier, dans le cœur des fans, il est toujours notre taureau sauvage...
Il demeure le joueur le plus pénalisé de l'histoire du Canadien de Montréal et à ce jour le 9e plus pénalisé de l'histoire de la NHL...
Bonne Fête, Chris Nilan! Fais attention aux costumes de bain...
2 commentaires:
Faut pas oublier que Nilan avait des problèmes de boisson grave (chose que Perron tolérait mal), non seulement à l'époque mais qui ont aussi refait surface dans le temps de la Classique Héritage.
Sans l'aide de Carbo, Gainey et Serge Savard, il ne se serait peut-être pas rendu à 30 ans. Ni au match du centennaire.
Je pense que même Réjean Tremblay y a fait allusion il y a quelques mois.
http://www.cyberpresse.ca/sports/200912/05/01-928326-desormais.php
Vlà!
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